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Clef à Molette Blanc 2021,
Domaine de l'Octavin
Beaucoup de charme, d’agrumes jaunes et de fleurs blanches, et une finale nette et saline pour ce Clé à molette, ainsi dénommé parce qu’il est, naturellement, constitué à 100 % du cépage local appelé molette (d’où l’étiquette), vendangé au domaine Trichon à Lhuis (Bugey), ce vin est obtenu en biodynamie sur sols argilo-calcaires. Les raisins sont pressés directement ; le moût fermente et s’affine en cuves pendant neuf mois.
Pour en savoir plus
« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau. » Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
Grenabar Rouge 2021,
Domaine de l'Octavin
Grenabar 2021 est un vin joyeux, fruité et à la limite du rosé, tirant résolument sur la cerise au marasquin, l’orange sanguine et la pastèque, avec des tannins d’une bonne maturité une acidité modérée qui le rend très adaptable. Originellement, il était à base de grenache et de colombard. Il est, pour ce millésime, constitué de carignan et de vermentino (rolle) produits en biodynamie sur sols granitiques et quartzeux (SCEA L’Authentique de Claude Ughetto à Carpentras). Il est réalisé au moyen d’une trempette de vermentino en grappes entières dans le moût de carignan obtenu en presse directe. Cette macération se déroule pendant trois semaines. La mise en bouteilles a été faite en juin 2022. C’est un vin rouge qui s’étend aussi aux accords traditionnellement associés aux vins blancs. Très polyvalent et frais au palais.
Pour en savoir plus
« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau. » Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
Vieille Vigne Rouge 2017,
Domaine Bois Moisset
Avec quelques années au compteur, ce beau vin bio et naturel révèle encore plus de complexité et de profondeur : à boire dès maintenant ! Vigne Vieille du Falgueyras est un vin rouge fruité et gourmand, riche en notes de fruits rouges (cassis, mûre, griotte) et magnifiquement poivré. Son profil s’agrémente d’épices douces, de pruneau au nez, d’olive noire, ainsi que d’accents plus minéraux (fumée, encens naturel). Il a du caractère, du boisé sans exagération et une très belle matière. Typique des terroirs de Gaillac, c’est un rouge élaboré à 100 % à partir de vieilles vignes de syrah âgées de trente et quarante ans, plantées sur boulbènes (sables graveleux et limoneux) sur la deuxième terrasse du Tarn. La vendange éraflée macère en cuves de ciment avec deux pigeages du marc. La température de fermentation n’a pas dépassé 21 °C. L’élevage se poursuit pendant neuf mois avant une mise en bouteille sans filtration et, bien entendu, sans ajout de sulfites.
Pour en savoir plus
Le nom de Gaillac, région où se situe le domaine de Bois-Moisset, aux mains de Sylvie Ledran et Philippe Maffre, est associé aux vins depuis l’Antiquité ; il s’agit du plus vieux vignoble de France, avec deux mille ans d’histoire et une impressionnante ampélothèque de cépages autochtones anciens. C’est aussi une région d’une beauté éblouissante, surnommé « la Toscane française » en raison de ses douces collines plantées de bocages et de sa luminosité quasi florentine. De nombreux domaines, en même temps que celui de Bois-Moisset, mettent en valeur cet héritage viticole d’une richesse unique. En même temps qu’un domaine planté de vignes, il s’agit d’une ferme en polyculture biologique qui vend directement sa production de lentilles, d’huile de tournesol, de farines de céréales et de jus de raisin. Un troupeau de vaches de races locales anciennes y prospère également et des chambres d’hôtes sont proposées à la belle saison. C’est dans ce petit paradis rural que naissent des vins naturels typiques de leur origine et de leur terroir, sur quinze hectares de boulbènes, des sols graveleux et sablo-limoneux charriés par le Tarn pendant des milliers d’années. L’encépagement est dominé par la syrah et le duras, mais la richesse ampélographique du Gaillacois (braucol, prunelart, loin-de-l’œil…) se manifeste également dans les cuvées du domaine de Bois-Moisset, qui consistent particulièrement en vins rouges d’un fruité croquant, concentrés mais aux tannins déliés et délicats.
