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Malvasia Macération Blanc de macération 2021,
Ladidadi/Pinheiro
Dans la petite collection de bouteilles Ladidadi-Pinheiro que nous vous proposons, celle-ci joue la partition du blanc de macération, autrement dit du vin orange. C’est donc un vin sec et moyennement corsé, finement acidulé, à la fois rond et hardi avec ses notes d’agrumes et notamment de pamplemousse. Malvasia Macération dit tout dans sa dénomination : 100 % malvoisie, il est issu de vignes croissant à petite altitude (420-460 mètres) dans les collines de Penalva do Castelo, dans la région viticole du Dão, au Portugal. Les parcelles, au sol granitique et argilo-sableux, sont environnées de châtaigniers, de pins, d’oliviers et de chênes, et exposées au sud. La vendange est égrappée et passe par trois semaines de macération avec foulage au pied et à la main occasionnant un pressurage lent. La fermentation, spontanée, se fait par levures indigènes. L’élevage du vin est de dix mois. Aucun ajout de sulfites ou d’autres intrants chimiques de la vigne à la mise en bouteilles, qui se fait sans filtration.
Pour en savoir plus
La dualité du nom Ladidadi/Pinheiro tient simplement au fait que cette entité vinique est le résultat d’une amitié : celle de Florian Tonello, créateur de la marque Ladidadi Wine, caviste-DJ-globe-trotter qui consacre sa vie à faire connaître et aimer les vins nature, et Hugo Pinheiro, vigneron à la tête d’un petit domaine de deux hectares et demi à Penalva do Castelo, district de Viseu, appellation Dão (centre du Portugal). Ensemble, ils ont résolu de produire plusieurs cuvées de vins naturels, obtenus par agriculture biologique, vendanges manuelles, fermentation par levures indigènes, sans filtration ni ajout de sulfites, à partir des cépages emblématiques de l’appellation sur un domaine planté il y a une trentaine d’années, avec une petite partie plantée dans les années 80. On trouve donc le touriga nacional comme cépage principal en rouge, suivi du clarete, du jaen et de l’encruzado, et en blanc la malvasia, le cerceal, le bical et du terrantez. Des vins vibrants, vivants, et une belle occasion de découvrir le Portugal viticole en mode nature.
La Désirée Blanc 2018,
La Grapperie
En appellation Coteaux du Loir, La Grapperie est le nom du domaine de Renaud Guettier, que l’on peut décrire comme un orfèvre du chenin, mais aussi du pineau d’Aunis qui est un des plus anciens cépages du Val de Loire. Son principe, confie-t-il, est “d’élaborer des vins complexes, riches, dotés de bonnes capacités de garde et empreints de la minéralité de leur terroir”. Les vignes sont situées sur des coteaux, entre 60 et 120 mètres d'altitude, protégées des vents du nord par la forêt de Bercé. En fonction de l'altitude, les terroirs présentent une dominante d'argiles (en bas de pente), de silex (à mi-pente) ou de sables (sur les hauteurs). Le vignoble de 60 hectares compte une quinzaine de parcelles. Les cépages sont les deux variétés traditionnellement autorisées dans l'appellation : chenin pour les blancs et pineau d'Aunis pour 90 % des rouges, le reste consistant en quelques ares de côt, de gamay et de grolleau. L'âge moyen des vignes est de soixante-dix ans, dont presque deux hectares de pieds centenaires et un hectare et demi de vignes âgées de soixante à quatre-vingts ans. Persuadé du potentiel énorme que ces vieux ceps peuvent apporter à ses cuvées, Renaud se livre à un méticuleux travail de remise en état du vignoble. Tout le domaine est cultivé en bio. Les sols sont travaillés et toutes les interventions viticoles sont manuelles, y compris les vendanges, effectuées à pleine maturité, ce qui se ressent dans l’ampleur et la suavité des vins. Pour les rouges, les pineaux d'Aunis sont partiellement éraflés (selon les parcelles) et les macérations sont assez longues, de trois à quatre semaines, avec pigeages, pour favoriser l'aptitude au vieillissement. Les vins sont élevés en fûts entre douze et vingt-quatre mois, puis soutirés, assemblés et mis en bouteille sans filtration. Pour les blancs, les chenins sont pressurés directement à basse pression puis entonnés par gravité. Les fermentations ont lieu en fûts, sur levures indigènes, avec fermentation malolactique complète, pendant au moins dix-huit mois et parfois jusqu'à trente-six mois.
