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Prix unitaire parSaint Romain Sous Roche Qvevris Rouge 2020
Domaine de Chassorney
Beaucoup de fruit et de rondeur soutenus par une minéralité somptueuse ; la mûre et le cassis s’en donnent à cœur joie et la bouche perçoit une densité, un épanouissement remarquables. Le pinot noir bénéficie grandement du velouté qu’apporte l’élevage en qvevri (jarre de terre cuite de type géorgien). Ce pinot noir de la série Qvevris est issu d’une parcelle dont le terroir pentueux, exposé sud-sud-est, est situé entre 280 et 400 mètres d’altitude en appellation Saint-Romain. Les sols y sont essentiellement marneux, calcaires et argileux. Les raisins macèrent en grappes entières.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Saint Joseph Blanc 2020,
Thierry Alexandre
Le saint-joseph blanc est un vin à découvrir pour son équilibre remarquable entre gras et fraîcheur, marque de reconnaissance des blancs de la haute vallée du Rhône. En voici un, tout à fait délicieux, qui possède bien la netteté et la rondeur de son appellation. Ses notes légèrement grillées et fumées, cette invasion de pêche et de pomme mûre commenceront par vous ensorceler. Ensuite, au palais, douceur et fraîcheur finiront de prouver la beauté et la solidité de ce vin fin et complexe, équilibré entre la richesse de son fruit, sa fraîcheur et sa texture douce et satinée. En finale, des notes balsamiques : épices, lavande. Ce beau vin est issu de vignes de marsanne et de viognier anciennes, plantées vers 1960, cultivées en biodynamie sur des sols de lœss, de granite décomposé et de gneiss à Saint-Jean-de-Muzols, au bord d’une Ardèche proche de son embouchure. Le lieu-dit, près de Sainte-Épine, exposé au sud-est, est un des meilleurs de l’appellation. La vendange est entièrement manuelle, suivie d’un passage en chambre froide avant pressurage, et aucun intrant n’est utilisé à la vigne ou au chai. Le vin est issu de pressurage direct et passe en vieilles barriques où il fermente sur levures naturelles pendant deux mois. Il est ensuite soutiré et retourne en barriques pour un élevage d’un an. Attention : toute petite production, profitez-en !
Pour en savoir plus
Thierry Alexandre produit peu (deux hectares à Saint-Jean-de-Muzols, en Ardèche, et un peu de vignes au nord de Crozes-Hermitage), mais il produit bien et soigneusement, tout en biodynamie et sans intrants à la vigne ou au chai. Ses bouteilles sont en appellation Saint-Joseph, Crozes-Hermitage blanc et Vin de France. Les cépages sont typiques de ce nord de la vallée du Rhône : marsanne, roussanne, syrah, viognier. Le domaine repose sur des sols assez variés, principalement des granites décomposés, ainsi que du gneiss, de l’argilo-sableux et du lœss. Il pratique la fermentation semicarbonique en grappes entières pour des durées assez longues et un vieillissement, selon la cuvée, en inox ou en barriques anciennes. Ses vins sont aussi rares et recherchés que le vigneron est humble et discret, mais ils n’ont rien de hautain ou d’inaccessible : aimables, chaleureux, fluides et bien équilibrés entre fruit et minéral, ce sont des vins de plaisir qu’il faut réserver aux réunions les plus amicales.
Riesling Origin Blanc 2020
Jean-Marc Dreyer
Fruits verts, acidité équilibrée, élégance, complexité : un vin de méditation. La gamme Origin de Jean-Marc Dreyer est consacrée à des cuvées monocépages autour de variétés alsaciennes. Ici, la macération en grappes entières expose le riesling sous un jour tout à fait nouveau : foin des notes pétrolées (pourtant présentes, mais attendant poliment la fin de bouche pour se manifester), le vin exprime une verticalité structurée équilibrée par une douce rondeur. Très minéral, mais cette fois c’est le sol qu’on ressent, pas le bidon d’essence. Ce vin a été élevé onze mois à l’alsacienne, c’est-à-dire en foudre et en demi-muids. Accords gustatifs ? Ne cherchez pas, ça va avec tout. Méthode biodynamique, fermentation par levures indigènes, non filtré, non clarifié, sans sulfites ajoutés à la vigne ou au chai.