Vino Rosso Rossetto Rouge 2021,
Corva Gialla
Le fruit et la buvabilité avant tout : Rossetto a été conçu pour être joyeux et facile à boire. L’Azienda Corvagialla a cherché à favoriser un maximum d’acidité dans la vendange afin d’obtenir un vin agréable avec une note fruitée bien présente : cerise et fraise, au nez comme en bouche. Ce vin est un glouglou distingué, un vin de plaisir et de détente entre amis auquel on aimera revenir à toutes occasions. Rossetto est un 100 % sangiovese provenant de la parcelle la plus vigoureuse du vignoble : constituée de sols volcaniques, elle est orientée à l’ouest et située à 450 mètres d’altitude. La vendange est éraflée et macère environ trois semaines avec un remontage ou un pigeage quotidien selon nécessité. Après la fermentation, Rossetto est élevé en cuves de fibre de verre jusqu’à la mise en bouteille au mois de mars.
Pour en savoir plus
L’azienda Corva Gialla (« corneille jaune ») est un domaine viticole du Latium, en Italie, situé aux confins de l’Ombrie dans l’Alta Tuscia Viterbese. Une région volcanique considérée comme une des plus belles d’Italie et caractérisée par ses calanche, de hautes formations rocheuses en tuf délimitant des vallées profondes creusées par de nombreux cours d’eau et torrents. C’est à Lubriano, face à Civita di Bagnoregio, que se trouve Corva Gialla. L’Alta Tuscia se révèle une pépinière de jeunes talents viticoles consacrés au nature qui valorisent ces terres déshéritées au cours de l’histoire. Fondé en 2017, le domaine compte quatre hectares cultivés par Beatrice Arweiler, originaire d’une autre région viticole, entre Rhin et Moselle. La nouvelle propriétaire a également planté une oliveraie (variétés frantoio et leccino) et aménagé le domaine en polyculture-élevage. Les vignes ont été plantées avec l’aide de Gian Marco Antonuzzi, du domaine Le Coste. Le sol volcanique friable se prête magnifiquement à la viticulture et à la plantation de cépages tels que grechetto d’Umbria, trebbiano, vermentino, sangiovese ou ciliegiolo. Les vins du domaine sont foncièrement italiens, c’est-à-dire conçus avant tout pour le plaisir. Ils sont droits, profonds et faciles à boire, exprimant la forte minéralité de leurs sols.
€49,00
Prix unitaire par€49,00
Prix unitaire parFeel Good Savagnin Qvevris Blanc 2020,
Frédéric Cossard
L’énergie particulière du savagnin, cépage blanc typique du Jura, s’exprime à travers ce Feel Good de la série Qvevris, joliment tendu et aromatique. En associant des vignes cinquantenaires cultivées sur une parcelle marneuse jurassique à Rotalier (Jura), un pressurage direct et dix mois d’élevage en qvevri (jarre en terre cuite enterrée de type géorgien, qui approfondit et veloute les vins), on obtient ce Feel Good Savagnin, une expression sublime et complexe de ce merveilleux cépage, avec un léger mordant, de la fraîcheur, de la tension et beaucoup d’épices. À noter : comme on ne peut pas mentionner le nom du cépage sur l’étiquette si les raisins sont vinifiés en dehors des limites du Jura, Frédéric Cossard lui a substitué « Feel Good », parce que « savagnin, ça va bien ».
