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Westerberg Blanc 2021
Domaine Einhart
Westerberg est un vin blanc sec tout en caractère, en élégance et en épices, offrant le meilleur du riesling et du gewurztraminer du domaine : quatre-vingt-dix pour cent de riesling et dix pour cent de gewurztraminer croissant sur les grands terroirs calcaires des coteaux de Rosheim : soit des sols de calcaire coquiller avec cératites (calcaire fossilisé) et plaque de lettenkohl (carbonate de muschelkalk). Un mètre quatre-vingts de profondeur de sol avec une granulométrie de 70 % de calcaire et un plaquage de loess à un mètre et demi, voilà une superbe minéralité dont profite le vin, Cent pour cent des raisins sont issus de la propriété. L’âge moyen des vignes est de quarante-cinq ans, sur des parcelles exposées au sud sur une pente à 30 %. Les raisins sont entièrement vendangés à la main et égrappés. Le riesling passe en pressurage direct, tandis que le gewurztraminer passe par une macération de quarante-huit jours avant pressurage. Le tout est fermenté par levures indigènes. L’élevage est d’un an sur lies fines et la mise en bouteille se fait sans filtration. Aucun ajout de sulfite ni d’aucun autre intrant n’a été fait à la vigne ou au chai. Nous vous conseillons le carafage pour ce Westerberg.
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Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges. Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer, il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
Les Orgues Rouge 2019,
Frédéric Gounan
Fruit, minéralité, droiture, fruits rouges nets et savoureux : l’expression volcanique et minérale des sols basaltiques à travers le pinot noir, unique à l’Auvergne, est incomparable. Les Orgues est un pur pinot noir d’Auvergne obtenu en biodynamie sur des sols argilo-calcaires riches en granite et en basalte. La vendange est foulée et vinifiée en grappes entières. L’élevage en fûts est de trente mois. Ce vin appelle des plats traditionnels solides, des potées, des soupes à la fourme d’Ambert, de pountis ou des saucissons en brioche.
Pour en savoir plus
Issu d’une famille de paysans établie sur la commune de Saint-Sandoux (Puy-de-Dôme) depuis au moins deux siècles, Frédéric Gounan fut dans une première vie mécanicien et créateur de prototypes pour la marque française de motos Voxan, dont le siège était à Issoire. Il s’est détourné du monde industriel pour se consacrer au vin avec sa compagne Caroline. Il entend tirer partie des magnifiques terroirs de son village natal, bien loin de faire « pisser la vigne », comme on faisait autrefois : il constate que tout ce qui sort de cette terre possède des qualités gustatives exceptionnelles. Il reprend des parcelles de gamay d’Auvergne, plante d’autres cépages, et finit par produire des cuvées qui comptent parmi les plus savoureuses et les plus recherchées d’Auvergne. Sur cette terre de la chaîne des puys, les pinots noirs croissent sur des sols noirs basaltiques, les sauvignons et les pinots gris reposent sur des sols blancs argilo-calcaires cailloutés de basalte. Adepte de l’agriculture biologique et biodynamique, Frédéric applique également des méthodes qu’il juge appropriées au climat et au terroir : pour faciliter la photosynthèse dans ce climat rude et contrasté, il pratique le palissage en lyre qui permet d’aérer et d’exposer au soleil le feuillage des vignes, garantie de fruits mûrs à la vendange. Toujours mécanicien dans l’âme, il fabrique ses outils et bricole ses tracteurs selon ses besoins. Ses vins sont rares et distingués, très recherchés des amateurs : à petit domaine (moins de deux hectares), petite production (par le volume, non par l’esprit).
