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Prix unitaire parChambolle Musigny Les Herbues Rouge 2021
Fréderic Cossard
Tout en finesse et en élégance, mais aussi tout en densité et en droiture, ce chambolle-musigny « Les Herbues » se présente tout d’abord sous une belle robe grenat. C’est un vin rouge complexe et délicat reposant sur l’aromatique de la framboise, de la fraise confite et de la violette avec une touche de sous-bois, de réglisse et de cacao. Finale florale rappelant la rose rouge. Souple et profond, gratifié de tannins très fins, c’est un tout-pinot noir en Appellation d’origine contrôlée Chambolle-Musigny. La parcelle appelée Les Herbues est située entre 250 et 300 mètres d’altitude. Le terroir argileux, exposé face au levant, repose sur des formations calcaires dures fissurées qui permettent aux racines de plonger dans le sous-sol. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques. Ce vin limpide et soyeux se plaira avec un repas gastronomique autant qu’avec des plats de terroir.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€72,00
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Prix unitaire parSavigny les Beaune les Gollardes Rouge 2021
Domaine de Chassorney
Ce pinot noir souple et fruité, gratifié de savoureuses notes de réglisse, offre une belle concentration, beaucoup de finesse et de fraîcheur. Ample et généreux, finale pleine de sapidité, légèrement fumée. Tout en finesse et en fruits rouges, ce bourgogne issu du climat Les Gollardes (sur la partie nord de la combe de Savigny-les-Beaune, sol graveleux, exposition sud) bénéficiera de quelques années en cave pour exprimer toute sa dimension. Son potentiel de garde est d’une dizaine d’années.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Magnum Gauthier Blanc 2021
Jean-Marc Dreyer
Voici une rareté, une curiosité, un défi et une bouteille précieuse. Si vous êtes déjà familier de la gamme Origin de Jean-Marc Dreyer, une série de cuvées de macération à base des six cépages blancs alsaciens — sylvaner, riesling, gewurztraminer, auxerrois, pinot gris et muscat —, vous trouverez en celle-ci, en quelque sorte, la synthèse et le résumé de cette gamme. Pour une bonne raison : elle résulte de l’assemblage des fins de cuvée de chaque référence Origin après mise en bouteille. Mais pourquoi Gauthier ? C’est le prénom d’un pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui a séjourné quelque temps chez Jean-Marc Dreyer et a pris part au travail du chai. Après avoir constaté que cet assemblage des fins de cuvée était excellent à boire, il a suggéré à Jean-Marc de le mettre en bouteille et d’en faire une cuvée spéciale. « Ça goûte tellement bien, ce serait dommage de ne pas le faire ! » Ça goûte incroyablement bien, même, constate le vigneron. Voilà donc cette cuvée naturellement baptisée en l’honneur de Gauthier. Avant la mise en bouteilles, Gauthier est gardé deux à trois mois en barrique pour marier les saveurs et donner de l’unité au vin. Cette décision atypique a donné un cru à part entière, délicieux, tout en plénitude et en caractère, avec une touche d’oxydation ménagée bien marquée. Gauthier est toujours conditionné en magnum et, bien évidemment, ne contient pas plus de sulfites ou d’additifs que les cuvées dont il se compose. C’est-à-dire zéro.
Pour en savoir plus
« La macération, en Alsace, c’est une tradition ! affirme Jean-Marc Dreyer, ajoutant que le pressurage direct dans cette région est une invention moderne, liée à l’apparition de l’électricité. Autrefois, on travaillait à la main et on laissait macérer les raisins avant d’envoyer les marcs au pressoir. » La macération en grappes entières est la signature de Jean-Marc Dreyer et représente 85 % de la production du domaine, le reste consistant en blancs de pressurage direct, souvent élevés en oxydation ménagée. Jean-Marc succède à plusieurs générations de sa famille au domaine Dreyer & Fils, créé en 1830 entre Obernai et Molsheim. Dès sa reprise du domaine, il opte immédiatement pour la biodynamie, mais il hésite quelque temps entre plusieurs méthodes : au début, ses vins sont plus boisés, élevés en barriques neuves avec bâtonnage. Ensuite, période sucrée : tous ses vins contiennent du sucre résiduel. En 2008, il essaie de vinifier sans aucun soufre et trouve sa direction : l’hiver suivant, au retour du pèlerinage de Compostelle, il jure de ne plus jamais ajouter de soufre dans aucun vin. Cette décision prise, il affirme son style autour de la macération pelliculaire, assez poussée, ciselée, toujours surprenante sur les cépages alsaciens, dont elle fait ressortir la structure sans sacrifier la délicatesse. Jean-Marc travaille en cuvées monocépage ou d’assemblage et réalise également des rouges de pinot noir d’une profondeur surprenante.
Sylvaner Origin Blanc 2021
Jean-Marc Dreyer
Notes d’agrumes, écorce d’orange, structure fine et droite : ce Sylvaner Origin de Jean-Marc Dreyer est fin et élégant. Il offre profondeur, opulence, arôme, avec une superbe structure en bouche. Les raisins sont macérés en grappes entières, après quoi le vin est vieilli onze mois en foudres, Vous pouvez l’essayer avec un plateau de fruits de mer, mais pour notre part nous le savourons avec tout : il est taillé aussi bien pour les apéros que pour les dîners les plus distingués — saucisson sec ou vol-au-vent financière. Méthode biodynamique, fermentation par levures indigènes, non filtré, non clarifié, sans sulfites ajoutés à la vigne ou au chai. La gamme Origin de Jean-Marc Dreyer est consacrée à des cuvées monocépages autour de variétés alsaciennes, et toutes les cuvées valent le détour : chaque cépage est sublimé en macération pelliculaire avec parfois une touche d’oxydation ménagée, et la découverte de ces vins est toujours une surprise et un ravissement.