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Cotillon des Dames Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
Côtillon des Dames 2020 est d’une grande finesse, sur le fruit, à savourer. C’est un vin blanc d’une grande complexité aromatique, élégant et sur le fruit, avec une superbe longueur en bouche. Tout a été fait par le vigneron pour préserver l’arôme et la typicité du cépage jacquère, présent ici en majorité, et la longueur et la maturité de l’altesse et de la roussanne. C’est une des cuvées phares de Jean-Yves Péron. Pour ce millésime, le vin est donc construit sur 50 à 60 % de jacquère, avec altesse et roussanne en cépages complémentaires. Toutes ces vignes croissent sur différents terroirs : schistes et calcaires, éboulis calcaires à Fréterie, micaschistes à Albertville. Les raisins sont vinifiés séparément et assemblés environ deux mois avant la mise en bouteille. L’idée est de pouvoir contrôler précisément l’évolution du jus et d’équilibrer le vin en fonction du comportement de chaque cépage. Les jacquères sont vendangées très mûres et macérées entre deux et trois mois avec pigeages. Les altesses et les roussannes macèrent pendant deux à trois semaines en carbonique avec quelques pigeages. L’élevage est d’un an en barriques de 300 litres.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350m et 550m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
La Grande Journee Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
La Grande Journée est un magnifique blanc de macération « polyphonique », un orange distingué doté d’une structure en couches. Il fera merveille à toutes les occasions. Cette cuvée est entièrement produite à partir de la parcelle d’altesse en terrasses de Jean-Yves, sur terrains micaschisteux. Les raisins sont vendangés à la maturité la plus poussée possible (vers la fin du mois de septembre, l’altesse étant un cépage à maturité précoce). Ils passent ensuite par deux semaines de macération pelliculaire carbonique et trois mois de pigeage, jusqu’à la fin de la fermentation alcoolique. Après un décuvage vers fin décembre-début janvier, le vin est élevé au moins un an en barriques de 300 litres.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Love Potion Blanc 2019,
Love Potion Blanc 2019, du Clos Lentiscus, est une véritable déclaration d’amour au vin naturel. Ce blanc tranquille de Catalogne séduit par son aromatique intense, sa rondeur gourmande et sa salinité rafraîchissante. Un vin envoûtant, à partager sans modération.
Un assemblage riche et une vinification soignée
Ce vin est issu d’un assemblage atypique et raffiné : Muscat d’Alexandrie, Macabeu, Xarel·lo, Xarel·lo Vermell et Sumoll, des cépages emblématiques du terroir catalan. Pressurage direct, fermentation en levures indigènes et élevage de 36 mois en dames-jeannes de 55 litres lui confèrent une expression pure et naturelle. La mise en bouteille, réalisée en lune ascendante, suit un calendrier biodynamique qui renforce son équilibre énergétique.
Une palette aromatique séduisante
Sa robe dorée annonce un vin solaire et généreux. Au nez, les notes florales et fruitées explosent : pomme fraîche, agrumes, amande et noisette s’entremêlent avec une pointe iodée. En bouche, la rondeur et la fraîcheur saline créent un bel équilibre, souligné par une belle persistance minérale.
Accords et service
Servi à 10-12°C, Love Potion Blanc 2019 accompagnera à merveille des fruits de mer, des fromages à pâte molle ou une cuisine méditerranéenne parfumée. Son potentiel de garde de 5 à 10 ans permet aussi d’explorer son évolution dans le temps.
Un vin libre et ensorcelant, parfait pour les amateurs de découvertes vibrantes. Un philtre d’amour à savourer toute l’année.
€14,00
Prix unitaire par€14,00
Prix unitaire parCyprès de Toi Blanc 2021,
Fond Cyprès
Merveilleusement équilibré, tendu et pourtant affable, ce tout-chardonnay renverse d’abord sur la table une corbeille de fruits blancs — poire nashi mûre et croquante, poire de jardin de curé — qui font vite place à des notes exotiques en milieu de bouche : une fine touche de mangue et d’abricot. En toile de fond, serpolet, thym, garrigue, un souffle de feuille de figuier et de citron frais. Une palette large et généreuse qui se prête à tous les instants. Façonné par les sols de calcaire et de marnes bleues d’Escales, vinifié et vieilli en cuve d’inox, ce vin est un séducteur, éblouissant de fraîcheur et assez gourmand pour évoquer les accords culinaires les plus divers.
