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Susucaru Rosato Rosé 2021,
Frank Cornelissen
La robe est rose intense, le nez charrie agrumes et fleurs blanches, et la bouche : fruitée, dense, fraîche, gourmande, avec cette fine amertume, cette morsure mélancolique qui est la signature de ce vin. Beaucoup d’aficionados piaffent d’impatience à chaque millésime de cette cuvée emblématique du maître de l’Etna et certains n’imagineraient pas leur apéro sans elle. Susucaru rosato fait le bonheur des amateurs de rosé comme des moins fans, des initiés au vin naturel comme des débutants. D’ailleurs peut-on parler vraiment de rosé ? Techniquement oui, gustativement et chromatiquement cette petite merveille tient à la fois du rosé et du rouge de soif. 25 % inzolia, 25 % malvasia, 25 % nerello mascalese, 25 % moscadella, et toutes les vignes croissent directement sur les pentes de l’Etna. Une cuvée fidèle à elle-même.
Pour en savoir plus
Grand incontournable et figure universellement respectée du vin naturel, Frank Cornelissen est un classique. Cet homme en questionnement constant vit en résonance humaine et cosmique avec son terroir contrasté : il a su démontrer que la minéralité puissante d’un grand sol volcanique pouvait être mise en valeur par la naturalité de ses vins. La brillance, la droiture et le fruité exquis de ses cuvées lui valent l’admiration même des récalcitrants au « nature ». Ce sont de bons vins d’initiation.
Son azienda sicilienne se trouve à Passopisciaro, dans le nord de la vallée de l’Etna. C’est, dit-il, la « côte de Nuits » de l’Etna pour la grande diversité de ses vins répartis sur de nombreuses localités (contrade) à différentes altitudes. Le climat est continental et rude, voire neigeux, en hiver, mais très chaud et ensoleillé de juin à septembre. L’altitude donne aux vins tension et élégance. Les vignes cohabitent avec une polyculture méditerranéenne : oliviers, amandiers, potagers… (Frank produit aussi de l’huile d’olive). L’âge des vignes va de quarante ans à plus de cent ans. Les parcelles, au nombre de dix-neuf, sur vingt-quatre hectares en tout, sont toutes en altitude, entre 600 et 900 mètres, sur plusieurs coulées volcaniques. Elles sont toutes vinifiées séparément : Frank décide de l’assemblage en fonction de la qualité des vins de chaque parcelle. En général, sept ou huit crus sont réalisés en dehors des vins génériques (rosé, rouge de base et blanc). Les sols sont constitués de différents types de basalte, entre poudre et roche, avec un drainage parfait qui permet de faire des vins concentrés et fins.
Le nerello mascalese domine l’encépagement du domaine. Ce grand cépage rouge traditionnel de la vallée nord de l’Etna constitue l’unique cépage des grandes cuvées. Son cycle végétatif est long, ce qui permet à la vigne de travailler sur le sol et de capter sa minéralité dans le fruit. Parmi les autres cépages, citons : nerello capuccio, minella bianco, minella nera, alicante bouschet, malvasia, cattaratto, moscadella, grecanico dorato, carricante…
Festejar Rosé Pétillant 2021
Patrick Bouju
Sa belle robe corail clair (presque rouge) donne déjà soif, sa fraîcheur fait mouche à tous les coups. « Faire la fête », tel est le sens de festejar en occitan : voilà une indication claire sur l’usage de ce vin rosé naturel pétillant à base de gamay d’Auvergne (avec un peu de merlot des Côtes-de-Blaye en cépage minoritaire), mais on peut en trouver beaucoup d’autres. Son champ d’action est d’une
étendue vertigineuse, car c’est un vin de soif doublé d’un cru complexe, superposant une bulle très fine, une fine et délicieuse acidité, un peu d’épices et de poivre blanc, une légère douceur, une légère note levurée et une amertume structurante. Parfait pour l’apéritif entre amis, parfait pour la table, parfait pour la soif : un tout-terrain pour la plus grande joie de tous. Ce pétillant naturel demi-sec existe en rosé et en blanc. Pour le rosé, après pressurage et débourbage, les moûts de gamay sont fermentés à basse température en cuves pendant cinq à six semaines avant d’être mis en bouteilles, posés en cave sur pupitres pour la prise de mousse. La fermentation s’arrête sous l’effet de la pression et le vin est dégorgé à la main, puis recapsulé. À déboucher avec précaution en raison de son effervescence et à boire bien frais.
