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Saint-Joseph Amphore Rouge 2018,
Domaine des Miquettes
Avec passion et talent, le domaine des Miquettes associe le terroir et les traditions viticoles du Rhône et celles de la Géorgie, dont la viticulture est un modèle pour Paul Estève et Chrystelle Vareille, créateurs du domaine. Celui-ci, situé en Ardèche, se trouve au sud de l’appellation Saint-Joseph. Paul a fait ses classes auprès de René-Jean Dard et François Ribo, deux grandes figures du vin naturel en vallée du Rhône. Avec Chrystelle, il commence par récupérer la ferme de la famille de Paul avec deux ares de vigne, puis en 2004 la totalité du domaine, lequel compte à présent 4,3 hectares. Les cépages blancs sont situés autour de la maison, les cépages rouges sont plantés sur coteaux escarpés, entre 300 et 450 mètres d’altitude. Les parcelles reposent sur un socle de granit avec des sols légers : granits à micas noirs, schistes et gneiss. Tout est cultivé en bio (Écocert) avec pratiques biodynamiques. Les vignes sont soignées et fortifiées à l’aide de décoctions de plantes et d’argile. Les sols sont travaillés au cheval ou au treuil et à la pioche. Aucun intrant chimique n’est ajouté au travail viticole. Les vendanges sont entièrement manuelles.
La grande spécificité du domaine des Miquettes reste l’emploi des techniques géorgiennes, inspiré par leur passion pour ce pays du Caucase, berceau du vin, où des techniques de vinification vieilles de huit mille ans sont encore en vigueur. Au cœur de cette viticulture est le qvevri, la jarre enterrée où se déroule toute la vinification : fermentation avec macération pelliculaire et élevage. Ils partent à la découverte de ce pays et en reviennent avec la décision d’élever tous leurs vins en jarres enterrées. Ils en ont vingt-six, mais distinguent les tinajas (jarres espagnoles) pour les fermentations-macérations et les « amphores » enterrées pour l’élevage. Aucun soufre n’est ajouté. Pour les rouges comme pour les blancs, la terre cuite gomme l’astringence et la transmute en une texture veloutée, une matière fruitée et souple.
Voici une superbe syrah de vieilles vignes en AOP Saint-Joseph, élevée en amphores de terre cuite. Profond, équilibré, structuré mais montrant une belle fusion des tannins et une palette aromatique opulente, ce saint-joseph fruité et épicé est à boire maintenant ou à garder encore quelques années. Belle signature du terroir de Saint-Joseph.
Punch Maracudja 25° - 100cl
Distillerie Longueteau
Ce punch est à base de rhum Longueteau et de la variété de fruit de la Passion appelée maracudja : plus gros que le calibre ordinaire, lourd, juteux et très parfumé. Les fruits sont cultivés à la propriété : sur les cent hectares de terrain que compte le domaine, soixante-dix sont dédiés à la culture de la canne à sucre et les trente restants à celle des fruits tropicaux typiques de la région caraïbe. C’est de là que proviennent les maracudjas frais utilisés pour aromatiser ce punch. Récoltés le matin, ils partent pour la distillerie dès l’après-midi pour être macérés pendant plusieurs semaines dans du rhum agricole Longueteau 50. Ce savoir-faire correspond à une expérience de plus de vingt ans dans la création et la réalisation de punchs maison chez Longueteau : une recette authentique et gourmande, idéale pour l’apéritif.
Pour en savoir plus
La distillerie Longueteau, située à Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe), est la plus ancienne distillerie de l’île encore en activité. Elle a la particularité d’être entièrement autonome en production de canne à sucre, dont elle se sert pour obtenir ses magnifiques rhums agricoles de terroir. Le rhum agricole, nous le précisons, est issu de pur jus de canne à sucre contrairement à beaucoup d’autres rhums des Caraïbes, produits à base de mélasse de canne. Il est une spécialité des Antilles françaises. Le domaine est actuellement aux mains de François Longueteau, distillateur depuis 1979. La fabrication est, comme à l’origine, artisanale et traditionnelle, mais les terroirs de canne à sucre sont valorisés en mode parcellaire — c’est la grande originalité de Longueteau, première distillerie de l’île à avoir adopté cette approche. Deux variétés de canne à sucre, la canne bleue et la canne rouge, sont cultivées, ainsi que des fruits du terroir guadeloupéen. Les rhums Longueteau et les préparations qui en découlent (punchs, shrubbs…) sont fins, aromatiques, profonds et parfumés.
