Confirmez votre âge
Vous devez être âgé(e) de 18 ans minimum pour naviguer sur ce site.
Trier par:
1733 produits
1733 produits
Les Œillets Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
Superbement structuré, Les Œillets offre de la mâche, de la texture, un toucher de bouche tannique et une note oxydative ménagée plus prononcée. La tension est forte, équilibrée par une note d’abricot. Boisé, doté d’une minéralité explosive et d’une belle tension, c’est un blanc de macération très atypique, aux notes aromatiques puissantes. On perçoit beaucoup de fruit et d’agrumes confits. C’est un blanc 100 % jacquère dont les vignes croissent sur terrain calcaire. C’est à peu près le même terroir que pour La Petite Robe mais Jean-Yves attend pour cette cuvée une maturité phénolique plus poussée afin d’obtenir une concentration tannique plus importante. Les parcelles sont donc vendangées plus tardivement. La macération, elle aussi, est plus poussée : quatre ou cinq jours de macération carbonique puis dix jours de pigeage. Après décuvage et pressurage, le vin est envoyé en barriques de 225 litres où il s’affinera au moins un an.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
VNR Vinel lo Rouge 2020,
Partida Creus
Un classique souple et hyperfruité « à la jurassienne », un vin pour tous les jours, facile à boire, avec une expression fraîche de toute beauté et des notes de grenade. VN, Vinel·lo, est un assemblage de cépages autochtones particulièrement réussi : il se compose de samsó (cinsault), garrut (mourvèdre), trepat, ull de perdiu, queixal de llop, sumoll et grenache noir, récoltés sur sols à prédominance calcaire. La vinification est faite individuellement selon les variétés. Pas de filtration, pas d’intrant, pas de sulfite ajouté.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel.lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel.lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
€151,00
Prix unitaire par€151,00
Prix unitaire parNuits Saint Georges Aux Croix Rouges Blanc 2020,
Frédéric Cossard
Une belle robe or soutenu, un nez magnifique, opulent, profond et capiteux, aux notes de fleurs blanches. En bouche, beaucoup de présence et une belle sensation miellée et briochée. Ce superbe nuits-saint-georges blanc séduit par sa rareté mais aussi par sa fraîcheur et son équilibre. Les Pinot blanc dont il est issu croissent sur des sols calcaires et marneux.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€50,00
Prix unitaire par€50,00
Prix unitaire parBourgogne Blanc Bigotes Qvevris Blanc 2020,
Frédéric Cossard
Les qualités organoleptiques et tactiles de Bigotes sont renforcées par l’élevage en qvevri, jarre en terre cuite enterrée de type géorgien, qui lui donne encore plus de soyeux et de velouté. L’attaque aromatique de ce vin blanc sec est nettement citronnée et se prolonge sur les fruits jaunes. En bouche, tension, ampleur, gourmandise, un peu de gras et beaucoup de persistance. Pour un bourgogne générique, il plane à belle hauteur. Élaboré sur une petite parcelle de chardonnay en appellation régionale Bourgogne, il est, en quelque sorte, le pendant blanc du rouge Bedeau.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€330,00
Prix unitaire par€330,00
Prix unitaire parMagnum Saint Romain sous le Château Clos du Cerisier Blanc 2020,
Domaine de Chassorney
Plein de fruit frais et de fleurs blanches odorantes (gardénia, jasmin…), élégant et dense… Minéralité, fraîcheur, puissance et longue garde, ce vin a tout pour plaire. Ce pur chardonnay provient d’une parcelle escarpée située entre 280 et 400 mètres d’altitude. Les sols y sont essentiellement marneux, calcaires et argileux. Après un pressurage direct, l’élevage est d’environ un an en barriques. Le format magnum permet au vin de jouer des coudes et de s’affiner en beauté.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Pauvre Diable Rouge 2020,
Domaine Serre Besson
Gourmand, profond et velouté, ce vin offre de jolis tannins fondus. Les notes de cerise noire et de mûre sont affirmées, le milieu de bouche est caractérisé par des touches d’épices et de rose. Un beau rouge nature du terroir de Vinsobres, à la robe rubis brillante et limpide. Ne vous laissez pas influencer par ce que vous lisez sur l’étiquette : Pauvre Diable, doté de toutes les grâces citées plus haut, ne fait aucunement pitié. Le nom fait allusion à l’état dans lequel Victor Taylor, l’actuel propriétaire du domaine Serre Besson, a trouvé le domaine quand il l’a racheté en 2011. Un travail de restauration du vignoble s’est ensuivi, ainsi qu’une conversion au bio qui donne aujourd’hui ses fruits : en l’occurrence cette cuvée nature, sans ajout d’intrant à la vigne ou au chai, pure expression des sols variés du domaine (sables, calcaires, argiles) et des plus anciennes vignes de grenache qui y sont plantées. Vous pouvez le boire dès à présent, dans sa jeunesse et sa fraîcheur, ou le laisser vieillir de trois à cinq ans.