Pour en savoir plus
« La macération, en Alsace, c’est une tradition ! affirme Jean-Marc Dreyer, ajoutant que le pressurage direct dans cette région est une invention moderne, liée à l’apparition de l’électricité. Autrefois, on travaillait à la main et on laissait macérer les raisins avant d’envoyer les marcs au pressoir. » La macération en grappes entières est la signature de Jean-Marc Dreyer et représente 85 % de la production du domaine, le reste consistant en blancs de pressurage direct, souvent élevés en oxydation ménagée. Jean-Marc succède à plusieurs générations de sa famille au domaine Dreyer & Fils, créé en 1830 entre Obernai et Molsheim. Dès sa reprise du domaine, il opte immédiatement pour la biodynamie, mais il hésite quelque temps entre plusieurs méthodes : au début, ses vins sont plus boisés, élevés en barriques neuves avec bâtonnage. Ensuite, période sucrée : tous ses vins contiennent du sucre résiduel. En 2008, il essaie de vinifier sans aucun soufre et trouve sa direction : l’hiver suivant, au retour du pèlerinage de Compostelle, il jure de ne plus jamais ajouter de soufre dans aucun vin. Cette décision prise, il affirme son style autour de la macération pelliculaire, assez poussée, ciselée, toujours surprenante sur les cépages alsaciens, dont elle fait ressortir la structure sans sacrifier la délicatesse. Jean-Marc travaille en cuvées monocépage ou d’assemblage et réalise également des rouges de pinot noir d’une profondeur surprenante.
Gewurztraminer Origin Blanc 2021
Jean-Marc Dreyer
Parfumé, puissant, somptueux, déroutant, addictif, structuré en couches et d’une surprenante complexité, Gewurztraminer Origin est le gewurztraminer comme vous ne l’attendiez plus, avec une aromatique surpuissante, sans le sucre couramment associé à ce cépage. La gamme Origin de Jean-Marc Dreyer est consacrée à des cuvées monocépages autour de variétés alsaciennes, et celle-ci donne une nature pluridimensionnelle à un cépage qui prouve ainsi qu’il n’avait jamais dit son dernier mot. Décidément orange, ce gewurztraminer de macération est la réponse à ceux qui ont tendance à trouver ce cépage entêtant et sirupeux : tous les sucres ont été mangés, reste une extraordinaire richesse d’arômes, nue et sans fard. La mangue, l’ylang-ylang, le bouquet de fleurs et de fruits exotiques sont bien là, sublimés par une trame sèche et droite, non sucrée. Ce vin appelle le foie gras à grands cris, mais il peut être bu avec tout. Méthode biodynamique, fermentation par levures indigènes, non filtré, non clarifié, sans sulfites ajoutés à la vigne ou au chai.
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« La macération, en Alsace, c’est une tradition ! affirme Jean-Marc Dreyer, ajoutant que le pressurage direct dans cette région est une invention moderne, liée à l’apparition de l’électricité. Autrefois, on travaillait à la main et on laissait macérer les raisins avant d’envoyer les marcs au pressoir. » La macération en grappes entières est la signature de Jean-Marc Dreyer et représente 85 % de la production du domaine, le reste consistant en blancs de pressurage direct, souvent élevés en oxydation ménagée. Jean-Marc succède à plusieurs générations de sa famille au domaine Dreyer & Fils, créé en 1830 entre Obernai et Molsheim. Dès sa reprise du domaine, il opte immédiatement pour la biodynamie, mais il hésite quelque temps entre plusieurs méthodes : au début, ses vins sont plus boisés, élevés en barriques neuves avec bâtonnage. Ensuite, période sucrée : tous ses vins contiennent du sucre résiduel. En 2008, il essaie de vinifier sans aucun soufre et trouve sa direction : l’hiver suivant, au retour du pèlerinage de Compostelle, il jure de ne plus jamais ajouter de soufre dans aucun vin. Cette décision prise, il affirme son style autour de la macération pelliculaire, assez poussée, ciselée, toujours surprenante sur les cépages alsaciens, dont elle fait ressortir la structure sans sacrifier la délicatesse. Jean-Marc travaille en cuvées monocépage ou d’assemblage et réalise également des rouges de pinot noir d’une profondeur surprenante.
Grisou Rosé 2021
Belly Wine Experiment
Complexe, rafraîchissant, insolite et délicieux… Un rosé, de toute évidence, mais doté d’une charpente assez solide. On pourrait deviner à son nom qu’il s’agit d’un vin gris, et sa couleur finit de nous renseigner. Grisou est un vin gris (donc) assez typique de la passion expérimentale de la maison Belly Wine, puisqu’il est issu de carignan du Sud et de pinot gris de Heiligenstein (Alsace) obtenu sur sols argilo-siliceux. Deux terroirs très éloignés sont réunis en un vin. Rappelons que le gris est, comme le rosé, un vin tranquille à la robe pâle obtenu à partir de raisins noirs en macération courte. Ici, c’est un peu plus compliqué puisque les raisins passent pour les deux tiers en presse directe, le tiers restant étant foulé en grappes entières et macéré pendant quatre jours. Le dégorgeage se fait deux mois plus tard. Ce vin est issu d’agriculture biologique et n’a reçu aucun intrant chimique ni sulfite, à la vigne comme au chai. Comme il joue sur plusieurs tableaux, à la fois léger et droit, Grisou pourra se permettre des accords très étendus.