€82,00
Prix unitaire par€82,00
Prix unitaire parBeaune Les Chardonnereux Qvevris Rouge 2020,
Frédéric Cossard
Voici un magnifique vin rouge de Beaune sur des harmonies sombres : myrtille, fruits noirs, cerise noire, côtoyant des arômes de pétales de rose rouge et de violettes fraîches. C’est un vin calme et élégant, doté d’une élégante richesse et d’une concentration fruitée admirable, dans laquelle la légère astringence de tannins bien évolués s’insère avec grâce. Il est issu d’une parcelle cultivée en agriculture biologique depuis trois ans et orientée au sud. Cette parcelle des Chardonnereux est connue pour assurer une maturité précoce des raisins. Afin de mettre en valeur la minéralité de ce beaune rouge, Frédéric Cossard a décidé de le fermenter et de le vieillir en qvevri, jarre enterrée de type géorgien. Le vieillissement en qvevri est de douze mois, après une fermentation d’un mois et demi avec levures indigènes. Le passage en qvevri est précédé d’un passage de trois mois en cuves d’acier inoxydable.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
BN Blanco Natural Blanc 2020,
Partida Creus
Ce blanc bronzé, exotique et aromatique est composé à 90 % de macabeu et à 10 % de cartoixá vermell. Il évoque une avalanche de fruits jaunes mûrs – abricots notamment —, de fleur d’oranger et d’épices musquées, équilibrés par une acidité délicate et des tannins légers. Parfait pour un apéritif et au début d’un repas, il ne titre que dix degrés d’alcool.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel.lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel.lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
€159,00
Prix unitaire par€159,00
Prix unitaire parMorey Saint Denis les Champs de la Vigne Qvevris Rouge 2020,
Frédéric Cossard
Ce Morey-Saint-Denis Les Champs de la Vigne 2020, signé Frédéric Cossard, est une véritable ode au Pinot Fin, une souche rare et précieuse du Pinot Noir. Élevé en qvevri, ce vin révèle une pureté et une profondeur exceptionnelles, sublimant toute la richesse de son terroir.
L’AOC Morey-Saint-Denis, un écrin pour un vin d’exception
Située entre Gevrey-Chambertin et Chambolle-Musigny, l’appellation Morey-Saint-Denis est réputée pour ses rouges à la fois puissants et raffinés. Ici, Frédéric Cossard en livre une interprétation naturelle et vivante, issue de vignes sexagénaires enracinées sur des sols argilo-calcaires. Le résultat est un vin d’une grande minéralité, où la structure et l’élégance du terroir s’expriment avec sincérité.
L’empreinte unique de la vinification en qvevri
Loin des élevages classiques en fût, ce Morey-Saint-Denis a été vinifié et affiné en jarres de terre cuite enterrées. Cette technique, inspirée de la tradition géorgienne, confère au vin une belle texture satinée, une aération naturelle et une expression pure du fruit. Au nez, les fruits rouges éclatants, la griotte et des nuances terreuses subtiles annoncent une bouche ample et vibrante. La matière est soyeuse et veloutée, avec une minéralité profonde et des tanins fins qui assurent une grande longueur.
Un vin de garde et de gastronomie
Ce Morey-Saint-Denis est une bouteille d’émotion, parfaite pour être dégustée jeune sur son fruit ou après 5 à 10 ans de garde, lorsqu’il développera toute sa complexité. À servir entre 16 et 18°C, il accompagnera à merveille des volailles rôties, des viandes mijotées ou des fromages affinés. Un grand vin de Bourgogne, naturel et vibrant, à ne pas manquer.
€123,00
Prix unitaire par€123,00
Prix unitaire parVolnay 1er Cru Carelle Sous la Chapelle Rouge 2020
Domaine de Chassorney
Tout en rondeur, doté d’un bouquet magnifique, fin et aérien, ce superbe vin rouge de pinot noir classé premier cru est issu d’une parcelle pentueuse exposée à l’ouest à environ 280 mètres d’altitude, sur des sols marno-calcaires. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques. Le nom de la parcelle fait référence à la vieille chapelle que l’on peut encore voir aujourd’hui au bord de la route qui mène à Monthélie, dans le bas du village. Le terme « carelle » renvoie à la forme de la parcelle, du latin quadrus, « carré ».