Pour en savoir plus
En 2011, Victor, sommelier californien installé à Nyons après avoir quitté son poste de directeur de la restauration à l’hôtel Carlyle de New York, se prend de passion pour le domaine Serre Besson, alors petite propriété viticole à l’abandon, lovée autour d’une vieille bâtisse en pierre. Il rachète le tout, le rénove, et revitalise le vignoble. Quelques années plus tard, les vins rouges du domaine Serre Besson, en appellation Vinsobres, font parler d’eux, sont remarqués dans les concours et récoltent quelques médailles. Victor, dès sa reprise du domaine, a entrepris sa conversion à l’agriculture biologique, ce qui lui permet aujourd’hui de réaliser une cuvée entièrement nature à base de grenache : c’est le Pauvre Diable que nous vous proposons. En outre, il produit un vinsobres d’appellation d’origine dont l’encépagement rassemble syrah, cinsault, mourvèdre, carignan et grenache. Ainsi qu’un rosé ce macération à base de grenache noir, de syrah et de viognier. L’ambition du propriétaire n’est pas d’imposer un style nouveau mais de respecter le terroir et la nature dans un environnement qui offre toutes les possibilités pour faire des vins d’exception.
Ma' Carotte Blanc 2018,
Frédéric Gounan
Il fera face à toutes les occasions. Fruité, équilibré, frais et minéral, Ma’ Carotte est un vin orange — autrement dit un blanc de macération — d’Auvergne issu à parts égales de pinot gris et de sauvignon en pressurage direct. Profitez-en, Frédéric n’en fait pas tous les ans.
Pour en savoir plus
Issu d’une famille de paysans établie sur la commune de Saint-Sandoux (Puy-de-Dôme) depuis au moins deux siècles, Frédéric Gounan fut dans une première vie mécanicien et créateur de prototypes pour la marque française de motos Voxan, dont le siège était à Issoire. Il s’est détourné du monde industriel pour se consacrer au vin avec sa compagne Caroline. Il entend tirer partie des magnifiques terroirs de son village natal, bien loin de faire « pisser la vigne », comme on faisait autrefois : il constate que tout ce qui sort de cette terre possède des qualités gustatives exceptionnelles. Il reprend des parcelles de gamay d’Auvergne, plante d’autres cépages, et finit par produire des cuvées qui comptent parmi les plus savoureuses et les plus recherchées d’Auvergne. Sur cette terre de la chaîne des puys, les pinots noirs croissent sur des sols noirs basaltiques, les sauvignons et les pinots gris reposent sur des sols blancs argilo-calcaires cailloutés de basalte. Adepte de l’agriculture biologique et biodynamique, Frédéric applique également des méthodes qu’il juge appropriées au climat et au terroir : pour faciliter la photosynthèse dans ce climat rude et contrasté, il pratique le palissage en lyre qui permet d’aérer et d’exposer au soleil le feuillage des vignes, garantie de fruits mûrs à la vendange. Toujours mécanicien dans l’âme, il fabrique ses outils et bricole ses tracteurs selon ses besoins. Ses vins sont rares et distingués, très recherchés des amateurs : à petit domaine (moins de deux hectares), petite production (par le volume, non par l’esprit).
Sylvaner Nature Blanc 2020,
Les Spontanés de GILG
La robe de ce beau sylvaner sec nature est jaune pâle avec des reflets dorés. Le nez est puissant, complexe, chargé d’arômes de fruits à noyau bien mûrs. En bouche, il est rond, sphérique, poli, généreux, légèrement gras, sur des notes de pamplemousse et de pêche. Finale longue et pleine de saveur. Au sein de la gamme variée de vins réalisée par la famille Gilg, la série Les Spontanés est consacrée aux vins nature, sans ajout d’intrants ni de sulfites à la vigne ou au chai. Ce pur sylvaner est issu de vignes jeunes, âgées de huit ans ; il est prêt à boire dès à présent et sera idéalement servi entre 8 et 10 °C.