Pour en savoir plus
Fondé et dirigé par Claire Sage et Aimé Duveau, situé à Chanteuges (Haute-Loire), Belly Wine Experiment est une expérience autant qu’un négoce de vinification. Le binôme de créateurs a de qui tenir : Claire est la sœur de Daniel Sage, adepte de l’élevage sous-marin des vins mais surtout importateur de vins catalans. De là la présence de cépages catalans dans les assemblages de Belly Wine Experiment, à côté de cépages bourguignons, auvergnats ou jurassiens, volontiers dans la même bouteille. Aimé est le fils de Manu Duveau, vigneron-poète d’Auvergne, ex-tailleur de pierre et grand vinificateur de gamays locaux à son domaine de l’Égrappille. La spécificité de Belly Wine Experiment est l’exotisme (au sens propre) des assemblages, le xarel·lo de Catalogne pouvant côtoyer par exemple le gamay du Puy-de-Dôme avec le plus grand naturel. Les vins sont réalisés en macération semicarbonique, sans ajouts d’intrants chimiques ni manipulation excessive au chai. La maison est également connue pour ses poirés, vineux et de très haute qualité.
Les Fesses Blanc 2019,
Frédéric Gounan
Aromatique et complexe à souhait, Les Fesses de Frédéric Gounan est un des best-sellers du vigneron : un beau vin de gastronomie, gras et distingué, minéral à souhait, dominé par des notes de miel et de fruits blancs (coing, pomme, poire, rhubarbe) d’une remarquable pureté. Il n’y a aucune provoc’dans l’appellation : Les Fesses est le nom de la parcelle dont provient ce blanc de sauvignon et de pinot gris obtenu en biodynamie et en vinification naturelle. Les sols de la parcelle sont d’une grande richesse minérale : argilo-calcaire, granite et basalte. Le moût de sauvignon en pressurage direct fermente six mois en cuve avec le pinot gris égrappé, avant un élevage de trois ans en barriques. Un blanc pour toutes les occasions et tous les accords.
Pour en savoir plus
Issu d’une famille de paysans établie sur la commune de Saint-Sandoux (Puy-de-Dôme) depuis au moins deux siècles, Frédéric Gounan fut dans une première vie mécanicien et créateur de prototypes pour la marque française de motos Voxan, dont le siège était à Issoire. Il s’est détourné du monde industriel pour se consacrer au vin avec sa compagne Caroline. Il entend tirer partie des magnifiques terroirs de son village natal, bien loin de faire « pisser la vigne », comme on faisait autrefois : il constate que tout ce qui sort de cette terre possède des qualités gustatives exceptionnelles. Il reprend des parcelles de gamay d’Auvergne, plante d’autres cépages, et finit par produire des cuvées qui comptent parmi les plus savoureuses et les plus recherchées d’Auvergne. Sur cette terre de la chaîne des puys, les pinots noirs croissent sur des sols noirs basaltiques, les sauvignons et les pinots gris reposent sur des sols blancs argilo-calcaires cailloutés de basalte. Adepte de l’agriculture biologique et biodynamique, Frédéric applique également des méthodes qu’il juge appropriées au climat et au terroir : pour faciliter la photosynthèse dans ce climat rude et contrasté, il pratique le palissage en lyre qui permet d’aérer et d’exposer au soleil le feuillage des vignes, garantie de fruits mûrs à la vendange. Toujours mécanicien dans l’âme, il fabrique ses outils et bricole ses tracteurs selon ses besoins. Ses vins sont rares et distingués, très recherchés des amateurs : à petit domaine (moins de deux hectares), petite production (par le volume, non par l’esprit).
The Blanc Blanc 2021,
Patrick Bouju
Décidément, le chardonnay d’Auvergne n’a pas moins d’histoires à raconter que celui de terroirs où il est plus connu : voici un magnifique blanc obtenu en macération pelliculaire, élevé dix-huit mois en barriques. On peut y aller sans hésitation : c’est un superbe canon. Doté d’une magnifique structure et d’une belle complexité, avec des notes de fruits blancs (poire, pomme), particulièrement taillé pour la table, il affectionnera les accords avec des mets rôtis et grillés : frites, pommes Darphin, poulet rôti, carré de porc noir au four. Potentiel de garde : dix ans. Ouvrir vingt minutes avant dégustation, carafer si possible.