Pour en savoir plus
Ce domaine des Corbières repose sur des bases solides : ses deux vignerons, Rodolphe et Laetitia, sont aussi descendants de vignerons. Avant même de planter leur premier cep, ils ont déjà un objectif bien affirmé : « élaborer des vins du Sud qui nous ressemblent, des vins de caractère attachés à nos sols, avec de la fraîcheur et des tannins affinés ». Ils veulent obtenir des vins entièrement naturels, des concentrés de terroir. Au cœur du vieux massif des Corbières, ils reprennent un vieux cœur de domaine déjà planté de carignans et de grenaches à l’abandon, qui n’ont vu ni engrais ni pesticide depuis des années : ces sols propres et vivants sont une condition idéale pour se lancer dans le vin naturel. Autour de ce cœur historique, ils plantent d’abord grenaches noirs et syrahs, puis une parcelle de cépages blancs : viognier, grenache blanc, roussanne. Le domaine est certifié Écocert depuis 2010 et obéit également à la charte Nature & Progrès. Les vinifications se font sans ajout de sulfite ni levures exogènes. « Nous faisons des vins de plaisir », disent Laetitia et Rodolphe. Pour eux, le vin naturel s’évalue d’abord au goût, dès la vendange. Les cuvées suivent de très près le parcellaire, les moûts sont fruités, fluides, complexes. Les vins de Fond Cyprès évoquent de façon poétique l’écosystème du domaine et la végétation qui protège les parcelles : les pinèdes, les sources ombragées, la beauté du milieu naturel qui apporte aux vins fraîcheur et appose la signature du sol. Délicieusement équilibrés entre empreinte minérale, milieu végétal et expression du fruit, les vins de Fond Cyprès reflètent le Midi : la caresse de son soleil, mais aussi la fraîcheur de ses ombres.
VéNéNuM Rouge 2018,
Aurélien Lefort
En Auvergne, sur les hauteurs du lieu-dit Lamouret, Aurélien Lefort façonne des vins rares, extrêmes, toujours sincères. Avec VéNéNuM Rouge 2018, il signe une œuvre à part dans le paysage du vin naturel : cent pour cent gamay d’Auvergne, VéNéNuM est une cuvée rouge réalisée en petite quantité à partir de vignes plus que centenaires, plantées en 1904 sur des sols d’argile rouge riches en quartz et en sables granitiques. La vendange, réalisée en septembre, a macéré en cuves en grappes entières pendant quarante-cinq jours, et le vin est élevé dix-huit mois en cuve suivis de onze mois en bouteille.
En bouche, VéNéNuM 2018 s’ouvre sur une trame veloutée, dense, avec une douceur naturelle (moelleux) portée par une acidité structurante et une puissance aromatique saisissante. Fruits noirs confiturés, prune, figue séchée, cacao, épices chaudes, un soupçon de volatile noble : c’est un vin de contraste et de tension, aussi intense qu’émouvant. Le nez, complexe et évolutif, oscille entre l’oxydatif maîtrisé et la gourmandise pure du fruit très mûr.
Produit en seulement 400 bouteilles de 50 cl en 2018, VéNéNuM 2018 est un vin de méditation, à servir entre 16 et 18°C, sans carafage. Il s’adresse aux amateurs de sensations fortes, aux explorateurs du vivant, aux amoureux du vin libre. Un vin qui traverse le temps avec panache.