La Désirée est un tout-chenin obtenu sur argiles à silex sur socle calcaire à une altitude de 100 mètres. Les vignes ont entre cinquante et cent quinze ans. Les raisins sont traités en pressurage direct et tout le travail des jus et des vins se fait par gravité. L’élevage est de vingt-quatre mois sur lies en barriques dans des caves creusées à même le tuffeau. C’est un vin que l’on déshabille du regard, qui séduit par son nez d’amande amère, prolongé en bouche par des notes tendrement beurrées, des touches de fruits blancs et de fruits à coque, contrebalancées par une acidité bien nette.
Vindemiatrix Rouge 2020,
La Senda
La Bodega La Senda est la création de Diego Losada, enfant du Bierzo, une région au nord-ouest de la province de León, bordée au nord par les Asturies et à l’ouest par la Galice. Les pèlerins qui se rendent à Compostelle par le Camino francés ou le Camino de invierno peuvent admirer ses magnifiques paysages où d’anciennes parcelles de vigne couvrent les sommets des collines. La viticulture remonte à l’époque romaine, mais la région fut à tel point traumatisée par la crise du phylloxéra qu’on n’y replanta la vigne qu’à partir du milieu du XXe siècle, sans arrachages massifs, ce qui donne à ces vignes une moyenne d’âge de quarante à soixante-dix ans. Né à Ponferrada, dans le Bierzo du Nord, Diego n’a jamais été adepte du compromis. Résolument radical, épris de liberté et de rigueur, il applique d’abord cette disposition à la musique dans le groupe de heavy metal qu’il forme avec ses camarades de lycée. C’est au vin, plus tard, qu’il consacrera cette même passion, étudiant la chimie organique à l’université et s’initiant aux aspects scientifiques de la viticulture. Mais la rigidité scientifique et les méthodes conventionnelles, découvertes sur quelques domaines où il travaille, ne le satisfont pas. Attiré par une viticulture plus proche de la terre, Diego récupère quelques parcelles pour mettre en valeur, le plus naturellement possible, le terroir du Bierzo. En 2012, il crée à la périphérie de sa ville natale le domaine La Senda, dont le nom signifie « le sentier ». Ses vins seront comme lui : honnêtes, francs, naturels et expressifs. Non gratifiés de l’appellation d’origine, ils sont le pur reflet de leurs sols et de leur climat, de la personnalité et de l’énergie de leur créateur.
Ce très joli rouge dense, homogène et équilibré, à la belle robe sombre, se compose de mencia (90 %), un cépage issu du trousseau, et de 10 % de doña blanca et de palomino. Ni filtré ni sulfité, il provient de vignes de soixante-dix à quatre-vingt-dix ans cultivées dans le nord du Bierzo sur une parcelle homogène aux sols argilo-calcaires très riches en quartz, à 550 mètres d’altitude. Les raisins macèrent de trois à quatre jours en vieille cuve de châtaignier non fermée ; les vins sont élevés en fûts de chêne français pendant onze mois. C’est un magnifique rouge typique du style terrien du Bierzo : à la fois dense et frais, puissant et fruité (fruits rouges et noirs), traversé d’un souffle de fumée, de violette et d’épices. Bouche veloutée et charnue. Pour les Plats Mijotés et la truffe noire… C’est aussi une excellente bouteille pour s’initier au style La Senda ; il sera encore plus éloquent en carafe.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Magnum Feu III Blanc 2019,
La Sorga
Anthony Tortul aime les vieux vignobles : il consacre sa vie à les trouver et à les vinifier. Comme il existe des bergers sans terre, on peut le définir comme un vigneron sans terre, autrement dit un négociant vinificateur dont l’aire d’action s’étend sur tout le Languedoc et, vers l’est, jusqu’à Châteauneuf-du-Pape, à la recherche des meilleurs terroirs. Né à Foix, riche d’une expérience de six années en tant que technicien viticole et œnologue dans divers vignobles du sud de la France, il a créé La Sorga en 2008. Son enthousiasme le mène sur une trajectoire faite de coups de cœur, et chacun de ces coups de cœur est un vignoble. Le résultat est une étourdissante mosaïque de vins naturels, vivants et pleins d’esprit, qui se réinvente chaque année avec une trentaine de cuvées par millésime. Peu de vignerons peuvent inscrire à leur tableau une telle variété de cépages : tout le Sud français y passe avec muscats, grenaches, picpoul, mauzac, carignan, cinsault, marsanne, alicante, braucol, duras, viognier, len-de-l’el, e tutti quanti.