Pour en savoir plus
Appartenant à une famille établie depuis 1601 dans le village viticole alsacien de Mittelbergheim, le domaine Armand Gilg porte le nom de son fondateur, qui orienta résolument l’activité familiale vers la viticulture en 1937. Depuis, les Gilg restent aux commandes, ont agrandi le vignoble d’un hectare initial à vingt-neuf hectares, acheté des caves pluricentenaires pour les bouteilles et les foudres, et construit des bâtiments pour le pressurage et d’autres activités de vinification. Le domaine, classé en HVE (Haute Valeur Environnementale) pendant plusieurs années, a acquis en 2021 la certification d’agriculture biologique. Ses parcelles, disséminées autour du village, se regroupent en une centaine d’ensembles, dont cinq hectares sur le fameux Grand Cru de Zotzenberg, un des lieux-dits les plus réputés d’Alsace, et un hectare uniquement planté de riesling sur le Grand Cru Moenchberg. La production embrasse tous les sept cépages traditionnels alsaciens (pinot noir, sylvaner, auxerrois, riesling, muscat, pinot gris et gewurztraminer), incluant aussi le chardonnay pour les crémants et le klevener de Heiligenstein (savagnin rose). Si toutes les cuvées du domaine Gilg sont en bio, deux cuvées nature sont réalisées, l’une à base de pinot noir, l’autre à base de sylvaner, au sein de la série Les Spontanés dédiée aux vins sans intrants.
€143,00
Prix unitaire par€143,00
Prix unitaire parJuliette Blanc 2015,
Jean-Pierre Robinot
Cent pour cent chenin, Juliette (qui doit son nom à Juliette Robinot, la fille du vigneron) est sec et doté d’une belle fraîcheur. C’est une remarquable expression du cépage, issue de vignes plus que centenaires. La vendange est tardive, marquée par le botrytis (pourriture noble). Après un pressurage direct en barriques, le vin fermente et s’affine pendant plus de six ans dans le même contenant. Un vin rare, à chérir.
Pour en savoir plus
Quiconque s’intéresse au vin naturel en France a forcément croisé un jour Jean-Pierre Robinot et n’a jamais oublié cette silhouette souriante et bondissante. Force est de constater que si l’on n’a pas encore réussi à prouver que tous les vins ressemblent à leur vigneron (étude à entreprendre), les crus réalisés par Jean-Pierre, chaleureux, aimables et lumineux, sont à l’image de leur auteur. Après avoir tenu pendant près de quinze ans le bar à vins L’Ange Vin rue Richard-Lenoir, dans le XIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre est retourné dans son Chahaignes natal, petit village du sud de la Sarthe, aux confins de l’Anjou et de la Touraine. Son rêve est d’acquérir son vignoble et de faire des vins sans soufre. Il récupère des friches en coteau, sur de grands terroirs, ainsi que des caves troglodytes creusées dans le tuffeau. 2002 sera son premier millésime. En parallèle, sous la marque L’Opéra du vin, il vinifie des raisins achetés à des vignerons locaux. Jean-Pierre Robinot pratique une viticulture biologique exigeante, sans désherbage chimique. Le sol est travaillé et amendé au moyen de composts naturels. Toutes les vendanges, pratiquées à maturité sur des raisins sains, sont faites à la main. Le lieu et la climatologie favorisent la pourriture noble.
€143,00
Prix unitaire par€143,00
Prix unitaire parJuliette Blanc 2018,
Jean-Pierre Robinot
Cent pour cent chenin, Juliette (qui doit son nom à Juliette Robinot, la fille du vigneron) est sec et doté d’une belle fraîcheur. C’est une remarquable expression du cépage, issue de vignes plus que centenaires. La vendange est tardive, marquée par le botrytis (pourriture noble). Après un pressurage direct en barriques, le vin fermente et s’affine pendant plus de six ans dans le même contenant. Un vin rare, à chérir.
