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Régnié la haute ronze Rouge 2017
Nicolas Chemarin
La Haute Ronze est l’une des deux parcelles que cultive Nicolas en appellation Régnié ; elle est considérée comme de très haute qualité, avec des sols argileux et profonds qui donnent des vins charpentés. Ce 100 % gamay est obtenu en macération semi-carbonique et élevé environ vingt mois (à moitié en barrique, à moitié en cuve inox). Il offre des notes de cuir, de terre, d’herbes méditerranéennes (origan, romarin), à travers ses fruits rouges.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
€14,90
Prix unitaire par€14,90
Prix unitaire parBeaujolais Villages Smack (cuvée exclusive) Rouge 2023,
Un hommage vibrant à la fraîcheur et à la typicité du Gamay
Le Beaujolais Villages Smack 2023, élaboré par Nicolas Chemarin, est une cuvée exclusive qui capture l'essence du terroir granitique du Beaujolais. 100 % Gamay, ce vin rouge AOC Beaujolais Villages se distingue par sa vivacité, son élégance et son approche moderne de la tradition. Il est vinifié selon des méthodes ancestrales, avec une macération semi-carbonique de 15 jours réalisée avec des grappes entières, suivie d’un élevage soigné de 11 mois en cuve béton.
Une dégustation fraîche et expressive
Le Smack 2023 séduit dès l’ouverture par ses arômes éclatants de fraise, de framboise et de fruits rouges croquants, rehaussés de subtiles notes florales et végétales. En bouche, il offre une texture souple et soyeuse, soutenue par une acidité vive qui lui confère une fraîcheur irrésistible. La finale, délicate et persistante, reflète à merveille les caractéristiques du Gamay et les nuances minérales des sols granitiques.
Un compagnon idéal pour la convivialité et la gastronomie
Cette cuvée versatile s’accorde parfaitement avec une large gamme de mets. Elle sublimera des charcuteries fines, des Viandes Blanches comme un poulet rôti, ou des plats plus rustiques tels qu’un civet de volaille. Sa fraîcheur et son fruité en font également un choix idéal pour un apéritif entre amis ou des repas décontractés.
Servi entre 12 et 14°C, sans besoin de carafage, le Beaujolais Villages Smack est prêt à être dégusté dès aujourd’hui. Son potentiel de garde de 5 ans permettra également d’en apprécier l’évolution, avec des arômes plus profonds et complexes.
Je t'ai dans la peau Blanc 2017,
Nicolas Chemarin
Nicolas Chemarin, surnommé P’tit Grobis en qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Comme son nom l’indique, Je t’ai dans la peau est une affaire d’épiderme. De peau de raisin, bien sûr, puisqu’il s’agit d’un blanc de macération, expérience réalisée par Nicolas avec diverses nuances depuis 2009 pour obtenir des vins à la personnalité marquée. L’objectif n’est pas d’obtenir des vins orange exubérants à l’italienne ou à la méridionale, mais des macérations maîtrisées avec du fruit et de la profondeur. La vendange provient de la même parcelle que celle de P’tit Grobis blanc : tout chardonnay bien entendu, sols granitiques caillouteux. Le millésime 2017 est réalisé en macération pure. Celle-ci est courte : de cinq à sept jours. L’élevage est de trois ans en fûts. Cet orange-ci offre une belle couleur vieil or et des notes finement oxydatives, noix et noisette, débouchant sur une palette fruitée exotique. Superbe équilibre à savourer.
Les Vignes de Jeannot Rouge 2017
Nicolas Chemarin
Ce cru rouge en appellation Beaujolais-Villages (bien entendu cent pour cent gamay), au rapport qualité-prix plus que raisonnable, est issu de vieilles vignes ayant appartenu à Jean Chemarin, ancêtre de notre vigneron actuel : de là le nom sur l’étiquette. Une fraîcheur qu’explique l’altitude de la parcelle (450 mètres). Ce vin a subi deux ans d’élevage pour moitié en cuves et pour l’autre moitié en barriques bourguignonnes. Il est charmeur, enjôleur, fruité, avec de belles notes de fraise.