Pour en savoir plus
« La macération, en Alsace, c’est une tradition ! affirme Jean-Marc Dreyer, ajoutant que le pressurage direct dans cette région est une invention moderne, liée à l’apparition de l’électricité. Autrefois, on travaillait à la main et on laissait macérer les raisins avant d’envoyer les marcs au pressoir. » La macération en grappes entières est la signature de Jean-Marc Dreyer et représente 85 % de la production du domaine, le reste consistant en blancs de pressurage direct, souvent élevés en oxydation ménagée. Jean-Marc succède à plusieurs générations de sa famille au domaine Dreyer & Fils, créé en 1830 entre Obernai et Molsheim. Dès sa reprise du domaine, il opte immédiatement pour la biodynamie, mais il hésite quelque temps entre plusieurs méthodes : au début, ses vins sont plus boisés, élevés en barriques neuves avec bâtonnage. Ensuite, période sucrée : tous ses vins contiennent du sucre résiduel. En 2008, il essaie de vinifier sans aucun soufre et trouve sa direction : l’hiver suivant, au retour du pèlerinage de Compostelle, il jure de ne plus jamais ajouter de soufre dans aucun vin. Cette décision prise, il affirme son style autour de la macération pelliculaire, assez poussée, ciselée, toujours surprenante sur les cépages alsaciens, dont elle fait ressortir la structure sans sacrifier la délicatesse. Jean-Marc travaille en cuvées monocépage ou d’assemblage et réalise également des rouges de pinot noir d’une profondeur surprenante.
Auxerrois Origin Blanc 2020,
Jean-Marc Dreyer
Avec sa gamme Origin, Jean-Marc Dreyer met en lumière les cépages alsaciens à travers des vinifications singulières et engagées. Auxerrois Origin 2020 est une interprétation vibrante de ce cépage, aussi appelé Pinot Blanc, vinifié en macération de grappes entières, lui conférant une superbe intensité aromatique et une texture envoûtante.
Un vin nature, entre tradition et modernité
Installé en biodynamie, Jean-Marc Dreyer travaille ses vignes avec un respect absolu du vivant. La fermentation est assurée uniquement par levures indigènes, sans intrants ni artifices. Non filtré et non clarifié, cet Auxerrois macéré révèle une personnalité unique, alliant pureté et complexité. Son élevage précis et sa méthode artisanale donnent naissance à un vin dense, sec et structuré, porté par une magnifique salinité et une expression aromatique intense.
Un blanc atypique et séduisant
Sa robe ambrée aux reflets dorés témoigne de sa macération. Le nez est un bouquet enivrant de fleurs blanches, de fruits à noyau et d’épices douces, avec une touche légèrement oxydative qui évoque les grands vins de macération. En bouche, l’attaque est ample et vibrante, offrant une belle tension et une finale saline qui prolonge le plaisir. Un vin à la fois frais, droit et gourmand, qui s’impose comme une véritable expérience sensorielle.
Accords mets et moments de dégustation
Servi entre 12 et 14°C, Auxerrois Origin s’accorde parfaitement avec une assiette de jambon ibérique de bellota, un poisson grillé aux agrumes, ou encore des fromages affinés comme un vieux Comté ou un Munster affiné. Son caractère structuré lui permet aussi d’accompagner des plats épicés ou une cuisine fusion.
Pour en savoir plusP'tit Grobis Blanc 2020,
Nicolas Chemarin
Tout-chardonnay granitique comme il se doit, le pendant blanc de la cuvée P’tit Grobis, classé en Vin de France, offre une robe jaune pâle opalescente. Les sensations de ce beaujolais-villages blanc sont complexes et difficiles à résumer : d’abord, au nez comme en bouche, la note lactique, levurée est présente. L’acidité fraîche s’accompagne de pierre à fusil, de notes de fleurs blanches et d’une expressivité juvénile. Bu jeune, il exprime bien sa juvénilité, et un peu d’âge révèle des fruits blancs, un léger gras et des notes friandes. La vendange passe en presse directe, suivie d’un débourbage au cours duquel le vigneron prend soin de ne pas dérober au vin toutes ses lies fines.
