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Night Potion Skin Contact Blanc 2021,
Clos Lentiscus
Night Potion Skin Contact est un vin blanc sec biologique et naturel labellisé CCPAE (Conseil catalan d’agriculture biologique) et biodynamique, réalisé par Clos Lentiscus en région Baix-Penedés (Catalogne).
Vinification
Produit sur les sols calcaires du parc naturel du Garraf, Night Potion Skin Contact est réalisé en macération pelliculaire, de là son nom ainsi que son côté solide, structuré mais aussi velouté. Il est composé à 100 % du cépage autochtone catalan xarel·lo et sa vinification se fait en contenant de terre cuite.
Dégustation
Aimable, agréable et adaptable à toutes les occasions, Night Potion Skin Contact est un vin qui va avec tout. Sa minéralité n’a d’égale que sa fraîcheur, alors il n’est plus besoin d’y réfléchir davantage : ouvrons vite cette bouteille pour apprécier ses qualités tout-terrain, son acidité maîtrisée et son charme aromatique. On l’accordera avec des tapas, des poissons et des fruits de mer crus, cuits ou fumés. Si l’on désire en savoir davantage sur les délicieux vins tranquilles ou effervescents de cette région catalane, on peut aussi aller voir du côté des voisins, chez Partida Creus.
En savoir plus sur Clos Lentiscus
À Sitges, en Catalogne, en appellation Penedès, le Clos Lentiscus est un domaine viticole bio et nature situé au cœur du parc naturel du Garraf. Dans un superbe paysage de verdure méditerranéenne, Manel Avinyo, surnommé « the Bubbleman », son frère Joan et sa fille Núria se spécialisent dans les cavas, vins pétillants de méthode traditionnelle, et font aussi quelques vins tranquilles, le tout en biodynamie, sans intrants ni sulfites ajoutés.
Histoire du Clos Lentiscus
La famille est implantée en ce lieu depuis au moins le XIVe siècle. À la reprise du domaine par les deux frères, le bio, la biodynamie et la vinification sans intrants succèdent aux pratiques conventionnelles, ce qui permet à cette belle propriété de renouer avec son prestige d’autrefois : au XIXe siècle, ses vins étaient vendus en France et jusqu’aux Amériques.
Le style Clos Lentiscus
Pureté, élégance et une minéralité croquante caractérisent les vins biologiques et naturels de Clos Lentiscus. Ce domaine catalan produit aussi des vins tranquilles. Les cépages sont traditionnellement catalans : sumoll, ull de llebre, xarel·lo, cartoixà vermell, cariñena et surtout malvoisie de Sitges, qu’accompagnent tempranillo et muscat d’Alexandrie. Les vignes sont anciennes, parfois centenaires. Aucun additif de synthèse n’est employé à la vigne, où les opérations sont dictées par les phases lunaires. La pollinisation est facilitée par la présence de ruches, dont le miel vient parfois soutenir la seconde fermentation des raisins.
Terre Mere Rouge 2021,
Clos des B
Doté du label biologique Écocert, Terre Mère est un vin rouge naturel, sans sulfites ajoutés, du domaine Clos des B, situé dans la baie de Saint-Tropez. Les fruits rouges et surtout noirs (cassis, mûre, myrtille) abondent au nez et en bouche, le vin est structuré, tannique, mais les tannins sont souples et fondus et la fin de bouche comporte une note d’amande amère très séduisante. On penserait à un amarone, mais sans la note de cuisson, avec beaucoup plus de fruit frais et de fraîcheur malgré la surmaturité. Terre Mère présente une belle vivacité à l’ouverture, mais nous ne conseillons pas le carafage. Il prend de la dimension et de l’ampleur en fin de bouteille. Il provient des plus beaux raisins, parcelle par parcelle et pied par pied, qui ont été isolés pied par pied pour pouvoir être amenés à cette surmaturité.
Pourquoi « Terre Mère » ?
Le nom Terre Mère est un hommage, à travers le terroir, à la Pacha Mama, à la grande divinité terrestre. On perçoit nettement à travers la dégustation un désir du producteur de coller au terroir, d’en extraire la quintessence, en plus de la résolution de n’ajouter aucun intrant à la vigne ou au chai. Cette typicité mûre et évoluée (15 % d’alcool) résulte de méthodes de vinification particulières : Terre Mère, vin rouge en AOP Côtes-de-Provence, se compose de 50 % grenache, 20 % cinsault et 30 % mourvèdre vendangés en surmaturité en septembre. La vinification se fait à 90 % en cuves d’acier inoxydable thermorégulées et à 10 % en barriques ouvertes. Un pigeage au pied est pratiqué, ainsi que quelques petits remontages. La fermentation malolactique est complète. Le vin est élevé en fûts de 600 litres et dn barriques de plusieurs vins de 228 litres. Aucun sulfite n’est ajouté, ni à la vigne, ni à la vinification, ni à la mise en bouteilles. Pour découvrir d’autres vins des terroirs provençaux, explorez aussi le domaine des Grandes Serres, en Côtes-du-Rhône du Sud. Et pour accompagner ce beau vin, pourquoi ne pas trancher un beau saucisson de la Maison Montalet ?