Deux terroirs ont contribué à ce vin blanc très méridional : les calcaires villafranchiens de Pézenas, dans la vallée de l’Hérault, et les sols argilo-calcaires de Marseillan, sur la côte languedocienne. L’assemblage se compose à quatre-vingts pour cent de grenache blanc (vignes âgées de soixante ans) et pour le reste de grenache gris (vignes âgées de vingt ans). Les deux grenaches sont vinifiés séparément en « trempette » (macération de baies ou de grappes entières dans le moût obtenu en presse directe), vingt jours pour le grenache blanc et quinze jours pour le grenache gris. L’élevage est de sept mois en cuve. Avec un nez de poire, légèrement fenouillé, un poil camphré, avec les notes délicieuses de l’infusion, on sent que ce vin est taillé pour les poissons grillés et les plats marins du littoral languedocien. La bouche est pleine, ronde, très énergique, aromatique, également portée sur les fruits blancs.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Ah ! Ramon Rouge 2015, La Sorga
Ah ! Ramon est un assemblage d’aramon à 70 % (vignes de quatre-vingt-dix ans), de malbec à 30 % environ, et pour le reste : cinsault, terret, noir de la Calmette, alicante, muscat d’Alexandrie. C’est aussi un assemblage de millésimes : 2015 (70 %) et 2016 (30 %). Les raisins proviennent de l’aire d’appellation de Saint-Chinian, sur sols schisteux. Tous les cépages assemblés macèrent quarante jours en grappes entières en quasi-infusion, puis sont élevés en cuve pendant dix mois pour le 2016 et vingt-deux mois pour le 2015. Notes de violette et d’orange sanguine : bel accompagnement pour des pâtes cuisinées (lasagnes) ou des côtes d’agneau. Potentiel de garde : vingt ans.
Va avec : Pâtes, Viandes Rouges, Viandes grillées
La Tour Sarazine Blanc 2021
Jean Yves Peron
La Tour Sarazine est un vin blanc sec bio, biodynamique et naturel de Jean-Yves Péron, issu d’une microparcelle schisteuse de son vignoble d’Albertville. À base de muscat à petit grain, ce blanc de macération est parfois assemblé avec de la jacquère quand le millésime est peu productif.
Vinification
La vendange de La Tour Sarazine est fermentée en macération carbonique pendant quinze jours. Après pressurage, l’élevage est d’un an en barriques de 400 litres. Non filtré, non collé, pas d’ajout de sulfites.
Dégustation
La Tour Sarazine présente un profil très muscat – musqué, floral, aromatique, exotique – renforcé par la netteté minérale du schiste savoyard. Pour les accords, c’est un appel à l’imagination, entre fromages et cuisines d’ailleurs : pour les premiers, nous conseillons les goudas ultracrémeux de la Maison Maris. Pour réaliser les secondes, n’hésitez pas à piocher dans le répertoire d’épices du monde entier collecté par Épices Shira ou au Cambodge par La Plantation.
En savoir plus sur Jean-Yves Péron
Jean-Yves Péron incarne avec talent la renaissance en bio, biodynamique et nature du vignoble savoyard, qui repose sur des sols variés et de nombreux cépages autochtones (jacquère, altesse, mondeuse…). À son chai de Chevaline, dans les Bauges, il vinifie les raisins de ses parcelles de Conflans, près d’Albertville, et de Fréterive, dans la vallée de l’Isère.