Pour en savoir plus
Nicolas Chemarin, surnommé « P’tit Grobis » en sa qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées
Le Rocher rouge 2018,
Nicolas Chemarin
Ce rouge infiniment soyeux et gourmand, minéral et très droit, est un Beaujolais-Villages qui sera idéalement dégusté entre 14 et 16 °C. Il est issu de gamay du Beaujolais cultivé au lieu-dit Combe Fleurette, à 550 mètres d’altitude et sur une pente de 40 % en moyenne, exposé au sud, sur une parcelle de granite bleu au sol très peu profond. Les vignes, âgées de vingt-cinq ans, reposent sur une tête de roche. La vendange cuve quarante jours en grappes entières avec retournements réguliers. Après pressurage, le jeune vin est élevé sur lies fines dans des fûts de chêne bourguignon. La mise en bouteille est faite en lune descendante, sans collage ni filtration.
Pour en savoir plus
Nicolas Chemarin, surnommé « P’tit Grobis » en sa qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Le Rocher rouge 2017
Nicolas Chemarin
Le Rocher est issu de gamay du Beaujolais cultivé au lieu-dit Combe Fleurette, à 550 mètres d’altitude et sur une pente de 40 % en moyenne, exposé au sud, sur une parcelle de granite bleu au sol très peu profond. Les vignes, âgées de vingt-cinq ans, reposent sur une tête de roche. La vendange cuve pendant quarante jours en grappes entières avec retournements réguliers. Après pressurage, le jeune vin est élevé sur lies fines dans des fûts de chêne bourguignon. La mise en bouteille est faite en lune descendante, sans collage ni filtration. Ce rouge infiniment soyeux et gourmand, très minéral et très droit, accompagnera viandes en sauce, poissons nobles et même desserts chocolatés.
Température de dégustation : entre 14 et 16 °C.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Je t'ai dans la peau Blanc, 2018
Nicolas Chemarin
Profond, terrien et extrêmement complexe, ce vin orange présente une belle couleur vieil or et des notes finement oxydatives, noix et noisette, débouchant sur une palette fruitée exotique. Beaucoup de caractère et des promesses d’évolution considérables. Comme son nom l’indique, Je t’ai dans la peau est une affaire d’épiderme. De peau de raisin, bien sûr, puisqu’il s’agit d’un blanc de macération, expérience réalisée par Nicolas avec diverses nuances depuis 2009 pour obtenir des vins à la personnalité marquée. L’objectif n’est pas d’obtenir des vins orange exubérants à l’italienne ou à la méridionale, mais des macérations maîtrisées avec du fruit et de la profondeur. La vendange provient de la même parcelle que celle de P’tit Grobis blanc : tout chardonnay bien entendu, sols granitiques caillouteux. Le millésime 2017 est réalisé en macération pure. Celle-ci est courte : de cinq à sept jours. L’élevage est de trois ans en fûts. Superbe équilibre à savourer, à classer sans hésiter dans la catégorie des beaujolais fous.
Pour en savoir plus
Nicolas Chemarin, surnommé P’tit Grobis en qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Magnum Régnié La Haute Ronze Rouge 2017
Nicolas Chemarin
La Haute Ronze est l’une des deux parcelles que cultive Nicolas en appellation Régnié ; ellle est considérée comme de très haute qualité, avec des sols argileux et profonds qui donnent des vins charpentés. Ce 100 % gamay est obtenu en macération semi-carbonique et élevé environ vingt mois. Il offre des notes de cuir, de terre, d’herbes méditerranéennes (origan, romarin), à travers ses fruits rouges.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Beaujolais Village P'tit Grobis Blanc 2023,
Un Chardonnay frais et éclatant, reflet du terroir granitique du Beaujolais
Le P’tit Grobis 2023, signé Nicolas Chemarin, est une interprétation lumineuse et accessible du Chardonnay en Beaujolais. Ce vin blanc, élaboré avec soin à partir d’un pressurage direct et d’une macération de deux semaines, a été élevé pendant six mois en cuve inox pour préserver toute sa pureté aromatique et sa fraîcheur. Reflétant l’identité granitique de la région, cette cuvée conjugue minéralité, vivacité et gourmandise dans un équilibre parfait.
