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Divin Poison Blanc 2020,
Divin Poison est un vin blanc sec biologique, biodynamique et naturel réalisé par Christophe Bosque du domaine De Vini à partir de melon de Bourgogne en pays nantais. Classé en Vin de France et vendangé sur sols de gabbro caractéristiques de la région, il a tout du (très bon) muscadet, hormis l’appellation.
i Vicini Cortese Blanc 2021
Jean Yves Peron
Voici un vin blanc sec de Jean-Yves Péron, bio, biodynamique et nature, vinifié en Savoie à partir de cépage cortese bio vendangé en Piémont. C’est une cuvée de négoce de la série I Vicini. Les raisins proviennent d’Asti, sous un microclimat frais qui permet des maturités assez tardives.
Vinification
Le cortese est un cépage ancien souvent associé au trebbiano ou au garganega. Il donne un vin de qualité, frais et acidulé, à la robe jaune paille à reflets verdâtres. Il subit ici deux semaines de macération carbonique et passe un an d’élevage en foudres de 34 hectolitres. Ni collage ni filtration, ni ajout de sulfites.
Dégustation
I Vicini Cortese est un vin léger et frais, très digeste, titrant entre 10 et 11 degrés d’alcool donc facile à boire. Il présente une minéralité due au terroir et des notes d’agrumes, surtout de zeste de citron. Un parfait compagnon pour les tapas et les entrées les plus raffinées, les coquillages et les caviars.
En savoir plus sur Jean-Yves Péron
Jean-Yves Péron incarne avec talent la renaissance en bio, biodynamique et nature du vignoble savoyard, qui repose sur des sols variés et de nombreux cépages autochtones (jacquère, altesse, mondeuse…). À son chai de Chevaline, dans les Bauges, il vinifie les raisins de ses parcelles de Conflans, près d’Albertville, et de Fréterive, dans la vallée de l’Isère.
Biodynamie d’altitude
Le travail de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et escarpées, ses vignes de montagne en microparcelles, travaillées la main, ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. Les raisins sont encuvés en grappes entières et passent en macération semicarbonique. Peu avant le pressurage, ils sont foulés aux pieds dans la cuve, puis partent en barriques de deux ou trois vins pour un élevage de douze mois sur lies, avant assemblage et repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Négoce italo-savoyard
Depuis 2011, une activité de négoce permet à Jean-Yves Péron d’acheter la vendange de vignerons bio voisins et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : c’est la série I Vicini, qui lui permet de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Lune Rayée Rouge 2021,
Pic Epeiche
L’édition 2021 de Lune rayée du domaine Pic-Épeiche (Haut-Layon, Anjou) est dans la continuité du millésime précédent, en plus dense et en plus intense. Cette cuvée naturelle est produite traditionnellement, de façon entièrement manuelle, par Jean-Baptiste Peltier. Elle est à base de cabernet franc (80 %) et de cabernet sauvignon (20 %) complantés dans la même parcelle sur sol argilo-calcaire.
Vinification
Lune rayée 2021, du domaine Pic-Épeiche, a été réalisée sans intrants à la vigne excepté un peu de bouillie bordelaise selon nécessité, et sans sulfites ajoutés à la vinification. La macération semicarbonique est de 16 jours, suivie d’une longue fermentation en cuve par levures indigènes. L’élevage se fait sur lies, pendant onze mois, avec passage par un pressoir vertical entre les deux.
Dégustation
La robe de Lune rayée 2021 est nettement plus sombre que celle du millésime précédent. L’extraction a été un peu plus poussée, ce qui intensifie la minéralité et la structure du vin. La robe reste brillante, d’un beau rubis limpide. En bouche, toujours cette longueur sapide, fruitée (encore et toujours la fraise fraîche), une structure marquée et une finale saline. Lune rayée 2021 du domaine Pic-Épeiche est un vin vif et intense, sur une trame de fruits rouges. Ce vin sans intrant est prêt à se mesurer à une cuisine de terroir — un coq au vin par exemple — mais aussi à des charcuteries et salaisons de pays , qu’il mettra en valeur à l’apéritif. Le top, ce serait un pigeonneau rôti . À servir un peu rafraîchi.