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Magnum Susucaru Rosato Rosé 2021,
Franck Cornelissen
La robe est rose intense, le nez charrie agrumes et fleurs blanches, et la bouche : fruitée, dense, fraîche, gourmande, avec cette fine amertume, cette morsure mélancolique qui est la signature de ce vin. Beaucoup d’aficionados piaffent d’impatience à chaque millésime de cette cuvée emblématique du maître de l’Etna et certains n’imagineraient pas leur apéro sans elle. Susucaru rosato fait le bonheur des amateurs de rosé comme des moins fans, des initiés au vin naturel comme des débutants. D’ailleurs peut-on parler vraiment de rosé ? Techniquement oui, gustativement et chromatiquement cette petite merveille tient à la fois du rosé et du rouge de soif. 25 % inzolia, 25 % malvasia, 25 % nerello mascalese, 25 % moscadella, et toutes les vignes croissent directement sur les pentes de l’Etna. Une cuvée fidèle à elle-même.
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Grand incontournable et figure universellement respectée du vin naturel, Frank Cornelissen est un classique. Cet homme en questionnement constant vit en résonance humaine et cosmique avec son terroir contrasté : il a su démontrer que la minéralité puissante d’un grand sol volcanique pouvait être mise en valeur par la naturalité de ses vins. La brillance, la droiture et le fruité exquis de ses cuvées lui valent l’admiration même des récalcitrants au « nature ». Ce sont de bons vins d’initiation.
Son azienda sicilienne se trouve à Passopisciaro, dans le nord de la vallée de l’Etna. C’est, dit-il, la « côte de Nuits » de l’Etna pour la grande diversité de ses vins répartis sur de nombreuses localités (contrade) à différentes altitudes. Le climat est continental et rude, voire neigeux, en hiver, mais très chaud et ensoleillé de juin à septembre. L’altitude donne aux vins tension et élégance. Les vignes cohabitent avec une polyculture méditerranéenne : oliviers, amandiers, potagers… (Frank produit aussi de l’huile d’olive). L’âge des vignes va de quarante ans à plus de cent ans. Les parcelles, au nombre de dix-neuf, sur vingt-quatre hectares en tout, sont toutes en altitude, entre 600 et 900 mètres, sur plusieurs coulées volcaniques. Elles sont toutes vinifiées séparément : Frank décide de l’assemblage en fonction de la qualité des vins de chaque parcelle. En général, sept ou huit crus sont réalisés en dehors des vins génériques (rosé, rouge de base et blanc). Les sols sont constitués de différents types de basalte, entre poudre et roche, avec un drainage parfait qui permet de faire des vins concentrés et fins.
Le nerello mascalese domine l’encépagement du domaine. Ce grand cépage rouge traditionnel de la vallée nord de l’Etna constitue l’unique cépage des grandes cuvées. Son cycle végétatif est long, ce qui permet à la vigne de travailler sur le sol et de capter sa minéralité dans le fruit. Parmi les autres cépages, citons : nerello capuccio, minella bianco, minella nera, alicante bouschet, malvasia, cattaratto, moscadella, grecanico dorato, carricante…
Cailloux Rouge 2020,
Patrick Bouju
Cailloux porte bien son nom : c’est un vin rouge sauvage, fumé, long et persistant, marqué par des notes intensément minérales : cailloux, métal. Cependant, le fruit est présent et juteux. L’impression d’ensemble est dense et concentrée, le vin pourra être bu dès maintenant mais pourra encore attendre quelques années. Cette cuvée est élaborée à partir de vieilles vignes de pinot noir sur sols basaltiques, marno-calcaires et sableux. La vendange est égrappée aux trois quarts et le reste est laissé en grappes entières ; le tout macère un mois en fûts. Température de service : 14-16 °C. Ouvrir vingt minutes avant dégustation ou carafer.