Pour en savoir plus
Nicolas Chemarin, surnommé « P’tit Grobis » en sa qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
€115,00
Prix unitaire par€115,00
Prix unitaire parVolnay 1er Cru Les Lurets Rouge 2020,
Domaine de Chassorney
Tout en fruit opulent, équilibré et dense, ce beau premier cru offre des notes de fruits rouges et de fruits noirs, une cerise mûre et savoureuse. Un vin voluptueux à déguster dans les grands moments. La parcelle des Lurets, en AOC Volnay, a produit ce pinot noir. Son terroir pentu, exposé ouest-sud-est, est situé entre 230 et 280 mètres d’altitude. Les sols sont essentiellement constitués de calcaires roses soutenant des galets blancs schisteux. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Es d’aqui Trachéo Rouge 2016
Jean-Louis Pinto
Un vin superbe, fin et frais, joliment fruité. Nez de framboise, de rose, de réglisse et de garrigue languedocienne. En bouche, des tannins très bien fondus. Une belle énergie, du soleil et beaucoup de structure. C’est un pur grenache dont les raisins proviennent des terrains schisteux de Cabrerolles, dans la région de Faugères. Le potentiel de garde est de six ou sept ans, mais il peut être apprécié dès maintenant. La vendange macère vingt-trois jours en grappes entières et le vin est élevé en cuves de résine.
Pour en savoir plus
Enfant de l’Ariège, Jean-Louis Pinto a choisi de rester au pays et de faire des vins qui ressemblent à leur terroir, d’où le nom Es d’Aqui (« C’est, il est d’ici ») qu’il a donné à son négoce de vinification, situé à Moulin-Neuf, commune proche de l’Aude, entre Mirepoix et Limoux. Une région où autrefois, les vignes abondaient, jusqu’aux grosses attaques de mildiou au début du XXe siècle. Jean-Louis achète des raisins cultivés en bio par d’autres vignerons, ses amis, en qui il a toute confiance. Il ne se contente pas d’acheter le produit, il surveille la nouaison, la maturation, et fait des passages réguliers jusqu’au mois d’août, afin de connaître le raisin avant de le vendanger. Il le vinifie chez lui selon des méthodes naturelles, pratiquant de longues macérations en grappes entières. La macération de trois semaines est fréquente chez lui, ainsi que les pressurages très doux au pressoir vertical. Il a, dit-il, « beaucoup de vignes en commun » avec son ami Anthony Tortul (La Sorga, faire lien). Son aire de collecte s’étend sur tout le Languedoc, et notamment dans l’Hérault, autour d’Adissan, de Faugères et de Saint-Chinian, ainsi que dans l’Aude (Limoux) et le Tarn (Gaillac), deux terroirs qui lui sont chers. Il se trouve que les sols typiques du Languedoc – schistes, basaltes, cailloux, argilo-siliceux – lui plaisent particulièrement pour la fraîcheur qu’ils donnent aux vins. « Je fais des vins du Sud, dit-il. Je cherche surtout des terroirs qui donnent de la fraîcheur, même si les vins titrent 14 degrés. » Les cépages sont, bien entendu, typiquement languedociens : grenache, carignan, mauzac, cinsault, braucol, duras et sauvignon. Les rouges les plus puissants sont réalisés dans cinq jarres en terre cuite, qui l’aident à contrôler l’extraction et à donner à ses vins, dit-il, « un côté très cristallin ». Le sol, le lieu, on l’a compris, sont de toute première importance pour lui : encore une fois, le nom de son domaine Es d’Aqui n’a pas été choisi par hasard.
Zerlina Rouge 2018,
Domaine de l’Octavin
Cet arbois présente toute la palette de fruits rouges du pinot noir associée aux notes d’épices et de sous-bois du trousseau. La bouche est franche, équilibrée, structurée. Zerlina, dont le nom évoque les opéras de Mozart – un trait récurrent chez la mélomane Alice Bouvot –, est composée d’un tiers de pinot noir pour deux tiers de trousseau provenant de la parcelle En Curon, au sol de marnes grises et de calcaire. La vendange, manuelle, est égrappée et partiellement pressée avant fermentation par levures indigènes et élevage de dix mois sur lies fines, en foudres de chêne. Jus de presse et jus de goutte sont ensuite mélangés pour réaliser un assemblage savant. Ce vin est réalisé intégralement sans intrant chimique.