En savoir plus sur Clos des B
Le Clos des B (initiale des deux propriétaires) est un domaine viticole bio et nature situé à Grimaud, dans le golfe de Saint-Tropez. Gwendolyn Berger et Jean-Jacques Branger sont donc les heureux producteurs des toutes premières cuvées nature de cette zone géographique. Avant le rachat de ces trois hectares de vignes par les deux B, tous ces vins allaient à la cave coopérative des Vignerons de Saint-Tropez. Animés d’une « soif de vignes », comme ils disent, Gwendolyn et Jean-Jacques surmontent les difficultés administratives, remettent le vignoble en état et produisent bientôt rouges, rosés et même un blanc de noirs. Leurs cépages sont typiques de la région : grenache, cinsault, mourvèdre, croissant sur sables schisteux traversés de veines de quartz. La propriété bénéficie d’un microclimat qui protège les vignes de l’humidité, des maladies et du gel. Le parti pris de viticulture et de vinification embrasse résolument le bio (le domaine est sous label Écocert, demandé en 2020), la biodynamie et le nature. Les vins sont sans sulfite ajouté, sans collage ni filtration. Les vins du Clos des B sont le reflet fidèle de leur terroir et de leur climat : frais, fruités et très agréables à boire, de beaux vins naturels du terroir de Provence.
BS Blanc de Sumoll Blanc 2020
Partida Creus
Finement macéré, d’un superbe ton doré tirant sur l’orange, BS Blanc de sumoll est fait pour la table et les mets raffinés. Vibrant, aromatique, il offre des notes d’agrumes (pamplemousse, orange, citron), de rose, de pêche, de pomme, de coing, de garrigue (thym, romarin), de coing, avec une finale assez saline. Il est également minéral avec des notes miellées, du cuir, de la pierre. Ce blanc de noirs tranquille et ensoleillé, 100 % sumoll blanc (un cépage devenu extrêmement rare en Catalogne) en presse directe, est une cuvée historique, la première réalisée par Massimo et Antonella. Classé en Vino de Mesa (vin de table), c’est un cru très rare qu’il ne faut pas rater quand quelques bouteilles montrent leur nez.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
VY Vinyater Blanc 2020
Partida Creus
Arrondi, beurré, expressif et minéral, VY Vinyater s’annonce d’abord par un nez tout en fruits blancs et en fleurs blanches. Zeste de citron jaune, un peu de cire d’abeille. En bouche, du volume, du corps, une très longue finale. Issu de vieilles vignes (soixante ans) du cépage catalan vinyater croissant sur sol argilo-calcaire, élevé en dames-jeannes de cinquante litres et classé en Vino de Mesa (vin de table), VY Vinyater est un blanc frais et séduisant qui excelle sur les fruits de mer, les grillades de Viandes Blanches et les ris de veau, mais il peut aussi séduire sans accompagnement ni prétexte.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction. "
Côtes du Rhône Villages Visan Rouge 2021
Les Grandes Serres
L’appellation Visan est située au nord de la partie provençale des Côtes-du-Rhône, dans cette enclave des Papes, petit morceau de Vaucluse incrusté en Drôme provençale. Un pays de collines, de lavande, de truffe, de pin d’Alep et de vignes qui ont leur AOC Côtes-du-Rhône-Villages depuis 1966. C’est là que le domaine des Grandes Serres a trouvé les raisins dont est extraite cette cuvée bio et naturelle de la série Comics, un vin fin et élégant fortement marqué par les fruits rouges, les épices et le poivre. Un vin pour toutes les occasions, issu de sols caillouteux, argilo-calcaires et sableux où croissent, à une altitude de 600 mètres et environnées de forêts, des vignes de syrah (98 %) et un petit chouïa de grenache (2 %) récoltés en vendanges manuelles. Les raisins sont égrappés et subissent une macération préfermentaire à froid. Ils sont ensuite macérés trois semaines sur les peaux, et le vin, après pressurage, repose six mois en cuve avant mise en bouteilles. Merveilleusement buvable et aimable, issu d’un terroir d’une grande originalité, méritant d’être mieux connu.
