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Ichigo Ichie Rouge 2022,
Domaine des Miquettes
Ichigo Ichie est un vin rouge-rosé (un « blouge » dirions-nous) biologique et nature de la vallée du Rhône (Ardèche, terroir de Saint-Joseph) certifié bio Écocert. Il est élaboré par Paul Estève et Chrystelle Vareille du Domaine des Miquettes, et le nom de la cuvée rend hommage à un de leurs collaborateurs japonais récemment disparu. L’expression ichigo ichie signifie en effet « un moment unique dans la vie ».
Vinification
Réalisé sans additifs ni sulfites ajoutés, non filtré, Ichigo Ichie est un assemblage de tous les cépages croissant sur le domaine : gamay, marsanne, roussanne, syrah et viognier, sur sols de granite et de loess. Ce vin bio et nature de la vallée du Rhône est élevé un an en cuve.
Dégustation
Ichigo Ichie peut être consommé en tant que rouge léger ou rosé corsé ; ses notes exotiques sont très séduisantes. Il est conseillé de le boire frais. Ce vin sans intrants accompagnera tous les produits de la terre et de la mer. D’autres « blouges », si vous appréciez ce type de rosé qui tire vers le rouge (ou l’inverse), sont à découvrir sur notre site : Susucaru Rosato de Frank Cornelissen, un classique de l’Etna, ou L’Arroseur de Vinilibre.
En savoir plus sur le Domaine des Miquettes
Le Domaine des Miquettes, en appellation Saint-Joseph (Ardèche), est dirigé par Paul Estève et Chrystelle Vareille, passionnés par les techniques vinicoles de la Géorgie. Au cœur de cette viticulture plurimillénaire est le kvevri, la jarre enterrée où se déroule le processus entier de vinification. Ils possèdent aussi des tinajas (jarres espagnoles) non enterrées pour les fermentations et les macérations, les kvevris servant à l’élevage. Aucun sulfite n’est ajouté aux vins du Domaine des Miquettes. L’astringence de tannins est polie par la terre cuite, ce qui produit une texture veloutée, une matière fruitée et souple.
Le domaine
Paul Estève a fait ses classes auprès de René-Jean Dard et François Ribo, deux grandes figures du vin nature en vallée du Rhône. Avec Chrystelle, il reconstitue progressivement le domaine familial jusqu’à lui faire attendre 4,3 hectares. Les parcelles, situées entre 300 et 450 mètres d’altitude, reposent sur un socle de granit aux sols légers de micas et de gneiss. L’agriculture est bio (certification Écocert) et biodynamique. Les sols sont travaillés au cheval ou au treuil et à la pioche, et les vendanges sont manuelles. Aucun intrant chimique n’est ajouté au travail viticole et à la vinification.
Vino Rosso Rouge 2018,
Corva Gialla
Vino Rosso, le simplement nommé, peut être considéré comme le rouge emblématique de l’Azienda Corva Gialla. Fruits rouges, fraîcheur, notes minérales et terriennes, arômes tertiaires, épices et tabac : ainsi peut-on résumer le profil de ce 100 % sangiovese en appellation Vino da Tavola (vin de table). Avec quelques années de bouteille, ce 2018 offre de belles notes d’évolution et un corsé prononcé mais sans excès. La richesse, due à une forte teneur en sucres naturels à la fermentation, et la maturité polyphénolique sont remarquables, ainsi que l’équilibre entre velouté et tannicité, légèreté et corps, rondeur et acidité. Au nez, des notes d’épices telles que cannelle, poivre noir et fenouil ; en bouche, le vin est corsé et les fruits rouges dominent : cerise mûre, framboise et fraise. Les fruits noirs et la prune en sont pas en reste, et de délicieux arômes de fruits séchés (pruneau, figue) s’associent aux épices en finale. Vino Rosso est un sangiovese classique issu de vignes anciennes et de vignes plus récentes plantées à 450 mètres d’altitude sur une parcelle aux sols volcaniques exposée à l’ouest. La vendange est éraflée. Un pied de cuve est réalisé à partir d’une petite proportion de raisins, tandis que le reste passe en presse directe et est ajouté directement au pied de cuve. Le vin repose en cuves de fibre de verre jusqu’à la mise en bouteilles au mois de mars.