Pour en savoir plus
Près de Billom, la Limagne clermontoise s’élève vers l’est pour former une zone vallonnée au climat doux, dominée par des buttes volcaniques. C’est la Toscane auvergnate, ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec la province italienne. Ce pays de polyculture vivrière était autrefois couvert de vignes et était le domaine privilégié du gamay d’Auvergne, une souche ancienne robuste, origine de vins denses, profonds et fruités. C’est là que cultive et vinifie Patrick Bouju, sur ces sols volcaniques de haute qualité et principalement sur vieilles vignes. Les sols varient entre basaltes, calcaire, argilo-calcaire et pouzzolane. Patrick collectionne et soigne les meilleurs terroirs du Puy-de-Dôme, souvent abandonnés, et leur donne une nouvelle vie. Il préserve aussi les cépages autochtones, dont il cultive une bonne cinquantaine, et exerce en parallèle une activité de négociant vinificateur à base de raisins bio achetés. La renaissance actuelle du vignoble auvergnat (qui fut autrefois le troisième de France) doit beaucoup à Patrick. Le fait qu’il aime prêter main forte à ses amis vignerons de France et d’ailleurs ne fait que confirmer son image de modèle, de chef de file. Ses partenariats sont célèbres : avec Action Bronson pour la série A la Natural, avec Jason Ligas en Grèce pour Sous le Végétal… Patrick pratique des macérations longues, et les vins reposent jusqu’à six mois après mise en bouteilles. Très sensible aux sulfites dans les vins, Patrick a constaté que les siens s’en passaient très bien. Il a également constaté que si les raisins sont sains et concentrés, l’équilibre se fait tout seul, quelles que soient les phases que traverse successivement une cuvée. Ses vins nobles, ciselés, distingués, jamais anodins, sont immédiatement reconnaissables dans le verre. Ils sont droits, nets, précis, souvent marqués par des notes florales et une minéralité épicée. Ils constituent aussi une formidable anthologie des terroirs et des vignes anciennes de Basse-Auvergne et de ses sols volcaniques.
Mol Rouge 2020
Patrick Bouju
Le carafage est recommandé pour la meilleure expression de ce vin festif et euphorisant qui a besoin de respirer et de jouer des coudes : c’est un assemblage qui sort de l’ordinaire et mérite qu’on lui consacre toute son attention. Tout en justesse et en précision, Le Môl porte fièrement la signature du grand Patrick Bouju. Structuré, charpenté, charnu, fumé et chaleureux, c’est un rouge complexe qui brille par ses arômes de cerise noire et sa belle acidité équilibrée. La finale est joyeuse, veloutée, profonde et épicée. En tant qu’assemblage, c’est un vrai festival de cépages noirs : carignan, cinsault, gamay, grenache, muscat d’Alexandrie, sauvignon, syrah… Un mix virtuose de raisins auvergnats et de grappes achetées plus au sud. À boire maintenant ou à attendre quelques années. Mention spéciale pour la très belle étiquette, signée Justine Loiseau.
Pour en savoir plus
Près de Billom, la Limagne clermontoise s’élève vers l’est pour former une zone vallonnée au climat doux, dominée par des buttes volcaniques. C’est la Toscane auvergnate, ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec la province italienne. Ce pays de polyculture vivrière était autrefois couvert de vignes et était le domaine privilégié du gamay d’Auvergne, une souche ancienne robuste, origine de vins denses, profonds et fruités. C’est là que cultive et vinifie Patrick Bouju, sur ces sols volcaniques de haute qualité et principalement sur vieilles vignes. Les sols varient entre basaltes, calcaire, argilo-calcaire et pouzzolane. Patrick collectionne et soigne les meilleurs terroirs du Puy-de-Dôme, souvent abandonnés, et leur donne une nouvelle vie. Il préserve aussi les cépages autochtones, dont il cultive une bonne cinquantaine, et exerce en parallèle une activité de négociant vinificateur à base de raisins bio achetés. La renaissance actuelle du vignoble auvergnat (qui fut autrefois le troisième de France) doit beaucoup à Patrick. Le fait qu’il aime prêter main forte à ses amis vignerons de France et d’ailleurs ne fait que confirmer son image de modèle, de chef de file. Ses partenariats sont célèbres : avec Action Bronson pour la série A la Natural, avec Jason Ligas en Grèce pour Sous le Végétal… Patrick pratique des macérations longues, et les vins reposent jusqu’à six mois après mise en bouteilles. Très sensible aux sulfites dans les vins, Patrick a constaté que les siens s’en passaient très bien. Il a également constaté que si les raisins sont sains et concentrés, l’équilibre se fait tout seul, quelles que soient les phases que traverse successivement une cuvée. Ses vins nobles, ciselés, distingués, jamais anodins, sont immédiatement reconnaissables dans le verre. Ils sont droits, nets, précis, souvent marqués par des notes florales et une minéralité épicée. Ils constituent aussi une formidable anthologie des terroirs et des vignes anciennes de Basse-Auvergne et de ses sols volcaniques.