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Près de Billom, la Limagne clermontoise s’élève vers l’est pour former une zone vallonnée au climat doux, dominée par des buttes volcaniques. C’est la Toscane auvergnate, ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec la province italienne. Ce pays de polyculture vivrière était autrefois couvert de vignes et était le domaine privilégié du gamay d’Auvergne, une souche ancienne robuste, origine de vins denses, profonds et fruités. C’est là que cultive et vinifie Patrick Bouju, sur ces sols volcaniques de haute qualité et principalement sur vieilles vignes. Les sols varient entre basaltes, calcaire, argilo-calcaire et pouzzolane. Patrick collectionne et soigne les meilleurs terroirs du Puy-de-Dôme, souvent abandonnés, et leur donne une nouvelle vie. Il préserve aussi les cépages autochtones, dont il cultive une bonne cinquantaine, et exerce en parallèle une activité de négociant vinificateur à base de raisins bio achetés. La renaissance actuelle du vignoble auvergnat (qui fut autrefois le troisième de France) doit beaucoup à Patrick. Le fait qu’il aime prêter main forte à ses amis vignerons de France et d’ailleurs ne fait que confirmer son image de modèle, de chef de file. Ses partenariats sont célèbres : avec Action Bronson pour la série A la Natural, avec Jason Ligas en Grèce pour Sous le Végétal… Patrick pratique des macérations longues, et les vins reposent jusqu’à six mois après mise en bouteilles. Très sensible aux sulfites dans les vins, Patrick a constaté que les siens s’en passaient très bien. Il a également constaté que si les raisins sont sains et concentrés, l’équilibre se fait tout seul, quelles que soient les phases que traverse successivement une cuvée. Ses vins nobles, ciselés, distingués, jamais anodins, sont immédiatement reconnaissables dans le verre. Ils sont droits, nets, précis, souvent marqués par des notes florales et une minéralité épicée. Ils constituent aussi une formidable anthologie des terroirs et des vignes anciennes de Basse-Auvergne et de ses sols volcaniques.
Atelier 3 Rosé 2020
Belly Wine Experiment
Frais, fruité, vif et souple, Atelier 3 est officiellement un rouge, ou du moins ainsi est-il classé en douane car l’assemblage contient du vin blanc. Officieusement, c’est un rosé, issu d’une presse directe de gamay en sous-maturité et de quelques bribes de syrahs et de cépages hybrides. Le tout est assemblé à du jus de macération carbonique de gamay et à du moût de riesling. Aucun intrant chimique n’est utilisé, ni à la vigne ni au chai. Classé en Vin de France et titrant 12,4 %, ce vin est un cocktail de cépages pour un résultat brillant de vivacité, parfait à l’apéritif et quand il faut réveiller une ambiance qui s’endort. Un vin à réveiller un mort, comme on dit en telle occasion.
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Fondé et dirigé par Claire Sage et Aimé Duveau, situé à Chanteuges (Haute-Loire), Belly Wine Experiment est une expérience autant qu’un négoce de vinification. Le binôme de créateurs a de qui tenir : Claire est la sœur d'Adrien Sage, adepte de l’élevage sous-marin des vins mais surtout importateur de vins catalans. De là la présence de cépages catalans dans les assemblages de Belly Wine Experiment, à côté de cépages bourguignons, auvergnats ou jurassiens, volontiers dans la même bouteille. Aimé est le fils de Manu Duveau, vigneron-poète d’Auvergne, ex-tailleur de pierre et grand vinificateur de gamays locaux à son domaine de l’Égrappille. La spécificité de Belly Wine Experiment est l’exotisme (au sens propre) des assemblages, le xarel·lo de Catalogne pouvant côtoyer par exemple le gamay du Puy-de-Dôme avec le plus grand naturel. Les vins sont réalisés en macération semicarbonique, sans ajouts d’intrants chimiques ni manipulation excessive au chai. La maison est également connue pour ses poirés, vineux et de très haute qualité.
