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Lune Rayée Rouge 2021,
Pic Epeiche
L’édition 2021 de Lune rayée du domaine Pic-Épeiche (Haut-Layon, Anjou) est dans la continuité du millésime précédent, en plus dense et en plus intense. Cette cuvée naturelle est produite traditionnellement, de façon entièrement manuelle, par Jean-Baptiste Peltier. Elle est à base de cabernet franc (80 %) et de cabernet sauvignon (20 %) complantés dans la même parcelle sur sol argilo-calcaire.
Vinification
Lune rayée 2021, du domaine Pic-Épeiche, a été réalisée sans intrants à la vigne excepté un peu de bouillie bordelaise selon nécessité, et sans sulfites ajoutés à la vinification. La macération semicarbonique est de 16 jours, suivie d’une longue fermentation en cuve par levures indigènes. L’élevage se fait sur lies, pendant onze mois, avec passage par un pressoir vertical entre les deux.
Dégustation
La robe de Lune rayée 2021 est nettement plus sombre que celle du millésime précédent. L’extraction a été un peu plus poussée, ce qui intensifie la minéralité et la structure du vin. La robe reste brillante, d’un beau rubis limpide. En bouche, toujours cette longueur sapide, fruitée (encore et toujours la fraise fraîche), une structure marquée et une finale saline. Lune rayée 2021 du domaine Pic-Épeiche est un vin vif et intense, sur une trame de fruits rouges. Ce vin sans intrant est prêt à se mesurer à une cuisine de terroir — un coq au vin par exemple — mais aussi à des charcuteries et salaisons de pays , qu’il mettra en valeur à l’apéritif. Le top, ce serait un pigeonneau rôti . À servir un peu rafraîchi.
En savoir plus sur le domaine Pic-Épeiche
Entièrement naturel, travaillé de manière traditionnelle et artisanale, le domaine Pic-Épeiche est situé dans le Haut-Layon, en Anjou. Il est dirigé par Jean-Baptiste Peltier, qui a appris le métier auprès de Jérôme Lambert https://culinaries.fr/producteurs/jerome-lambert/ et Patrick Desplats : encore un bel exemple de domaine viticole nature et non interventionniste dans cette région de Loire où il y en a beaucoup.
Vigne et chai
Très peu d’intervention, donc, mais beaucoup de vigilance : « Les raisins, on les accompagne », dit Jean-Baptiste à propos de ses vins naturels. Cabernet franc et cabernet sauvignon, chenin et grolleau, tous de vieilles vignes, cultivés et vinifiés sans intrant. Les macérations sont courtes mais les élevages sont longs, près d’un an en cuve, entièrement sur lies.
Le style
Toute la fraîcheur et la vivacité des sols argilo-calcaires sont intactes dans les vins du domaine Pic-Épeiche, qui offrent la pleine typicité des terroirs d’Anjou travaillés en mode nature. Vins rouges et blancs sont fruités et savoureux, offrant une expression vivante et nuancée des cépages locaux : cabernet sauvignon, cabernet franc, grolleau et chenin.
We are Young Rouge Beaujolais Nouveau 2024,
Domaine de la Sorbiere
We Are Young est un vin rouge biologique et nature du terroir du Beaujolais réalisé par Cyril Alonso (vinificateur) et Jacques Juillard (vigneron) en exclusivité Culinaries et en appellation Beaujolais-Villages. Il s’agit bel et bien d’un beaujolais nouveau — notre beaujolais nouveau ! — vinifié sans sulfites ni aucun intrant. Un pur jus de gamay nature éclatant de jeunesse !
Vinification
Les raisins de gamay biologiques qui ont donné cette cuvée We Are Young sont cultivés à Saint-Lager (Rhône) sur les sols granitiques du domaine de la Sorbière, propriété du vigneron Jacques Juillard, et vinifiés par Cyril Alonso au même domaine. Les deux vignerons ont l’habitude de collaborer ensemble sur certaines cuvées. Ce beaujolais nouveau 100 % gamay est le résultat de vendanges manuelles, d’une macération semicarbonique courte (cinq jours) suivi d’un élevage également court (quatre jours) en cuve d’inox. C’est un vin nouveau avec toute la limpidité et la gourmandise que cela implique. Aucun intrant, aucun produit chimique à la vigne ou au chai.
Dégustation
We Are Young de Cyril Alonso et Jacques Juillard est un vin exquis, délicat et gourmand, bel équilibre d’acidité, de fruité et de douceur. Sa robe corail clair, limpide et brillante, met déjà en appétit, et le nez évoque les fleurs blanches, le jardin de curé en fleurs, le raisin frais, la framboise et la fraise. En bouche, on savoure la cerise Montmorency, la fraise gariguette, l’écorce d’orange ou de mandarine fraîche. Il se boit avec une facilité déconcertante, et comme sa saison est brève, profitez-en!