VNR Vinel lo Rouge 2021
Partida Creus
Juteux et léger, floral et plein de petits fruits rouges et noirs, VNR Vinel·lo rouge est un vin pour tous les jours, très buvable, avec une belle expression fraîche et des notes de grenade. Les arômes sont pleins de délicatesse, floraux, avec une finale légèrement saline et très enlevée. Classique souple et hyperfruité « à la jurassienne », VNR Vinel·lo est un assemblage de cépages autochtones riche et particulièrement réussi : il se compose de samsó (cinsault), garrut (mourvèdre), trepat, ull de perdiu, queixal de llop, sumoll et grenache noir, récoltés sur sols à prédominance calcaire. La vinification de chaque cépage est faite individuellement en cuve d’inox, l’assemblage a lieu ensuite. Pas de filtration, pas d’intrant, pas de sulfite ajouté.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Ganache Rouge 2019,
Domaine de l'Octavin
Ganache n’est pas loin de grenache, ça y est, vous avez compris, et le gamay se met de la partie. Le fameux cépage méridional, vendangé à Carpentras, vinifié dans le Jura, ne se sent pas du tout dépaysé : rien ne l’empêche de déployer ses notes effrontément fruitées – cerise, fraise fraîche et confite, framboise, mûre, prune, fruits secs – relevées de prune, de poivre noir, d’épices et de chocolat. Tout ça ? Oui. Ne vous étonnez pas d’une légère réduction à l’ouverture : aérez le vin, carafez, ou faites un peu attendre dans le verre, et elle s’envolera. Un vin complexe, novateur et délicieux.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Môl Rouge 2019,
Patrick Bouju
Tout en justesse et en précision, Le Môl porte fièrement la signature du grand Patrick Bouju. Structuré, charpenté, charnu, fumé et chaleureux, c’est un rouge complexe qui brille par ses arômes de cerise noire et sa belle acidité équilibrée. La finale est joyeuse, veloutée, profonde et épicée. En tant qu’assemblage, c’est un vrai festival de cépages noirs : carignan, cinsault, gamay, grenache, muscat d’Alexandrie, sauvignon, syrah… Un mix virtuose de raisins auvergnats et de grappes achetées plus au sud. Le carafage est recommandé pour la meilleure expression de ce vin festif et euphorisant. À boire maintenant ou à attendre quelques années. Mention spéciale pour la très belle étiquette, signée Justine Loiseau.
Pour en savoir plus
Près de Billom, la Limagne clermontoise s’élève vers l’est pour former une zone vallonnée au climat doux, dominée par des buttes volcaniques. C’est la Toscane auvergnate, ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec la province italienne. Ce pays de polyculture vivrière était autrefois couvert de vignes et était le domaine privilégié du gamay d’Auvergne, une souche ancienne robuste, origine de vins denses, profonds et fruités. C’est là que cultive et vinifie Patrick Bouju, sur ces sols volcaniques de haute qualité et principalement sur vieilles vignes. Les sols varient entre basaltes, calcaire, argilo-calcaire et pouzzolane. Patrick collectionne et soigne les meilleurs terroirs du Puy-de-Dôme, souvent abandonnés, et leur donne une nouvelle vie. Il préserve aussi les cépages autochtones, dont il cultive une bonne cinquantaine, et exerce en parallèle une activité de négociant vinificateur à base de raisins bio achetés. La renaissance actuelle du vignoble auvergnat (qui fut autrefois le troisième de France) doit beaucoup à Patrick. Le fait qu’il aime prêter main forte à ses amis vignerons de France et d’ailleurs ne fait que confirmer son image de modèle, de chef de file. Ses partenariats sont célèbres : avec Action Bronson pour la série A la Natural, avec Jason Ligas en Grèce pour Sous le Végétal… Patrick pratique des macérations longues, et les vins reposent jusqu’à six mois après mise en bouteilles. Très sensible aux sulfites dans les vins, Patrick a constaté que les siens s’en passaient très bien. Il a également constaté que si les raisins sont sains et concentrés, l’équilibre se fait tout seul, quelles que soient les phases que traverse successivement une cuvée. Ses vins nobles, ciselés, distingués, jamais anodins, sont immédiatement reconnaissables dans le verre. Ils sont droits, nets, précis, souvent marqués par des notes florales et une minéralité épicée. Ils constituent aussi une formidable anthologie des terroirs et des vignes anciennes de Basse-Auvergne et de ses sols volcaniques.