En savoir plus sur le domaine Pic-Épeiche
Entièrement naturel, travaillé de manière traditionnelle et artisanale, le domaine Pic-Épeiche est situé dans le Haut-Layon, en Anjou. Il est dirigé par Jean-Baptiste Peltier, qui a appris le métier auprès de Jérôme Lambert https://culinaries.fr/producteurs/jerome-lambert/ et Patrick Desplats : encore un bel exemple de domaine viticole nature et non interventionniste dans cette région de Loire où il y en a beaucoup.
Vigne et chai
Très peu d’intervention, donc, mais beaucoup de vigilance : « Les raisins, on les accompagne », dit Jean-Baptiste à propos de ses vins naturels. Cabernet franc et cabernet sauvignon, chenin et grolleau, tous de vieilles vignes, cultivés et vinifiés sans intrant. Les macérations sont courtes mais les élevages sont longs, près d’un an en cuve, entièrement sur lies.
Le style
Toute la fraîcheur et la vivacité des sols argilo-calcaires sont intactes dans les vins du domaine Pic-Épeiche, qui offrent la pleine typicité des terroirs d’Anjou travaillés en mode nature. Vins rouges et blancs sont fruités et savoureux, offrant une expression vivante et nuancée des cépages locaux : cabernet sauvignon, cabernet franc, grolleau et chenin.
€17,50
Prix unitaire par€17,50
Prix unitaire parLe Grenache du Bois Saint Jaume Rouge 2021
Fond Cyprès
Frais, délicieux, souple, intense, équilibré et d’une étonnante longueur en bouche, ce beau grenache rouge en Vin de France est à boire ou à garder. Délicat, velouté, il offre des tannins joliment fondus et un magnifique équilibre sur des notes de sous-bois et de plantes de garrigue. Il a le caractère généreux et caressant de son cépage. C’est un bon exemple des vins « forestiers » de Fond Cyprès, marqués non seulement par leurs cépages mais aussi par le milieu boisé et venté qui a rafraîchi la croissance des raisins. Après vendange manuelle, égrappage des raisins et fermentation de quatre semaines en cuve de béton, le vin passe dix mois d’élevage en vieilles barriques. Il est issu d’une parcelle sablonneuse de vignes de grenache entourée d’une forêt et d’une oliveraie biodynamique. Il est élevé entre neuf et douze mois en vieux demi-muids de 228 litres qui ont pour qualité de ne pas boiser le vin mais de lui assurer un vieillissement confortable, en douceur.
Pour en savoir plus
Ce domaine languedocien repose sur des bases solides : ses deux vignerons, Rodolphe et Laetitia, sont aussi descendants de vignerons. Avant même de planter leur premier cep, ils ont déjà un objectif bien affirmé : « élaborer des vins du Sud qui nous ressemblent, des vins de caractère attachés à nos sols, avec de la fraîcheur et des tannins affinés ». Ils veulent obtenir des vins entièrement naturels, des concentrés de terroir. Dans le vieux massif des Corbières, ils reprennent un vieux cœur de domaine déjà planté de carignans et de grenaches à l’abandon, qui n’ont vu ni engrais ni pesticide depuis des années : ces sols propres et vivants sont une condition idéale pour se lancer dans le vin naturel. Autour de ce cœur historique, ils plantent d’abord grenaches noirs et syrahs, puis une parcelle de cépages blancs : viognier, grenache blanc, roussanne. Le domaine est certifié Écocert depuis 2010 et obéit également à la charte Nature & Progrès. Les vinifications se font sans ajout de sulfite ni levures exogènes. « Nous faisons des vins de plaisir », disent Laetitia et Rodolphe. Pour eux, le vin naturel s’évalue d’abord au goût, dès la vendange. Les cuvées suivent de très près le parcellaire, les moûts sont fruités, fluides, complexes. Les vins de Fond Cyprès évoquent de façon poétique l’écosystème du domaine et la végétation qui protège les parcelles : les pinèdes, les sources ombragées, la beauté du milieu naturel qui apporte aux vins fraîcheur et appose la signature du sol. Délicieusement équilibrés entre empreinte minérale, milieu végétal et expression du fruit, les vins de Fond Cyprès reflètent le Midi : la caresse de son soleil, mais aussi la fraîcheur de ses ombres.