Pour en savoir plus
Établi depuis 2011 à Madriat, près de Boudes, dans la partie méridionale du Puy-de-Dôme, Aurélien Lefort est un artiste (diplômé des Beaux-Arts) passionné de vin et de nature. Après avoir fait ses classes chez Michel Auger (Loire) et Patrick Bouju, il se décide pour l’Auvergne et reprend en fermage des vignes à l’abandon. La région de Boudes est une ancienne terre à vins, un exceptionnel terroir volcanique, chaud et vibrant, exploitée depuis près de deux mille ans. La démarche d’Aurélien consiste à encourager la renaissance de ce magnifique vignoble. Il le fait sur de petites surfaces d’une diversité pédologique étourdissante : basaltes, granits, argiles rouges calcaire, argiles sableuses et graveleuses sur coulées de quartz, et, en pied de coteau, argiles blanches marneuses. Sur ce substrat, la trilogie auvergnate (gamay, pinot noir et chardonnay) se taille ma part du lion. Entre les mains d’Aurélien, le talent singulier du gamay d’Auvergne, un cépage ancien aussi dense et puissant qu’épicé qui trouve sur ces sols volcaniques une expression particulière. Ses parcelles sont enherbées mais tondues afin de contrôler l’humidité, et les pieds des ceps sont travaillés à la pioche pour éviter l’étouffement du système racinaire. Les vendanges, toujours manuelles, peuvent se prolonger jusqu’à trois semaines en raison du tri minutieux des baies. C’est à ce prix qu’Aurélien Lefort réalise ses cuvées rares et recherchées, issues de macérations à tendance longue (jusqu’à trois mois). Majoritairement rouges, parfois pétillantes, parfois aussi moelleuses (rouges de vendanges tardives), elles laissent toujours une sensation durable, voire inoubliable.
Fan d'Aurélien Lefort ? Voici 5 autres vins aussi déjantés, libres et complètement addictifs !
Saint Joseph Rouge 2019
Thierry Alexandre
Un festival : violette, cassis, fruits noirs, cerise griotte, magnifiques notes fumées et rôties, du poivre et des épices ; une bouche croquante avec une pointe d’astringence. Ce beau rouge dense et minéral en appellation Saint-Joseph, réalisé en biodynamie, est issu à cent pour cent de vieilles vignes de syrah croissant sur des coteaux bien exposés à Saint-Jean-de-Muzols, sur la rive droite du Rhône. Les sols sont complexes : loess, granites décomposés et gneiss. La vendange est entièrement manuelle et aucun intrant n’est utilisé à la vigne ou au chai. Les raisins sont légèrement foulés et la macération est de trois semaines en grappes entières, et l’élevage est d’une année en vieilles barriques. Aucune filtration n’est effectuée avant la mise en bouteilles.
Pour en savoir plus
Thierry Alexandre produit peu (deux hectares à Saint-Jean-de-Muzols, en Ardèche, et un peu de vignes au nord de Crozes-Hermitage), mais il produit bien et soigneusement, tout en biodynamie et sans intrants à la vigne ou au chai. Ses bouteilles sont en appellation Saint-Joseph, Crozes-Hermitage blanc et Vin de France. Les cépages sont typiques de ce nord de la vallée du Rhône : marsanne, roussanne, syrah, viognier. Le domaine repose sur des sols assez variés, principalement des granites décomposés, ainsi que du gneiss, de l’argilo-sableux et du lœss. Il pratique la fermentation semicarbonique en grappes entières pour des durées assez longues et un vieillissement, selon la cuvée, en inox ou en barriques anciennes. Ses vins sont aussi rares et recherchés que le vigneron est humble et discret, mais ils n’ont rien de hautain ou d’inaccessible : aimables, chaleureux, fluides et bien équilibrés entre fruit et minéral, ce sont des vins de plaisir qu’il faut réserver aux réunions les plus amicales.