Pour en savoir plus
Châteauneuf-du-Pape, tout le monde sait où cela se trouve, mais connaît-on réellement bien cette appellation ? Le domaine des Grandes Serres en représente à la fois l’excellence et la vitalité. Auteur de vins exceptionnels de propriété et de négoce, rouges ou blancs, il récolte, achète des raisins, vinifie et élève sur un périmètre étendu, centré autour de Châteauneuf et des Côtes-du-Rhône méridionales et incluant des zones plus périphériques telles que Lirac ou les Costières de Nîmes. À Châteauneuf-du-Pape proprement dit, le domaine possède douze hectares. Créé en 1977, il est depuis longtemps fondé sur le respect de l’environnement et du terroir. Actuellement, une grande partie de ses cuvées sont biologiques et sans sulfites ajoutés, sans pour autant s’en vanter publiquement. Modestement, Samuel Montgermont, directeur général du domaine, explique que les conditions géologiques et climatiques, en particulier le mistral, favorisent la santé du vignoble et permettent de se passer d’intrants. Couvrant toute la palette des vins blancs et rouges du Midi et tous leurs cépages, le domaine s’engage à présent dans la production de vins natures sous des étiquettes qui ne se prennent nullement au sérieux, mais les vins contenus dans les bouteilles — chacun portant le nom de son appellation — sont tout ce qu’il y a de solide et de sérieux, en plus d’être frais et savoureux.
€108,00
Prix unitaire par€108,00
Prix unitaire parVolnay 1er Cru Les Lurets Rouge 2021
Domaine de Chassorney
Issu d’un des plus beaux climats de Volnay, ce vin rouge de premier cru est tout en fruit opulent, équilibré et dense. Il offre à profusion des notes de fruits rouges et de fruits noirs, une cerise pleine, mûre et savoureuse. C’est un vin voluptueux à déguster dans les grands moments. Sa structure veloutée est fine et délicate, s’envolant en notes d’une légèreté aérienne. La parcelle des Lurets, en AOC Volnay, a produit ce pinot noir. Son terroir pentueux, exposé ouest-sud-est, est situé entre 230 et 280 mètres d’altitude. Les sols sont essentiellement constitués de calcaires roses soutenant des galets blancs schisteux. Les raisins macèrent en grappes entières pendant deux semaines dans des fermenteurs en bois ouverts. L’élevage est d’environ un an en barriques de chêne anciens et neufs.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Pinot Gris Origin Blanc 2021
Jean-Marc Dreyer
Dense, tendu, sec et aromatique, Pinot Gris Origin de Jean-Marc Dreyer s’exprime ici sur la structure et la droiture. La gamme Origin de Jean-Marc Dreyer est consacrée à des cuvées monocépages autour de variétés alsaciennes, ici le cépage classique pinot gris, naguère appelé tokay en Alsace, macéré en grappes entières. Pinot gris Origin est une véritable redéfinition de ce cépage mondialement connu, dont le nom a été quelque peu galvaudé par le marché américain sous sa forme italienne (pinot grigio) ces dernières années, ce qui rend particulièrement intéressante cette interprétation alsacienne fondée non seulement sur l’expression locale du cépage mais aussi sur le déploiement de ses possibilités. Ici, la macération lui donne un caractère nouveau, empreint de tension et de rectitude. Il trouve enfin son mot à dire et ajoute quelques cordes à son arc. À accorder avec pratiquement tout, mais allez, on va oser : avec du caviar, c’est le top. Méthode biodynamique, fermentation par levures indigènes, non filtré, non clarifié, sans sulfites ajoutés à la vigne ou au chai.
Pour en savoir plus
« La macération, en Alsace, c’est une tradition ! affirme Jean-Marc Dreyer, ajoutant que le pressurage direct dans cette région est une invention moderne, liée à l’apparition de l’électricité. Autrefois, on travaillait à la main et on laissait macérer les raisins avant d’envoyer les marcs au pressoir. » La macération en grappes entières est la signature de Jean-Marc Dreyer et représente 85 % de la production du domaine, le reste consistant en blancs de pressurage direct, souvent élevés en oxydation ménagée. Jean-Marc succède à plusieurs générations de sa famille au domaine Dreyer & Fils, créé en 1830 entre Obernai et Molsheim. Dès sa reprise du domaine, il opte immédiatement pour la biodynamie, mais il hésite quelque temps entre plusieurs méthodes : au début, ses vins sont plus boisés, élevés en barriques neuves avec bâtonnage. Ensuite, période sucrée : tous ses vins contiennent du sucre résiduel. En 2008, il essaie de vinifier sans aucun soufre et trouve sa direction : l’hiver suivant, au retour du pèlerinage de Compostelle, il jure de ne plus jamais ajouter de soufre dans aucun vin. Cette décision prise, il affirme son style autour de la macération pelliculaire, assez poussée, ciselée, toujours surprenante sur les cépages alsaciens, dont elle fait ressortir la structure sans sacrifier la délicatesse. Jean-Marc travaille en cuvées monocépage ou d’assemblage et réalise également des rouges de pinot noir d’une profondeur surprenante.