Pour en savoir plus
« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau ». Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
Commendatore Rouge 2018,
Domaine de l'Octavin
Commendatore est un vin plein de charme, tout en fruits rouges, en épices, en herbes aromatiques et en notes minérales. Sapide, long et persistant, il doit à une longue macération des arômes complexes soutenus par une grande acidité et des tannins bien fondus. Issu à cent pour cent de trousseau cultivé en biodynamie sur un terroir de marnes grises calcaires, il est élégant et intense comme la statue du Commandeur mais infiniment moins menaçant. Réalisé sans intrant à la vigne ou au chai, c’est un parfait compagnon pour les Viandes Rouges et les gibiers, mais il ne dédaignera pas non plus un veau à l’os longuement rôti en cocotte.
Pour en savoir plus
« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau ». Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
i Vicini Favorita Blanc 2019,
Jean-Yves Peron
Près du lac d’Annecy, à Chevaline, Jean-Yves Péron associe une viticulture engagée et une vinification de négoce (notamment en Italie du Nord) toutes deux sous le signe du nature. Ses rouges de mondeuse sont magnifiques, ses blancs de cépages locaux anciens – jacquère, altesse, bergeron, persan – ne le sont pas moins. Il réside à Chevaline, mais son vignoble actuel, trois hectares en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Le vin savoyard a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens ! Jean-Yves Péron incarne la renaissance de ce très beau vignoble.
D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, Jean-Yves s’est vite laissé entraîner par la vigne et a suivi une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui et en Italie : pour lui, c’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de multiplier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
En 2017, Jean-Yves Péron a décidé d’élargir sa gamme en allant récupérer des raisins bio au cœur du Piémont italien. Il en est résulté plusieurs cuvées, dont ce blanc 100 % favorita, variété locale si proche du vermentino (rolle en France) qu’on considère les deux cépages comme identiques. On a donc en quelque sorte un vermentino non maritime, avec la signature d’un terroir et d’un climat plus continental. Le vin résulte d’une macération pelliculaire de deux semaines. Il offre les caractéristiques du cépage : une belle base acide, de la tension, dues à la parcelle et au terroir. Il est sapide, semi-aromatique à la manière de certains cépages alsaciens : parfumé sans être exotique, avec une minéralité de jeunes vignes ayant crû en semi-coteau, au sommet d’une petite croupe qui permet une jolie maturité.
Les OEillets blanc 2019,
Jean-Yves Peron
À Chevaline, en Savoie, près du lac d’Annecy, Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature. Ses rouges de mondeuse sont magnifiques, ses blancs de cépages locaux anciens – jacquère, altesse, bergeron, persan – ne le sont pas moins.
D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il s’est vite laissé entraîner par la vigne et a suivi une formation d’œnologue à Bordeaux. Son vignoble actuel, trois hectares en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui, mais aussi en Italie du Nord : pour lui, c’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de multiplier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Le vin savoyard a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens ! Jean-Yves Péron incarne la renaissance de ce très beau vignoble.
Ce blanc 100 % jacquère croissant sur terrain calcaire résulte de deux semaines de macération pelliculaire suivies d’un an d’élevage en barrique. Pour cette cuvée, Jean-Yves attend une maturité phénolique plus poussée des raisins afin d’obtenir une concentration tannique plus importante. Superbement structuré, il offre de la mâche, de la texture. La tension est forte, équilibrée par une note d’abricot. Boisé, doté d’une minéralité explosive et d’une belle tension, c’est un blanc de macération très atypique.
Magnum Munjebel Blanc 2019,
Frank Cornelissen
Incontournable du vin naturel, figure universellement respectée dans cette catégorie de vins, Frank Cornelissen est un classique. Cet homme en questionnement constant vit en résonance humaine et cosmique avec son terroir contrasté : il a su démontrer que la minéralité puissante d’un grand sol volcanique pouvait être mise en valeur par la naturalité de ses vins. La brillance, la droiture et le fruité exquis de ses cuvées lui valent l’admiration même des récalcitrants au « nature ». Ce sont de bons vins d’initiation.