Cul Sec Blanc 2020
Thierry Alexandre
Un vin splendide, d’une finesse et d’une fraîcheur somptueuses — et c’est un Vin de France. La texture est soyeuse et riche, des notes de pomme fraîche et de pêche blanche se font sentir. Une grande élégance et beaucoup de pureté, un magnifique équilibre entre fruité, fleuri, et notes minérales. Réalisé en biodynamie et en appellation Vin de France, Cul sec blanc est l’expression fidèle de son terroir de la vallée du Rhône septentrionale : il est issu de viognier et de marsanne cultivés en biodynamie sur sols de granite et de gneiss à Saint-Jean-de-Muzols, au bord d’une Ardèche proche de son embouchure. La vendange est entièrement manuelle, en petits contenants, et aucun intrant n’est utilisé à la vigne ou au chai. Les raisins séjournent en chambre froide en attendant leur pressurage direct, qui est fait avec lenteur et douceur pour extraire le meilleur du fruit. Cette étape est suivie d’un débourbage, après quoi le moût part en cuves d’inox pour y fermenter par levures naturelles. L’élevage est d’un an, également en cuves d’inox.
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Thierry Alexandre produit peu (deux hectares à Saint-Jean-de-Muzols, en Ardèche, et un peu de vignes au nord de Crozes-Hermitage), mais il produit bien et soigneusement, tout en biodynamie et sans intrants à la vigne ou au chai. Ses bouteilles sont en appellation Saint-Joseph, Crozes-Hermitage blanc et Vin de France. Les cépages sont typiques de ce nord de la vallée du Rhône : marsanne, roussanne, syrah, viognier. Le domaine repose sur des sols assez variés, principalement des granites décomposés, ainsi que du gneiss, de l’argilo-sableux et du lœss. Il pratique la fermentation semicarbonique en grappes entières pour des durées assez longues et un vieillissement, selon la cuvée, en inox ou en barriques anciennes. Ses vins sont aussi rares et recherchés que le vigneron est humble et discret, mais ils n’ont rien de hautain ou d’inaccessible : aimables, chaleureux, fluides et bien équilibrés entre fruit et minéral, ce sont des vins de plaisir qu’il faut réserver aux réunions les plus amicales.
On the rock again 2020,
Nicolas Chemarin
Profond, minéral, hypercomplexe tout en restant hautement buvable, On The Rock Again présente une robe pourpre aux reflets violacés. Son nez est floral (violette), portant des notes de roche mouillée et d’épices. L’attaque évoque les fruits rouges mûrs (framboise, cerise). L’arrière-bouche est longue et vive avec une grande salinité. Les tannins, fondus et élégants, donnent au vin une rondeur très agréable. Cette cuvée de gamay noir à jus blanc fait directement allusion par son titre à la roche omniprésente, affleurante, du terroir de Marchampts, transmettant directement au gamay ses notes terriennes. Il ne faut pas s’étonner de la minéralité de ce superbe beaujolais rouge de coteau, classé en Vin de France. Nous vous conseillons une dégustation à 12 °C et un débouchage, voire un carafage, d’une demi-heure à une heure avant de servir ce vin. La vendange est encuvée par gravité, en grappes entières. La cuvaison est de quinze jours à température maîtrisée (de 5 à 18 °C), sans remontage. Après pressurage, la cuvée est élevée en cuve sur lies fines pendant dix mois. Mise en bouteilles en lune descendante, au mois d’août suivant la vendange, sans filtration ni ajout de sulfites.
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Nicolas Chemarin, surnommé « P’tit Grobis » en sa qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Je t'ai dans la peau Blanc, 2018
Nicolas Chemarin
Profond, terrien et extrêmement complexe, ce vin orange présente une belle couleur vieil or et des notes finement oxydatives, noix et noisette, débouchant sur une palette fruitée exotique. Beaucoup de caractère et des promesses d’évolution considérables. Comme son nom l’indique, Je t’ai dans la peau est une affaire d’épiderme. De peau de raisin, bien sûr, puisqu’il s’agit d’un blanc de macération, expérience réalisée par Nicolas avec diverses nuances depuis 2009 pour obtenir des vins à la personnalité marquée. L’objectif n’est pas d’obtenir des vins orange exubérants à l’italienne ou à la méridionale, mais des macérations maîtrisées avec du fruit et de la profondeur. La vendange provient de la même parcelle que celle de P’tit Grobis blanc : tout chardonnay bien entendu, sols granitiques caillouteux. Le millésime 2017 est réalisé en macération pure. Celle-ci est courte : de cinq à sept jours. L’élevage est de trois ans en fûts. Superbe équilibre à savourer, à classer sans hésiter dans la catégorie des beaujolais fous.