Pinot Noir Rouge 2021
Domaine Einhart
La robe profonde, violacée, de ce Pinot noir du domaine Einhart évoque la cerise noire : nous sommes en présence d’un rouge velouté et bien mûr, cent pour cent pinot noir issu de la propriété, à l’arôme intense, parfumé et doucement fruité. Le premier nez est sublimé par des arômes de fruits noirs (mûre, cassis, cerise noire) avec une pointe de fraîcheur fondue dans un léger boisé vanillé. Le second nez est plus ouvert, sur des arômes d’orange sanguine, d’amande amère et de kirsch. En bouche, les petits fruits sont toujours là, soutenus par des tannins présents mais bien fondus, et mènent vers une fin de bouche tout en velours reposant sur une jolie fraîcheur. Beaucoup de persistance et de longueur. Les pinots noirs dont il est issu, âgés d’une trentaine d’années, croissent sur les terroirs de muschelkalk (calcaire coquiller) de Dittelsberg-Albermohn et sont vendangés à la main, puis égrappés. La macération, sur levures indigènes, se déroule entre dix et douze jours. L’élevage d’un an sur lies fines, en demi-muid, précède une mise en bouteilles sans filtration. De la vigne au chai, ce vin a été réalisé sans aucun intrant chimique ni ajout de sulfite. Le carafage est recommandé afin qu’il s’exprime pleinement dans toute sa finesse et sa grâce. Le format magnum n’a que du bien à lui faire, accentuant son velouté et sa profondeur.
Pour en savoir plus
Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges. Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer [faire lien], il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
Muscanna Blanc 2021
Domaine Einhart
Le format magnum amplifiera la richesse de ses arômes et le fondu des tannins de ce Muscanna, dont la robe est d’un bel orangé, ambrée, avec un superbe éclat. Le premier nez offre les arômes riches typiques des baies de muscat en surmaturité, légèrement fumés. Un second nez, tout en finesse, apporte une pointe d’agrumes qui incite à la dégustation. En bouche, l’attaque est très droite et ample, accompagnée d’une acidité fondue qui s’exprime à travers des notes de coing confit. La finale est tonique, avec des tannins fondus liés à la macération. Magnifiquement complexe, ce blanc sec est l’hommage du domaine Einhart au cépage muscat, comme l’indique le nom de la cuvée. Muscanna est en effet un cent pour cent muscat d’Alsace, issu de la propriété et vendangé à la main en surmaturité. Les vignes ont environ vingt-cinq ans et croissent sur les splendides terroirs de calcaires oolithiques (muschelkalk) sur les lieux-dits Fleckenstein, Westerberg et Meyen. La vendange est égrappée, la macération en cuve est de quatre à six jours et la fermentation se fait par levures indigènes. Le vin est élevé en cuve d’inox sur lies fines et non filtré à la mise en bouteille. Nous vous conseillons de carafer Muscanna pour l’aider à développer ses arômes splendides.
Pour en savoir plus
Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges. Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer [faire lien], il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
Mensonge à Papa Rouge 2021
Belly Wine Experiment
Frais, souple, fruité, léger et gouleyant, Mensonge à papa est un délicieux vin d’apéritif, de partage, de soif, de table et de bonne compagnie. Il porte haut la bannière du gamay des deux régions : Auvergne (de Châteaugay, près de Riom, sur terrain calcaro-volcanique) et Beaujolais (de Rivolet, sur granites bleus). Il résulte en effet de l’assemblage à parts égales de ces deux origines du même cépage, avec certes un air de famille partagé mais aussi une différence marquée : le gamay d’Auvergne possède davantage d’acidité. Mensonge à papa constitue donc, en quelque sorte, une ode au gamay. Les raisins sont d’abord lentement pressurés, puis leur moût est ajouté à des grappes entières (de gamay, surprise !) pour une macération carbonique de quinze jours. L’élevage se déroule pendant une année en cuve de fibre de verre. Aucun intrant chimique n’est ajouté au cours de la culture et de la vinification, et notamment aucun sulfite. Classé en Vin de France et titrant 13,5 %, il fera merveille à l’apéritif ou à table, ou juste pour passer un bon moment.
Pour en savoir plus
Fondé et dirigé par Claire Sage et Aimé Duveau, situé à Chanteuges (Haute-Loire), Belly Wine Experiment est une expérience autant qu’un négoce de vinification. Le binôme de créateurs a de qui tenir : Claire est la sœur de Daniel Sage, adepte de l’élevage sous-marin des vins mais surtout importateur de vins catalans. De là la présence de cépages catalans dans les assemblages de Belly Wine Experiment, à côté de cépages bourguignons, auvergnats ou jurassiens, volontiers dans la même bouteille. Aimé est le fils de Manu Duveau, vigneron-poète d’Auvergne, ex-tailleur de pierre et grand vinificateur de gamays locaux à son domaine de l’Égrappille. La spécificité de Belly Wine Experiment est l’exotisme (au sens propre) des assemblages, le xarel·lo de Catalogne pouvant côtoyer par exemple le gamay du Puy-de-Dôme avec le plus grand naturel. Les vins sont réalisés en macération semicarbonique, sans ajouts d’intrants chimiques ni manipulation excessive au chai. La maison est également connue pour ses poirés, vineux et de très haute qualité.