Susucaru Rosato Rosé 2022
Frank Cornelissen
L’assemblage de Susucaru Rosato est un hymne à la Sicile et à l’Etna : 25 % insolia, 25 % malvasia, 25 % nerello mascalese, 25 % moscadella, et toutes les vignes croissent directement sur les pentes de l’Etna. La robe est rose intense, le nez charrie agrumes et fleurs blanches, et la bouche : fruitée, dense, fraîche, gourmande, avec cette fine amertume, cette morsure mélancolique qui est la signature de ce vin. Beaucoup d’aficionados piaffent d’impatience à chaque millésime de cette cuvée emblématique du maître de l’Etna, et certains n’imagineraient pas leur apéro sans elle. Susucaru rosato fait le bonheur des amateurs de rosé comme des moins fans, des initiés au vin naturel comme des débutants. D’ailleurs peut-on parler vraiment de rosé ? Techniquement oui, gustativement et chromatiquement cette petite merveille tient à la fois du rosé et du rouge de soif. Une cuvée fidèle à elle-même. « Notre rosé, explique Frank Cornelissen, est produit avec la même philosophie et les mêmes techniques de vinification que tous nos autres vins : macération pelliculaire pour la texture et l’identité territoriale, fermentation malolactique entièrement terminée pour la densité, la fluidité et la stabilité. Ce n’est pas seulement un vin d’été rafraîchissant ; c’est aussi un « rosé » qui peut également être considéré comme un rouge léger, comme un vin « jurassien », qui se marie bien avec une grande variété de plats. »
Pour en savoir plus
Grand incontournable et figure universellement respectée du vin naturel, Frank Cornelissen est un classique. Cet homme en questionnement constant vit en résonance humaine et cosmique avec son terroir contrasté : il a su démontrer que la minéralité puissante d’un grand sol volcanique pouvait être mise en valeur par la naturalité de ses vins. La brillance, la droiture et le fruité exquis de ses cuvées lui valent l’admiration même des récalcitrants au « nature ». Ce sont de bons vins d’initiation.
Son azienda sicilienne se trouve à Passopisciaro, dans le nord de la vallée de l’Etna. C’est, dit-il, la « côte de Nuits » de l’Etna pour la grande diversité de ses vins répartis sur de nombreuses localités (contrade) à différentes altitudes. Le climat est continental et rude, voire neigeux, en hiver, mais très chaud et ensoleillé de juin à septembre. L’altitude donne aux vins tension et élégance. Les vignes cohabitent avec une polyculture méditerranéenne : oliviers, amandiers, potagers… (Frank produit aussi de l’huile d’olive). L’âge des vignes va de quarante ans à plus de cent ans. Les parcelles, au nombre de dix-neuf, sur vingt-quatre hectares en tout, sont toutes en altitude, entre 600 et 900 mètres, sur plusieurs coulées volcaniques. Elles sont toutes vinifiées séparément : Frank décide de l’assemblage en fonction de la qualité des vins de chaque parcelle. En général, sept ou huit crus sont réalisés en dehors des vins génériques (rosé, rouge de base et blanc). Les sols sont constitués de différents types de basalte, entre poudre et roche, avec un drainage parfait qui permet de faire des vins concentrés et fins.