SK Muskat Alejandria Blanc 2022
Partida Creus
SK Muskat Alejandria est un blanc tirant sur l’orange, délicieusement frais, parfumé et aromatique. Le nez reçoit une bouffée de pâte d’amande, la bouche confirme cette sensation en ajoutant des notes complexes : litchi, poire, prairie en fleurs, beaucoup de fraîcheur et de croquant. Finale longue et satinée. Ce splendide vin à base de muscat d’Alexandrie (moscatel), classé en Vino de Mesa (vin de table), est vinifié en sec par Partida Creus. Il ira très bien avec les poissons crus, grillés ou en sauce, les plats épicés tels que les currys de poisson ou de volaille, les cuisines du Moyen-Orient, de l’Inde et du Sichuan.
Pour en savoir plus
Le domaine catalan Partida Creus est la création de deux Piémontais originaires des Langhe (où l’on s’y connaît en vins), Antonella Gerosa et Massimo Marchiori, qui mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. C’est pourquoi leur domaine est aussi important sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des exclamations de joie.
€39,00
Prix unitaire par€39,00
Prix unitaire parL'Opéra des Vins Lumière de Silex Blanc 2021
Jean-Pierre Robinot
Voici un vin dont on peut deviner les qualités à travers sa dénomination : sa vivacité et son expressivité doivent tout aux sols calcaro-siliceux de ses parcelles natales, dans le coteaux du Loir, sur lesquelles croissent des vignes de cinquante ans vendangées manuellement. Cent pour cent chenin, c’est un vin subtil et complexe, bourré de fleurs et de fruits : acacia, coing, pomme rôtie zeste de mandarine, avec une pointe d’épices et une somptueuse minéralité. La vendange est traitée en presse directe, la fermentation se fait par levures indigènes, aucun ajout de sulfites ou de tout autre intrant n’est effectué au chai et à la mise en bouteilles. L’élevage est d’un an en barriques de plusieurs vins. Nous conseillons de carafer ce vin une heure afin de le laisser développer tous ses arômes.
Pour en savoir plus
Quiconque s’intéresse au vin naturel en France a forcément croisé un jour Jean-Pierre Robinot et n’a jamais oublié cette silhouette souriante et bondissante. Force est de constater que si l’on n’a pas encore réussi à prouver que tous les vins ressemblent à leur vigneron (étude à entreprendre), les crus réalisés par Jean-Pierre, chaleureux, aimables et lumineux, sont à l’image de leur auteur. Après avoir tenu pendant près de quinze ans le bar à vins L’Ange Vin rue Richard-Lenoir, dans le XIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre est retourné dans son Chahaignes natal, petit village du sud de la Sarthe, aux confins de l’Anjou et de la Touraine. Son rêve est d’acquérir son vignoble et de faire des vins sans soufre. Il récupère des friches en coteau, sur de grands terroirs, ainsi que des caves troglodytes creusées dans le tuffeau. 2002 sera son premier millésime. En parallèle, sous la marque L’Opéra du vin, il vinifie des raisins achetés à des vignerons locaux. Jean-Pierre Robinot pratique une viticulture biologique exigeante, sans désherbage chimique. Le sol est travaillé et amendé au moyen de composts naturels. Toutes les vendanges, pratiquées à maturité sur des raisins sains, sont faites à la main. Le lieu et la climatologie favorisent la pourriture noble.