Pour en savoir plus
Quiconque s’intéresse au vin naturel en France a forcément croisé un jour Jean-Pierre Robinot et n’a jamais oublié cette silhouette souriante et bondissante. Force est de constater que si l’on n’a pas encore réussi à prouver que tous les vins ressemblent à leur vigneron (étude à entreprendre), les crus réalisés par Jean-Pierre, chaleureux, aimables et lumineux, sont à l’image de leur auteur. Après avoir tenu pendant près de quinze ans le bar à vins L’Ange Vin rue Richard-Lenoir, dans le XIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre est retourné dans son Chahaignes natal, petit village du sud de la Sarthe, aux confins de l’Anjou et de la Touraine. Son rêve est d’acquérir son vignoble et de faire des vins sans soufre. Il récupère des friches en coteau, sur de grands terroirs, ainsi que des caves troglodytes creusées dans le tuffeau. 2002 sera son premier millésime. En parallèle, sous la marque L’Opéra du vin, il vinifie des raisins achetés à des vignerons locaux. Jean-Pierre Robinot pratique une viticulture biologique exigeante, sans désherbage chimique. Le sol est travaillé et amendé au moyen de composts naturels. Toutes les vendanges, pratiquées à maturité sur des raisins sains, sont faites à la main. Le lieu et la climatologie favorisent la pourriture noble.
Pinot Noir Rouge 2020,
Frédéric Cossard
Croquant, dense, vivant, frais, fruité, ce vin a bénéficié de tout le savoir-faire du maître bourguignon. Simplement nommé, c’est en quelque sorte l’entrée de gamme de Frédéric Cossard, mais quelle entrée de gamme !
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Cuvée Expériment Rosé 2020,
Belly Wine Experiment
Un rosé qui en a beaucoup à raconter, faisant en quelque sorte le grand écart entre Catalogne et Auvergne. Du fruit, de la fraîcheur, de la vivacité, du nerf, une belle robe rubis clair. Officiellement classée en rouge en douane car elle contient du vin blanc, cette cuvée rosée Experiment est issue de gamay d’Auvergne et de xarel·lo de Catalogne à parts égales. Le gamay subit une macération semicarbonique en grappes entières pendant quinze jours, puis il est assemblé au xarel·lo foulé avec ses rafles et macéré cinq jours. Classé en Vin de France et titrant 12,7 %, le vin est obtenu sans aucun intrant chimique, ni à la vigne ni au chai. Il est vieilli en cuves de fibres de verre.
Pour en savoir plus
Fondé et dirigé par Claire Sage et Aimé Duveau, situé à Chanteuges (Haute-Loire), Belly Wine Experiment est une expérience autant qu’un négoce de vinification. Le binôme de créateurs a de qui tenir : Claire est la sœur d'Adrien Sage, adepte de l’élevage sous-marin des vins mais surtout importateur de vins catalans. De là la présence de cépages catalans dans les assemblages de Belly Wine Experiment, à côté de cépages bourguignons, auvergnats ou jurassiens, volontiers dans la même bouteille. Aimé est le fils de Manu Duveau, vigneron-poète d’Auvergne, ex-tailleur de pierre et grand vinificateur de gamays locaux à son domaine de l’Égrappille. La spécificité de Belly Wine Experiment est l’exotisme (au sens propre) des assemblages, le xarel·lo de Catalogne pouvant côtoyer par exemple le gamay du Puy-de-Dôme avec le plus grand naturel. Les vins sont réalisés en macération semicarbonique, sans ajouts d’intrants chimiques ni manipulation excessive au chai. La maison est également connue pour ses poirés, vineux et de très haute qualité.
Au Bon Secours Rouge 2020,
Babass
Sébastien Dervieux, Babass pour les intimes, est un personnage chaleureux qui pratique l’art du vin sans intrant en pleine douceur angevine. Son vignoble est à Rochefort-sur-Loire, sa cave à Saint-Lambert-du-Lattay et son siège social à Beaulieu-sur-Layon. À travers lui se perpétue l’œuvre de la famille Hacquet, pionnière du vin nature après la Seconde Guerre mondiale, dont il a repris certaines parcelles. Cette mémoire s’exprime entre autres dans la cuvée Joseph-Anne-Françoise, dont l’appellation rassemble les prénoms de la fratrie. Le terroir est situé sur les derniers contreforts du Massif armoricain avant le Bassin parisien. C’est une région de petits coteaux ; la Loire, très proche, exerce une forte influence, ainsi que l’océan, qui est à une centaine de kilomètres. La vigne n’a ni trop chaud ni trop froid. La particularité de cette région est le schiste, soit dégradé (donnant des argiles), soit non dégradé par endroits. Ce terroir produit des vins minéraux, le climat des vins plutôt « sur le fruit » et modérément corsés. Les parcelles sont d’un seul tenant, plantées de cépages traditionnels angevins : 1,4 ha de grolleau, 0,9 ha de cabernet franc, 1,2 ha de chenin et 0,7 ha de gamay. Toutes les vignes sont cultivées en bio certifié. Les vendanges sont manuelles. Au chai, les fermentations sont naturelles et les vins sans soufre ni autres intrants (« à part quelquefois quelques gouttes de sueur »). Les vins rouges, dont certaines cuvées en monocépage, sont macérés en grappes entières. Les blancs sont pressurés lentement au pressoir vertical. Tous les vins sont élevés en cuves de fibre et ne sont ni filtrés ni collés, simplement soutirés si nécessaire et sans abus.