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Nicolas Chemarin, surnommé P’tit Grobis en qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
€128,00
Prix unitaire par€128,00
Prix unitaire parVolnay 1er Cru Les Roncerets Rouge 2020,
Domaine de Chassorney
Au nez, de la fraise, des fruits confits, des épices. En bouche, de la mûre, du cassis, de la cerise. Ce robuste grand vin de garde, que l’on peut attendre quelque temps avant de boire et qui vieillira magnifiquement, est issu de vignes d’une quarantaine d’années. L’élevage de douze mois est fait majoritairement en barriques dont un tiers de chêne neuf.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Magnum Pinot Noir 2020
Domaine Einhart
Un rouge velouté et bien mûr cent pour cent pinot noir, à l’arôme intense, parfumé et doucement fruité. La robe profonde, violacée, évoque la cerise noire. Le premier nez est sublimé par des arômes de fruits noirs (mûre, cassis, cerise noire) avec une pointe de fraîcheur fondue dans un léger boisé vanillé. Le second nez est plus ouvert, sur des arômes d’orange sanguine, d’amande amère et de kirsch. En bouche, les petits fruits sont toujours là, soutenus par des tannins présents mais bien fondus, et mènent vers une fin de bouche tout en velours reposant sur une jolie fraîcheur. Beaucoup de persistance et de longueur. Les pinots noirs dont il est issu, âgés d’une trentaine d’années, croissent sur les terroirs de muschelkalk (calcaire coquiller) de Dittelsberg-Albermohn et sont vendangés à la main, puis égrappés. La macération, sur levures indigènes, se déroule entre dix et douze jours. L’élevage d’un an sur lies fines, en demi-muid, précède une mise en bouteilles sans filtration. De la vigne au chai, ce vin a été réalisé sans aucun intrant. Le carafage est recommandé afin qu’il s’exprime pleinement dans toute sa finesse et sa grâce.
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Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges. Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer, il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
Riesling blanc 2020
Domaine Einhart
Le riesling, seigneur des cépages de l’Est, trouve ici une expression digne de sa noblesse. La robe est d’un beau jaune orangé. Le premier nez est tout en finesse, légèrement musqué, avec des notes de pomelo et de pissenlit. Le second nez est plus frais et minéral avec des arômes de thym, d’herbes aromatiques et de silex. La bouche attaque avec vivacité et une belle verticalité, la minéralité est typique du calcaire. Les herbes sèches reviennent avant une fin de bouche persistante dotée d’une remarquable salinité. La légère macération pelliculaire réussit au riesling et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Les vignes, âgées de vingt-cinq ans, croissent sur les terroirs de muschelkalk (calcaire oolithique) de Westerberg, Molsheimgass et Fleckstein. Les raisins sont vendangés à la main, puis égrappés. La macération, sur levures indigènes, se déroule entre quatre et huit jours. L’élevage sur lies fines est de dix mois en foudre et précède une mise en bouteilles sans filtration. De la vigne au chai, ce vin a été réalisé sans aucun intrant. Le carafage est recommandé afin qu’il déploie ses ailes et exprime ses notes minérales.
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Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges. Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer, il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
€41,00
Prix unitaire par€41,00
Prix unitaire parHip Hip Chardonnay Savagnin blanc 2018
Domaine de l’Octavin
Une acidité vibrante, une fraîcheur équilibrée par de belles notes aromatiques, des fruits exotiques et une jolie touche de tannins et d’épices, c’est la cuvée Hip Hip consacrée aux deux cépages blancs typiques de la région d’Arbois. Alice Bouvot vinifie sous ce nom divers cépages locaux, blancs ou rouges. Cette version chardonnay-savagnin est issue d’une macération de deux mois en grappes entières. Le pressurage est suivi d’une année d’élevage en cuve. La longue macération donne à Alice Bouvot l’occasion de mettre en valeur les aspects les plus aromatiques de ces deux cépages : fruits exotiques, une acidité vibrante, une jolie touche de tannins et d’épices. Un magnifique équilibre entre sécheresse et souplesse. Vraiment taillé pour tous les accords.
