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1559 produits
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Pinot Noir 2020,
Domaine Einhart
Un rouge velouté et bien mûr cent pour cent pinot noir, à l’arôme intense, parfumé et doucement fruité. La robe profonde, violacée, évoque la cerise noire. Le premier nez est sublimé par des arômes de fruits noirs (mûre, cassis, cerise noire) avec une pointe de fraîcheur fondue dans un léger boisé vanillé. Le second nez est plus ouvert, sur des arômes d’orange sanguine, d’amande amère et de kirsch. En bouche, les petits fruits sont toujours là, soutenus par des tannins présents mais bien fondus, et mènent vers une fin de bouche tout en velours reposant sur une jolie fraîcheur. Beaucoup de persistance et de longueur. Les pinots noirs dont il est issu, âgés d’une trentaine d’années, croissent sur les terroirs de muschelkalk (calcaire coquiller) de Dittelsberg-Albermohn et sont vendangés à la main, puis égrappés. La macération, sur levures indigènes, se déroule entre dix et douze jours. L’élevage d’un an sur lies fines, en demi-muid, précède une mise en bouteilles sans filtration. De la vigne au chai, ce vin a été réalisé sans aucun intrant. Le carafage est recommandé afin qu’il s’exprime pleinement dans toute sa finesse et sa grâce.
Pour en savoir plus
Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges. Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer, il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
Garnatxa Bière au vin 2020, Cyclic Beer Farm
Cyclic Beer Farm
Conditionnées en bouteilles de 75 cl afin que chacun en ait pour sa soif, les bières de la brasserie barcelonaise Cyclic Beer Farm jouent entre classicisme et envolées d’inspiration, de façon contrastée et créative, à la catalane. Sur des bases classiques et un modèle de fermentation belge, les deux brasseurs-vinificateurs Joshua et Alberto jouent des ingrédients, des arômes, des macérations, entre céréales, fruits, légumes ou peaux de raisin de cépages catalans, pour atteindre des saveurs qui tiennent de l’Obni (objet buvable non identifié). Qu’elles s’affirment sur l’équilibre ou sur une certaine dissonance ménagée, ces bières ne vous laisseront jamais indifférent et révéleront leur plein potentiel au temps des chaleurs estivales, servies bien frappées.
Garnatxa (6,7 % d’alcool) s’inscrit dans la série de cuvées Wine Ales 2020 de Cyclic Beer Farm, qui comprend également Carignan, Xarel·10 et Trepat. Elles sont fermentées avec les peaux de cépages locaux. Tous les raisins sont bio et vendangés à la main avant d’être pressés ou macérés pour l’élaboration des vins. Le marc résultant (peaux et rafles) est ensuite ajouté à des bières déjà fermentées et élevées, sélectionnées pour chaque type de cépage. S’ensuit une macération d’un à six mois pour laisser le sucre résiduel terminer sa fermentation et le caractère du cépage se communiquer à la bière par infusion. Avant la mise en bouteilles, les brasseurs décident de l’ajout, ou non, de bière pour obtenir les saveurs qu’ils désirent, fondées sur l’acidité, le goût naturel du cépage, les tanins, la complexité et la buvabilité.
Les brasseurs effectuent le choix des bières entre trois bases : leur saison, leur base acidulée (fermentée à partir de leur mélange de bactéries lactiques et de leur mélange de levures indigènes) et leur base « funky » (levures indigènes et cocktail de levures de type brettanomyces). Après l’assemblage et la mise en bouteilles, les bières refermentent et s’affinent pendant des durées variables.
Ici, les cépages garnatxa (grenache) et carinyena (carignan) donnent à cette bière une jolie robe rosée et des accents à la fois fruités et tanniques, agrémentée d’une petite touche sauvage communiquée par la base de fermentation funky.