XL Blanco Blanc 2018,
Partida Creus
Ce très beau XL Blanco est un blanc classique de Partida Creus. Il offre une expression pure et typique du cépage autochtone catalan xarel·lo et constitue une bonne initiation à ce domaine viticole aux nombreuses cuvées, tant il est représentatif de leur style. C’est un blanc fumé, explosif, vivant et minéral qui se caractérise également par une très grande buvabilité et une amabilité conviviale associées à une profondeur et à une persistance peu communes. Associez XL Blanco avec des fruits de mer, des poissons, des Viandes Blanches, des volailles rôties ou grillées.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
BN Blanco Natural Blanc 2019,
Partida Creus
Le domaine catalan de Partida Creus est aussi important sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel.lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel.lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Ce blanc bronzé, exotique et aromatique est composé à 90 % de macabeu et à 10 % de cartoixá vermell. Il évoque une avalanche de fruits jaunes mûrs – abricots notamment —, de fleur d’oranger et d’épices musquées, équilibrés par une acidité délicate et des tannins légers. Parfait pour un apéritif et au début d’un repas, il ne titre que dix degrés d’alcool.
Je t'ai dans la peau Blanc 2015,
Nicolas Chemarin
Nicolas Chemarin, surnommé P’tit Grobis en qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Comme son nom l’indique, Je t’ai dans la peau est une affaire d’épiderme. De peau de raisin, bien sûr, puisqu’il s’agit d’un blanc de macération, expérience réalisée par Nicolas avec diverses nuances depuis 2009 pour obtenir des vins à la personnalité marquée. L’objectif n’est pas d’obtenir des vins orange exubérants à l’italienne ou à la méridionale, mais des macérations maîtrisées avec du fruit et de la profondeur. La vendange provient de la même parcelle que celle de P’tit Grobis blanc : tout chardonnay bien entendu, sols granitiques caillouteux. Le millésime 2015 est réalisé en macération pure. Celle-ci est courte : de cinq à sept jours. L’élevage est de deux ans en fûts. Cet orange-ci offre une belle couleur or et des notes beurrées, caressantes, rondes, fruitées en milieu de bouche. Un bel équilibre à savourer.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Saburin Rouge 2017,
Nicolas Chemarin
Ce pur gamay en appellation Brouilly se révèle puissant et chaleureux. Une belle minéralité avec des notes de fruits rouges croquants.