Muscat Petit Grain Blanc 2002
Le petit Gimios
Un muscat de liqueur bien dans la tradition de Saint-Jean-de-Minervois, région où se situe le domaine. Ce muscat à petit grain est un vin muté, c’est-à-dire un moût dont on a interrompu la fermentation par ajout d’alcool. Cela donne un breuvage délicieux, à la fois doux et frais, d’une incroyable complexité aromatique. Vous pouvez le garder au frais presque indéfiniment après ouverture, bien bouché : idéal pour servir un coup aux copains de passage. Intéressant aussi pour la restauration, servi au verre, en raison de sa stabilité une fois la bouteille débouchée. Accords quasi illimités. Servir bien frais.
Pour en savoir plus
Le Petit Domaine de Gimios est situé près de Saint-Jean-de-Minervois, ancien terroir et origine de muscats doux du Languedoc. De fait, le domaine se consacre au muscat à petit grain typique de la région (en plus de quelques autres variétés), et Anne-Marie Lavaysse se place directement dans la tradition en produisant de beaux vins à base de ce précieux cépage. En 1993, elle reprend avec Pierre, son fils, plusieurs vignobles anciens à l’abandon dont elle constitue le domaine. Petit, certes, mais polycultural et quasi autarcique : le muscat de vieilles vignes partage l’espace avec des cultures potagères et vivrières, des arbres fruitiers et un peu d’élevage. Rien de tout cela ne reçoit d’intrant chimique, de soufre, de force mécanique, et le domaine, certifié Écocert, est cultivé en biodynamie. Sur ces cinq hectares, viticulture et polyculture, c’est tout un. Les vendanges manuelles se font au petit matin, la vendange est éraflée et foulée aux pieds, avant de macérer pendant environ dix jours par levures autochtones. Aucun ajout de sulfites à la mise en bouteilles. Les vins sont qualifiés de toute part de « délicieux », « purs et frais », « francs et digestes ». La maison produit des muscats secs, moelleux, liquoreux ou mutés, ainsi que des rouges très fruités de cépages traditionnnels locaux. Partout, l’impression de croquer dans des raisins frais.
Moelleux de Muscat Blanc 2012
Le petit Gimios
Réellement spécial et unique, le moelleux de muscat du Petit Domaine de Gimio est un vin doux qui intriguera votre palais : charme, caractère, complexité, une touche de mystère, une douceur qui s’attarde langoureusement avec une magnifique finale. Il est destiné aux amateurs de vins qui sortent des sentiers battus sans se déprendre de leur volupté. Ce moelleux de muscat est issu d’une parcelle que le domaine travaille également en sec. Il s’accordera avec des tapas, des apéros dînatoires ou déjeunatoires, des poissons et des fruits de mer crus.
Pour en savoir plus
Le Petit Domaine de Gimios est situé près de Saint-Jean-de-Minervois, ancien terroir et origine de muscats doux du Languedoc. De fait, le domaine se consacre au muscat à petit grain typique de la région (en plus de quelques autres variétés), et Anne-Marie Lavaysse se place directement dans la tradition en produisant de beaux vins à base de ce précieux cépage. En 1993, elle reprend avec Pierre, son fils, plusieurs vignobles anciens à l’abandon dont elle constitue le domaine. Petit, certes, mais polycultural et quasi autarcique : le muscat de vieilles vignes partage l’espace avec des cultures potagères et vivrières, des arbres fruitiers et un peu d’élevage. Rien de tout cela ne reçoit d’intrant chimique, de soufre, de force mécanique, et le domaine, certifié Écocert, est cultivé en biodynamie. Sur ces cinq hectares, viticulture et polyculture, c’est tout un. Les vendanges manuelles se font au petit matin, la vendange est éraflée et foulée aux pieds, avant de macérer pendant environ dix jours par levures autochtones. Aucun ajout de sulfites à la mise en bouteilles. Les vins sont qualifiés de toute part de « délicieux », « purs et frais », « francs et digestes ». La maison produit des muscats secs, moelleux, liquoreux ou mutés, ainsi que des rouges très fruités de cépages traditionnnels locaux. Partout, l’impression de croquer dans des raisins frais.