Pour en savoir plus
L’azienda Corva Gialla (« corneille jaune ») est un domaine viticole du Latium, en Italie, situé aux confins de l’Ombrie dans l’Alta Tuscia Viterbese. Une région volcanique considérée comme une des plus belles d’Italie et caractérisée par ses calanche, de hautes formations rocheuses en tuf délimitant des vallées profondes creusées par de nombreux cours d’eau et torrents. C’est à Lubriano, face à Cività di Bagnoregio, que se trouve Corva Gialla. L’Alta Tuscia se révèle une pépinière de jeunes talents viticoles consacrés au nature qui valorisent ces terres déshéritées au cours de l’histoire. Fondé en 2017, le domaine compte quatre hectares cultivés par Beatrice Arweiler, originaire d’une autre région viticole, entre Rhin et Moselle. La nouvelle propriétaire a également planté une oliveraie (variétés frantoio et leccino) et aménagé le domaine en polyculture-élevage. Les vignes ont été plantées avec l’aide de Gian Marco Antonuzzi, du domaine Le Coste. Le sol volcanique friable se prête magnifiquement à la viticulture et à la plantation de cépages tels que grechetto d’Umbria, trebbiano, vermentino, sangiovese ou ciliegiolo. Les vins du domaine sont foncièrement italiens, c’est-à-dire conçus avant tout pour le plaisir. Ils sont droits, profonds et faciles à boire, exprimant la forte minéralité de leurs sols.
Magnum MC Macabeu Blanc Pétillant 2019
Partida Creus
Attention, rareté, profitez-en : 2019 est a priori le seul millésime de cette cuvée effervescente, ici présentée en magnum. MC Macabeu, véritable explosion de fruits à noyau (pêche, abricot) et de notes florales, avec une texture magnifique, est une curiosité en même temps qu’un vin délectable et tout à fait sérieux : il est issu d’une ancienne parcelle de vignes de cépage macabeu — bien connu en Languedoc, en Catalogne et dans le nord-est de l’Espagne — retournée à l’état sauvage et quasi abandonnée avant d’être de nouveau exploitée par Massimo et Antonella. Les vignes poussent sous forme de lianes, en hauteur, avec une production réduite de grappes de petite taille. C’est un vin unique, concentré et fruité qui vous accroche l’âme et qu’il faut essayer absolument. MC Macabeu, macéré sur les peaux pendant dix jours, est un vin bourré de personnalité, il ne mâche pas ses mots.
Pour en savoir
plus Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction. "
SP Ancestral Blanc Pétillant 2021
Partida Creus
Ce vin effervescent catalan 100 % subirat parent, classé en Vino de Mesa (vin de table), possède une robe pâle et élégante. Au nez, il est frais et aromatique avec un nez de fruits blancs mûrs, de melon et de fleurs sauvages. Agile et vif en bouche, frais et droit, citronné et légèrement salin, il offre une texture croquante qui sied parfaitement à son effervescence. Le subirat parent, un des plus anciens cépages catalans et proche parent de la malvoisie, reste rare même dans son pays d’origine. L’argilo-calcaire renforce sa fraîcheur et sa droiture. Ce vin est issu de pressurage direct suivi d’une fermentation alcoolique entre 15 et 18 °C en cuves d’acier inoxydable sur levures indigènes. Cette fermentation alcoolique se termine en bouteilles où le vin repose pendant dix mois sur ses lies fines avant commercialisation. Produit et vinifié sans sulfite ni aucun autre additif.