« Mon vin, c’est le vin d’un petit gars dans son petit coin avec ses petits cépages », dit modestement Sébastien, qui déclare aussi faire des vins de raisin, forgés par le climat du millésime, le terroir, le cépage et ses décisions (bonnes ou mauvaises). Sa démarche consiste à ne pas dénaturer cet équilibre par des poudres de perlimpinpin qui conduisent à la standardisation. Ses rouges de cabernet franc sont ronds, poivrés et charnus ; ses rouges de grolleau, pur fruit, sont frais et faciles à boire.
Cette cuvée récente de Babass, sans intrant ni filtration, est à base de gamays plantés sur terroirs schisteux en 1959 et 1960. Après les vendanges manuelles, les raisins macèrent en grappes entières pendant environ dix à quinze jours selon les millésimes. Le décuvage est manuel, suivi d’un pressurage lent au pressoir vertical. Les jus de goutte et de presse sont assemblés dans la foulée, après quoi l’élevage est de cinq à huit mois sur lies fines. Le vin est glouglou à souhait, fluide et buvable, fruité et croquant, avec une fraîche acidité et une jolie palette aromatique entre fruits rouges, terre et épices. Un très beau gamay.
Groll N'Roll Rouge 2020,
Babass
« Mon vin, c’est le vin d’un petit gars dans son petit coin avec ses petits cépages. » Derrière cette modestie de bon aloi se cache Sébastien Dervieux, Babass pour les intimes, personnage chaleureux qui pratique l’art du vin sans intrant en pleine douceur angevine. Son vignoble est à Rochefort-sur-Loire, sa cave à Saint-Lambert-du-Lattay et son siège social à Beaulieu-sur-Layon. À travers lui se perpétue l’œuvre de la famille Hacquet, pionnière du vin nature après la Seconde Guerre mondiale, dont il a repris certaines parcelles. Cette mémoire s’exprime entre autres dans la cuvée Joseph-Anne-Françoise, dont l’appellation rassemble les prénoms de la fratrie. Le terroir est situé sur les derniers contreforts du Massif armoricain avant le Bassin parisien. C’est une région de petits coteaux ; la Loire, très proche, exerce une forte influence, ainsi que l’océan, qui est à une centaine de kilomètres. La vigne n’a ni trop chaud ni trop froid. La particularité de cette région est le schiste, soit dégradé (donnant des argiles), soit non dégradé par endroits. Ce terroir produit des vins minéraux, le climat des vins plutôt « sur le fruit » et modérément corsés. Les parcelles sont d’un seul tenant, plantées de cépages traditionnels angevins : 1,4 ha de grolleau, 0,9 ha de cabernet franc, 1,2 ha de chenin et 0,7 ha de gamay. Toutes les vignes sont cultivées en bio certifié. Les vendanges sont manuelles. Au chai, les fermentations sont naturelles et les vins sans soufre ni autres intrants (« à part quelquefois quelques gouttes de sueur »). Les vins rouges, dont certaines cuvées en monocépage, sont macérés en grappes entières. Les blancs sont pressurés lentement au pressoir vertical. Tous les vins sont élevés en cuves de fibre et ne sont ni filtrés ni collés, simplement soutirés si nécessaire et sans abus.
Sébastien dit faire des vins de raisin, forgés par le climat du millésime, le terroir, le cépage et ses décisions (bonnes ou mauvaises). Sa démarche consiste à ne pas dénaturer cet équilibre par des poudres de perlimpinpin qui conduisent à la standardisation. Ses rouges de cabernet franc sont ronds, poivrés et charnus ; ses rouges de grolleau, pur fruit, sont frais et faciles à boire.