Pour en savoir plus
Près de Billom, la Limagne clermontoise s’élève vers l’est pour former une zone vallonnée au climat doux, dominée par des buttes volcaniques. C’est la Toscane auvergnate, ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec la province italienne. Ce pays de polyculture vivrière était autrefois couvert de vignes et était le domaine privilégié du gamay d’Auvergne, une souche ancienne robuste, origine de vins denses, profonds et fruités. C’est là que cultive et vinifie Patrick Bouju, sur ces sols volcaniques de haute qualité et principalement sur vieilles vignes. Les sols varient entre basaltes, calcaire, argilo-calcaire et pouzzolane. Patrick collectionne et soigne les meilleurs terroirs du Puy-de-Dôme, souvent abandonnés, et leur donne une nouvelle vie. Il préserve aussi les cépages autochtones, dont il cultive une bonne cinquantaine, et exerce en parallèle une activité de négociant vinificateur à base de raisins bio achetés. La renaissance actuelle du vignoble auvergnat (qui fut autrefois le troisième de France) doit beaucoup à Patrick. Le fait qu’il aime prêter main forte à ses amis vignerons de France et d’ailleurs ne fait que confirmer son image de modèle, de chef de file. Ses partenariats sont célèbres : avec Action Bronson pour la série A la Natural, avec Jason Ligas en Grèce pour Sous le Végétal… Patrick pratique des macérations longues, et les vins reposent jusqu’à six mois après mise en bouteilles. Très sensible aux sulfites dans les vins, Patrick a constaté que les siens s’en passaient très bien. Il a également constaté que si les raisins sont sains et concentrés, l’équilibre se fait tout seul, quelles que soient les phases que traverse successivement une cuvée. Ses vins nobles, ciselés, distingués, jamais anodins, sont immédiatement reconnaissables dans le verre. Ils sont droits, nets, précis, souvent marqués par des notes florales et une minéralité épicée. Ils constituent aussi une formidable anthologie des terroirs et des vignes anciennes de Basse-Auvergne et de ses sols volcaniques.
Lulu Rouge 2021,
Patrick Bouju
Lulu est à la fois racé, complexe, charmeur et facile à boire. Le fruit, rond, opulent et légèrement confit (mûre, griotte), cède en bouche à une vive minéralité un peu saline, avec juste la petite touche d’astringence et d’épices qu’il faut. À ceux qui connaissent un peu les vins de Patrick Boulu, l’évocation de cette cuvée Lulu tire presque des larmes. C’est un vin magnifique et renommé, une cuvée gourmande et veloutée, aux notes animales et épicées, où les fruits rouges se manifestent généreusement. Lulu est issue d’une parcelle basaltique à Corent, plantée de ceps de gamay d’Auvergne de plus de soixante-dix ans d’âge. La vendange égrappée macère cinq mois en amphore. L’élevage est de douze mois en fûts de chêne. Carafage recommandé.
Pour en savoir plus
Près de Billom, la Limagne clermontoise s’élève vers l’est pour former une zone vallonnée au climat doux, dominée par des buttes volcaniques. C’est la Toscane auvergnate, ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec la province italienne. Ce pays de polyculture vivrière était autrefois couvert de vignes et était le domaine privilégié du gamay d’Auvergne, une souche ancienne robuste, origine de vins denses, profonds et fruités. C’est là que cultive et vinifie Patrick Bouju, sur ces sols volcaniques de haute qualité et principalement sur vieilles vignes. Les sols varient entre basaltes, calcaire, argilo-calcaire et pouzzolane. Patrick collectionne et soigne les meilleurs terroirs du Puy-de-Dôme, souvent abandonnés, et leur donne une nouvelle vie. Il préserve aussi les cépages autochtones, dont il cultive une bonne cinquantaine, et exerce en parallèle une activité de négociant vinificateur à base de raisins bio achetés. La renaissance actuelle du vignoble auvergnat (qui fut autrefois le troisième de France) doit beaucoup à Patrick. Le fait qu’il aime prêter main forte à ses amis vignerons de France et d’ailleurs ne fait que confirmer son image de modèle, de chef de file. Ses partenariats sont célèbres : avec Action Bronson pour la série A la Natural, avec Jason Ligas en Grèce pour Sous le Végétal… Patrick pratique des macérations longues, et les vins reposent jusqu’à six mois après mise en bouteilles. Très sensible aux sulfites dans les vins, Patrick a constaté que les siens s’en passaient très bien. Il a également constaté que si les raisins sont sains et concentrés, l’équilibre se fait tout seul, quelles que soient les phases que traverse successivement une cuvée. Ses vins nobles, ciselés, distingués, jamais anodins, sont immédiatement reconnaissables dans le verre. Ils sont droits, nets, précis, souvent marqués par des notes florales et une minéralité épicée. Ils constituent aussi une formidable anthologie des terroirs et des vignes anciennes de Basse-Auvergne et de ses sols volcaniques.