Pour en savoir
plus Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
VY Ancestral Blanc Pétillant 2015
Partida Creus
Finement bulleux, vif et frais, crémeux et ample en bouche, voici un superbe pétillant naturel à base de vinyater (cépage catalan traditionnel) dont il faut profiter, surtout maintenant que ce magnum a pris un peu de bouteille et d’ampleur, ayant eu le temps de développer toute la richesse de ses notes fraîches – fleurs blanches, amande, fruits blancs – et sa magnifique longueur. Ce cru festif classé en Vino de Mesa (vin de table) brillera à l’apéritif, pour toute célébration, et à table sur les fruits de mer, les grillades de Viandes Blanches, les ris de veau ou un beau vol-au-vent financière. La vendange du vinyater est manuelle ; la fermentation alcoolique se fait sur les peaux et sur levures indigènes en cuves d’inox. Le vin termine sa fermentation dix mois en bouteilles sur lies fines.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction. "
Magnum XL Ancestral Blanc Pétillant 2015
Partida Creus
Ce beau magnum porte avec élégance ses huit ans d’âge : ça s’appelle avoir de la bouteille, et les notes d’évolution que l’on y perçoit ajoutent à son charme. Ces quelques années renforcent encore sa nature tout en polissant les angles. Xarel·lo Ancestral, pétillant naturel fumé, profond, ample, minéral et explosif, est une véritable invitation à la fête. Le nez offre des arômes de fruits blancs à maturité — pomme, poire, pêche blanche — auxquels succèdent en bouche des notes minérales qui forment une trame à des touches levurées rappelant la pâtisserie au beurre et le pain frais. Belle acidité droite et saline. Très élégant, XL Xarel·lo Ancestral est un Vino de Mesa (vin de table) qui se révèle hautement buvable et agréable. Entièrement issu du cépage autochtone catalan xarel·lo, il résulte de vendanges manuelles et d’un pressurage direct. Le moût est fermenté en cuves d’inox par levures indigènes et finit de fermenter en bouteilles sur lies fines pendant un minimum de dix mois, sans le moindre ajout de sulfites.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction."
€72,00
Prix unitaire par€72,00
Prix unitaire parSkin Contact Rafling Blanc 2021
Fréderic Cossard
Classé en Vin de France, Skin Contact Rafling est un vin résultant d’une macération pelliculaire assez poussée : de là la présence de « Skin Contact » sur l’étiquette. « Rafling » est un jeu de mots portant sur la macération sur rafles (grappes entières) et sur le nom du cépage riesling. C’est un vin dense et robuste à la fois rond et droit, élégant et plein de personnalité. Notre Frédéric Cossard national, aussi à l’aise dans la vinification à la burgonde (mais sans intrants) qu’aux raffinements multicolores de la vinification de négoce, nous propose ici un riesling de vignes biodynamiques de vingt-cinq ans vendangées en Alsace sur terrain argilo-calcaire. La macération est de trois semaines en grappes entières. Ne vous casez pas trop la tête sur les accords mets-vins, celui-ci est taillé pour toutes les occasions et pourra même se mesurer à des mets que l’on croit ordinairement réservés au vin rouge. Son potentiel de garde — dix ans au moins — est généreux.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Grisou Rosé 2021
Belly Wine Experiment
Complexe, rafraîchissant, insolite et délicieux… Un rosé, de toute évidence, mais doté d’une charpente assez solide. On pourrait deviner à son nom qu’il s’agit d’un vin gris, et sa couleur finit de nous renseigner. Grisou est un vin gris (donc) assez typique de la passion expérimentale de la maison Belly Wine, puisqu’il est issu de carignan du Sud et de pinot gris de Heiligenstein (Alsace) obtenu sur sols argilo-siliceux. Deux terroirs très éloignés sont réunis en un vin. Rappelons que le gris est, comme le rosé, un vin tranquille à la robe pâle obtenu à partir de raisins noirs en macération courte. Ici, c’est un peu plus compliqué puisque les raisins passent pour les deux tiers en presse directe, le tiers restant étant foulé en grappes entières et macéré pendant quatre jours. Le dégorgeage se fait deux mois plus tard. Ce vin est issu d’agriculture biologique et n’a reçu aucun intrant chimique ni sulfite, à la vigne comme au chai. Comme il joue sur plusieurs tableaux, à la fois léger et droit, Grisou pourra se permettre des accords très étendus.
Pour en savoir plus
Fondé et dirigé par Claire Sage et Aimé Duveau, situé à Chanteuges (Haute-Loire), Belly Wine Experiment est une expérience autant qu’un négoce de vinification. Le binôme de créateurs a de qui tenir : Claire est la sœur de Daniel Sage, adepte de l’élevage sous-marin des vins mais surtout importateur de vins catalans. De là la présence de cépages catalans dans les assemblages de Belly Wine Experiment, à côté de cépages bourguignons, auvergnats ou jurassiens, volontiers dans la même bouteille. Aimé est le fils de Manu Duveau, vigneron-poète d’Auvergne, ex-tailleur de pierre et grand vinificateur de gamays locaux à son domaine de l’Égrappille. La spécificité de Belly Wine Experiment est l’exotisme (au sens propre) des assemblages, le xarel·lo de Catalogne pouvant côtoyer par exemple le gamay du Puy-de-Dôme avec le plus grand naturel. Les vins sont réalisés en macération semicarbonique, sans ajouts d’intrants chimiques ni manipulation excessive au chai. La maison est également connue pour ses poirés, vineux et de très haute qualité.