Une dégustation vive et aromatique
Le P’tit Grobis séduit par son nez délicat et expressif, où se mêlent des arômes d’agrumes, de fleurs blanches et de fruits exotiques. En bouche, il dévoile une texture fraîche et une belle tension, soutenue par une acidité parfaitement dosée. Les notes minérales, typiques des sols granitiques, apportent une structure et une longueur élégante, tandis que les saveurs fruitées de chair blanche viennent compléter ce tableau harmonieux.
Une cuvée polyvalente pour toutes les occasions
Avec sa fraîcheur et sa grande buvabilité, le P’tit Grobis 2023 est un vin idéal à l’apéritif, mais il excelle également à table. Il accompagne à merveille les fruits de mer, les poissons grillés ou crus, ainsi que les cuisines orientales délicatement épicées. Sa minéralité et sa finesse en font aussi un excellent partenaire pour une belle sélection de fromages : crémeux, corsés ou à pâte dure.
À servir entre 14 et 16°C, sans carafage nécessaire, ce vin peut être dégusté dès maintenant ou conservé jusqu’à 5 ans pour apprécier son évolution.
Magnum Les Vignes de Jeannot Rouge 2017
Nicolas Chemarin
Ce cru rouge en appellation Beaujolais-Villages (bien entendu cent pour cent gamay), au rapport qualité-prix plus que raisonnable, est issu de vieilles vignes ayant appartenu à Jean Chemarin, ancêtre de notre vigneron actuel : de là le nom sur l’étiquette. Une fraîcheur qu’explique l’altitude de la parcelle (450 mètres). Ce vin a subi deux ans d’élevage pour moitié en cuves et pour l’autre moitié en barriques bourguignonnes. Il est charmeur, enjôleur, fruité, avec de belles notes de fraise.
Pour en savoir plus
Nicolas Chemarin, surnommé « P’tit Grobis » en sa qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Magnum Le Rocher Rouge 2017
Nicolas Chemarin
Le Rocher est issu de gamay du Beaujolais cultivé au lieu-dit Combe Fleurette, à 550 mètres d’altitude et sur une pente de 40 % en moyenne, exposé au sud, sur une parcelle de granite bleu au sol très peu profond. Les vignes, âgées de vingt-cinq ans, reposent sur une tête de roche. La vendange cuve pendant quarante jours en grappes entières avec retournements réguliers. Après pressurage, le jeune vin est élevé sur lies fines dans des fûts de chêne bourguignon. La mise en bouteille est faite en lune descendante, sans collage ni filtration. Ce rouge infiniment soyeux et gourmand, très minéral et très droit, accompagnera viandes en sauce, poissons nobles et même desserts chocolatés.
Température de dégustation : entre 14 et 16 °C.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Nicolas Chemarin, trente-cinq ans, représente la quatrième génération de vignerons à son domaine viticole familial de Marchampt, en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. L’arrière-grand-père de Nicolas pratiquait la polyculture ; la décision de n’exploiter que la vigne date du temps de son père. Son grand-père avait auparavant acheté la grande bâtisse du domaine et y avait construit un chai en béton semi-enterré, encore en exercice. Après un BTS en viticulture et un apprentissage à Pouilly-Fuissé, Nicolas reprend en 2005 deux hectares de vignes de son père. En même temps, il s’occupe pendant deux ans des vinifications chez Louis Tête, en Beaujolais, ce qui ne l’empêche pas de signer ses premières cuvées en 2006. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine. Un peu de linguistique locale, Nicolas est un Grobis : c’est le surnom qu’en Beaujolais on donne aux habitants de Marchampt, et lui-même a reçu celui de P’tit Grobis, ce qui explique sa cuvée éponyme.