BS Blanc de Sumoll blanc 2017
Partida Creus
Finement macéré, d’un superbe ton doré tirant sur l’orange, BS Blanc de sumoll est fait pour la table et les mets raffinés. Vibrant, aromatique, il offre des notes d’agrumes (pamplemousse, orange, citron), de rose, de pêche, de pomme, de coing, de garrigue (thym, romarin), de coing, avec une finale assez saline. Il est également minéral avec des notes miellées, du cuir, de la pierre. Ce blanc de noirs tranquille et ensoleillé, 100 % sumoll blanc (un cépage devenu extrêmement rare en Catalogne) en presse directe, est une cuvée historique, la première réalisée par Massimo et Antonella. C’est un vin très rare qu’il ne faut pas rater quand quelques bouteilles montrent leur nez.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Bianco Blanc 2012
Le Coste
Une délicate robe ambrée pour un vin au nez élégant et vif qui se prolonge en bouche par des notes de fruits jaunes, ici sublimées au format magnum. Cet agréable blanc de macération italien, simplement baptisé « blanc » (bianco), est issu d’un assemblage de procanico et de malvasia cultivés sur les sols volcaniques du Latium, aux confins de la Toscane et de l’Ombrie. Après une vendange tardive, entièrement manuelle, les raisins sont légèrement foulés aux pieds puis macérés deux semaines en fûts tronconiques de chêne français. Après pressurage, le moût est mis à décanter quelques jours avant de terminer sa fermentation lentement, en foudres, pendant environ un an. Le vin est ensuite élevé sept mois en barriques au fond de la cave, dans une grotte naturelle, avant sa mise en bouteilles. « Ce vin ne changera peut-être pas le cours de l’histoire viticole, écrit un commentateur italien, mais il a réussi à me faire passer un très bon moment, et c’est ce qui compte. Croyez-moi : on a désespérément besoin de vins comme celui-ci… Dans le verre, un beau jaune tirant vers l’ambré, opaque et riche. Au nez, un craquement de fruits jaunes et d’étincelles volcaniques, et une belle acidité. Au bout de quelques minutes, Bianco devient en bouche sensoriellement capricieux, comme un caméléon, sa belle acidité soutenant la structure et mettant en valeur sa complexité. Amande, pêche, noisette, fleurs jaunes, pomme annurca… Chaque instant dans le verre révèle quelque chose de nouveau. »
Pour en savoir plus
L’azienda Le Coste est située en Italie, à Gradoli, dans la province de Viterbe, au nord-est du Latium. Le domaine a été créé en 2004, des propres mains de Clémentine Bouveron et Gian Marco Antonuzzi. Clémentine est œnologue et a déjà travaillé au domaine Hauvette et à Trévallon, dans les Alpilles, ainsi qu’à Sauternes, au château de Rayne-Vigneau. Lorsque Clémentine et Gian Marco reprennent le domaine, il couvre trois hectares à 450 mètres d’altitude et se présente comme un jardin de vignes et d’oliviers à l’abandon. Ils le reconstituent en mode polycultural traditionnel avec agroforesterie, élevage et viticulture pour produire des vins sans intrants et sans déviance. La surface, depuis, s’est agrandie à environ quatorze hectares. Le terroir domine le lac de Bolsena. Sa nature volcanique explique la légèreté de ses sols de formation récente : tufs en lapilli, cendres volcaniques en couches variées, riches en minéraux. Ce sol très pauvre en matières organiques doit être amendé, et des grottes naturelles agrandies par les générations anciennes font office de caves. Partagé entre vignes, oliviers, ormes, chênes centenaires et châtaigniers sauvages, le site est une merveille de diversité végétale. Les méthodes biodynamiques employées au domaine incluent le compost de bouse, la silice de corne et les tisanes qui renforcent les défenses de la vigne, qui est conduite à l’ancienne, en gobelet bas avec un piquet tuteur. Les cépages sont nombreux, indigènes et anciens, reproduits par sélection massale dans les vieilles vignes encore présentes sur le domaine. Les vins expriment le terroir local et une forte identité italienne, avec des profils très variés.
L'Enchanteresse Rouge 2016,
La Grapperie
Cuvée de vieilles vignes, L’Enchanteresse, ici en format magnum, est un 100 % pineau d’Aunis qui possède un excellent potentiel de garde. Un nez très intense de fruits noirs se prolonge par un beau volume en bouche, et la longueur laisse songeur. Le terroir de cette Enchanteresse, fort bien nommée, est constitué d’argiles à silex sur calcaire. Le pineau d’Aunis qui constitue entièrement la cuvée est vendangé à pleine maturité, trié, puis macéré quatre semaines en cuve tronconique avec pigeage aux pieds. La fermentation se fait naturellement par levures indigènes, sans aucun additif œnologique afin de préserver la pureté du raison et l’expression du millésime et du sol. Le vin est élevé entre douze et vingt-quatre mois sur lies en demi-muids dans des caves creusées à même le tuffeau.
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La Grapperie, en appellation Coteaux du Loir, est le nom du domaine de Renaud Guettier, que l’on peut décrire comme un orfèvre du chenin, mais aussi du pineau d’Aunis qui est un des plus anciens cépages du Val de Loire. Son principe, confie-t-il, est « d’élaborer des vins complexes, riches, dotés de bonnes capacités de garde et empreints de la minéralité de leur terroir ». Les vignes sont situées sur des coteaux, entre 60 et 120 mètres d’altitude, protégées des vents du nord par la forêt de Bercé. En fonction de l’altitude, les terroirs présentent une dominante d’argiles (en bas de pente), de silex (à mi-pente) ou de sables (sur les hauteurs). Le vignoble de 60 hectares compte une quinzaine de parcelles. Les cépages sont les deux variétés traditionnellement autorisées dans l’appellation : chenin pour les blancs et pineau d’Aunis pour 90 % des rouges, le reste consistant en quelques ares de côt, de gamay et de grolleau. L’âge moyen des vignes est de soixante-dix ans, dont presque deux hectares de pieds centenaires et un hectare et demi de vignes âgées de soixante à quatre-vingts ans. Persuadé du potentiel énorme que ces vieux ceps peuvent apporter à ses cuvées, Renaud se livre à un méticuleux travail de remise en état du vignoble. Tout le domaine est cultivé en bio. Les sols sont travaillés et toutes les interventions viticoles sont manuelles, y compris les vendanges, effectuées à pleine maturité, ce qui se ressent dans l’ampleur et la suavité des vins. Pour les rouges, les pineaux d’Aunis sont partiellement éraflés (selon les parcelles) et les macérations sont assez longues, de trois à quatre semaines, avec pigeages, pour favoriser l’aptitude au vieillissement. Les vins sont élevés en fûts entre douze et vingt-quatre mois, puis soutirés, assemblés et mis en bouteille sans filtration. Pour les blancs, les chenins sont pressurés directement à basse pression puis entonnés par gravité. Les fermentations ont lieu en fûts, sur levures indigènes, avec fermentation malolactique complète, pendant au moins dix-huit mois et parfois jusqu’à trente-six mois.