Super Pink Rosé 2021,
Fréderic Cossard
Une robe gracieuse et délicate d’un rosé pâle, et un vin doté des mêmes qualités : cent pour cent cinsault, fruits rouges, notes d’agrumes, fleurs et zestes d’orange. Comme un soleil provençal en bouteille. D’une merveilleuse pureté, ce vin est issu du pressurage direct de raisins vendangés sur des vignes de vingt ans près de Vaison-la-Romaine (Vaucluse), sur sols argilo-calcaires. L’élevage est bref, en cuve d’inox. Un rosé d’été, sans hésitation, mais aussi de toute l’année, avec des cuisines d’Asie ou du Moyen-Orient, ou encore des fruits rouges.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Ganache Rouge 2021,
Domaine de l'Octavin
Un vin complexe, novateur et délicieux, obtenu au bout de huit semaines de macération en grappes entières. La mise en bouteilles a été faite en juin 2022. Ganache n’est pas loin de grenache, ça y est, vous avez compris, et le gamay se met de la partie. Le fameux cépage méridional, cultivé en biodynamie et vendangé à Carpentras (SCEA L’Authentique de Claude Ughetto), vinifié dans le Jura, ne se sent pas du tout dépaysé : rien ne l’empêche de déployer ses notes effrontément fruitées – cerise, fraise fraîche et confite, framboise, mûre, prune, fruits secs – relevées de prune, de poivre noir, d’épices et de chocolat. Tout ça ? Oui. Ne vous étonnez pas d’une légère réduction à l’ouverture : aérez le vin, carafez, ou faites un peu attendre dans le verre, elle s’envolera.
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« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau. » Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
€238,10
Prix unitaire par€238,10
Prix unitaire parMagnum Pommard 1er Cru Pezerolles Rouge 2017,
Domaine de Chassorney
Le nez est chargé de fruits rouges compotés et épicés ; la framboise domine. Au palais, on reconnaît bien la typicité du terroir de Pommard, la souplesse et la vivacité qu’il donne au vin. Ce magnum de pommard « Les Pézerolles » a besoin de temps pour se révéler : ce millésime 2017 est à boire dès à présent ou à attendre encore. Classé premier cru, c’est un pinot noir tout en fruits rouges confits et en souplesse qui provient de la parcelle des Pézerolles, juste au-dessus du climat des Petits Épenots. Elle fut parmi les premières parcelles instituées dans l’AOC Pommard en 1936. Son terroir est situé entre 250 et 330 mètres d’altitude sur des sols marneux, bruns calciques et bruns calcaires. Les raisins macèrent trois semaines en grappes entières. L’élevage se fait environ un an en barriques et le vin n’est ni filtré ni clarifié avant mise en bouteilles.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Vino Rosato Rosé 2021
Corva Gialla
Voici Vino Rosato, un beau vin italien de la région du Latium dont la jolie robe rose clair annonce d’agréables notes florales au nez et en bouche : rose, fruits rouges, agrumes, acidité et une touche d’amertume en finale, rappelant l’écorce de pamplemousse, qui lui donne beaucoup de charme. Il s’agit d’un assemblage de cépages montepulciano et sangiovese. La vendange de montepulciano macère pendant quarante-huit heures sur les peaux avant d’être pressée, tandis que le sangiovese est pressé directement à l’entrée du chai. Les moûts sont ensuite fermentés ensemble en cuves de fibre de verre où ils s’affinent encore jusqu’à la mise en bouteilles au mois de mars. Vino Rosato conviendra à tout ce que vous voulez faire d’un rosé, et plus encore : par sa pureté et son équilibre, il s’élève au-dessus de l’image passe-partout des rosés estivaux. On le conseillera en toute saison et particulièrement à table.
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L’azienda Corva Gialla (« corneille jaune ») est un domaine viticole du Latium, en Italie, situé aux confins de l’Ombrie dans l’Alta Tuscia Viterbese. Une région volcanique considérée comme une des plus belles d’Italie et caractérisée par ses calanche, de hautes formations rocheuses en tuf délimitant des vallées profondes creusées par de nombreux cours d’eau et torrents. C’est à Lubriano, face à Cività di Bagnoregio, que se trouve Corva Gialla. L’Alta Tuscia se révèle une pépinière de jeunes talents viticoles consacrés au nature qui valorisent ces terres déshéritées au cours de l’histoire. Fondé en 2017, le domaine compte quatre hectares cultivés par Beatrice Arweiler, originaire d’une autre région viticole, entre Rhin et Moselle. La nouvelle propriétaire a également planté une oliveraie (variétés frantoio et leccino) et aménagé le domaine en polyculture-élevage. Les vignes ont été plantées avec l’aide de Gian Marco Antonuzzi, du domaine Le Coste. Le sol volcanique friable se prête magnifiquement à la viticulture et à la plantation de cépages tels que grechetto d’Umbria, trebbiano, vermentino, sangiovese ou ciliegiolo. Les vins du domaine sont foncièrement italiens, c’est-à-dire conçus avant tout pour le plaisir. Ils sont droits, profonds et faciles à boire, exprimant la forte minéralité de leurs sols.