Un rouge monocépage 100 % grolleau, sans intrant ni filtration, issu de vignes plantées vers la fin des années 50 sur terroir de schistes et vinifié en grappes entières de dix jours à deux semaines selon le millésime. Après un décuvage manuel, le pressurage se fait lentement au pressoir vertical. Les jus de goutte et de presse sont assemblés dans la foulée, et l’élevage est court : cinq ou six mois sur lies fines. Servi idéalement à 15 °C, c’est un vin qui n’a froid ni aux yeux ni ailleurs, avec une robe légère et en bouche une grande fraîcheur qui donne la sensation de croquer dans un raisin juteux et légèrement poivré. Gros coup de cœur.
Champ Levat Rouge 2019,
Jean-Yves Peron
En Savoie, non loin du lac d’Annecy, Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature. Ses rouges de mondeuse sont magnifiques, ses blancs de cépages locaux anciens – jacquère, altesse, bergeron, persan – ne le sont pas moins. Il réside à Chevaline, mais son vignoble actuel, trois hectares en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère.
D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, Jean-Yves s’est vite laissé entraîner par la vigne et a suivi une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui, mais aussi en Italie du Nord : pour lui, c’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de multiplier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Le vin savoyard a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens ! Jean-Yves Péron incarne la renaissance de ce très beau vignoble.
Ce 100 % mondeuse résulte de l’assemblage de deux parcelles : Le Pas de l’Ours et Côte pelée. Tendre et équilibré avec une note poivrée, il résulte de deux semaines de macération carbonique avant un élevage d’un an en barrique. Il s’accordera très bien avec les salaisons et les cuisines de montagne.
i Vicini Barbera Reserve Rouge 2017,
Jean-Yves Peron
Jean-Yves Péron avait commencé par faire des études de biochimie, mais il s’est vite laissé entraîner par la vigne et a suivi une formation d’œnologue à Bordeaux. Près du lac d’Annecy, Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature. Ses rouges de mondeuse sont magnifiques, ses blancs de cépages locaux anciens – jacquère, altesse, bergeron, persan – ne le sont pas moins. Il réside à Chevaline, mais son vignoble actuel, trois hectares en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère.
Jean-Yves a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui, mais aussi en Italie du Nord : pour lui, c’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de multiplier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Le vin savoyard a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens ! Jean-Yves Péron incarne la renaissance de ce très beau vignoble.
En 2017, Jean-Yves Péron a décidé d’élargir sa gamme en allant récupérer des raisins bio au cœur du Piémont italien. Il en est résulté plusieurs cuvées, dont ce rouge 100 % barbera. Deuxième cépage rouge le plus utilisé en Italie après le sangiovese, la barbera donne des vins corsés, colorés, sur les fruits rouges. La qualification « réserve » indique que ce barbera a été macéré plus longuement que le barbera classique de Jean-Yves : la fermentation avec pigeage long et patient est suivie par trois ans d’élevage. Il est donc plus structuré, plus puissant, plus profond, offrant des notes évolutives (chocolat, cacao…), plutôt dans le style du Pas de l’Ours. Il présente donc un style assez classique pour un barbera. Un vin à la fois grave et joyeux.
La Tour Sarazine Blanc 2019,
Jean-Yves Peron
Le vin savoyard a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens ! Jean-Yves Péron incarne la renaissance de ce très beau vignoble. À Chevaline, en Savoie, près du lac d’Annecy, il associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature. Ses rouges de mondeuse sont magnifiques, ses blancs de cépages locaux anciens – jacquère, altesse, bergeron, persan – ne le sont pas moins.
D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il s’est vite laissé entraîner par la vigne et a suivi une formation d’œnologue à Bordeaux. Son vignoble actuel, trois hectares en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui, mais aussi en Italie du Nord : pour lui, c’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de multiplier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Cette Tour Sarazine est un vin issu d’une microparcelle schisteuse plantée de muscat à petits grains. Jean-Yves l’assemble parfois avec de la jacquère quand le millésime est peu productif. En 2017, par exemple, le muscat donnait une grappe tous les trois pieds… La macération varie selon le millésime : entre trois semaines et deux mois. L’élevage est d’un an en barrique. Le vin présente un profil évidemment très muscat – musqué, floral, aromatique, exotique – renforcé par la netteté minérale du schiste. Pour les accords, c’est un appel à l’imagination, entre fromages et cuisines d’ailleurs.