Gamay Rouge 2019,
Domaine de l'Octavin
Dans quelque sens qu’on le prenne, Mayga gamay est très gamay : fruité, juteux, doté d’agréables notes de framboise, de mûre, de réglisse et de cerise. Belle acidité, belle minéralité, beaucoup d’arôme et une souplesse qui s’affirme dans le verre. Mayga Gamay offre également une légère touche perlante qui réveille un mort. Les raisins viennent du domaine de Pierre Boyat, à Leynes, en Beaujolais et macèrent pendant vingt jours en grappes entières.
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« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau. » Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
€126,00
Prix unitaire par€126,00
Prix unitaire parSaint Romain Sous Roche Rouge 2018,
Domaine de Chassorney
Le bouquet olfactif de ce saint-romain « Sous roche » offre des notes de cerise griotte et de fruits rouges plus sucrés tels que fraise ou grenade. En bouche, une superbe structure, des tannins bien arrondis et de jolies notes de fruits rouges et noirs rustiques et terriens. Beaucoup de concentration à mi-palais, d’arômes, d’énergie et de longueur. Le vin s’épanouit magnifiquement dans le verre. Ce saint-romain « Sous roche » est un pur pinot noir issu d’une parcelle dont le terroir pentueux, exposé sud-sud-est, est situé entre 280 et 400 mètres d’altitude en appellation Saint-Romain. Les sols y sont essentiellement marneux, calcaires et argileux. Les raisins, issu de vignes cinquantenaires, macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Rubaiyat Rouge 2009
Barranco Oscuro
Élégamment vieilli en format magnum pendant plus de treize ans, voici un classique du domaine Barranco Oscuro. Il offre un profil corsé, tannique et sec, riche en notes matures de fruits noirs et de fruits rouges (cassis, framboise). Le cuir et la terre dominent également, accentués et sublimés par le vieillissement. Notes onctueuses, rôties et nuancées de chocolat et d’épices, et un superbe équilibre. Rubaiyat est une allusion et un hommage au poète persan Omar Khayyam, esprit universel qui écrivit au XIe siècle un cycle poétique intitulé Rubaiyat, à la gloire de l’ivresse mystique et physique. L’origine persane du cépage syrah, dont ce vin est entièrement constitué, n’a pas été pour rien dans ce choix d’intitulé. Rubaiyat provient en effet de vignes de syrah plantées en 1996 à environ 1 290 mètres d’altitude et exposées au sud sur des sols schisteux et argileux. La vendange, manuelle, soigneusement triée et éraflée, macère en cuve d’inox et fermente par levures indigènes. La vinification est naturellement contrôlée par la fraîcheur des nuits automnales en montagne. La fermentation malolactique suivie de l’élevage se déroule pendant seize mois en vieux fûts. Aucun ajout de sulfites, vin non clarifié, légèrement filtré à la mise en bouteilles.
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Entre la Sierra Nevada et la mer, en Andalousie, la Sierra Contraviesa porte à son sommet le plus haut vignoble d’Europe (1 368 mètres). Barranco oscuro signifie « vallon sombre » en espagnol, mais ce vallon fait partie du passé ; c’était le site initial de la propriété, mais celle-ci fut déplacée à la fin du XIXe siècle, lorsque le phylloxéra mit fin à une période de forte activité viticole et de production de masse. En 1979, le domaine est repris par Manuel Valenzuela, qui décide de le travailler par des méthodes naturelles et sans recourir aux méthodes de l’œnologie moderne. D’abord, il achète des raisins, mais son objectif est de replanter des vigne, ce qui est fait entre 1982 et le milieu des années 90. Actuellement, les douze hectares de Cortijo Barranco Oscuro s’étendent sur un dénivelé de presque 1 400 mètres. Sur un terroir sec pauvre et schisteux, deux lieux-dits concentrent les parcelles : Cerro Las Monjas tout en haut et Hoyo y Cerro de Las Gayumbas plus bas, près des bâtiments viticole. De forts contrastes thermiques expliquent la fraîcheur des vins, élaborés sans ajout de levures exogènes et sans intrants à la vigne ou au chai. Bien que le domaine ne soit pas certifié biologique en raison des désillusions que les fraudes en ce domaine ont valu à Manuel, son domaine est membre de l’Association espagnole des producteurs de vin naturel. Ses vins sont droits et nets, sans concession : ce sont des vins qui donnent de la joie par le sérieux du travail qui a été nécessaire pour les produire.