Le nerello mascalese domine l’encépagement du domaine. Ce grand cépage rouge traditionnel de la vallée nord de l’Etna constitue l’unique cépage des grandes cuvées. Son cycle végétatif est long, ce qui permet à la vigne de travailler sur le sol et de capter sa minéralité dans le fruit. Parmi les autres cépages, citons : nerello capuccio, minella bianco, minella nera, alicante bouschet, malvasia, cattaratto, moscadella, grecanico dorato, carricante…
GT Garrut Rouge 2019,
Partida Creus
La surprise est au rendez-vous avec GT Garrut, joli et atypique vin de monocépage. Déjà, la robe violacée renseigne sur son originalité. Il est entièrement à base de garrut, un cépage catalan apparenté au mourvèdre, également appelé monastrell. GT Garrut présente de belles qualités terriennes et intenses, très typé fruits noirs et notamment mûre (mûre de ronce ou mûre d’arbre). Belles notes de fruits rouges également, une délicieuse acidité. Ce vin brillant et parfait pour les mois d’été est issu de vendanges manuelles. Entièrement égrappés, les raisins macèrent pendant trois jours avec un pigeage toutes les trois heures, et la fermentation alcoolique sur levures indigènes se déroule pendant quatre mois en cuves d’inox, suivi de vingt mois en barriques de chêne. Non filtré, non collé, pas de sulfites ajoutés. GT Garrut sent la treille de famille, l’artisanal, le vin sans limites.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Orange Blanc 2019
Château Lafitte
Cette cuvée Orange est issu de petit manseng, cépage emblématique du Jurançon. Elle est issue d’une macération de 21 jours en jarre de terre cuite, ce qui lui donne cette belle robe fauve, ce nez puissant et ces tannins souples et fondants. Un véritable trésor à garder jusqu’à dix ans en cave (encore faut-il y parvenir).
Vin naturel sans sulfites ajoutés
Va avec : Cuisines d'Asie, Viandes rôties
L'arroseur Rosé 2021,
De Vini
L’Arroseur est un rosé atypique à haute buvabilité, le genre de vin que son auteur, Christophe Bosque, appelle un « 4 X 4 », c’est-à-dire un tout-terrain, aussi bien à sa place à l’apéro et à table qu’en toute autre circonstance. « C’est un bon vin de conversation, ça passe avec tout », dit-il. Christophe s’était pourtant dit, naguère, « Je ne ferai jamais de rosé », parce qu’il en avait bu peu qui lui aient vraiment plu. Pour lui, un rosé, c’est très dur à faire, pour un résultat souvent décevant. Pourtant, il en a fait un, et il ne déçoit personne ! « On s’attend à un rosé en bouche, mais on a tout autre chose, plus sec et plus variétal : c’est un de ces vins qui, pour moi, ne sont ni un rosé, ni un blanc, ni un rouge. Je les appelle blouge ou rouange. » Quelque catégorie qu’on lui choisisse, cette cuvée est intéressante pour elle-même. C’est un assemblage de merlot, de cabernet franc, de gamay, de colombard et de grolleau, avec un complément de melon de Bourgogne. « La grande surprise, dit Christophe, c’était le colombard, un cépage très acide avec du variétal, et dont on se servait autrefois pour donner de l’arôme au muscadet (le melon de Bourgogne est aussi neutre qu’on peut l’être, et c’est justement ce qui fait sa magie). On a assemblé des cépages de trois domaines différents, et comme il manquait un peu de volume, on a ajouté du melon de Bourgogne. Ce colombard variétal a bien matché avec le cabernet franc et le merlot. Je n’hésite pas à dire que ce vin est un OVNI. » Tous les cépages constitutifs de L’Arroseur sont pressés directement. Le moût est fermenté en cuve enterrée à la nantaise, revêtue de carreaux de grès, et son élevage se déroule également en cuve, sur lie. La mise en bouteilles a été faite au printemps 2022.