Cotillon des Dames Amphore Blanc 2018,
Jean-Yves Peron
D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, Jean-Yves Péron s’est vite laissé entraîner par la vigne et a suivi une formation d’œnologue à Bordeaux. Il réside à Chevaline, en Savoie, près du lac d’Annecy, associant avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature. Ses rouges de mondeuse sont magnifiques, ses blancs de cépages locaux anciens – jacquère, altesse, bergeron, persan – ne le sont pas moins.
Son vignoble actuel, trois hectares en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui, mais aussi en Italie du Nord : pour lui, c’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de multiplier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Le vin savoyard a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens ! Jean-Yves Péron incarne la renaissance de ce très beau vignoble.
Cette cuvée est construite autour de jacquère cultivée sur sols calcaires, additionnée d’altesse de terrain schisteux. Il arrive au vigneron d’ajouter de la roussanne et de la mondeuse en pressurage direct. L’idée est de pouvoir contrôler précisément l’évolution du jus et d’équilibrer le vin en fonction du comportement de chaque cépage. Les raisins sont vinifiés séparément et élevés en terre cuite avant la mise en bouteille. C’est un blanc complexe, élégant, velouté et fruité — variante élevée en terre cuite d’une des cuvées phares du vigneron.
Magnum BB "Cerrailla" Rouge 2019
Partida Creus
Le domaine Partida Creus est la création de deux Piémontais originaires des Langhe (où l’on s’y connaît en vins), Antonella Gerosa et Massimo Marchiori, qui mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. C’est pourquoi leur domaine est aussi important sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne.
Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel.lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel.lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Ce 100 % bobal est un rouge racé et finement sauvage provenant de la parcelle Cerrailla, construit sur un cépage courant en Espagne mais dont l’expression est ici très originale. Robe rouge cerise sombre ; au nez, du bonbon, des fleurs douces, des fruits frais, de la violette, du thym. En bouche, beaucoup de distinction : une acidité droite et de la griotte, de la prune mûre, du poivre noir, une petite touche saline en finale. À servir bien frais.
Casébianco Blanc 2020,
Domaine Casé
Sur les sols fertiles, argilo-calcaires, du Val Trebbia en Émilie-Romagne, Alberto Anguissola a créé le domaine Casè en 1998. Il a d’abord appris la viticulture auprès des vignerons les plus expérimentés de la région et se lance enfin dans sa passion en plantant d’abord un peu de pinot noir autour de la maison de campagne de ses grands-parents. Plus tard, il rachètera des vignes de cinquante ou soixante ans abandonnées par leurs propriétaires, et agrandira le domaine. Les parcelles sont situées à plus de six cents mètres d’altitude et l’encépagement, outre le pinot noir et la marsanne qu’Alberto a plantés, est résolument local : barbera, bonarda, croatina, malvasia, ortrugo, moscato bianco… Ce qui motive ce vigneron, c’est la passion pour la vinification, mais aussi pour le genre de vie et de société qu’implique ce modèle de viticulture traditionnelle. Il n’admet aucun intrant chimique, que ce soit à la vigne ou au chai, et s’efforce de garder la terre aussi saine que possible pour la nature et pour l’homme. L’amour de la tradition viticole locale occupe une grande place dans ses choix, par exemple l’usage de grands fûts de bois pour la fermentation, une technique millénaire que l’historien Strabon avait déjà décrite au Ier siècle avant notre ère.
Casèbianco est un magnifique vin orange comme l’Émilie-Romagne et particulièrement Alberto savent les produire. Élaboré à partir de quatre cépages blancs (ortrugo, malvasia, marsanne et muscat blanc) complantés sur une même parcelle à côté de cépages rouges (pratique fréquente dans la région), ce vin est une superbe expression du sol et de la tradition : la macération pelliculaire de dix jours donne un résultat surprenant, des parfums doux et fruités associés à des notes florales prononcées et à la sécheresse typique du vin orange. Ce nectar pour la table attend les plats italiens ou méditerranéens, les champignons sauvages, les charcuteries et les salaisons, le lapin rôti à la broche avec ail et thym.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.