Nicolas exploite en tout une dizaine d’hectares, dont 80 % en AOC Beaujolais-Villages. Depuis Xavier de Pontac (créateur au XVIIe siècle du château Haut-Brion et des vins rouges modernes), on dit qu’il faut que la vigne soufre : à Marchampt, c’est le cas. Le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres, reposant sur une roche granitique grise (et non rose comme il est fréquent sur cette appellation). Les vignes, sur une trentaine de parcelles, reposent sur le granit à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans le substrat rocheux. Cette nature minérale donne de très petits rendements et des ceps d’âge vénérable qui, parfois, se rabougrissent comme des bonsaïs. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de 80 ans. L’encépagement est classiquement beaujolais : gamay noir à jus blanc pour les rouges, chardonnay pour les blancs.
Sur l’appellation Régnié, Nicolas exploite deux terroirs différents : les Bullats, à 280 m d’altitude, avec des sols sableux légers et filtrants nés de la décomposition du granit rose, et La Haute Ronze, lieu-dit de haute qualité très proche de Morgon : les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. En appellation Morgon, Nicolas exploite 30 ares sur Les Charmes et 37 sur Corcelette.
« Pour aller faire des beaujolais-villages là-haut, il faut en vouloir ! Ou être né ici… » confie Nicolas, dont les vignes ne connaissent que le travail manuel. À son grand regret, la certification bio est impossible sur un terrain si incliné, mais Nicolas se rapproche au maximum des critères du bio à la vigne et « suit la lune » en bon paysan. De toute façon, entre 450 et 560 mètres d’altitude, sur des pentes de 35 à 55 %, la mécanisation est impossible et tout est fait à la main. Sur tout le domaine, le rognage est fait à la cisaille. Si les sols des parcelles à Morgon et à Régnié sont travaillés, en Beaujolais-Villages l’herbe est tondue pendant tout l’été. La parcelle Le Rocher est conduite sur échalas relevés deux ou trois fois, ce qui aide au mûrissement. Après véraison, les parties basses, autour des raisins, sont effeuillées. Un des avantages du domaine est que chaque terroir mûrit à des périodes différentes, ce qui permet d’étaler les travaux sur trois semaines.
Nicolas Chemarin vinifie de deux façons : pour le négoce, avec thermovinification (« contre ma nature mais pour mon banquier »), et pour lui-même, des cuvées personnelles nature réalisées en mode traditionnel. La vendange est égrappée ou non selon les cuvées et les terroirs. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). Trente pour cent des crus sont élevés dans les cuves de béton thermorégulées installées par son grand-père, tandis que les soixante-dix pour cent restants passent en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Pour les microcuvées, Nicolas se sert de petites cuves en inox. Aucun ajout de sulfite n’est fait lors de l’élevage. Aucune filtration excepté pour P’tit Grobis, filtré sur terre blanche.
Pour faire du vin, un terroir ingrat, difficile, est une bénédiction, si dur que soit le travail que cela exige. Le jeune Nicolas est déjà connu pour la qualité des soins qu’il apporte à la vigne et son intelligence dans les vinifications. La cuvée Le P’tit Grobis, friande et fruitée, est un vin de plaisir qui existe en blanc et en rouge. Les Vignes de Jeannot est frais, enjôleur, fruité (fraise) et rafraîchi par l’altitude (450 mètres). Le Rocher, vendangé encore plus haut (560 mètres), présente une ligne tannique très père et pure, au nez des notes de patchouli et, en bouche, un équilibre fruité-floral — rose, griotte, épices. Ce sont des vins rares et convoités qu’on peut attendre deux ou trois ans à partir de leur millésime.