Pimpant Rouge 2020,
Domaine Capmartin
Soixante pour cent syrah, dix pour cent grenache, vingt pour cent tannat et une petite touche de cépage mystère qui fournit l’épice ; Pimpant, en appellation Côtes-de-Gascogne, porte bien son nom et apporte avec lui la joie de vivre. Issu d’un assemblage de plusieurs parcelles de haute qualité, il est né sur des sols argilo-graveleux orientés au nord et des cailloux roulés sur argile rouge. L’âge moyen des vignes est de dix ans. La mise en place de couverts végétaux permet la décompaction des sols et fait un apport nutritionnel, alterné avec un enherbement naturel. La vendange est éraflée et macère en carbonique avant d’être élevé six mois sur lies en cuve d’inox. Aucun apport d’intrant ni de soufre. Le domaine Capmartin a tenu, en réalisant ce vin, à nous proposer une cuvée hors appellation entièrement destinée au plaisir, au partage et à la convivialité. Elle résulte de l’assemblage de plusieurs parcelles et se veut accessible, fruitée, légère et sans prétention. « La bouteille qu’on ouvre à l’apéro quand on n’a pas envie de se prendre la tête », précise Simon Capmartin. C’est un vin qu’on débouche quand on a envie d’être très gentil avec soi-même et avec les autres. Mais buvez-le dans l’année, c’est le conseil du vigneron.
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Guy Capmartin s’installe en 1985 à l’ancien couvent de Maumusson-Laguian, dans le Gers, pour y exploiter les magnifiques sols environnants, dont il tirera bientôt des vins très remarqués en appellations Madiran et Pacherenc-du-Vic-Bilh. En 1987 naît Tradition, sa première cuvée. Dès les années 2000, il décide de ne travailler qu’en agriculture biologique et biodynamique, décision renforcée et enracinée par son fils Simon, qui prend la relève. Les vins sont remarqués et obtiennent de nombreuses distinctions. La certification est obtenue en 2013, le label Demeter est en cours. Tirant parti de ses parcelles les plus spécifiques du domaine, Simon entreprend aussi de réaliser des cuvées nature, sans intrant et selon le principe de l’interventionnisme minimal. Labellisées en Vin de France ou en Côtes-de-Gascogne, ce sont ces cuvées que nous vous proposons à Culinaries.
L’encépagement du domaine est organisé autour du tannat, cépage roi du madiran, entouré d’une palette aussi riche et diversifiée que les sols du domaine : cabernet sauvignon, cabernet franc, un peu de syrah et de grenache noir, plus quelques ceps rouges anciens en cours d’identification. Une parcelle de tannat, située sur un sol argilo-marneux à gravettes très fin et très souple, est préphylloxérique. Pour le blanc, petit manseng, gros manseng et petit courbu, ainsi que, pour les côtes-de-gascogne, sauvignon blanc, sauvignon gris et viognier.
L’objectif principal du domaine Capmartin est de faire des vins francs, fruités, authentiques et honnêtes, reflétant parfaitement leur terroir, ce qui explique le caractère parcellaire des vins sous appellation : à une parcelle correspond un cru, et inversement. Cela explique également le nombre et la variété des cuvées.
i Vicini Cortese Blanc 2019,
Jean-Yves Peron
Longtemps, le vin savoyard a pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens ! Jean-Yves Péron incarne la renaissance de ce très beau vignoble. Résidant à Chevaline, près du lac d’Annecy, il associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature. Ses rouges de mondeuse sont magnifiques, ses blancs de cépages locaux anciens – jacquère, altesse, bergeron, persan – ne le sont pas moins. Il réside à Chevaline, mais son vignoble actuel, trois hectares en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère.
D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, Jean-Yves s’est vite laissé entraîner par la vigne et a suivi une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui, mais aussi en Italie du Nord : pour lui, c’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de multiplier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
En 2017, Jean-Yves Péron a décidé d’élargir sa gamme en allant récupérer des raisins bio au cœur du Piémont italien. Il en est résulté plusieurs cuvées, dont ce blanc 100 % cortese, un cépage ancien souvent associé au trebbiano ou au garganega. Le cortese donne un vin de qualité, frais et acidulé, à la robe jaune paille à reflets verdâtres. Cette cuvée a été vendangée pour la première fois en 2019, à Asti, sous un microclimat frais qui permet des maturités assez tardives et, particulièrement cette année, des vendanges début octobre. C’est un vin léger et frais, très digeste, titrant entre 10 et 11 degrés d’alcool donc très facile à boire. Il présente une minéralité due au terroir et des notes d’agrumes, surtout de zeste de citron.