Pour en savoir plus
« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau ». Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
Magnum Pamina Blanc 2018
Domaine de l’Octavin
Une très belle fraîcheur caractérise ce Pamina, joli blanc croquant et aromatique cent pour cent chardonnay obtenu en biodynamie à partir de sols de marnes blanches et grises typiques de la région d’Arbois. Bien équilibré entre légèreté et puissance, soutenu par une superbe acidité et relevé par une touche levurée et herbacée, il accompagnera les grillades de Viandes Blanches ou de poisson, ou tout plat salé comportant une pâte feuilletée ou brisée : vol-au-vent, quiches, croustades…
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« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau ». Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
La Désirée Blanc 2018,
La Grapperie
En appellation Coteaux du Loir, La Grapperie est le nom du domaine de Renaud Guettier, que l’on peut décrire comme un orfèvre du chenin, mais aussi du pineau d’Aunis qui est un des plus anciens cépages du Val de Loire. Son principe, confie-t-il, est “d’élaborer des vins complexes, riches, dotés de bonnes capacités de garde et empreints de la minéralité de leur terroir”. Les vignes sont situées sur des coteaux, entre 60 et 120 mètres d'altitude, protégées des vents du nord par la forêt de Bercé. En fonction de l'altitude, les terroirs présentent une dominante d'argiles (en bas de pente), de silex (à mi-pente) ou de sables (sur les hauteurs). Le vignoble de 60 hectares compte une quinzaine de parcelles. Les cépages sont les deux variétés traditionnellement autorisées dans l'appellation : chenin pour les blancs et pineau d'Aunis pour 90 % des rouges, le reste consistant en quelques ares de côt, de gamay et de grolleau. L'âge moyen des vignes est de soixante-dix ans, dont presque deux hectares de pieds centenaires et un hectare et demi de vignes âgées de soixante à quatre-vingts ans. Persuadé du potentiel énorme que ces vieux ceps peuvent apporter à ses cuvées, Renaud se livre à un méticuleux travail de remise en état du vignoble. Tout le domaine est cultivé en bio. Les sols sont travaillés et toutes les interventions viticoles sont manuelles, y compris les vendanges, effectuées à pleine maturité, ce qui se ressent dans l’ampleur et la suavité des vins. Pour les rouges, les pineaux d'Aunis sont partiellement éraflés (selon les parcelles) et les macérations sont assez longues, de trois à quatre semaines, avec pigeages, pour favoriser l'aptitude au vieillissement. Les vins sont élevés en fûts entre douze et vingt-quatre mois, puis soutirés, assemblés et mis en bouteille sans filtration. Pour les blancs, les chenins sont pressurés directement à basse pression puis entonnés par gravité. Les fermentations ont lieu en fûts, sur levures indigènes, avec fermentation malolactique complète, pendant au moins dix-huit mois et parfois jusqu'à trente-six mois.
La Désirée est un tout-chenin obtenu sur argiles à silex sur socle calcaire à une altitude de 100 mètres. Les vignes ont entre cinquante et cent quinze ans. Les raisins sont traités en pressurage direct et tout le travail des jus et des vins se fait par gravité. L’élevage est de vingt-quatre mois sur lies en barriques dans des caves creusées à même le tuffeau. C’est un vin que l’on déshabille du regard, qui séduit par son nez d’amande amère, prolongé en bouche par des notes tendrement beurrées, des touches de fruits blancs et de fruits à coque, contrebalancées par une acidité bien nette.