Himmel auf Erden Blanc 2018
Christian Tschida
Le paradis sur terre : ainsi se nomme ce blanc sec à base de cépages weissburgunder, scheurebe et une touche de muscat, éraflés et foulés, avec une brève macération pelliculaire. Un an d’élevage dans des fûts de grande dimension, mise en bouteille sans filtration ni soufre. Le titre d’une œuvre de l’artiste autrichien Alfred Hrdlicka, connu pour sa manière iconoclaste, a inspiré le nom de la cuvée. Croquant, friand et romantique sans être dénué de complexité, ce vin offre une grande précision aromatique et une texture superbe. Un chef-d’œuvre pour dîner d’amoureux, sandre au beurre blanc ou turbot grillé.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
€22,00
Prix unitaire par€22,00
Prix unitaire parI'm Natural Don't Panic #10 From Patio Blanc 2018
Bodegas Coruña del Conde
La gamme I’m Natural, Don’t Panic de Julien López est constituée de vins de macération. Ce blanc sec repose à cent pour cent sur le cépage airén, très répandu en Espagne et notamment en Castille-León. Julien a réalisé cette série limitée réalisée à partir des raisins d’un ami, Samuel Cano, de Patio. Frais et acidulé, légèrement trouble (non filtré), avec de belles notes de tilleul et de fleurs blanches. Aucun additif à la vigne ou au chai. À associer avec des poissons grillés et des Viandes Blanches.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Le Roi Macération Blanc 2019
Domaine de l'Octavin
Pourquoi le roi ? Parce que c’est du riesling, le roi des cépages, cultivé en biodynamie en Alsace (domaine Philippe Brand) sur sols argilo-calcaires. Encore mieux : c’est un riesling de macération, quinze jours en grappes entières de façon à capturer toute la puissance du raisin. Pour les soupers fins, les plats raffinés, la gastronomie délicate. Et pour boire seul, à l’apéritif ou après dîner, afin d’apprécier ses mille nuances aristocratiques.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Saint-Joseph Les Hauts Rouge 2017,
Domaine des Miquettes
Une pure syrah en appellation Saint-Joseph réalisée par un domaine étonnant qui a choisi de vinifier en qvevri, jarres de terre cuite enterrées à la géorgienne. Une cuvée issue de vignes de quarante ans, mise en bouteille au bout de deux ans de jarre, offrant au nez de magnifiques notes de poivre et de violette, une bouche satinée et une matière fruitée typiques d’un bon élevage en terre cuite. À boire maintenant ou à garder encore quelques années.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
SP Subirat Parent Blanc 2021
Partida Creus
SP Subirat Parent, classé en Vino de Mesa (vin de table), est, comme son nom l’indique, constitué à 100 % du cépage autochtone catalan subirat parent. Il est croquant, aromatique, avec un nez de fruits blancs mûrs, de melon et de fleurs sauvages. Agile en bouche, frais et droit, citronné et légèrement salin, il offre une finale longue teintée d’une fine amertume typique du domaine. Le subirat parent, un des plus anciens cépages catalans et proche parent de la malvoisie, reste rare même dans son pays d’origine. L’argilo-calcaire renforce sa fraîcheur et sa droiture. La vendange est pressée après une macération pelliculaire de trois jours. Le moût est débourbé et fermenté par levures indigènes dans des cuves d’inox. Repos de trois mois en cuve sur lies fines avant mise en bouteille.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction. "
Cuvée Mourvèdre Rouge 2020,
Frédéric Cossard
Issu du sud de la vallée du Rhône, ce vin rouge joliment structuré offre un fruit très frais et des tannins mûrs et fins. Élégant et dense, et pourtant fluide, c’est un cent pour cent mourvèdre vinifié en grappes entières et élevé un an en œuf de béton. Bon vin de garde.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Magma Rouge 2016
Frank Cornelissen
Le grand cru de Frank Cornelissen est, comme il faut s’y attendre, un vin de garde. On retrouve en lui la remarquable profondeur du cépage nerello mascalese, issu de la parcelle Barbabecchi, plantée de pieds de vignes préphylloxériques non greffés, plus que centenaires, à 910 mètres d’altitude sur les pentes de l’Etna. La macération pelliculaire se déroule pendant soixante jours sur des raisins éraflés et légèrement foulés. Pas de collage, pas de sulfites, légère filtration avant mise en bouteilles. De texture très dense, ce rouge est de nature plus minérale que fruitée (les notes de fruits sont confites : mûre, pruneau, tout en rondeur et en tannins fondus). Sa profondeur et sa puissance sont équilibrés par une grande fraîcheur. Possibilité de traces d’acidité volatile, vite envolées avec un carafage.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
S'accorde avec un produit d'exception, le jambon de porc noir de Bigorre
Rye whiskey, The Helsinki Distilling Co.