Biodynamie d’altitude
Le travail de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et escarpées, ses vignes de montagne en microparcelles, travaillées la main, ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. Les raisins sont encuvés en grappes entières et passent en macération semicarbonique. Peu avant le pressurage, ils sont foulés aux pieds dans la cuve, puis partent en barriques de deux ou trois vins pour un élevage de douze mois sur lies, avant assemblage et repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Négoce italo-savoyard
Depuis 2011, une activité de négoce permet à Jean-Yves Péron d’acheter la vendange de vignerons bio voisins et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : c’est la série I Vicini, qui lui permet de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
La Grande Journee Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
La Grande Journée est un magnifique blanc de macération « polyphonique », un orange distingué doté d’une structure en couches. Il fera merveille à toutes les occasions. Cette cuvée est entièrement produite à partir de la parcelle d’altesse en terrasses de Jean-Yves, sur terrains micaschisteux. Les raisins sont vendangés à la maturité la plus poussée possible (vers la fin du mois de septembre, l’altesse étant un cépage à maturité précoce). Ils passent ensuite par deux semaines de macération pelliculaire carbonique et trois mois de pigeage, jusqu’à la fin de la fermentation alcoolique. Après un décuvage vers fin décembre-début janvier, le vin est élevé au moins un an en barriques de 300 litres.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Côtillon des dames Magnum Blanc 2022,
Jean-Yves Péron
Ici au format magnum, Côtillon des Dames est un vin blanc sec de Jean-Yves Péron, biologique et nature, originaire de Savoie. En Vin de France, c’est une des cuvées phares de ce vigneron, élaborée à base de plusieurs cépages de manière à contrôler précisément l’évolution du jus pour chaque millésime et d’équilibrer le vin en fonction de chaque variété.
Vinification
Côtillon des Dames de Jean-Yves Péron est construit sur une majorité de jacquère, vendangée à forte maturité, avec altesse et roussanne en cépages complémentaires. Toutes ces vignes croissent sur différents terroirs : schistes et calcaires, éboulis calcaires à Fréterive, micaschistes à Albertville. Les raisins sont vinifiés séparément et assemblés environ deux mois avant la mise en bouteille. Selon les variétés, la macération sera ou non carbonique et de durée différente. La moyenne du pigeage est de deux semaines à deux mois. L’élevage est d’un an en barriques de 300 litres.
Dégustation
Une grande finesse, encore accentuée et polie par le format magnum, caractérise Côtillon des Dames. Le vin est d’une grande complexité aromatique, élégant et sur le fruit, avec une superbe longueur en bouche. Tout a été fait par le vigneron pour préserver l’arôme et la typicité du cépage jacquère et la longueur et la maturité du duo altesse-roussanne.
En savoir plus sur Jean-Yves Péron
Jean-Yves Péron incarne avec talent la renaissance en bio, biodynamique et nature du vignoble savoyard, qui repose sur des sols variés et de nombreux cépages autochtones (jacquère, altesse, mondeuse…). À son chai de Chevaline, dans les Bauges, il vinifie les raisins de ses parcelles de Conflans, près d’Albertville, et de Fréterive, dans la vallée de l’Isère.
Biodynamie d’altitude
Le travail de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et escarpées, ses vignes de montagne en microparcelles, travaillées la main, ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. Tous les vins de Jean-Yves Péron sont sans sulfites, issus de raisins vendangés à la main, vinifiés en grappes entières et foulés aux pieds dans la cuve. Pour toutes les cuvées, la goutte et la presse sont assemblées, puis élevés sur lies au minimum un an, en barriques de deux ou trois vins, amphores ou foudres, avant assemblage final. Elles doivent être conservées à une température inférieure à 18 °C. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Négoce italo-savoyard
Depuis 2011, une activité de négoce permet à Jean-Yves Péron d’acheter la vendange de vignerons bio voisins et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : c’est la série I Vicini, qui lui permet de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Pierra Menta Blanc 2020
Jean Yves Peron
Voici un exceptionnel vin blanc sec de Savoie fait par Jean-Yves Péron. Réalisé en bio, en biodynamie et en nature sur des parcelles schisteuses près d’Albertville, Pierra Menta est à base de cépage gringet. Le vigneron compte planter d’autres ceps de cette variété ancienne, jusqu’à en obtenir un demi-hectare.