Le Rosé 2021,
Clos des B
Provence - Côtes de Provence AOC AOP
Très fruité, avec un nez de sorbet aux fruits rouges, des notes de petits fruits rouges en bouche et une finale marquée par le zeste d’orange, Le Rosé est (comme son nom l’indique) un vin rosé nature emblématique du terroir sablo-schisteux du golfe de Saint-Tropez et du microclimat particulier des hauteurs de Grimaud. Il est produit en appellation Côtes-de-Provence et obtenu à partir de deux cépages du Sud courants dans la région : 90 % de grenache en majoritaire et 10 % de cinsault. C’est un rosé de pressurage direct, extrait au pressoir vertical après égrappage des raisins. Aucun foulage n’est pratiqué. Les deux cépages fermentent ensemble en cuves d’acier inoxydable thermorégulées, sans sulfites ajoutés. Pas de collage, de filtration ni d’ajout de sulfites à la mise en bouteille.
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Le Clos des B (initiale des deux propriétaires, Gwendolyn Berger et Jean-Jacques Branger) se trouve à Grimaud, dans le golfe de Saint-Tropez. Ils sont donc les heureux producteurs des toutes premières cuvées nature de cette zone géographique. Ceux qui savent que cette région abrite une viticulture digne d’intérêt éviteront de penser à la station balnéaire people et au rosé de piscine : avant le rachat de ces trois hectares de vignes par les deux B, tous ces vins allaient à la cave coopérative des Vignerons de Saint-Tropez. Animés d’une « soif de vignes », comme ils disent, Gwendolyn et Jean-Jacques surmontent les difficultés administratives, remettent le vignoble en état et produisent bientôt rouges, rosés et même un blanc de noirs. Leurs cépages sont typiques de la région : grenache, cinsault, mourvèdre, croissant sur sables schisteux traversés de veines de quartz. La propriété bénéficie d’un microclimat qui protège les vignes de l’humidité, des maladies et du gel. Le parti pris de viticulture et de vinification embrasse résolument le bio (le domaine est en conversion depuis 2020), la biodynamie et le nature. Les vins sont sans sulfite ajouté, sans collage ni filtration. Les vins du Clos des B sont le reflet fidèle de leur terroir et de leur climat : frais, fruités et très agréables à boire.
Vino Rosato Rosé 2021,
Corva Gialla
La jolie robe rose clair de ce Vino Rosato annonce le plaisir de notes florales au nez et en bouche : rose, fruits rouges, agrumes, belle acidité et une touche d’amertume en finale, rappelant l’écorce de pamplemousse, qui lui donne beaucoup de charme. Pour obtenir ce Rosato, assemblage de montepulciano et de sangiovese, la vendange de montepulciano macère pendant quarante-huit heures sur les peaux avant d’être pressée, tandis que le sangiovese est pressé directement à l’entrée du chai. Les moûts sont ensuite fermentés ensemble en cuves de fibre de verre où ils s’affinent encore jusqu’à la mise en bouteilles au mois de mars. Rosato conviendra à tout ce que vous voulez faire d’un rosé, et plus encore : par sa pureté et son équilibre, il s’élève au-dessus de l’image passe-partout des rosés estivaux.
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L’azienda Corva Gialla (« corneille jaune ») est un domaine viticole du Latium, en Italie, situé aux confins de l’Ombrie dans l’Alta Tuscia Viterbese. Une région volcanique considérée comme une des plus belles d’Italie et caractérisée par ses calanche, de hautes formations rocheuses en tuf délimitant des vallées profondes creusées par de nombreux cours d’eau et torrents. C’est à Lubriano, face à Civita di Bagnoregio, que se trouve Corva Gialla. L’Alta Tuscia se révèle une pépinière de jeunes talents viticoles consacrés au nature qui valorisent ces terres déshéritées au cours de l’histoire. Fondé en 2017, le domaine compte quatre hectares cultivés par Beatrice Arweiler, originaire d’une autre région viticole, entre Rhin et Moselle. La nouvelle propriétaire a également planté une oliveraie (variétés frantoio et leccino) et aménagé le domaine en polyculture-élevage. Les vignes ont été plantées avec l’aide de Gian Marco Antonuzzi, du domaine Le Coste. Le sol volcanique friable se prête magnifiquement à la viticulture et à la plantation de cépages tels que grechetto d’Umbria, trebbiano, vermentino, sangiovese ou ciliegiolo. Les vins du domaine sont foncièrement italiens, c’est-à-dire conçus avant tout pour le plaisir. Ils sont droits, profonds et faciles à boire, exprimant la forte minéralité de leurs sols.
Vin de France Cuvée Madloba Blanc 2020
Paul Estève
Madloba blanc est un vin orange qui s’affirme dès le premier nez intensément floral, plein de caractère et de profondeur. La nature florale se confirme en bouche avec une abondance de rose thé, accompagnée d’une expression étonnante, exotique, de litchi et de mangue. Avec une matière plutôt riche et dense, la fraîcheur fait office d’équilibrant, et de jolies touches amères marquent la finale. Ce Madloba (« merci » en géorgien) en version blanche est produit en AOP Saint-Joseph. Il résulte d’un assemblage de 50 % marsanne et 50 % viognier. Les vignes, âgées de bientôt quarante ans, sont plantées à 350 mètres d’altitude, sur une parcelle en coteau aux sols de granites et de micas noirs. Les deux cépages sont fermentés ensemble pendant six mois en tinajas, jarres de terre cuite non enterrées, et après pressurage le vin retourne en tinaja pour un élevage de six mois. Ce mode d’élevage favorise la texture du vin et développe le fruit. À carafer une heure avant de servir. Parfaitement indiqué pour des cuisines orientales, asiatiques et exotiques en général.