Pas besoin de vivre dans le Kentucky pour faire un bon whiskey de seigle : les trois compères de la Helsinki Distilling Company – deux Finlandais, un Irlandais – y arrivent très bien. Il faut dire que le seigle est, dans la tradition finlandaise, un symbole de puissance et de vitalité ; il était donc naturel qu’ils lui rendent hommage. Ce whiskey vieilli trois ans (47,5 °, 70 % seigle finlandais, 30 % orge finlandaise) est un pur chef-d’œuvre, droit et maîtrisé, avec un nez de seigle grillé, de miel et de chocolat noir. Riche et profond en bouche, il offre des notes de caramel, de réglisse et d’épices, avec une nuance de café. Gros coup de cœur de l’équipe Culinaries.
MUZ Rouge 2021
Partida Creus
Voici un grand vermouth bio et nature que nous offre Partida Creus, un classique ibérique en provenance du Baix-Penedés (Catalogne). Vinifié sans intrants et sans sulfites ajoutés, MUZ Ver-Mut est un vin doux muté avec macération de plantes. Le vermouth au sens espagnol n’est pas un ingrédient de mixologie mais un vin de table fait pour accompagner les tapas et les mets les plus fins.
Vinification
Pour réaliser ce travail d’alchimie qu’est le vermouth catalan MUZ, Partida Creus rassemble une barrique de vin rouge, une autre de vin jeune et une troisième de vin blanc sec, le tout additionné d’un mélange secret d’herbes aromatiques en macération. Le reste ? C’est aussi un secret.
Dégustation
Le vermouth MUZ de Partida Creus est un bonbon fruité, suave et original, à partager entre amis. Baies noires, cassis, mûre, fine amertume et légère sensation sucrée. Conditionné en bouteille d’un litre, MUZ s’accordera avec toutes les tapas imaginables, les zakouskis, les mezes et autres kémias. On l’aimera aussi avec des charcuteries ibériques ou des sardines fumées.
En savoir plus sur Partida Creus
Partida Creus est un domaine bio, biodynamique et naturel de Catalogne méridionale (Bonastre, Baix-Penedés) cultivé par Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, naguère architectes à Barcelone. En récupérant des vignes abandonnées, ils ont sauvé de l’oubli une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans. Sur ces terres sableuses, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, ils réalisent des vins nature sans sulfites ajoutés.
Une ampélothèque catalane
Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo (entre autres) : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus en mode nature. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre au mieux la signature du sol et du cépage. Les vins, frais, vibrants, luxuriants et droits, respirent la vie.
Le look Partida Creus
Le monocépage est fréquent à Partida Creus, voisinant avec des assemblages, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant (cava) ou même vermouth. Les bouteilles sont reconnaissables entre mille : en verre nu ou revêtues d’étiquettes ivoire, la cuvée étant signalisée par deux grandes initiales au pochoir.