Son azienda sicilienne se trouve à Passopisciaro, dans le nord de la vallée de l’Etna. C’est, dit-il, la « côte de Nuits » de l’Etna pour la grande diversité de ses vins répartis sur de nombreuses localités (contrade) à différentes altitudes. Le climat est continental et rude, voire neigeux, en hiver, mais très chaud et ensoleillé de juin à septembre. L’altitude donne aux vins tension et élégance. Les vignes cohabitent avec une polyculture méditerranéenne : oliviers, amandiers, potagers… (Frank produit aussi de l’huile d’olive). L’âge des vignes va de quarante ans à plus de cent ans. Les parcelles, au nombre de dix-neuf, sur vingt-quatre hectares en tout, sont toutes en altitude, entre 600 et 900 mètres, sur plusieurs coulées volcaniques. Elles sont toutes vinifiées séparément : Frank décide de l’assemblage en fonction de la qualité des vins de chaque parcelle. En général, sept ou huit crus sont réalisés en dehors des vins génériques (rosé, rouge de base et blanc). Les sols sont constitués de différents types de basalte, entre poudre et roche, avec un drainage parfait qui permet de faire des vins concentrés et fins.
Le nerello mascalese domine l’encépagement du domaine. Ce grand cépage rouge traditionnel de la vallée nord de l’Etna constitue l’unique cépage des grandes cuvées. Son cycle végétatif est long, ce qui permet à la vigne de travailler sur le sol et de capter sa minéralité dans le fruit. Parmi les autres cépages, citons : nerello capuccio, minella bianco, minella nera, alicante bouschet, malvasia, cattaratto, moscadella, grecanico dorato, carricante…
Produit sur des parcelles de moyenne altitude à partir de grecanico dorato et de carricante à parts égales, sur les parcelles Calderara, Borriglione, Crasà et Picciolo, ce blanc est d’une grande maturité. Il associe une belle concentration, de la fraîcheur et des parfums orientaux : fleur d’oranger, jasmin, abricot sec. L’âge des vignes dépasse quarante ans ; les raisins sont éraflés, légèrement foulés et macérés quatre jours environ. Pas de collage, pas de sulfitage, légère filtration avant mise en bouteilles. Ce vin s’associera avec une variété de plats quasi infinie, viandes et poissons, huîtres et coquillages, et toutes les cuisines asiatiques.
€12,00
Prix unitaire par€12,00
Prix unitaire parCyprès de Toi Blanc 2020,
Fond Cyprès
Ce domaine languedocien repose sur des bases solides : ses deux vignerons, Rodolphe et Laetitia, sont aussi descendants de vignerons. Avant même de planter leur premier cep, ils ont déjà un objectif bien affirmé : « élaborer des vins du Sud qui nous ressemblent, des vins de caractère attachés à nos sols, avec de la fraîcheur et des tannins affinés ». Ils veulent obtenir des vins entièrement naturels, des concentrés de terroir. Au cœur du vieux massif des Corbières, ils reprennent un vieux cœur de domaine déjà planté de carignans et de grenaches à l’abandon, qui n’ont vu ni engrais ni pesticide depuis des années : ces sols propres et vivants sont une condition idéale pour se lancer dans le vin naturel. Autour de ce cœur historique, ils plantent d’abord grenaches noirs et syrahs, puis une parcelle de cépages blancs : viognier, grenache blanc, roussanne. Le domaine est certifié Écocert depuis 2010 et obéit également à la charte Nature & Progrès. Les vinifications se font sans ajout de sulfite ni levures exogènes. « Nous faisons des vins de plaisir », disent Laetitia et Rodolphe. Pour eux, le vin naturel s’évalue d’abord au goût, dès la vendange. Les cuvées suivent de très près le parcellaire, les moûts sont fruités, fluides, complexes. Les vins de Fond Cyprès évoquent de façon poétique l’écosystème du domaine et la végétation qui protège les parcelles : les pinèdes, les sources ombragées, la beauté du milieu naturel qui apporte aux vins fraîcheur et appose la signature du sol. Délicieusement équilibrés entre empreinte minérale, milieu végétal et expression du fruit, les vins de Fond Cyprès reflètent le Midi : la caresse de son soleil, mais aussi la fraîcheur de ses ombres.