Le bon accord : Le boudin Galabar de porc Noir de Bigorre
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
My Sweet Navine Blanc 2013
Les Vignes de Babass Dervieux
Petit flacon mais grand vin ! Blanc liquoreux 100 % chenin, My Sweet Navine est issu de vendanges tardives sur la parcelle de schiste où croissent aussi les autres chenins du domaine. Une robe délicatement ambrée, et au nez des notes d’agrumes et de fruits confits. En bouche, une étonnante fraîcheur malgré le sucre résiduel : elle s’explique par l’absence de tri, les grappes présentant des stades de maturation variés. On bénéficie ainsi des baies vertes, des baies mûres et de divers degrés de pourriture noble. et u ne légère perlance qui laisse place à une belle longueur, toujours sur des notes de fruits confits.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
My Sweet Navine Blanc 2011,
Les Vignes de Babass Dervieux
Petit flacon mais grand vin ! Blanc liquoreux 100 % chenin, My Sweet Navine est issu de vendanges tardives sur la parcelle de schiste où croissent aussi les autres chenins du domaine. Une robe délicatement ambrée, et au nez des notes d’agrumes et de fruits confits. En bouche, une étonnante fraîcheur malgré le sucre résiduel : elle s’explique par l’absence de tri, les grappes présentant des stades de maturation variés. On bénéficie ainsi des baies vertes, des baies mûres et de divers degrés de pourriture noble. et u ne légère perlance qui laisse place à une belle longueur, toujours sur des notes de fruits confits.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Fontana Blanc 2021
La Vinicola di Antonio Gismondi
Au nez, fleurs blanches, fruits exotiques, plantes méditerranéennes, garrigue, maquis : Fontana un vin blanc parfumé, sapide et généreux. La rétro-olfaction est très fruitée. Opulent et puissant, ce vin est connu comme un « falanghina beneventano », soit un falanghina du Bénévent. Cela signifie qu’il est produit en Bénévent à partir de cépage falanghina, une variété locale très ancienne qui formait, dans l’Antiquité, la base du célèbre cru de Falerne (falernum), alors considéré comme haut de gamme. Fontana est obtenu par pressurage direct avec fermentation en cuve d’acier inoxydable. Rond, peu acide, très aromatique, avec beaucoup de douceur et d’opulence sur la finale, il offre de bonnes qualités de garde. Ce vin peut être bu dès maintenant, mais il saura aussi se faire attendre.
Pour en savoir plus
L’azienda d’Antonio et Anabel Gismondi est située à Cerreto Sanita, dans la région de Bénévent, en Campanie. Un microclimat donne à cette zone des accents presque continentaux : les vents humides venus de la mer Tyrrhénienne se heurtent aux premiers remparts de la chaîne Apennine, provoquant une condensation de l’air et un abaissement des températures, qui sont nettement plus fraîches et plus humides que sur le littoral. Si l’on ajoute un phénomène d’inversion thermique entre jour et nuit fréquent dans le climat apennin, la fraîcheur des vins du domaine Antonio Gismondi n’a rien de mystérieux dans cette Italie du Sud pourtant réputée très chaude. Le domaine est familial : depuis des générations, la famille Gismondi y cultive la vigne et y fait du vin selon les méthodes les plus traditionnelles et naturelles, auxquelles s’ajoutent les techniques de la biodynamie. Longtemps, sur les quinze tonnes de raisin produites chaque année, une tonne a été réservée à la vinification sur place pour la consommation familiale, le reste partant à la coopérative viticole locale. C’est la rencontre avec Massimo Marchiori et Antonella de Partida Creus [faire lien] qui décide Antonio et sa femme Anabel de se lancer dans la production maison de vins naturels sur toute la vendange. Le vignoble, de deux hectares, est situé entre 350 et 380 mètres d’altitude, sur des sols argileux, glaiseux et caillouteux, avec les deux tiers situés plein sud, plantés de vignes d’environ six ans. Le reste est orienté sud-ouest et correspond aux cuvées Pietre et Cerreto, avec des vignes trentenaires. Les cépages sont le merlot, le freisa et le sangiovese pour les rouges, et le falanghina et la malvasia di Candia pour les blancs.
Cerreto Blanc 2020, La Vinicola di Antonio Gismondi
Cerreto est un vin vif et frais à la robe jaune pâle, au nez acide et citronné avec des touches de fleurs blanches. Le nez est fruité (zeste de citron), la bouche aussi : les agrumes persistent, la minéralité s’affirme. Un bon compagnon des fruits de mer, des crustacés et des poissons crus. Cerreto est issu de vignes de malvasia di Candia, cépage également connu sous le nom d’uva di Cerreto. Cette dénomination recouvre en particulier un très ancien cépage local que l’on dit même indigène et qui serait en réalité un clone de la malvasia di Candia. Les vignes croissent sur des parcelles argileuses orientées au sud-ouest. La macération pelliculaire est de quatre à cinq jours en cuve d’inox, suivie d’un pressurage et d’un élevage de six à dix mois en cuve d’inox. Aucun ajout de sulfite, pas de filtration.