Vinification
Le gringet, qui compose à 100 % Pierra Menta, est un cépage blanc endémique de Haute-Savoie historiquement lié à la commune d’Ayse, près de Bonneville. Les vignes de Jean-Yves Péron sont plantées près d’Albertville, sur parcelle micaschisteuse plein sud. Le gringet est longtemps resté cantonné à la région bonnevillaise et donne traditionnellement des vins mousseux à faible degré et à haut rendement. C’est un cépage intéressant qui donne des vins fruités, peu alcooliques, aux notes de coing et à forte minéralité. Les gringets de Pierra Menta macèrent 15 jours en carbonique avec pigeage, et l’élevage est d’un an en barriques neuves de 300 litres, certaines neuves et le reste de deux vins.
Dégustation
Le coing se fait sentir dès l’attaque, et la minéralité soutient superbement cette note. Fruits blancs, floralité, beaucoup de structure et une belle acidité. Une longueur incroyable, aussi… « Un des plus beaux vins que j’aie faits cette année », dit Jean-Yves. On l’en remercie et l’on embraye sur les accords mets-vins : poissons, fruits de mer, huîtres, ou les délicieuses crèmes à tartiner d’Olio di Serra. Sans oublier les houmous et les baba ghanouj de Terroirs du Liban.
En savoir plus sur Jean-Yves Péron
Jean-Yves Péron incarne avec talent la renaissance en bio, biodynamique et nature du vignoble savoyard, qui repose sur des sols variés et de nombreux cépages autochtones (jacquère, altesse, mondeuse…). À son chai de Chevaline, dans les Bauges, il vinifie les raisins de ses parcelles de Conflans, près d’Albertville, et de Fréterive, dans la vallée de l’Isère.
Biodynamie d’altitude
Le travail de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et escarpées, ses vignes de montagne en microparcelles, travaillées la main, ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. Les raisins sont encuvés en grappes entières et passent en macération semicarbonique. Peu avant le pressurage, ils sont foulés aux pieds dans la cuve, puis partent en barriques de deux ou trois vins pour un élevage de douze mois sur lies, avant assemblage et repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Négoce italo-savoyard
Depuis 2011, une activité de négoce permet à Jean-Yves Péron d’acheter la vendange de vignerons bio voisins et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : c’est la série I Vicini, qui lui permet de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
I Vicini Grignolino Rouge 2021
Jean Yves Peron
I Vicini Grignolino est un vin rouge de négoce biologique, biodynamique et nature vinifié par Jean-Yves Péron à partir de raisins vendangés à Casale Monferrato (Piémont). La série « I Vicini » de Jean-Yves Péron est une gamme de négoce réalisée à partir de raisins bio vendangés en Italie du Nord. Ici, le cépage est le grignolino, connu pour donner des vins relativement peu colorés et très aromatiques. Ce cru est classé en Vin de la Communauté européenne.
Vinification
La vendange est manuelle. La macération se déroule trois mois en cuve avec pigeage, et l’élevage est d’un an en amphore de terre cuite.
Dégustation
I Vicini Grignolino est un vin intense, puissant et structuré, avec un très joli nez et une robe rouge rubis. Grande fraîcheur, belle charpente, beaucoup d’arôme. Essayez-le avec des charcuteries paysannes de la Ferme de Mayrinhac ou avec une fricassée de lapin au vin rouge et aux cèpes : la matière première se trouve à la Ferme du Bois de Boulle.
En savoir plus sur Jean-Yves Péron
Jean-Yves Péron incarne avec talent la renaissance en bio, biodynamique et nature du vignoble savoyard, qui repose sur des sols variés et de nombreux cépages autochtones (jacquère, altesse, mondeuse…). À son chai de Chevaline, dans les Bauges, il vinifie les raisins de ses parcelles de Conflans, près d’Albertville, et de Fréterive, dans la vallée de l’Isère.