€185,00
Prix unitaire par€185,00
Prix unitaire parVosne Romanée les Champs Perdrix Rouge 2021
Fréderic Cossard
Robe vermeille, soutenue et brillante ; beaucoup de fruit mûr et généreux, assorti de baies rouges et noires. Des arômes fondus, satinés. Ce vosne-romanée, cru prestigieux de la côte de Nuits, est issu du climat dit Les Champs-Perdrix. Très typé, voluptueux, complexe et puissant, ce vin présente aussi une belle finesse avec des tanins fondus et veloutés. Ce pinot noir en AOC Vosne-Romanée est issu de la parcelle qui a donné son nom à la cuvée. Le terroir, exposé face au levant, repose sur des sols calcaires mêlés à des marnes argileuses sur une profondeur qui varie entre quelques dizaines de centimètres et un mètre. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques. Grand vin de garde.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€138,00
Prix unitaire par€138,00
Prix unitaire parMorey Saint Denis les Champs de la Vigne Qvevris Rouge 2021
Fréderic Cossard
Beaucoup d’élégance et de finesse pour ce magnifique morey-saint-denis, soyeux et satiné avec une jolie nuance terreuse. L’élevage en qvevri (jarre de terre cuite enterrée) lui donne une patine veloutée et fait s’épanouir ses arômes de fruits rouges : profondeur, générosité, fruit et minéralité caractérisent ce vin. Les vignes croissant sur la parcelle argilo-calcaire dite des Champs de la vigne sont âgées d’une soixantaine d’années. Elles sont de cépage pinot fin, une ancienne souche de pinot noir de plus en plus rare en Bourgogne. La vendange macère en grappes entières et l’élevage est d’une année en qvevri.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Château Bonnet Eden Rouge 2021
Les Vignobles Andre Lurton
On découvre d’abord une belle robe vermeille, profonde et d’un joli rouge cerise avec quelques reflets violets qui s’atténueront à mesure que le vin prendra de l’âge. Le nez de cette cuvée Eden offre des notes de pivoine, de fruit rouge croquant (cerise, griotte) rehaussées d’un peu de poivre. En bouche, le vin attaque franchement, avec beaucoup de fruit et de fraîcheur. La structure tannique est moyenne et les tannins sont bien fondus. On remarque un très joli volume en milieu de bouche. La sensation olfactive de cerise croquante et juteuse est confirmée en bouche. Nous avons ici un vin très gourmand, digeste, très facile à boire, où les notes fruitées s’expriment librement, avec l’ampleur du sans-soufre. On l’appréciera à l’apéritif et en toute autre occasion, mais on le voit surtout à table, avec des plats point trop sophistiqués, des plats de bonne humeur — de belles Viandes Rouges grillées, des magrets de canard bien dorés, des salades de campagne : aux gésiers de canard confit, aux lentilles… La digestibilité des vins est un concept qui nous tient de plus en plus à cœur ; les bordeaux rouges en ont longtemps tenu le flambeau et nous vous invitons à en faire l’expérience avec ce joli entre-deux-mers rouge. Château Bonnet cuvée Eden est réalisé, pour la culture et la vinification, en biocontrôle (ensemble de méthodes de protection du végétal fondé sur l’utilisation de mécanismes naturels). Il est vinifié en œuf de béton et classé en Vin de France. Aucun ajout de sulfite n’a été fait, ni à la vigne ni au chai.
Pour en savoir plus
Lurton est un nom qui résonne avec force dans tout le Bordelais : cette dynastie de vignerons, actuellement représentée en france par une dizaine de propriétaires de châteaux viticoles et une société (les Vignobles André Lurton) rassemblant plusieurs domaines, s’est illustrée à la tête de propriétés prestigieuses dont plusieurs crus classés, de château-cheval-blanc à château-d’yquem en passant par château-climens… Le château Bonnet est le berceau de la dynastie Lurton, plantée à la fin du XIXe siècle par le liquoriste Léonce Récapet, un visionnaire de la viticulture qui a transmis le virus à la plupart de ses descendants. Ce beau domaine de l’Entre-Deux-Mers compte cent vingt hectares de vignes. il est, de façon classique, planté de cabernet sauvignon, de merlot, de sauvignon blanc et de sémillon, et produit des vins blancs, rosés ou rouges. Sous l’impulsion de sa nouvelle directrice Mathilde Bazin de Caix et sur des parcelles sélectionnées, il a pris récemment la direction de la viticulture et de la vinification en biocontrôle, ainsi que du vin naturel sans intrants chimiques ou exogènes ajoutés à la vigne ou au chai. il s’agit pour l’instant de la seule cuvée Eden, mais nous en espérons d’autres dans l’avenir proche.