BS Blanc de Sumoll blanc 2017
Partida Creus
Finement macéré, d’un superbe ton doré tirant sur l’orange, BS Blanc de sumoll est fait pour la table et les mets raffinés. Vibrant, aromatique, il offre des notes d’agrumes (pamplemousse, orange, citron), de rose, de pêche, de pomme, de coing, de garrigue (thym, romarin), de coing, avec une finale assez saline. Il est également minéral avec des notes miellées, du cuir, de la pierre. Ce blanc de noirs tranquille et ensoleillé, 100 % sumoll blanc (un cépage devenu extrêmement rare en Catalogne) en presse directe, est une cuvée historique, la première réalisée par Massimo et Antonella. C’est un vin très rare qu’il ne faut pas rater quand quelques bouteilles montrent leur nez.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Bianco Blanc 2012
Le Coste
Une délicate robe ambrée pour un vin au nez élégant et vif qui se prolonge en bouche par des notes de fruits jaunes, ici sublimées au format magnum. Cet agréable blanc de macération italien, simplement baptisé « blanc » (bianco), est issu d’un assemblage de procanico et de malvasia cultivés sur les sols volcaniques du Latium, aux confins de la Toscane et de l’Ombrie. Après une vendange tardive, entièrement manuelle, les raisins sont légèrement foulés aux pieds puis macérés deux semaines en fûts tronconiques de chêne français. Après pressurage, le moût est mis à décanter quelques jours avant de terminer sa fermentation lentement, en foudres, pendant environ un an. Le vin est ensuite élevé sept mois en barriques au fond de la cave, dans une grotte naturelle, avant sa mise en bouteilles. « Ce vin ne changera peut-être pas le cours de l’histoire viticole, écrit un commentateur italien, mais il a réussi à me faire passer un très bon moment, et c’est ce qui compte. Croyez-moi : on a désespérément besoin de vins comme celui-ci… Dans le verre, un beau jaune tirant vers l’ambré, opaque et riche. Au nez, un craquement de fruits jaunes et d’étincelles volcaniques, et une belle acidité. Au bout de quelques minutes, Bianco devient en bouche sensoriellement capricieux, comme un caméléon, sa belle acidité soutenant la structure et mettant en valeur sa complexité. Amande, pêche, noisette, fleurs jaunes, pomme annurca… Chaque instant dans le verre révèle quelque chose de nouveau. »
Pour en savoir plus
L’azienda Le Coste est située en Italie, à Gradoli, dans la province de Viterbe, au nord-est du Latium. Le domaine a été créé en 2004, des propres mains de Clémentine Bouveron et Gian Marco Antonuzzi. Clémentine est œnologue et a déjà travaillé au domaine Hauvette et à Trévallon, dans les Alpilles, ainsi qu’à Sauternes, au château de Rayne-Vigneau. Lorsque Clémentine et Gian Marco reprennent le domaine, il couvre trois hectares à 450 mètres d’altitude et se présente comme un jardin de vignes et d’oliviers à l’abandon. Ils le reconstituent en mode polycultural traditionnel avec agroforesterie, élevage et viticulture pour produire des vins sans intrants et sans déviance. La surface, depuis, s’est agrandie à environ quatorze hectares. Le terroir domine le lac de Bolsena. Sa nature volcanique explique la légèreté de ses sols de formation récente : tufs en lapilli, cendres volcaniques en couches variées, riches en minéraux. Ce sol très pauvre en matières organiques doit être amendé, et des grottes naturelles agrandies par les générations anciennes font office de caves. Partagé entre vignes, oliviers, ormes, chênes centenaires et châtaigniers sauvages, le site est une merveille de diversité végétale. Les méthodes biodynamiques employées au domaine incluent le compost de bouse, la silice de corne et les tisanes qui renforcent les défenses de la vigne, qui est conduite à l’ancienne, en gobelet bas avec un piquet tuteur. Les cépages sont nombreux, indigènes et anciens, reproduits par sélection massale dans les vieilles vignes encore présentes sur le domaine. Les vins expriment le terroir local et une forte identité italienne, avec des profils très variés.