Biodynamie d’altitude
Le travail de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et escarpées, ses vignes de montagne en microparcelles, travaillées la main, ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. Les raisins sont encuvés en grappes entières et passent en macération semicarbonique. Peu avant le pressurage, ils sont foulés aux pieds dans la cuve, puis partent en barriques de deux ou trois vins pour un élevage de douze mois sur lies, avant assemblage et repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Négoce italo-savoyard
Depuis 2011, une activité de négoce permet à Jean-Yves Péron d’acheter la vendange de vignerons bio voisins et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : c’est la série I Vicini, qui lui permet de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Vin de Lies Blanc 2019/20
Jean Yves Peron
Le Vin de Lies est un vin blanc sec biologique, biodynamique et nature que Jean-Yves Péron réalise tous les deux millésimes en ses chais savoyards. Il relève d’une pratique viticole peu connue en dehors du métier, mais qui produit un vin très apprécié. Ordinairement, il n’est pas commercialisé mais réservé à l’équipe de cave. Classé en vin de France, c’est donc une gâterie dont nous gratifie le vigneron.
Vinification
La méthode du vin de lies consiste, après avoir soutiré les barriques ou les cuves d’élevage, à rassembler toutes les lies dans une même cuve. Ces lies sont en suspension dans une petite quantité de vin, qui est à nouveau décanté et récupéré à une ou deux reprises. Nourri par les lies, le rouge obtenu de cette manière est plus suave, plus doux, et le blanc est moins tendu, plus rond. Pour réaliser ce millésime, Jean-Yves Péron a regroupé les lies de tous ses blancs de 2019 et une partie de celles de 2020 (rassemblant ainsi tous ses terroirs, savoyards comme italiens). Les cépages incluent jacquère, muscat, altesse, mondeuse, favorita (vermentino), muscat à petit grain, roussanne…
Dégustation
C’est la vraie « cuvée maison », en général très appréciée. « C’est un vin de plaisir, dit Jean-Yves Péron. C’est à boire n’importe quand, de 10 heures à 2 heures du mat’ ! » On peut pronostiquer ce moment de grâce pour l’hiver prochain, qui est à nos portes au moment où sort cette cuvée. Accords : cela va avec tout. Belles volailles, poissons fins, fruits de mer et coquillages…
En savoir plus sur Jean-Yves Péron
Jean-Yves Péron incarne avec talent la renaissance en bio, biodynamique et nature du vignoble savoyard, qui repose sur des sols variés et de nombreux cépages autochtones (jacquère, altesse, mondeuse…). À son chai de Chevaline, dans les Bauges, il vinifie les raisins de ses parcelles de Conflans, près d’Albertville, et de Fréterive, dans la vallée de l’Isère.
Biodynamie d’altitude
Le travail de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et escarpées, ses vignes de montagne en microparcelles, travaillées la main, ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. Les raisins sont encuvés en grappes entières et passent en macération semicarbonique. Peu avant le pressurage, ils sont foulés aux pieds dans la cuve, puis partent en barriques de deux ou trois vins pour un élevage de douze mois sur lies, avant assemblage et repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Négoce italo-savoyard
Depuis 2011, une activité de négoce permet à Jean-Yves Péron d’acheter la vendange de vignerons bio voisins et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : c’est la série I Vicini, qui lui permet de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Cotillon des Dames Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
Côtillon des Dames 2020 est d’une grande finesse, sur le fruit, à savourer. C’est un vin blanc d’une grande complexité aromatique, élégant et sur le fruit, avec une superbe longueur en bouche. Tout a été fait par le vigneron pour préserver l’arôme et la typicité du cépage jacquère, présent ici en majorité, et la longueur et la maturité de l’altesse et de la roussanne. C’est une des cuvées phares de Jean-Yves Péron. Pour ce millésime, le vin est donc construit sur 50 à 60 % de jacquère, avec altesse et roussanne en cépages complémentaires. Toutes ces vignes croissent sur différents terroirs : schistes et calcaires, éboulis calcaires à Fréterie, micaschistes à Albertville. Les raisins sont vinifiés séparément et assemblés environ deux mois avant la mise en bouteille. L’idée est de pouvoir contrôler précisément l’évolution du jus et d’équilibrer le vin en fonction du comportement de chaque cépage. Les jacquères sont vendangées très mûres et macérées entre deux et trois mois avec pigeages. Les altesses et les roussannes macèrent pendant deux à trois semaines en carbonique avec quelques pigeages. L’élevage est d’un an en barriques de 300 litres.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350m et 550m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.