Puls'Art Blanc 2021
Domaine Einhart
La robe de ce Puls’Art, splendide vin blanc de macération, est orangée, brillante. Le premier nez, très engageant, apporte des arômes d’abricot confit et de pétales de rose. Le second nez, tout en fraîcheur, évoque la cardamome verte. L’attaque en bouche est ample, équilibrée, avec une sensation veloutée. On retrouve au palais les arômes d’abricot mûr du premier nez. La finale est puissante et épicée, vibrante, « une sucette au calcaire » selon l’expression du vigneron. N’allez pas, à cause de son nom, confondre ce Puls’Art avec un poulsard (le cépage poulsard, c’est le Jura, la région un peu plus au sud). Ce vin magique s’appelle Puls’Art tout simplement parce qu’il pulse et que le gewurztraminer en macération pelliculaire, c’est du grand art, nous l’affirmons. Les gewurztraminers, âgés de vingt-cinq ans et entièrement issus de la propriété, sont vendangés à la main, puis égrappés. La macération se déroule entre quatre et neuf jours et la fermentation se fait par levures indigènes. L’élevage sur lies fines est de dix mois en foudre et précède une mise en bouteilles sans filtration. De la vigne au chai, ce vin a été réalisé sans aucun intrant. Le carafage est recommandé afin que votre Puls’Art déploie ses ailes et exprime ses notes minérales et charmeuses, à la fois terriennes et exotiques.
Pour en savoir plus
Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges . Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer [faire lien], il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
La Pinya Blanc 2021
Belly Wine Experiment
La robe est d’un blond très pâle, telle une infusion de tilleul, légèrement trouble ; La Pinya est un vin blanc sec frais, minéral et aromatique, vif et délicat, éventuellement perlant à l’ouverture. Dans Belly Wine Experiment, il y a Experiment, soit l’expérimentation. C’est un principe que ce petit domaine de négoce viticole bio et nature s’applique à démontrer cuvée après cuvée. La Pinya, étiquetée d’une pomme de pin, est un assemblage à parts égales de deux cépages autochtones catalans : xarel·lo et macabeu du Pla del Penedès vendangés sur sols argilo-calcaires. Cet assemblage est assez courant en Catalogne, pays dont Claire Sage est originaire. Le macabeu, pour cette cuvée, est travaillé en presse direct, puis assemblé au xarel·lo foulé. Le tout est macéré une semaine. Ce vin est issu d’agriculture biologique et n’a reçu aucun intrant chimique ni sulfite, à la vigne comme au chai. Notez que la formation naturelle de tartre peut provoquer une légère mousse à l’ouverture de la bouteille. La Pinya est à conserver debout et à boire bien frais.
Pour en savoir plus
Fondé et dirigé par Claire Sage et Aimé Duveau, situé à Chanteuges (Haute-Loire), Belly Wine Experiment est une expérience autant qu’un négoce de vinification. Le binôme de créateurs a de qui tenir : Claire est la sœur de Daniel Sage, adepte de l’élevage sous-marin des vins mais surtout importateur de vins catalans. De là la présence de cépages catalans dans les assemblages de Belly Wine Experiment, à côté de cépages bourguignons, auvergnats ou jurassiens, volontiers dans la même bouteille. Aimé est le fils de Manu Duveau, vigneron-poète d’Auvergne, ex-tailleur de pierre et grand vinificateur de gamays locaux à son domaine de l’Égrappille. La spécificité de Belly Wine Experiment est l’exotisme (au sens propre) des assemblages, le xarel·lo de Catalogne pouvant côtoyer par exemple le gamay du Puy-de-Dôme avec le plus grand naturel. Les vins sont réalisés en macération semicarbonique, sans ajouts d’intrants chimiques ni manipulation excessive au chai. La maison est également connue pour ses poirés, vineux et de très haute qualité.
Ivre de Vivre Blanc 2021,
Domaine de l'Octavin
Ivre de vivre est constitué d’un assemblage complexe : 50 % vermentino en presse directe et 50 % de roussanne et de marsanne macérées dix jours en grappes entières. L’assemblage est fait après fermentation et pressurage de la roussanne et de la marsanne. Les raisins viennent du domaine SCEA L’Authentique de Claude Ughetto (Carpentras) et sont vinifiés au domaine d’Alice Bouvot à Arbois. Ce vin comporte une part de macération pelliculaire qui lui donne une texture souple et agréable. Il présente des notes tropicales (mangue verte, mangue mûre, litchi, mandarine), miellées, hespéridées (orange et citron), mais aussi minérales : craie, caillou, terre sèche après la pluie.