Magnum Munjebel MC Rouge 2013,
Frank Cornelissen
L’intensité de la robe est superbe, un rouge profond et saturé. Notes de rose rouge et de fruits rouges sauvage, très affirmés et puissants. Une grande richesse de texture, matière et épaisseur, et une bouche riche et aromatique soutenue par une fraîche acidité. Voici un millésime déjà vénérable de ce pur nerello mascalese qui provient de la contrada Monte Colla (signification des initiales MC), une parcelle très escarpée, disposée en terrasses et magnifiquement exposée au soleil et au vent, juste en face du mont Etna. Le sol y est argilo-sableux. Les vignes, plantées en 1946, donnent un vin riche et puissant, tout en élégance. C’est un peu l’hermitage de l’Etna. La vendange est éraflée et légèrement foulée, puis macérée soixante jours. Pas de collage, légère filtration avant la mise en bouteilles.
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Incontournable du vin naturel, figure universellement respectée dans cette catégorie de vins, Frank Cornelissen est un classique. Cet homme en questionnement constant vit en résonance humaine et cosmique avec son terroir contrasté : il a su démontrer que la minéralité puissante d’un grand sol volcanique pouvait être mise en valeur par la naturalité de ses vins. La brillance, la droiture et le fruité exquis de ses cuvées lui valent l’admiration même des récalcitrants au « nature ». Ce sont de bons vins d’initiation.
Son azienda sicilienne se trouve à Passopisciaro, dans le nord de la vallée de l’Etna. C’est, dit-il, la « côte de Nuits » de l’Etna pour la grande diversité de ses vins répartis sur de nombreuses localités (contrade) à différentes altitudes. Le climat est continental et rude, voire neigeux, en hiver, mais très chaud et ensoleillé de juin à septembre. L’altitude donne aux vins tension et élégance. Les vignes cohabitent avec une polyculture méditerranéenne : oliviers, amandiers, potagers… (Frank produit aussi de l’huile d’olive). L’âge des vignes va de quarante ans à plus de cent ans. Les parcelles, au nombre de dix-neuf, sur vingt-quatre hectares en tout, sont toutes en altitude, entre 600 et 900 mètres, sur plusieurs coulées volcaniques. Elles sont toutes vinifiées séparément : Frank décide de l’assemblage en fonction de la qualité des vins de chaque parcelle. En général, sept ou huit crus sont réalisés en dehors des vins génériques (rosé, rouge de base et blanc). Les sols sont constitués de différents types de basalte, entre poudre et roche, avec un drainage parfait qui permet de faire des vins concentrés et fins.
Le nerello mascalese domine l’encépagement du domaine. Ce grand cépage rouge traditionnel de la vallée nord de l’Etna constitue l’unique cépage des grandes cuvées. Son cycle végétatif est long, ce qui permet à la vigne de travailler sur le sol et de capter sa minéralité dans le fruit. Parmi les autres cépages, citons : nerello capuccio, minella bianco, minella nera, alicante bouschet, malvasia, cattaratto, moscadella, grecanico dorato, carricante…
Orange Blanc 2020,
Château Lafitte
Cette cuvée Orange à la robe vieil or spectaculaire et aux tannins souples et enchanteurs est issue à 100 % de petit manseng, cépage emblématique du Jurançon. Elle est issue de vendanges manuelles effectuées durant la seconde quinzaine de septembre. La viticulture, comme la vinification, se fait sans ajout d’intrants chimiques ni de sulfites. Orange est issu d’une macération de trois semaines en jarre de terre cuite, ce qui lui donne cette belle robe fauve, ce nez puissant et ces tannins souples et fondants. Un véritable trésor à garder jusqu’à dix ans en cave (encore faut-il y parvenir). Possibilité d’accords gustatifs quasi infinis (tout va avec, y compris les denrées les plus improbables). Un orange dense et puissant, d’une étonnante complexité, et qui n’oublie pas en même temps d’être fin et caressant.
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Château Lafitte est situé en Béarn, sur le noble terroir de Jurançon, origine de superbes vins liquoreux et de vins secs qui n’ont rien à leur envier. Depuis le XIVe siècle, Monein, commune où se trouve le domaine, est niché dans un exceptionnel milieu naturel, riche et vallonné. Au XVIe siècle, les vignes occupaient déjà une part importante de la propriété, et elles ont perduré jusqu’à nos jours. Philippe et Brigitte Arraou, les actuels propriétaires, ont entrepris de relancer la viticulture sur le site, aidés depuis 2012 par leur fils Antoine, vigneron aussi passionné que ses parents. Château Lafitte est désormais exploité en biodynamie et en agroforesterie : cinq hectares de sols marno-calcaires typiques de l’appellation, sur un relief accidenté et pouvant devenir très froid en hiver. Les cépages rois de Jurançon, petit manseng et gros manseng, représentent l’essentiel de l’encépagement. Également typique de Jurançon et des Pyrénées-Atlantiques en général, la viticulture en hautains, c’est-à-dire surélevée et palissée très haut, est pratiquée. Comme elle l’était d’ailleurs dans beaucoup de vignobles primitifs, donc certains sont encore actifs (Portugal, Espagne, Géorgie…). Sur ce beau domaine, les expérimentations vinicoles sont légion : élevage en jarres de terre cuite pour les vins secs, solera pour les moelleux en barriques non ouillées, toitures photovoltaïques pour le chai, récupération des eaux de pluie, vinification gravitaire. Le château Lafitte produit aussi bien des jurançons moelleux que des vins secs tranquilles et un pétillant naturel très réussi, Funambule.