Gamay Rouge 2019,
Domaine de l'Octavin
Dans quelque sens qu’on le prenne, Mayga gamay est très gamay : fruité, juteux, doté d’agréables notes de framboise, de mûre, de réglisse et de cerise. Belle acidité, belle minéralité, beaucoup d’arôme et une souplesse qui s’affirme dans le verre. Mayga Gamay offre également une légère touche perlante qui réveille un mort. Les raisins viennent du domaine de Pierre Boyat, à Leynes, en Beaujolais et macèrent pendant vingt jours en grappes entières.
Pour en savoir plus
« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau. » Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
Rubaiyat Rouge 2009
Barranco Oscuro
Élégamment vieilli en format magnum pendant plus de treize ans, voici un classique du domaine Barranco Oscuro. Il offre un profil corsé, tannique et sec, riche en notes matures de fruits noirs et de fruits rouges (cassis, framboise). Le cuir et la terre dominent également, accentués et sublimés par le vieillissement. Notes onctueuses, rôties et nuancées de chocolat et d’épices, et un superbe équilibre. Rubaiyat est une allusion et un hommage au poète persan Omar Khayyam, esprit universel qui écrivit au XIe siècle un cycle poétique intitulé Rubaiyat, à la gloire de l’ivresse mystique et physique. L’origine persane du cépage syrah, dont ce vin est entièrement constitué, n’a pas été pour rien dans ce choix d’intitulé. Rubaiyat provient en effet de vignes de syrah plantées en 1996 à environ 1 290 mètres d’altitude et exposées au sud sur des sols schisteux et argileux. La vendange, manuelle, soigneusement triée et éraflée, macère en cuve d’inox et fermente par levures indigènes. La vinification est naturellement contrôlée par la fraîcheur des nuits automnales en montagne. La fermentation malolactique suivie de l’élevage se déroule pendant seize mois en vieux fûts. Aucun ajout de sulfites, vin non clarifié, légèrement filtré à la mise en bouteilles.
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Entre la Sierra Nevada et la mer, en Andalousie, la Sierra Contraviesa porte à son sommet le plus haut vignoble d’Europe (1 368 mètres). Barranco oscuro signifie « vallon sombre » en espagnol, mais ce vallon fait partie du passé ; c’était le site initial de la propriété, mais celle-ci fut déplacée à la fin du XIXe siècle, lorsque le phylloxéra mit fin à une période de forte activité viticole et de production de masse. En 1979, le domaine est repris par Manuel Valenzuela, qui décide de le travailler par des méthodes naturelles et sans recourir aux méthodes de l’œnologie moderne. D’abord, il achète des raisins, mais son objectif est de replanter des vigne, ce qui est fait entre 1982 et le milieu des années 90. Actuellement, les douze hectares de Cortijo Barranco Oscuro s’étendent sur un dénivelé de presque 1 400 mètres. Sur un terroir sec pauvre et schisteux, deux lieux-dits concentrent les parcelles : Cerro Las Monjas tout en haut et Hoyo y Cerro de Las Gayumbas plus bas, près des bâtiments viticole. De forts contrastes thermiques expliquent la fraîcheur des vins, élaborés sans ajout de levures exogènes et sans intrants à la vigne ou au chai. Bien que le domaine ne soit pas certifié biologique en raison des désillusions que les fraudes en ce domaine ont valu à Manuel, son domaine est membre de l’Association espagnole des producteurs de vin naturel. Ses vins sont droits et nets, sans concession : ce sont des vins qui donnent de la joie par le sérieux du travail qui a été nécessaire pour les produire.
Rhum Prélude Batch 10, 49.8° - 70cl
Distillerie Longueteau
Prélude Batch 10 est un rhum monovariétal issu à 100 % de canne à sucre rouge. Il résulte de l’assemblage savant de plusieurs millésimes sélectionnés par le maître de chai avant un élevage en fût de chêne français. Il associe les palettes aromatiques de différents rhums pour créer une harmonie sans égale. Il est laissé à son degré de sortie de fût, sans coloration ni filtration : il peut donc afficher un taux d’alcool légèrement variable selon les éditions. En bouche, une touche de caramel s’allie à la richesse aromatique du jus de canne. Riche et fougueux, mais non dénué de fraîcheur, ce rhum Prélude Batch 10 est taillé aussi bien pour l’initiation que pour le plaisir du connaisseur.