Pour en savoir plus
« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau. » Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
Les Poupettes Rouge 2021,
Clos des B
De beaux arômes de fruits frais : framboise, cerise… Une bouche ronde et gourmande, mais l’ensemble reste assez minéral. Beaucoup de fraîcheur et une incroyable robe claire et brillante. Sous ce nom joli à croquer, voilà un magnifique glouglou, un véritable don du terroir de Grimaud, dans le golfe de Saint-Tropez. Les Poupettes est un vin léger facile à boire, totalement adapté au printemps et à l’été. C’est une cuvée qui témoigne du parti pris de réduire au maximum l’extraction volontaire. Produit en catégorie Vin de France, Les Poupettes est un rouge 100 % grenache résultant d’une macération carbonique de vingt jours en cuve d’acier inoxydable fermée, suivie d’un égrappage. Aucun sulfite n’est ajouté, ni à la vinification ni à la mise en bouteilles. La fermentation malolactique est complète.
Pour en savoir plus
Le Clos des B (initiale des deux propriétaires, Gwendolyn Berger et Jean-Jacques Branger) se trouve à Grimaud, dans le golfe de Saint-Tropez. Ils sont donc les heureux producteurs des toutes premières cuvées nature de cette zone géographique. Ceux qui savent que cette région abrite une viticulture digne d’intérêt éviteront de penser à la station balnéaire people et au rosé de piscine : avant le rachat de ces trois hectares de vignes par les deux B, tous ces vins allaient à la cave coopérative des Vignerons de Saint-Tropez. Animés d’une « soif de vignes », comme ils disent, Gwendolyn et Jean-Jacques surmontent les difficultés administratives, remettent le vignoble en état et produisent bientôt rouges, rosés et même un blanc de noirs. Leurs cépages sont typiques de la région : grenache, cinsault, mourvèdre, croissant sur sables schisteux traversés de veines de quartz. La propriété bénéficie d’un microclimat qui protège les vignes de l’humidité, des maladies et du gel. Le parti pris de viticulture et de vinification embrasse résolument le bio (le domaine est en conversion depuis 2020), la biodynamie et le nature. Les vins sont sans sulfite ajouté, sans collage ni filtration. Les vins du Clos des B sont le reflet fidèle de leur terroir et de leur climat : frais, fruités et très agréables à boire.
Combe du Temps Rouge 2020,
Les Vignes du domaine du Temps
La Combe du Temps rouge est un vin puissant sans être lourd : les fruits rouges se superposent à des notes de sous-bois, de terre, de garrigue, de minéral, sur une trame plutôt corsée et tannique. Naturel et élégant, non dénué de fraîcheur, La Combe du Temps rouge a été fermenté naturellement, sur levures indigènes, sans filtration ni collage, puis élevé pour vingt pour cent en barrique sur le volume total. Le vin présente un boisé plus que modéré. Très équilibré, c’est un assemblage languedocien (syrah et grenache à parts égales) qui joue sur la fraîcheur avec une belle mâche.
Pour en savoir plus
Le domaine du Temps est situé dans le Cabardès, un petit pays du Languedoc qui fut autrefois une subdivision du Pays cathare. Partant du versant sud de la Montagne Noire à la ville de Carcassonne, il est limité à l’ouest par le Lauragais et à l’est par le Minervois. Vallonné, sauvage, riche en flore méditerranéenne, c’est un écosystème préservé, d’autant plus que le domaine du Temps, au lieu-dit Font Juvénal, est un lieu magique : autour d’un ancien prieuré du XVIIIe siècle, soixante hectares de forêts et de garrigues protègent treize hectares de vignobles sur sols argilo-calcaires pierreux. L’équilibre entre sécheresse et fraîcheur est une aubaine pour la viticulture, avec une palette de cépages étendue. En plus des cépages languedociens (syrah, grenache, roussanne, viognier, muscat) croissent cabernet sauvignon, cabernet franc, merlot, sémillon et chenin. Le domaine est labellisé Ecocert depuis 1998, entièrement mené en biodynamie, et consacré au vin nature depuis 2015. Le travail de la vigne et du chai est méthodique, rigoureux et attentif : seul le meilleur du raisin est conservé, ce qui donne de petits rendements, et l’éraflage est décidé en fonction de la maturité de la grappe. Les rouges sont vinifiés en macération carbonique de cépages individuels, l’assemblage étant réalisé avant l’élevage d’un an. Les blancs sont lentement et doucement pressés afin de n’extraire que le meilleur du raisin. Ces précautions donnent des vins suaves et maîtrisés, d’une grande droiture, avec des tannins très souples. Ils sont frais, gourmands et expressifs.