Pour en savoir plus
L’azienda d’Antonio Gismondi est située à Cerreto Sanita, dans la région de Bénévent, en Campanie. Un microclimat donne à cette zone des accents presque continentaux : les vents humides venus de la mer Tyrrhénienne se heurtent aux premiers remparts de la chaîne Apennine, provoquant une condensation de l’air et un abaissement des températures, qui sont nettement plus fraîches et plus humides que sur le littoral. Si l’on ajoute un phénomène d’inversion thermique entre jour et nuit fréquent dans le climat apennin, la fraîcheur des vins du domaine Antonio Gismondi n’a rien de mystérieux dans cette Italie du Sud pourtant réputée très chaude. Le domaine est familial : depuis des générations, la famille Gismondi y cultive la vigne et y fait du vin selon les méthodes les plus traditionnelles et naturelles, auxquelles s’ajoutent les techniques de la biodynamie. Longtemps, sur les quinze tonnes de raisin produites chaque année, une tonne a été réservée à la vinification sur place pour la consommation familiale, le reste partant à la coopérative viticole locale. C’est la rencontre avec Massimo Marchiori et Antonella de Partida Creus qui décide Antonio et sa femme Anabel de se lancer dans la production maison de vins naturels sur toute la vendange. Le vignoble, de deux hectares, est situé entre 350 et 380 mètres d’altitude, sur des sols argileux et caillouteux, avec les deux tiers situés plein sud. Les cépages sont le merlot, le freisa et le sangiovese pour les rouges, et le falanghina et la malvasia di Candia pour les blancs.
Sorga Africa Rouge 2019,
La Sorga
"Antony Tortul aime les vieux vignobles : il consacre sa vie à les trouver et à les vinifier. Comme il existe des bergers sans terre, on peut le définir comme un vigneron sans terre, autrement dit un négociant vinificateur dont l’aire d’action s’étend sur tout le Languedoc et, vers l’est, jusqu’à Châteauneuf-du-Pape, à la recherche des meilleurs terroirs. Né à Foix, riche d’une expérience de six années en tant que technicien viticole et œnologue dans divers vignobles du sud de la France, il a créé La Sorga en 2008. Son enthousiasme le mène sur une trajectoire faite de coups de cœur, et chacun de ces coups de cœur est un vignoble. Le résultat est une étourdissante mosaïque de vins naturels, vivants et pleins d’esprit, qui se réinvente chaque année avec une trentaine de cuvées par millésime. Peu de vignerons peuvent inscrire à leur tableau une telle variété de cépages : tout le Sud français y passe avec muscats, grenaches, picpoul, mauzac, carignan, cinsault, marsanne, alicante, braucol, duras, viognier, len-de-l’el, e tutti quanti.
Sorga Africa est un assemblage de cinsault (soixante-dix pour cent, vignes de soixante-cinq ans) et de carignan (trente pour cent, vignes de soixante-cinq ans) cultivés à Cabrerolles, dans l’aire d’appellation Faugères sur sols schisteux. Les deux cépages macèrent séparément en grappes entières en quasi-infusion, avec de léger pigeages et délestages, respectivement pendant soixante et trente-cinq jours. L’élevage se fait en cuve pendant sept mois. Ce vin manifeste une très bonne tenue à l’air. Au nez, il offre de belles notes florales et poivrées évoquant la pierre chaude et les fruits noirs. La bouche est très gourmande, pleine et fraîche. Son potentiel de garde est de dix ans. C’est le premier millésime de cette cuvée à être buvable si vite après la mise en bouteilles : il est d’ores et déjà prêt à associer avec des cuisines orientales ou africaines — maghrébines ou subsahariennes, ou à figurer dans un barbecue estival. Les épices, voire le piment, lui iront très bien. One love !