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La distillerie Longueteau, située à Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe), est la plus ancienne distillerie de l’île encore en activité. Elle a la particularité d’être entièrement autonome en production de canne à sucre, dont elle se sert pour obtenir ses magnifiques rhums agricoles de terroir. Le rhum agricole, nous le précisons, est issu de pur jus de canne à sucre contrairement à beaucoup d’autres rhums des Caraïbes, produits à base de mélasse de canne. Il est une spécialité des Antilles françaises. Le domaine est actuellement aux mains de François Longueteau, distillateur depuis 1979. La fabrication est, comme à l’origine, artisanale et traditionnelle, mais les terroirs de canne à sucre sont valorisés en mode parcellaire — c’est la grande originalité de Longueteau, première distillerie de l’île à avoir adopté cette approche. Deux variétés de canne à sucre, la canne bleue et la canne rouge, sont cultivées, ainsi que des fruits du terroir guadeloupéen. Les rhums Longueteau et les préparations qui en découlent (punchs, shrubbs…) sont fins, aromatiques, profonds et parfumés.
Es d’aqui Trachéo Rouge 2016
Jean-Louis Pinto
Un vin superbe, fin et frais, joliment fruité. Nez de framboise, de rose, de réglisse et de garrigue languedocienne. En bouche, des tannins très bien fondus. Une belle énergie, du soleil et beaucoup de structure. C’est un pur grenache dont les raisins proviennent des terrains schisteux de Cabrerolles, dans la région de Faugères. Le potentiel de garde est de six ou sept ans, mais il peut être apprécié dès maintenant. La vendange macère vingt-trois jours en grappes entières et le vin est élevé en cuves de résine.
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Enfant de l’Ariège, Jean-Louis Pinto a choisi de rester au pays et de faire des vins qui ressemblent à leur terroir, d’où le nom Es d’Aqui (« C’est, il est d’ici ») qu’il a donné à son négoce de vinification, situé à Moulin-Neuf, commune proche de l’Aude, entre Mirepoix et Limoux. Une région où autrefois, les vignes abondaient, jusqu’aux grosses attaques de mildiou au début du XXe siècle. Jean-Louis achète des raisins cultivés en bio par d’autres vignerons, ses amis, en qui il a toute confiance. Il ne se contente pas d’acheter le produit, il surveille la nouaison, la maturation, et fait des passages réguliers jusqu’au mois d’août, afin de connaître le raisin avant de le vendanger. Il le vinifie chez lui selon des méthodes naturelles, pratiquant de longues macérations en grappes entières. La macération de trois semaines est fréquente chez lui, ainsi que les pressurages très doux au pressoir vertical. Il a, dit-il, « beaucoup de vignes en commun » avec son ami Anthony Tortul (La Sorga, faire lien). Son aire de collecte s’étend sur tout le Languedoc, et notamment dans l’Hérault, autour d’Adissan, de Faugères et de Saint-Chinian, ainsi que dans l’Aude (Limoux) et le Tarn (Gaillac), deux terroirs qui lui sont chers. Il se trouve que les sols typiques du Languedoc – schistes, basaltes, cailloux, argilo-siliceux – lui plaisent particulièrement pour la fraîcheur qu’ils donnent aux vins. « Je fais des vins du Sud, dit-il. Je cherche surtout des terroirs qui donnent de la fraîcheur, même si les vins titrent 14 degrés. » Les cépages sont, bien entendu, typiquement languedociens : grenache, carignan, mauzac, cinsault, braucol, duras et sauvignon. Les rouges les plus puissants sont réalisés dans cinq jarres en terre cuite, qui l’aident à contrôler l’extraction et à donner à ses vins, dit-il, « un côté très cristallin ». Le sol, le lieu, on l’a compris, sont de toute première importance pour lui : encore une fois, le nom de son domaine Es d’Aqui n’a pas été choisi par hasard.