SK Muscat d'Alexandrie Blanc 2020,
Partida Creus
Délicieusement parfumé, frais et aromatique à souhait, SK Muscat d’Alexandrie est un somptueux vin blanc sec tirant sur l’orange, robe due à une macération bien contrôlée. L’absence de filtration lui donne un aspect légèrement trouble. Le nez attaque franchement avec une bouffée de pâte d’amande, sensation confirmée en bouche avec des notes complexes : abricot, chèvrefeuille, poire, litchi, goyave blanche, mangue, passion, prairie en fleurs, fraîcheur et croquant en abondance, le tout équilibré par une légère touche herbacée rappelant le concombre et la pêche blanche fraîche et un côté terrien rappelant la noix fraîche. Bref, SK Muscat d’Alexandrie offre toute l’aromatique d’un cépage qui en promet généralement beaucoup, et même davantage. Finale longue et satinée. La fermentation de la vendange se fait par levures indigènes, en cuves d’inox, et l’élevage est de neuf mois dans le même type de contenant. Ce vin ira très bien avec les poissons crus, grillés ou en sauce, les plats épicés tels que les currys de poisson ou de volaille, les cuisines du Moyen-Orient, de l’Inde et du Sichuan, mais nous arrêtons là la liste des accords étant donné l’adaptabilité de ce vin d’exception.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Arôme Maiden Rouge 2018,
La Sorga
Antony Tortul aime les vieux vignobles : il consacre sa vie à les trouver et à les vinifier. Comme il existe des bergers sans terre, on peut le définir comme un vigneron sans terre, autrement dit un négociant vinificateur dont l’aire d’action s’étend sur tout le Languedoc et, vers l’est, jusqu’à Châteauneuf-du-Pape, à la recherche des meilleurs terroirs. Né à Foix, riche d’une expérience de six années en tant que technicien viticole et œnologue dans divers vignobles du sud de la France, il a créé La Sorga en 2008. Son enthousiasme le mène sur une trajectoire faite de coups de cœur, et chacun de ces coups de cœur est un vignoble. Le résultat est une étourdissante mosaïque de vins naturels, vivants et pleins d’esprit, qui se réinvente chaque année avec une trentaine de cuvées par millésime. Peu de vignerons peuvent inscrire à leur tableau une telle variété de cépages : tout le Sud français y passe avec muscats, grenaches, picpoul, mauzac, carignan, cinsault, marsanne, alicante, braucol, duras, viognier, len-de-l’el, e tutti quanti.
Il provient des terroirs argilo-calcaires de Montels, dans l’aire d’appellation Gaillac, et se compose de soixante-dix pour cent de syrah et de trente pour cent de sauvignon blanc. La vinification est faite en assemblant grappes entières, baies égrappées manuellement et un peu de vin de presse. La macération se déroule en cuve pendant soixante jours et précède un élevage de dix mois en jarres de grès puis d’un an en bouteilles. Le nez est fumé, floral, sur la violette, et la bouche est tout en tension, avec une note herbacée fraîche où l’on retrouve bien les fleurs annoncées par le nez. La finale est bien acidulée, profonde et dense.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
JC Blanc 2019,
La Sorga
Antony Tortul aime les vieux vignobles : il consacre sa vie à les trouver et à les vinifier. Comme il existe des bergers sans terre, on peut le définir comme un vigneron sans terre, autrement dit un négociant vinificateur dont l’aire d’action s’étend sur tout le Languedoc et, vers l’est, jusqu’à Châteauneuf-du-Pape, à la recherche des meilleurs terroirs. Né à Foix, riche d’une expérience de six années en tant que technicien viticole et œnologue dans divers vignobles du sud de la France, il a créé La Sorga en 2008. Son enthousiasme le mène sur une trajectoire faite de coups de cœur, et chacun de ces coups de cœur est un vignoble. Le résultat est une étourdissante mosaïque de vins naturels, vivants et pleins d’esprit, qui se réinvente chaque année avec une trentaine de cuvées par millésime. Peu de vignerons peuvent inscrire à leur tableau une telle variété de cépages : tout le Sud français y passe avec muscats, grenaches, picpoul, mauzac, carignan, cinsault, marsanne, alicante, braucol, duras, viognier, len-de-l’el, e tutti quanti.
Les terroirs villafranchiens d’Aspiran, dans le haut pays de l’Hérault, ont produit le grenache blanc (vignes de soixante-deux ans d’âge) dont est entièrement fait ce Jean-Claude, pétillant naturel blanc dont l’étiquette est inspirée par un Van Damme plus aware que jamais. La vendange est pressée directement, et seule le « cœur de presse », non débourbé, est conservé. La mise en bouteilles est effectuée par gravité, à la pleine lune. L’élevage est d’un an, sur lattes, et le dégorgement manuel effectué par le vigneron. Au nez, le citron, la poire, l’anis s’affirment immédiatement : un début aimable annonçant une bouche bien tendue, une fine effervescence, beaucoup de clarté et d’éclat. Un pet’ nat’ qui n’est pas sans profondeur et que l’on peut apprécier de l’apéritif au dessert et pour toutes les célébrations.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Tireur des Litres Rouge 2017
Domaine La Sorga
Tireur des Litres est un assemblage des cuvées Sereibroc, Noir Métal et Yggdrasil provenant de quatre terroirs différents à Lagrasse, Carcassonne, Cessenon et Volvic. Les raisins sont vinifiés en grappes entières, la moitié dans une cuve, l’autre dans des jarres en grès. Les multiples cépages qui composent cette cuvée (carignan, grenache, syrah, gamay d’Auvergne, merlot, cabernet franc…) lui confèrent des notes de myrtille, de cassis, et des accents légèrement fumés. Parfait pour accompagner des charcuteries ou un barbecue. Son potentiel de garde est de dix ans.