Ce tout-grenache façonné par les sols de calcaire et de marnes bleues d’Escales, vinifié et vieilli en cuve d’inox, est un séducteur, éblouissant de fraîcheur et assez gourmand pour évoquer les accords culinaires les plus divers. Merveilleusement équilibré, tendu et pourtant affable, il renverse d’abord sur la table une corbeille de fruits blancs — poire nashi mûre et croquante, poire de jardin de curé — qui font vite place à des notes exotiques en milieu de bouche : une fine touche de mangue et d’abricot. En toile de fond, serpolet, thym, garrigue, un souffle de feuille de figuier et de citron frais. Une palette large et généreuse qui se prête à tous les instants.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
€32,00
Prix unitaire par€32,00
Prix unitaire parSkin Contact Zizifredo Blanc 2019,
Frédéric Cossard
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Cet assemblage de grenache gris, de bourboulenc et de muscat d’Alexandrie macère sur les peaux avant d’être mis en barrique. Il exprime des notes de fruits tropicaux (ananas) et d’agrumes divers : mandarine, pamplemousse, orange. Rare, appétissant et sophistiqué.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Pinot Noir Rouge 2019,
Frédéric Cossard
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Simplement nommé, c’est en quelque sorte l’entrée de gamme de Frédéric Cossard, mais quelle entrée de gamme ! Croquant, dense, vivant, frais, fruité, ce vin a bénéficié de tout le savoir-faire du maître bourguignon.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Feel Good Blanc 2019,
Frédéric Cossard
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Si l’on associe des vignes de savagnin cinquantenaires cultivées sur une parcelle marneuse à Rotalier (Jura) et une macération pelliculaire, on obtient une expression aromatique sublime, nette et tendue, de ce merveilleux cépage, avec un léger mordant, de la fraîcheur et beaucoup d’épices.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
€115,00
Prix unitaire par€115,00
Prix unitaire parChambolle Musigny Les Herbues Rouge 2019,
Frédéric Cossard
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Ce pinot noir en AOC Chambolle-Musigny est issu de la parcelle qui a donné son nom à la cuvée, située entre 250 et 300 mètres d’altitude. Le terroir, exposé face au levant, repose sur des formations calcaires dures fissurées qui permettent aux racines de plonger dans le sous-sol. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques. Souple et profond, tannins très fins, un vin complexe et élégant reposant sur la framboise et la violette avec une touche de réglisse et de cacao.
Vin naturel sans sulfites ajoutés
P'tit Grobis Blanc 2019,
Nicolas Chemarin
Nicolas Chemarin, surnommé P’tit Grobis en qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Tout chardonnay granitique comme il se doit, le pendant blanc de la cuvée P’tit Grobis offre une robe jaune pâle opalescente. La vendange passe en presse directe, suivie d’un débourbage qui ne dérobe pas au vin toutes ses lies fines. Les sensations sont complexes et difficiles à résumer : d’abord, au nez comme en bouche, la note lactique, levurée est présente. L’acidité fraîche s’accompagne de pierre à fusil, de notes de fleurs blanches et d’une expressivité juvénile. Bu jeune, il exprime bien sa jeunesse, et un peu d’âge révèle des fruits blancs, un léger gras et des notes friandes.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
P'tit Grobis Rouge 2019,
Nicolas Chemarin
Nicolas Chemarin, surnommé P’tit Grobis en qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
P’tit Grobis rouge est un vin d’une incroyable vitalité, capable de convertir au beaujolais les plus réfractaires. C’est la cuvée la plus personnelle de Nicolas, qu’il a baptisée de son surnom au pays. Cent pour cent gamay en appellation Beaujolais-Villages, il est friand, fruité, minéral et tendu. Le gamay noir à jus blanc dans ce qu’il a de plus jouissif, glouglou mais tout en élégance.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Va avec : Gibiers à plume, Gibiers à poil, Viandes Rouges, Viandes rôties
Bigotes Blanc 2019,
Frédéric Cossard
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Le blanc Bigotes est élaboré sur une petite parcelle de chardonnay en appellation régionale Bourgogne. Il est, en quelque sorte, le pendant blanc du rouge Bedeau. La vinification bénéficie du velouté, de la profondeur et de la douceur de la fermentation et de l’élevage en qvevri, jarre de terre cuite enterrée. L’attaque aromatique est nettement citronnée et se prolonge sur le fruits jaunes. En bouche, tension, ampleur, gourmandise, un peu de gras et beaucoup de persistance. Pour un générique, il plane à belle hauteur.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.