Vin de France Cuvée Madloba Blanc 2020
Paul Estève
Madloba blanc est un vin orange qui s’affirme dès le premier nez intensément floral, plein de caractère et de profondeur. La nature florale se confirme en bouche avec une abondance de rose thé, accompagnée d’une expression étonnante, exotique, de litchi et de mangue. Avec une matière plutôt riche et dense, la fraîcheur fait office d’équilibrant, et de jolies touches amères marquent la finale. Ce Madloba (« merci » en géorgien) en version blanche est produit en AOP Saint-Joseph. Il résulte d’un assemblage de 50 % marsanne et 50 % viognier. Les vignes, âgées de bientôt quarante ans, sont plantées à 350 mètres d’altitude, sur une parcelle en coteau aux sols de granites et de micas noirs. Les deux cépages sont fermentés ensemble pendant six mois en tinajas, jarres de terre cuite non enterrées, et après pressurage le vin retourne en tinaja pour un élevage de six mois. Ce mode d’élevage favorise la texture du vin et développe le fruit. À carafer une heure avant de servir. Parfaitement indiqué pour des cuisines orientales, asiatiques et exotiques en général.
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Paul Estève et Chrystelle Vareille sont les créateurs du domaine des Miquettes, dont la grande spécificité est l’emploi des techniques géorgiennes. Ils se passionnent en effet pour ce pays du Caucase, berceau du vin, où des techniques de vinification vieilles de huit mille ans sont encore en vigueur. Au cœur de cette viticulture est le qvevri, la jarre enterrée où se déroule toute la vinification : fermentation avec macération pelliculaire et élevage. Ils partent à la découverte de ce pays et en reviennent avec la décision d’élever tous leurs vins en jarres enterrées. Ils en ont vingt-six, mais distinguent les tinajas (jarres espagnoles) pour les fermentations-macérations et les « amphores » enterrées pour l’élevage. Aucun soufre n’est ajouté. Pour les rouges comme pour les blancs, la terre cuite gomme l’astringence et la transmute en une texture veloutée, une matière fruitée et souple.
Le domaine, situé en Ardèche, se trouve au sud de l’appellation Saint-Joseph. Paul a fait ses classes auprès de René-Jean Dard et François Ribo, deux grandes figures du vin naturel en vallée du Rhône. Avec Chrystelle, il commence par récupérer la ferme de la famille de Paul avec deux ares de vigne, puis en 2004 la totalité du domaine, lequel compte à présent 4,3 hectares. Les cépages blancs sont situés autour de la maison, les cépages rouges sont plantés sur coteaux escarpés, entre 300 et 450 mètres d’altitude. Les parcelles reposent sur un socle de granit avec des sols légers : granits à micas noirs, schistes et gneiss. Tout est cultivé en bio (Écocert) avec pratiques biodynamiques. Les vignes sont soignées et fortifiées à l’aide de décoctions de plantes et d’argile. Les sols sont travaillés au cheval ou au treuil et à la pioche. Aucun intrant chimique n’est ajouté au travail viticole. Les vendanges sont entièrement manuelles.
€105,00
Prix unitaire par€105,00
Prix unitaire parSaint Romain Sous Roche Qvevris Rouge 2020
Domaine de Chassorney
Beaucoup de fruit et de rondeur soutenus par une minéralité somptueuse ; la mûre et le cassis s’en donnent à cœur joie et la bouche perçoit une densité, un épanouissement remarquables. Le pinot noir bénéficie grandement du velouté qu’apporte l’élevage en qvevri (jarre de terre cuite de type géorgien). Ce pinot noir de la série Qvevris est issu d’une parcelle dont le terroir pentueux, exposé sud-sud-est, est situé entre 280 et 400 mètres d’altitude en appellation Saint-Romain. Les sols y sont essentiellement marneux, calcaires et argileux. Les raisins macèrent en grappes entières.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Jéroboam Munjebel FM Rouge 2016
Frank Cornelissen
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La parcelle Feudo di Mezzo, dont est issu ce Munjebel rouge, est très vaste. On y distingue deux parties : la sottana, la partie basse, et la soprana, ou Porcaria, qui est la partie haute. Bien que relativement moins élevée que les autres parcelles du domaine, elle produit des vins d’une élégance remarquable. Le sol est assez profond, ce qui peut poser des problèmes de maturation lors des années humides, mais la parcelle bénéficie d’une bonne ventilation qui compense cet inconvénient. Ce vin est tout en élégance et en rondeur bourguignonnes, même les années chaudes : il est caractérisé par sa finesse et s’adapte aux mets les plus variés.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.