Pour en savoir plus
Le domaine De Vini, Vinilibre, c’est l’activité multicasquette de Christophe Bosque, originaire de Saint-Nazaire. Le vin le passionne depuis toujours, et après avoir passé des années en tant que négociant, importateur, puis négociant vinificateur, cet ancien cameraman formé à l'œnologie et à la viticulture acquiert en 2017 quelques parcelles (deux hectares) de vignes de melon de Bourgogne à Gorges, en Loire-Atlantique, près de Clisson. Les sols y sont constitués de gabbro sur substrat granitique, configuration pédologique particulière à la région nantaise et notamment à Clisson. Les cuvées de Christophe peuvent être issues de raisins achetés sur les meilleurs terroirs français, notamment en Languedoc, mais le vigneron garde une affection particulière pour ses vignes, qu’il entretient avec passion et attention au terroir. On dénote sur ses étiquettes et dans ses appellations une touche d’humour et de sens du calembour, mais dans la bouteille, c’est du sérieux, des vins hors des sentiers battus comme il les aime. Nous nous intéressons particulièrement à ses créations locales, issues de sa vigne de quelques deux hectares et fermentées en cuve enterrée à la nantaise — véritable réinvention du muscadet (hors appellation) en mode nature.
BB "Hondos" Rouge 2019,
Partida Creus
Antonella Gerosa et Massimo Marchiori, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. C’est pourquoi leur domaine est aussi important sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne.
Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel.lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel.lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des exclamations de joie.
Ce 100 % bobal est un rouge racé et finement sauvage provenant de la parcelle Hondos, construit sur un cépage courant en Espagne mais dont l’expression est ici très originale. Robe rouge cerise sombre ; au nez, du bonbon, des fleurs douces, des fruits frais, de la violette, du thym. En bouche, beaucoup de distinction : une acidité droite et de la griotte, de la prune mûre, du poivre noir, une petite touche saline en finale. À servir bien frais.
Back to Blaye Rouge 2022
Château Frédignac
Back to Blaye, superbe cuvée de bordeaux rouge biologique et nature, a tout pour vous séduire : il traduit une fois de plus l’excellence des vins bio produits sur les sols bordelais. Vous admirerez d’abord la belle robe carmin profond avant de percevoir au nez la signature Blaye-Côtes-de-Bordeaux : fruits noirs, fruits rouges, une vinosité exemplaire, une rondeur gourmande sous-tendue par des tannins encore un peu rustiques dus à la jeunesse du vin. Les bordeaux, vous le savez, il faut généralement les attendre, et le fait que le vin soit bio et nature ne change rien à l’affaire. Vous aurez donc raison si vous décidez de garder cette bouteille quelques années, elle en bénéficiera et acquerra du velouté et du fondu. Il faut que le vin se patine un peu en bouteille, mais vous pouvez vous en régaler dès maintenant et en accompagner des Viandes Rouges, de la rôtisserie, des plats solides. Obtenu à partir d’une majorité de merlot (90 %) et de cabernet sauvignon en cépage minoritaire (10 %), Back to Blaye est catégorisé en Vin de France mais n’a rien à envier à ses congénères plus gratifiés par leur appellation. La vendange est éraflée, la macération en cuve est de quinze jours. L’élevage après pressurage et assemblage est de six mois en cuve de béton. Conseil : profiter de la jeunesse de ce cru pour en acheter plusieurs bouteilles qui vieilliront avec distinction dans votre cave.
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Le Château Frédignac, exploitation 100 % biologique (Nature & Progrès), est situé en appellation Blaye-Côtes-de-Bordeaux, tout près de la petite ville de Blaye, pratiquement en bord de Gironde. Fondé en 1918 par Jean-Marie L’Amouller, marin breton ayant trouvé le bonheur sur la rive droite de l’estuaire — qu’on appelle ici « la Rivière » —, il devient un domaine viticole de qualité quelques années plus tard en absorbant le vignoble d’une propriété à la réputation séculaire, Château Saugeron. L’appellation est surtout connue pour ses vins rouges veloutés et profonds, en lesquels excelle Château Frédignac. Mais là ne s’arrêtent pas les hauts faits de cette propriété viticole dédiée au respect du terroir et aux pratiques agricoles vertueuses : un blanc bio est produit, ainsi que plusieurs cuvées nature de couleurs diverses, du pet’nat’rosé au rouge tranquille. Les cépages rouges sont typiques de l’appellation — les deux cabernets, franc et sauvignon ; merlot, carménère et côt (malbec) — et les blancs (sauvignon blanc, sémillon) sont à l’avenant. Les sols argilo-calcaires favorisent aussi bien le drainage des sols que leur fraîcheur salutaire à la vigne. Alliés à des méthodes profondément respectueuses des sols, des plantes, des animaux et du travail du vin, ces conditions pédologiques permettent à l’équipe de Château Frédignac d’être fière de ses vins : aussi dignes de leur tradition locale que conformes au désir de travailler au plus près de la nature.