Témpérature idéale de service : 14/16 °
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Le Pressoir de Saint Pierre Blanc 2020
La Grapperie
Le Pressoir de Saint-Pierre est une magnifique expression du chenin blanc, cépage qui fait la gloire de la région centrale du val de Loire. Au nez, il recèle des trésors aromatiques fruités et hespéridés, et déjà une touche de fumée et de silex qui annonce des merveilles. En bouche, il confirme par des notes de fruits blancs et jaunes (abricot, pomme, pêche, mandarine) et des accents fumés, terriens et siliceux rares et splendides. Sa texture voluptueuse enveloppera à merveille poissons fumés, Viandes Blanches et champignons. L’élégance et la maturité du vins sont le reflet des vieilles vignes dont il est issu, plantées en 1935 sur des sols de tuffeau, de calcaires marneux et d’argiles à silex en rive gauche de Loire. Malgré un élevage de vingt-quatre mois en fût, ce vin affiche un faible degré d’alcool et garde une très belle minéralité. La vendange est traitée en presse direct et l’élevage est d’un an en barrique.
Pour en savoir plus
En appellation Coteaux du Loir, La Grapperie est le nom du domaine de Renaud Guettier, que l’on peut décrire comme un orfèvre du chenin, mais aussi du pineau d’Aunis qui est un des plus anciens cépages du Val de Loire. Son principe, confie-t-il, est « d’élaborer des vins complexes, riches, dotés de bonnes capacités de garde et empreints de la minéralité de leur terroir ». Les vignes sont situées sur des coteaux, entre 60 et 120 mètres d’altitude, protégées des vents du nord par la forêt de Bercé. En fonction de l’altitude, les terroirs présentent une dominante d’argiles (en bas de pente), de silex (à mi-pente) ou de sables (sur les hauteurs). Le vignoble de 60 hectares compte une quinzaine de parcelles. Les cépages sont les deux variétés traditionnellement autorisées dans l’appellation : chenin pour les blancs et pineau d’Aunis pour 90 % des rouges, le reste consistant en quelques ares de côt, de gamay et de grolleau. L’âge moyen des vignes est de soixante-dix ans, dont presque deux hectares de pieds centenaires et un hectare et demi de vignes âgées de soixante à quatre-vingts ans. Persuadé du potentiel énorme que ces vieux ceps peuvent apporter à ses cuvées, Renaud se livre à un méticuleux travail de remise en état du vignoble. Tout le domaine est cultivé en bio. Les sols sont travaillés et toutes les interventions viticoles sont manuelles, y compris les vendanges, effectuées à pleine maturité, ce qui se ressent dans l’ampleur et la suavité des vins. Pour les rouges, les pineaux d’Aunis sont partiellement éraflés (selon les parcelles) et les macérations sont assez longues, de trois à quatre semaines, avec pigeages, pour favoriser l’aptitude au vieillissement. Les vins sont élevés en fûts entre douze et vingt-quatre mois, puis soutirés, assemblés et mis en bouteille sans filtration. Pour les blancs, les chenins sont pressurés directement à basse pression puis entonnés par gravité. Les fermentations ont lieu en fûts, sur levures indigènes, avec fermentation malolactique complète, pendant au moins dix-huit mois et parfois jusqu’à trente-six mois.
i Vicini Moscato Blanc 2019,
Jean-Yves Peron
À Chevaline, en Savoie, proche du lac d’Annecy, Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature. Ses rouges de mondeuse sont magnifiques, ses blancs de cépages locaux anciens – jacquère, altesse, bergeron, persan – ne le sont pas moins. Il réside à Chevaline, mais son vignoble actuel, trois hectares en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère.
D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, Jean-Yves s’est vite laissé entraîner par la vigne et a suivi une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui, mais aussi en Italie du Nord : pour lui, c’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de multiplier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Le vin savoyard a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens ! Jean-Yves Péron incarne la renaissance de ce très beau vignoble.