La Petite Robe Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
Il y a en fait deux cuvées différentes de La Petite Robe en une seule : la typicité ne sera pas la même selon le choix de contenant, magnum ou bouteille. Jean-Yves aime à parler d’exercice de style dans ce cas. Attachons-nous ici à la bouteille de 75 cl. La jacquère donne ici son côté le plus opulent, gourmand, fruité, charnu, avec du volume en bouche. Le vin offre des notes de fusain, de fruits blancs, un bel équilibre et une grande intensité, assorti d’une note d’oxydation ménagée. La Petite Robe est un vin blanc de macération idéal pour produits de la mer crus ou cuits, qu’il soulignera de sa droiture minérale. Merveilleusement friand et croquant, c’est encore une belle réussite de Jean-Yves Péron, qui cisèle ce cépage blanc typiquement savoyard avec la précision que donnent les sols calcaires. Les raisins proviennent en effet des parcelles d’Adrien Dacquin, sur sol calcaro-granitique du côté de Chambéry. Les vignes ont une cinquantaine d’années. La vendange passe par dix jours de macération carbonique, après quoi La Petite Robe s’affine une année en foudres de 34 hectolitres. Pas de filtration, de collage ni d’ajout de sulfites.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Champ Levat Rouge 2020,
Jean-Yves Péron
Champ Levat est un vin rouge tendre et équilibré, tendu et droit, avec une note poivrée et beaucoup d’épices. Il offre en bouche une profusion de fruit frais et intense, avec des notes balsamiques. La fraîcheur donne une bouche agréable et dense. Les tannins sont bien fondus, polis, et la finale est longue. On peut envisager une longue garde pour ce 100 % mondeuse résultant de l’assemblage de deux parcelles : Le Pas de l’Ours et Côte pelée. Deux terroirs sont mis en valeur : des sols de micaschiste à Albertville donnant un accent minéral et floral, et des sols calcaires à Fréterive favorisant le côté rustique et fruité. Les deux terroirs s’équilibrent. La vendange, entièrement manuelle, est encuvée en grappes entières et subit deux semaines de macération carbonique avant décuvage, pressurage, puis élevage d’un an en barrique de plusieurs vins (entre trois et dix ans) dont le bois ne s’impose pas au fruité du vin. Pas de filtration, de collage ni d’ajout de sulfites. Champ Levat s’accordera très bien avec les salaisons et toutes les cuisines de montagne.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Vers la Maison Rouge 2019,
Jean-Yves Péron
Robe claire, belle richesse aromatique avec de petites notes muscatées, toucher de bouche tannique joliment arrondi par un passage en barriques de plusieurs vins (ce qui arrondit les tannins sans boiser le vin). Vers la Maison rouge 2019 (le nom provient de la parcelle principale) garde les caractéristiques de la cuvée — beau vin rouge de soif vif et énergique, à la grande minéralité, d’aspect clair et limpide, presque rosé, offrant en bouche des notes de groseille et de petits fruits rouges — mais en raison de son élaboration, il présente une structure plus solide. En effet, il s’agit d’un millésime particulier de Vers la Maison rouge, vin rouge de mondeuse vinifié sur peaux en macération carbonique mais élaboré cette fois selon le principe de la « repasse » : après assemblage est effectuée une refermentation (ou plusieurs refermentations successives) sur des marcs de raisin de divers cépages. Cette opération produit des rouges présentant des caractéristiques de vin blanc de macération (vin orange), notamment pour la structure et la charpente. Ici, la cuvée 2019, pour éviter une volatile qui risquait de se manifester pour ce millésime, a été mise à refermenter sur des marcs de mondeuse, puis de jacquère, et enfin de muscat. On obtient ainsi un vin clair, structuré, plus proche de la couleur désirée. Pour fondre davantage les tannins, après les refermentations sur marc, le vin est remis en barriques pour un élevage de huit à dix mois, ce qui explique que ce 2019 soit commercialisé en 2020. Pas de filtration, de collage ni d’ajout de sulfites.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