BB "Las Hoces" Rouge 2019
Partida Creus
Partida Creus est la création de deux Piémontais originaires des Langhe (où l’on s’y connaît en vins), Antonella Gerosa et Massimo Marchiori, qui mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. C’est pourquoi leur domaine est aussi important sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne.
Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel.lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel.lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des exclamations de joie.
Ce 100 % bobal est un rouge racé et finement sauvage provenant de la parcelle Las Hoces, construit sur un cépage courant en Espagne mais dont l’expression est ici très originale. Robe rouge cerise sombre ; au nez, du bonbon, des fleurs douces, des fruits frais, de la violette, du thym. En bouche, beaucoup de distinction : une acidité droite et de la griotte, de la prune mûre, du poivre noir, une petite touche saline en finale. À servir bien frais.
€34,00
Prix unitaire par€34,00
Prix unitaire parMorgon Côte du Py Rouge 2020,
Les En Hauts
De la prune, de la cerise, de la chair, de la structure : voilà un gamay qui morgonne, et pour cause. Du jus, de la sève, du glouglou et du plaisir : la célèbre côte du Py a encore frappé, avec toutes ses épices, son fruit, sa minéralité débordante. Il s’agit du résultat du travail conjugué des vignerons Damien Coquelet et Frédéric Cossard. Ce vin résulte de macération semicarbonique en grappes entières, l’élevage est de dix mois en œuf de béton.
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Les En-Hauts n’est pas à proprement parler un domaine viticole mais un projet de cuvées réalisées en partenariat entre Damien Coquelet et Frédéric Cossard. Ces deux grandes figures de la viticulture bourguignonne — oui, le Beaujolais est en Bourgogne — avaient toutes les raisons de s’associer pour réaliser à deux des cuvées truculentes et savoureuses.
Frédéric Cossard est une étoile biodynamique et nature de la Bourgogne viticole, qui rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ses cuvées sont d’une pureté et d’une élégance sans artifice et comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Son exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans d’autres régions. Ses vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité.
Damien Coquelet, quant à lui, est le digne successeur des grands vignerons bio auxquels on doit l’avènement du nature dans la région beaujolaise : il est le beau-fils de Georges Descombes et Jean Foillard a été son mentor, continuateurs du travail pionnier de Jules Chauvet et Marcel Lapierre. Possédant neuf hectares à Morgon sur terrains granitiques-sableux, il en cultive deux hectares et demi plus quelques vignes reprises en location : en tout, quatre hectares sur la mythique côte du Py. Spécialiste des morgons qui morgonnent et des chiroubles qui chiroublent, il incarne la vraie nature du Beaujolais.
L'intrépide Blanc 2021
Domaine Einhart
C’est indéniable : L’Intrépide, vin ample, long et délicieux, mérite parfaitement son nom et n’a pas froid aux yeux. Un vin de macération 100 % pinot gris, ça existe et ça peut s’élever vers de sacrées hauteurs quand c’est vinifié avec soin. Déjà, sa robe est étonnante, et le reste est à l’avenant. Totalement magique, en bouche, l’attaque vive et ample est soutenue par une fraîcheur citronnée caractéristique des grands terroirs calcaires. La persistance en fin de bouche est soulignée par les tannins fondus à la macération. Les vignes de vingt-cinq ans, toutes situées sur le domaine, sont vendangées à la main ; le raisin est égrappé. La macération, sur levures indigènes, est de quatre à huit jours. L’élevage de huit mois en foudre alsacien sur lies fines précède une mise en bouteilles sans filtration. De la vigne au chai, ce vin a été réalisé sans aucun intrant. Le carafage est recommandé afin qu’il déploie ses ailes et exprime ses notes puissantes et complexes.
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Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges. Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer [faire lien], il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
Cabernat Rouge 2019,
Domaine Capmartin
Cabernat est un rouge sans intrant et sans soufre ajouté, à base de cabernet sauvignon croissant sur des parcelles orientées à l’est sur sols argilo-graveleux. Le cépage a la particularité, pour cette cuvée, d’être vendangé en légère surmaturité. L’âge moyen des vignes est de quinze ans. La mise en place de couverts végétaux permet la décompaction des sols et fait un apport nutritionnel, alterné avec un enherbement naturel. La vendange est éraflée et macère en carbonique avec pressurage au premier tiers de la fermentation. La fermentation alcoolique se termine en phase liquide. L’élevage est de six mois sur lies en cuves d’inox. Buvez dans l’année cette première cuvée nature de Simon Capmartin : elle peut surprendre à l’ouverture par la présence de gaz carbonique et apparaître assez fermée. Le vigneron conseille impérativement un carafage soigné, moyennant quoi de belles notes de fruit mûr « assez bluffantes » (nous citons) apparaissent.