La série « I Vicini » de Jean-Yves Péron est réalisée à partir de raisins vendangés en Piémont. Ce moscato (muscat) est vinifié en sec ; il offre donc le nez aromatique et musqué propre au cépage. En bouche, on retrouve le parfum charmeur du muscat en rétro-olfaction, mais avec la tension, la fraîcheur qu’affectionne le vigneron pour ses blancs secs. Aucune filtration, pas d’ajout de sulfites. Rectitude, tension et fraîcheur : un très beau muscat de montagne.
€33,50
Prix unitaire par€33,50
Prix unitaire parL'Opéra des Vins Bistrologie Blanc 2021
Jean-Pierre Robinot
Superbe jus, intense, vif et salin, doté d’une minéralité fraîche et terrienne et d’une trame acide superbe et salivante, Bistrologie rappellera à ceux qui connaissent un peu l’histoire de Jean-Pierre Robinot que celui-ci a tenu un bistrot à vin à Paris, L’Ange Vin, jusqu’au début des années 2000 où il est revenu sur les terres viticoles de sa Sarthe natale, en appellation Jasnières et Coteaux-du-Loir, pour réaliser ses vins sans intrants, sans chimie, pur raisin. Nous avons ici un jus remarquable, cent pour cent chenin comme d’habitude, ample et puissant, avec une formidable minéralité et des notes séduisantes de poires et de pommes rôties. Le miel et l’acidité se côtoient sans se contredire, un peu d’herbacé se manifeste dans la trame. Ce vin étant vivant, en perpétuelle évolution, il peut afficher des profils un peu différents selon son vieillissement. Il est issu de vignes âgées de quarante ans, croissant sur des sols d’argile rouge, de calcaire et de silex. La vendange est pressée directement en barriques, où le moût fermente et repose sur ses lies pendant quinze mois jusqu’à la mise en bouteilles.
Pour en savoir plus
Quiconque s’intéresse au vin naturel en France a forcément croisé un jour Jean-Pierre Robinot et n’a jamais oublié cette silhouette souriante et bondissante. Force est de constater que si l’on n’a pas encore réussi à prouver que tous les vins ressemblent à leur vigneron (étude à entreprendre), les crus réalisés par Jean-Pierre, chaleureux, aimables et lumineux, sont à l’image de leur auteur. Après avoir tenu pendant près de quinze ans le bar à vins L’Ange Vin rue
, dans le XIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre est retourné dans son Chahaignes natal, petit village du sud de la Sarthe, aux confins de l’Anjou et de la Touraine. Son rêve est d’acquérir son vignoble et de faire des vins sans soufre. Il récupère des friches en coteau, sur de grands terroirs, ainsi que des caves troglodytes creusées dans le tuffeau. 2002 sera son premier millésime. En parallèle, sous la marque L’Opéra du vin, il vinifie des raisins achetés à des vignerons locaux. Jean-Pierre Robinot pratique une viticulture biologique exigeante, sans désherbage chimique. Le sol est travaillé et amendé au moyen de composts naturels. Toutes les vendanges, pratiquées à maturité sur des raisins sains, sont faites à la main. Le lieu et la climatologie favorisent la pourriture noble.
Version Sud Rouge 2021,
Fréderic Cossard
Le nez est d’un fruité intense, chargé de plantes méditerranéennes. La robe rubis est superbe et soyeuse. En bouche, une profusion de fruits rouges et noirs se révèle avec une grande fraîcheur : ce cent pour cent grenache est issu d’un sol argilo-calcaire près de Vaison-la-Romaine (Vaucluse), vinifié deux semaines en grappes entières, sans levures exogènes et sans soufre ajouté, et élevé un an en œuf de béton. Un vrai vin du Sud entre les mains d’un virtuose bourguignon.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Chardonnay Blanc 2020,
Frédéric Cossard
Aromatique, minéral et fruité, ce chardonnay provient de vignes cinquantenaires situées à proximité de Rotalier (Jura). Obtenu en pressurage direct, il est élevé dix mois en vieilles barriques. C’est un chardonnay jurassien classique qui offre des notes salines en finale d’une corbeille de fruits jaunes.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.