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Canoe Gaillac Rouge 2011,
La Sorga
Ce vin est un assemblage de braucol (60 %, vignes de soixante-cinq ans), de duras (30 %, vignes de soixante-cinq ans) et de 10 % de merlot provenant tous de l’aire d’appellation de Faugères sur sols argilo-calcaires et urgoniens. La vendange est égrappée avant macération, légèrement pigée et l’infusion se poursuit pendant un mois. L’élevage se fait en cuve pendant dix-huit mois sur lies. Arômes fumés, notes de fruits noirs : parfait pour Viandes Rouges et grillades. Potentiel de garde : vingt ans.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Va avec : Viandes Rouges, Viandes grillées
Ô mon Païs Blanc 2011
Domaine La Sorga
Assemblage de sauvignon et de chenin, Ô Mon Païs offre des notes de litchi, de bergamote et de citronnelle : parfait pour accompagner les poissons crus et les cuisines d’Asie. La moitié des raisins est directement pressée, sans débourbage, et la seconde moitié macère en grappes entières pendant environ quarante-cinq jours avant un élevage d’un an en cuve. Potentiel de garde : vingt ans.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
En Rouge et Noir Rouge 2012
Domaine La Sorga
En Rouge et Noir, rouge de négoce en AOC Faugères, est un assemblage de grenaches noir, blanc et gris, cultivés sur sols de schiste à Cabrerolles. Les raisins macèrent en grappes entières pendant vingt-neuf jours en quasi-infusion, puis sont élevés en cuve sur lies totales pendant neuf mois. Ses douces notes d’agrumes, de rose et de poivre en font le parfait accompagnement de grillades, de charcuteries ou de terrines bien poivrées. Son potentiel de garde est de dix ans.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Va avec : Charcuterie, Terrines et pâtés, Viandes grillées
i Vicini Barbera Rouge 2021
Jean Yves Peron
Cette bouteille de la série I Vicini de Jean-Yves Péron est un vin rouge biologique, biodynamique et nature de négoce. Il est vinifié en Savoie à partir de raisins vendangés en Piémont. Le cépage est le barbera, cultivé à Asti et à Alba. Deuxième cépage rouge le plus utilisé en Italie après le sangiovese, la barbera donne des vins corsés, colorés, sur les fruits rouges. Ce cru est classé en Vin de la Communauté européenne.
Vinification
Vendange manuelle, aucun ajout de sulfite, aucune filtration, aucun collage. Les deux barberas sont macérés pendant trois mois avec pigeage et passent par quinze jours de macération carbonique. Le vin est élevé un an en barriques de 225 litres. Les 13,5 degrés d’alcool témoignent de la volonté de ne pas exagérer sa richesse et sa puissance : la moyenne des barberas d’aujourd’hui avoisine plutôt les 15 degrés.
Dégustation
Un grand vin dans tous les sens du terme que cet I Vicini Barbera. Long, très fruité, généreux, profond, présentant une superbe acidité résultant d’une vendange à maturité modérée, il est à la fois grave et joyeux, intense et concentré. Finesse, minéralité, tension, belle robe rouge intense et colorée : il demande à accompagner de belles pièces de viande, qu’il s’agisse de porc noir de Bigorre ou de bœuf haut de gamme de la Maison Aitana.
En savoir plus sur Jean-Yves Péron
Jean-Yves Péron incarne avec talent la renaissance en bio, biodynamique et nature du vignoble savoyard, qui repose sur des sols variés et de nombreux cépages autochtones (jacquère, altesse, mondeuse…). À son chai de Chevaline, dans les Bauges, il vinifie les raisins de ses parcelles de Conflans, près d’Albertville, et de Fréterive, dans la vallée de l’Isère.
Biodynamie d’altitude
Le travail de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et escarpées, ses vignes de montagne en microparcelles, travaillées la main, ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. Les raisins sont encuvés en grappes entières et passent en macération semicarbonique. Peu avant le pressurage, ils sont foulés aux pieds dans la cuve, puis partent en barriques de deux ou trois vins pour un élevage de douze mois sur lies, avant assemblage et repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Négoce italo-savoyard
Depuis 2011, une activité de négoce permet à Jean-Yves Péron d’acheter la vendange de vignerons bio voisins et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : c’est la série I Vicini, qui lui permet de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.