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Guy Capmartin s’installe en 1985 à l’ancien couvent de Maumusson-Laguian, dans le Gers, pour y exploiter les magnifiques sols environnants, dont il tirera bientôt des vins très remarqués en appellations Madiran et Pacherenc-du-Vic-Bilh. En 1987 naît Tradition, sa première cuvée. Dès les années 2000, il décide de ne travailler qu’en agriculture biologique et biodynamique, décision renforcée et enracinée par son fils Simon, qui prend la relève. Les vins sont remarqués et obtiennent de nombreuses distinctions. La certification est obtenue en 2013, le label Demeter est en cours. Tirant parti de ses parcelles les plus spécifiques du domaine, Simon entreprend aussi de réaliser des cuvées nature, sans intrant et selon le principe de l’interventionnisme minimal. Labellisées en Vin de France ou en Côtes-de-Gascogne, ce sont ces cuvées que nous vous proposons à Culinaries.
L’encépagement du domaine est organisé autour du tannat, cépage roi du madiran, entouré d’une palette aussi riche et diversifiée que les sols du domaine : cabernet sauvignon, cabernet franc, un peu de syrah et de grenache noir, plus quelques ceps rouges anciens en cours d’identification. Une parcelle de tannat, située sur un sol argilo-marneux à gravettes très fin et très souple, est préphylloxérique. Pour le blanc, petit manseng, gros manseng et petit courbu, ainsi que, pour les côtes-de-gascogne, sauvignon blanc, sauvignon gris et viognier.
L’objectif principal du domaine Capmartin est de faire des vins francs, fruités, authentiques et honnêtes, reflétant parfaitement leur terroir, ce qui explique le caractère parcellaire des vins sous appellation : à une parcelle correspond un cru, et inversement. Cela explique également le nombre et la variété des cuvées.
Es d’aqui Danslezetoiles Rouge 2015
Jean-Louis Pinto
Cet assemblage de braucol, de carignan et de muscat cultivés sur sols argilo-calcaires a été vinifié en amphore. Les notes de fruits noirs confits et de cuir s’ajoutent aux notes fruitées et herbacées pour le plus grand plaisir des aventuriers du vin nature. Beaucoup de présence aromatique, de caractère et d’originalité.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
En accompagnement : Le saucisson de porc Cul Noir bio
Himmel auf Erden Rosé 2018
Un rosé Autrichien d’exception
Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur le rosé. Himmel auf Erden 2018, vin naturel du Burgenland, bouscule les codes avec audace et élégance. Issu de Cabernet Franc, ce rosé autrichien dévoile un profil vibrant, loin des standards attendus.
Un rosé singulier et sans artifice
Élaboré sans filtration ni soufre ajouté, ce vin est l’expression pure du fruit et du terroir. Après un éraflage et un foulage soignés, il profite d’un élevage d’un an en fûts de grande dimension, lui conférant profondeur et complexité. L’inspiration derrière son nom provient d’une œuvre de l’artiste iconoclaste Alfred Hrdlicka, ajoutant une dimension artistique à cette cuvée atypique.
Un nez explosif, une bouche pleine de vie
À l’ouverture, Himmel auf Erden 2018 dévoile une explosion d’arômes : framboise sauvage, baies des bois, feuille de tomate et une pointe d’herbes aromatiques. En bouche, l’énergie est saisissante : une belle tension minérale, une légère effervescence naturelle et une sapidité irrésistible qui allonge le plaisir.
Accords et service
Idéal à 10-12°C, il accompagnera aussi bien une cuisine méditerranéenne que des plats végétaux ou des charcuteries fines. Sans sulfites ajoutés, ce rosé se déguste dans sa plus pure expression et promet une expérience sensorielle unique.
Avec Himmel auf Erden 2018, redécouvrez le rosé sous un jour nouveau. Un vin vivant, audacieux.