Syrah Rouge 2019,
Domaine des Miquettes
Le domaine des Miquettes associe de façon créative et passionnée le terroir et les traditions viticoles du Rhône et celles de la Géorgie, dont la viticulture est un modèle pour Paul Estève et Chrystelle Vareille, créateurs du domaine. Celui-ci, situé en Ardèche, se trouve au sud de l’appellation Saint-Joseph. Paul a fait ses classes auprès de René-Jean Dard et François Ribo, deux grandes figures du vin naturel en vallée du Rhône. Avec Chrystelle, il commence par récupérer la ferme de la famille de Paul avec deux ares de vigne, puis en 2004 la totalité du domaine, lequel compte à présent 4,3 hectares. Les cépages blancs sont situés autour de la maison, les cépages rouges sont plantés sur coteaux escarpés, entre 300 et 450 mètres d’altitude. Les parcelles reposent sur un socle de granit avec des sols légers : granits à micas noirs, schistes et gneiss. Tout est cultivé en bio (Écocert) avec pratiques biodynamiques. Les vignes sont soignées et fortifiées à l’aide de décoctions de plantes et d’argile. Les sols sont travaillés au cheval ou au treuil et à la pioche. Aucun intrant chimique n’est ajouté au travail viticole. Les vendanges sont entièrement manuelles.
La grande spécificité du domaine des Miquettes reste l’emploi des techniques géorgiennes, inspiré par leur passion pour ce pays du Caucase, berceau du vin, où des techniques de vinification vieilles de huit mille ans sont encore en vigueur. Au cœur de cette viticulture est le qvevri, la jarre enterrée où se déroule toute la vinification : fermentation avec macération pelliculaire et élevage. Ils partent à la découverte de ce pays et en reviennent avec la décision d’élever tous leurs vins en jarres enterrées. Ils en ont vingt-six, mais distinguent les tinajas (jarres espagnoles) pour les fermentations-macérations et les « amphores » enterrées pour l’élevage. Aucun soufre n’est ajouté. Pour les rouges comme pour les blancs, la terre cuite gomme l’astringence et la transmute en une texture veloutée, une matière fruitée et souple.
Une syrah à la noble simplicité. Issu de vignes plantées en Ardèche, sur des parcelles aux sols légers de granits à micas noirs, de schistes et de gneiss sur socle de granit, ce vin de France séduit par un nez aux notes de fruits rouges qui se poursuit par une bouche veloutée, poivrée et framboisée.
SK Blanc 2019, Partida Creus
Le domaine catalan Partida Creus est la création de deux Piémontais originaires des Langhe (où l’on s’y connaît en vins), Antonella Gerosa et Massimo Marchiori, qui mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. C’est pourquoi leur domaine est aussi important sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne.
Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel.lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel.lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des exclamations de joie.
Ce splendide vin de muscat d’Alexandrie est vinifié en sec par Partida Creus. C’est un blanc tirant sur l’orange, délicieusement frais, parfumé et aromatique. Le nez reçoit une bouffée de pâte d’amande, la bouche confirme cette sensation en ajoutant des notes complexes : litchi, poire, prairie en fleurs, beaucoup de fraîcheur et de croquant. Finale longue et satinée. Il ira très bien avec les poissons crus, grillés ou en sauce, les plats épicés tels que les currys de poisson ou de volaille, les cuisines du Moyen-Orient, de l’Inde et du Sichuan.
CX Cartoixa Blanc 2019,
Partida Creus
Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. C’est pourquoi leur domaine est aussi important sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne.
Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle, afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel.lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel.lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des exclamations de joie.
Cette rareté est un vin blanc sec tranquille à base de cartoixà vermell (autre identité du xarel·lo rosado, un cépage traditionnel rosé) qui explose de fraîcheur et de notes aromatiques d’une extrême richesse : pêche blanche, rhubarbe, fraise voire papaye. Une légère amertume appétissante gratifie ce vin absolument délicieux qui se comportera également bien en solo et à table.