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Paul Estève et Chrystelle Vareille sont les créateurs du domaine des Miquettes, dont la grande spécificité est l’emploi des techniques géorgiennes. Ils se passionnent en effet pour ce pays du Caucase, berceau du vin, où des techniques de vinification vieilles de huit mille ans sont encore en vigueur. Au cœur de cette viticulture est le qvevri, la jarre enterrée où se déroule toute la vinification : fermentation avec macération pelliculaire et élevage. Ils partent à la découverte de ce pays et en reviennent avec la décision d’élever tous leurs vins en jarres enterrées. Ils en ont vingt-six, mais distinguent les tinajas (jarres espagnoles) pour les fermentations-macérations et les « amphores » enterrées pour l’élevage. Aucun soufre n’est ajouté. Pour les rouges comme pour les blancs, la terre cuite gomme l’astringence et la transmute en une texture veloutée, une matière fruitée et souple.
Le domaine, situé en Ardèche, se trouve au sud de l’appellation Saint-Joseph. Paul a fait ses classes auprès de René-Jean Dard et François Ribo, deux grandes figures du vin naturel en vallée du Rhône. Avec Chrystelle, il commence par récupérer la ferme de la famille de Paul avec deux ares de vigne, puis en 2004 la totalité du domaine, lequel compte à présent 4,3 hectares. Les cépages blancs sont situés autour de la maison, les cépages rouges sont plantés sur coteaux escarpés, entre 300 et 450 mètres d’altitude. Les parcelles reposent sur un socle de granit avec des sols légers : granits à micas noirs, schistes et gneiss. Tout est cultivé en bio (Écocert) avec pratiques biodynamiques. Les vignes sont soignées et fortifiées à l’aide de décoctions de plantes et d’argile. Les sols sont travaillés au cheval ou au treuil et à la pioche. Aucun intrant chimique n’est ajouté au travail viticole. Les vendanges sont entièrement manuelles.
Xarel Lo Domaine Blanc 2016
Clos Lentiscus
Festif, léger et croquant, ce vin blanc sec à base de pur xarel·lo est avant tout un séducteur. Aromatique et crémeux avec de belles notes de pêche blanche et des accents de fruits tropicaux, il a de quoi plaire à tous les palais. Les vignes dont il est issu croissent sur terroir sablo-calcaire. Après la vendange manuelle, la macération est courte et le pressurage très doux afin d’obtenir le meilleur du raisin. La fermentation se fait en barriques de chêne français avec levures indigènes. L’élevage se fait dans les mêmes contenants pendant six mois. À boire très frais.
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C’est à Sitges, en Catalogne, au cœur du parc naturel du Garraf, que Manel Avinyo et son frère Joan ont repris le domaine familial, renommé Clos Lentiscus par Manel. Même si Barcelone n’est qu’à une demi-heure de route, la beauté du paysage est saisissante et l’immersion dans la nature est totale : les forêts méditerranéennes côtoient les garrigues catalanes (thym, romarin, ciste, pistachier lentisque qui a donné son nom à l’exploitation…). Le pays du Penedès possède également une longue histoire viticole. Dans ses douces collines se niche le Clos Lentiscus, en appellation Penedés, sur vingt hectares de terrains sablonneux et argilo-calcaires exposés plein sud à 225 mètres d’altitude. Selon des documents historiques, la famille de Manel et Joan Avinyo y est implantée depuis au moins le XIVe siècle. Longtemps, les raisins furent vendus aux coopératives locales, mais dès la reprise du domaine par les deux frères, le bio et la biodynamie succèdent aux pratiques conventionnelles, toute la vendange va dans les cuvées maison, et les pratiques biologiques et biodynamiques permettent à cette belle propriété de renouer avec son prestige d’autrefois : au XIXe siècle, ses vins étaient vendus en France et jusqu’aux Amériques. Très vite, Manel reçoit un surnom : The Bubbleman, hommage à son talent pour vinifier les cavas, ces blancs pétillants caractéristiques du nord-est de la péninsule Ibérique, à partir de variétés indigènes dont la Catalogne a le secret : sumoll, ull de llebre, xarel·lo, malvoisie de Sitges, cartoixà vermell, cariñena (carignan), qu’accompagnent tempranillo et muscat d’Alexandrie. Les vignes sont anciennes, parfois centenaires. Aucun additif de synthèse n’est employé à la vigne, et les opérations telles que plantation, taille, épamprage et vendanges sont dictées par les phases lunaires. La pollinisation est facilitée par la présence de ruches ; des moutons contribuent à la fertilisation et au contrôle du couvert végétal. Ringo, le cheval blanc, se charge du travail des sols.
Élégance, pureté et une minéralité croquante due au calcaire caractérisent les productions de Clos Lentiscus. La note d’oxydation ménagée, quand elle se fait sentir, ne domine pas la dégustation et les vins ne sont jamais déviants. Les cavas sont réputés exubérants, mais ceux de Clos Lentiscus n’ont jamais plus de deux grammes de sucre résiduel par litre. Le domaine produit aussi des vins tranquilles, rouges, blancs et rosés.
€73,00
Prix unitaire par€73,00
Prix unitaire parAuxey Duresses Les Crais Rouge 2020,
Domaine de Chassorney
Fin, complexe, droit et fruité, ce beau cru rouge issu de la parcelle Les Crais en appellation Auxey-Duresses est une superbe expression du pinot noir, typiquement bourguignonne, issue de vignes de plus de quarante ans : du frais, du croquant et de puissants arômes de fruits rouges. Peut vieillir quelques années.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.