Saint Joseph Cuvée Madloba Rouge 2020
Paul Estève
Vallée du Rhône - Saint-Joseph AOC AOP
Le fruit est dense, net et précis, les tannins sont fins, onctueux et pleins de fraîcheur, et la minéralité est subtile. Même l’intensité d’une syrah du Rhône laisse apparaître ce « goût d’eau », cette fluidité désaltérante qui est la marque que Chrystelle Vareille et Paul Estève désirent donner à leurs vins. Avec ses notes florales et épicées, sa tension minérale sur une texture ample et une sapidité intense, ce vin n’est pas sans rappeler les vins de qvevri géorgiens élevés en terre cuite. Madloba (« merci » en géorgien), en AOP Saint-Joseph, est un cent pour cent syrah. Les vignes, âgées de bientôt quarante ans, sont plantées à 350 mètres d’altitude, sur une parcelle en coteau aux sols de granites et de micas noirs. La vendange fermente en tinajas, jarres de terre cuite non enterrées, et après pressurage le vin retourne en tinaja pour un élevage d’un an. Ce mode d’élevage favorise la texture du vin, adoucit les tannins et développe le fruit. Tout-terrain quant aux accords, Madloba rouge peut tout se permettre.
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Paul Estève et Chrystelle Vareille sont les créateurs du domaine des Miquettes, dont la grande spécificité est l’emploi des techniques géorgiennes. Ils se passionnent en effet pour ce pays du Caucase, berceau du vin, où des techniques de vinification vieilles de huit mille ans sont encore en vigueur. Au cœur de cette viticulture est le qvevri, la jarre enterrée où se déroule toute la vinification : fermentation avec macération pelliculaire et élevage. Ils partent à la découverte de ce pays et en reviennent avec la décision d’élever tous leurs vins en jarres enterrées. Ils en ont vingt-six, mais distinguent les tinajas (jarres espagnoles) pour les fermentations-macérations et les « amphores » enterrées pour l’élevage. Aucun soufre n’est ajouté. Pour les rouges comme pour les blancs, la terre cuite gomme l’astringence et la transmute en une texture veloutée, une matière fruitée et souple.
Le domaine, situé en Ardèche, se trouve au sud de l’appellation Saint-Joseph. Paul a fait ses classes auprès de René-Jean Dard et François Ribo, deux grandes figures du vin naturel en vallée du Rhône. Avec Chrystelle, il commence par récupérer la ferme de la famille de Paul avec deux ares de vigne, puis en 2004 la totalité du domaine, lequel compte à présent 4,3 hectares. Les cépages blancs sont situés autour de la maison, les cépages rouges sont plantés sur coteaux escarpés, entre 300 et 450 mètres d’altitude. Les parcelles reposent sur un socle de granit avec des sols légers : granits à micas noirs, schistes et gneiss. Tout est cultivé en bio (Écocert) avec pratiques biodynamiques. Les vignes sont soignées et fortifiées à l’aide de décoctions de plantes et d’argile. Les sols sont travaillés au cheval ou au treuil et à la pioche. Aucun intrant chimique n’est ajouté au travail viticole. Les vendanges sont entièrement manuelles.
Magnum La Petite Robe Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
Il y a en fait deux cuvées différentes de La Petite Robe en une seule : la typicité ne sera pas la même selon le choix de contenant, magnum ou bouteille. Jean-Yves aime à parler d’exercice de style dans ce cas. Attachons-nous ici au magnum de 150 cl. La jacquère donne ici plutôt son côté minéral et floral avec une légère note oxydative, en plus de sa gourmandise et de son volume en bouche. Le vin offre des notes de fusain, de fruits blancs, un bel équilibre et une grande intensité. La Petite Robe est un vin blanc de macération idéal pour produits de la mer crus ou cuits, qu’il soulignera de sa droiture minérale. Merveilleusement friand et croquant, c’est encore une belle réussite de Jean-Yves Péron, qui cisèle ce cépage blanc typiquement savoyard avec la précision que donnent les sols calcaires. Les raisins proviennent en effet des parcelles d’Adrien Dacquin, sur sol calcaro-granitique du côté de Chambéry. Les vignes ont une cinquantaine d’années. La vendange passe en pressurage direct, et après fermentation, le vin s’affine une année en barriques de plusieurs vins. Pas de filtration, de collage ni d’ajout de sulfites.
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Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.