€145,00
Prix unitaire par€145,00
Prix unitaire parGevrey Chambertin les Genevrières Qvevris Rouge 2020,
Frédéric Cossard
Fruits noirs, cassis, mûre, pivoine, rose rouge sombre… Ce gevrey-chambertin est issu de vignes croissant sur le très beau vignoble des Genevrières, qui repose sur socle calcaire. La vinification en qvevri (jarre enterrée) commence par deux semaines de macération en grappes entières, suivie d’un pressurage doux pour conserver le fruit. La terre cuite donne encore plus de velouté, de sensualité et de complexité à un vin qui en offrait déjà beaucoup.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Moulin à Vent Rouge "Les Michelons" 2020
Frédéric Cossard
La robe de cette cuvée parcellaire est rubis intense, le nez élégant — fleurs, myrtille, fraise des bois ; la bouche est voluptueuse et ronde avec un bouquet profond, riche, nuancé et intense. Caractéristique du terroir de Moulin-à-Vent, qu’on dit le plus bourguignon des beaujolais rouges, le climat des Michelons est situé sur les hauteurs de l’appellation et exposé au sud. Les vignes de gamay croissent sur un sol de granite rose friable riche en manganèse.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Es d'aqui M&M Rouge 2020, Jean Louis Pinto
Prodigieusement aromatique, un peu tannique, ce vin ne manquera pas de surprendre. Il résulte d’un assemblage de muscat d’Alexandrie (40 %) et de mourvèdre (40 %) sur sols argilo-calcaires. En associant ces cépages, on est certain de produire un rouge assez atypique, d’autant plus que le vin est obtenu à partir de diverses macérations et de pressurages directs. Les raisins proviennent de vignes sur sol argilo-calcaire et l’élevage se fait en cuve de résine.
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Enfant de l’Ariège, Jean-Louis Pinto a choisi de rester au pays et de faire des vins qui ressemblent à leur terroir, d’où le nom Es d’Aqui (« C’est, il est d’ici ») qu’il a donné à son négoce de vinification, situé à Moulin-Neuf, commune proche de l’Aude, entre Mirepoix et Limoux. Une région où autrefois, les vignes abondaient, jusqu’aux grosses attaques de mildiou au début du XXe siècle. Jean-Louis achète des raisins cultivés en bio par d’autres vignerons, ses amis, en qui il a toute confiance. Il ne se contente pas d’acheter le produit, il surveille la nouaison, la maturation, et fait des passages réguliers jusqu’au mois d’août, afin de connaître le raisin avant de le vendanger. Il le vinifie chez lui selon des méthodes naturelles, pratiquant de longues macérations en grappes entières. La macération de trois semaines est fréquente chez lui, ainsi que les pressurages très doux au pressoir vertical. Il a, dit-il, « beaucoup de vignes en commun » avec son ami Anthony Tortul (La Sorga). Son aire de collecte s’étend sur tout le Languedoc, et notamment dans l’Hérault, autour d’Adissan, de Faugères et de Saint-Chinian, ainsi que dans l’Aude (Limoux) et le Tarn (Gaillac), deux terroirs qui lui sont chers. Il se trouve que les sols typiques du Languedoc – schistes, basaltes, cailloux, argilo-siliceux – lui plaisent particulièrement pour la fraîcheur qu’ils donnent aux vins. « Je fais des vins du Sud, dit-il. Je cherche surtout des terroirs qui donnent de la fraîcheur, même si les vins titrent 14 degrés. » Les cépages sont, bien entendu, typiquement languedociens : grenache, carignan, mauzac, cinsault, braucol, duras et sauvignon. Les rouges les plus puissants sont réalisés dans cinq jarres en terre cuite, qui l’aident à contrôler l’extraction et à donner à ses vins, dit-il, « un côté très cristallin ». Le sol, le lieu, on l’a compris, sont de toute première importance pour lui : encore une fois, le nom de son domaine Es d’Aqui n’a pas été choisi par hasard.