€80,00
Prix unitaire par€80,00
Prix unitaire parVolnay 1er Cru Les Lurets - Rouge 2019,
Domaine de Chassorney
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
La parcelle des Lurets, en AOC Volnay, a produit ce pinot noir. Son terroir pentu, exposé ouest-sud-est, est situé entre 230 et 280 mètres d’altitude. Les sols sont essentiellement constitués de calcaires roses soutenant des galets blancs schisteux. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques. Ce vin est charnu à souhait, regorgeant de fruits rouges et de fruits noirs. Il est élégant, subtil, complexe et harmonieux.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
€99,00
Prix unitaire par€99,00
Prix unitaire parVolnay 1er Cru Carelle Sous la Chapelle Rouge 2019
Domaine de Chassorney
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Ce pinot noir classé premier cru est issu d’une parcelle pentue et exposée à l’ouest à environ 280 mètres d’altitude, sur des sols marno-calcaires. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques. Le nom de la parcelle fait référence à la vieille chapelle que l’on peut encore voir aujourd’hui au bord de la route qui mène à Monthélie, dans le bas du village. « Carelle » renvoie à la forme de la parcelle, du latin quadrus, « carré ».
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
€56,00
Prix unitaire par€56,00
Prix unitaire parSaint Romain Combe Bazin Blanc 2019,
Domaine de Chassorney
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Ce chardonnay est issu d’une parcelle escarpée orientée à l’est entre 280 et 400 mètres d’altitude. Les sols y sont essentiellement marneux, calcaires et argileux. Après une macération pelliculaire, l’élevage est d’environ un an en barriques. Ce climat est connu pour produire des vins minéraux, nerveux, sapides et persistants, avec l’onctuosité bourguignonne en prime.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Sumoll Rouge 2019,
Cyclic Beer Farm
Cyclic Beer Farm, c’est un binôme de copains barcelonais, Alberto et Joshua. Basés dans la capitale catalane, ils ont deux volets à leur activité : la bière (Cyclic Beer) et le vin (Cyclic Wine). Les bières, inspirées du modèle belge, se déclinent en gammes surprenantes et bigarrées où les cocktails de levures savamment dosées et les brassins maison s’allient à des macérations variées de fruits, de légumes, d’herbes et de marcs de raisins de variétés catalanes traditionnelles, ces derniers prélevés après la fermentation de leurs vins — car le second volet, c’est le vin, exclusivement réalisé à base de cépages catalans autochtones. Vinificateurs de négoce, Alberto et Joshua vont eux-mêmes vendanger à la main des domaines viticoles bio de toute la Catalogne et rapportent la vendange dans leur chai-atelier brassicole de La Sagrera (Barcelone). Ils y trient les raisins, les foulent aux pieds et cuvent les moûts exclusivement à l’aide de levures indigènes. En fonction du type de vin, la macération pelliculaire se fait sur les peaux et les rafles entre un et trois jours pour les blancs et entre six et quinze jours pour les rouges. Le jus de goutte est ensuite transféré sans pressurage dans des cuves en acier inoxydable où la fermentation se poursuit avant la mise en bouteille. Les peaux et les rafles, et parfois une partie du jus, sont ensuite utilisées pour la macération des bières saison : intéressante synergie entre la bière et le vin. Aucun sulfite n’est ajouté à la vinification ; rien n’est ajouté ni retiré au vin, qui n’est jamais filtré. La vendange et les autres opérations viticoles sont décidées en fonction du calendrier lunaire.
Ce vin rouge tout sumoll (cépage traditionnel catalan) provient de vignes quasi centenaires plantées à Mas Llorenç, dans le Bas-Penedès, sur sols calcaires. L’altitude de la parcelle est de 260 mètres. La vendange est triée, foulée au pieds à raison de dix pour cent, puis passe vingt-sept jours de macération semicarbonique. Après un second foulage très modéré, la fermentation se poursuit en cuves d’acier inoxydable. Ce vin porte bien la signature du cépage, avec une attaque très fraîche, une belle acidité, une complexité fruitée et des tannins modérés. Son degré modeste d’alcool en fera un bon vin d’apéritif et de réunion d’amis. Il fera un tabac dans un barbecue d’été.