En savoir plus sur la Tribu Alonso
Ce nom tribal désigne Cyril Alonso, vigneron, son épouse, naturopathe, et leur famille. Ils prennent soin, en agriculture biologique, d’un conservatoire de cépages traditionnels de la région Rhône-Alpes situé à Marchampt (Rhône), en plein Beaujolais vert. Cette ampélothèque de deux hectares et demi, qui existe depuis 1952, comptait alors quarante cépages. Elle en contient actuellement cent quarante. Cette situation originale donne leur style particulier aux vins de la Tribu Alonso. Au lieu d’être des microcuvées monocépages, elles sont tout le contraire : des vins par famille de cépages, soit un chardonnay contenant tous les chardonnays de la maison ou un gamay multigamay.
Un biotope classé en 2008
Le domaine jouit d’une situation écologique unique : la maison et le vignoble sont entourés de forêts intactes, sur les terrains escarpés du nord du Beaujolais. Trois rivières le traversent, et les vignes, proches de la roche mère, captent toute la minéralité du sol. L’agriculture biologique est pratiquée et le travail, à la vigne comme au chai, est entièrement manuel, sans recours à aucun additif chimique ou sulfite en vinication.
Les vins
Cuvées de complantation (et pour cause), les vins de la Tribu Alonso embrassent toute la complexité de leurs cépages et de l’histoire viticole du Beaujolais. Ce sont des vins travaillés, réalisés avec une grande attention, fermentés et élevés au son des bols tibétains, dont les ondes alpha sont bénéfiques aux liquides. Les cuvaisons sont courtes, pour préserver la fraîcheur et le fruit, ainsi que la signature du sol et des cépages.
Cachaça « tradicional » Magnifica de Faria
Rhum Symphonie Bach 50,9°, Distillerie Longueteau
Assemblage de très vieux rhums agricoles de plus de trois ans élevés en fûts de cognac et en fûts de chêne neuf, Symphonie s’affirme avec audace et complexité. Un rhum vieux aux notes de caramel et d’épices, vieilli et maturé à souhait. La symphonie est faite des différentes tonalités des anciens crus qui composent de rhum fin et intense. Un rhum de méditation, fait pour les havanes et les grands chocolats noirs.
BB Bobal Ancestral Rouge Pétillant 2019
Partida Creus
Frais et acidulé, parfait vin d’apéritif et de table, tout cela fait une belle carte d’identité pour BB Bobal Ancestral, pétillant naturel de Partida Creus. Son très joli bouquet de fruits rouges additionné d’une touche d’écorce d’agrumes et d’une sensation crémeuse en bouche se combine avec une structure solide et une saveur intense. Si l’on peut lui trouver une affinité spéciale avec les poissons bleus crus ou cuits (sardine, maquereau, chinchard, thon ou anchois, les accords ne sont là qu’à titre indicatif) BB Bobal Ancestral est parfait avec toute sorte de mets, des poissons et fruits de mer aux viandes grillées ou rôties. Comme sa dénomination l’indique, c’est un 100 % bobal, cépage courant en Espagne mais dont l’expression est ici très originale. À servir bien frais.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
WOW WOW Rouge 2018
Clos Lentiscus
Clos Lentiscus est un domaine viticole situé à Sitges, en Catalogne, au cœur du parc naturel du Garraf. Manel Avinyo et son frère Joan ont repris ce domaine familial, renommé Clos Lentiscus par Manel. Même si Barcelone n’est qu’à une demi-heure de route, la beauté du paysage est saisissante et l’immersion dans la nature est totale : les forêts méditerranéennes côtoient les garrigues catalanes (thym, romarin, ciste, pistachier lentisque qui a donné son nom à l’exploitation…). Le pays du Penedès possède également une longue histoire viticole. Dans ses douces collines se niche le Clos Lentiscus, en appellation Penedés, sur vingt hectares de terrains sablonneux et argilo-calcaires exposés plein sud à 225 mètres d’altitude. Selon des documents historiques, la famille de Manel et Joan Avinyo y est implantée depuis au moins le XIVe siècle. Longtemps, les raisins furent vendus aux coopératives locales, mais dès la reprise du domaine par les deux frères, le bio et la biodynamie succèdent aux pratiques conventionnelles, toute la vendange va dans les cuvées maison, et les pratiques biologiques et biodynamiques permettent à cette belle propriété de renouer avec son prestige d’autrefois : au XIXe siècle, ses vins étaient vendus en France et jusqu’aux Amériques. Très vite, Manel reçoit un surnom : The Bubbleman, hommage à son talent pour vinifier les cavas, ces blancs pétillants caractéristiques du nord-est de la péninsule Ibérique, à partir de variétés indigènes dont la Catalogne a le secret : sumoll, ull de llebre, xarel·lo, malvoisie de Sitges, cartoixà vermell, cariñena (carignan), qu’accompagnent tempranillo et muscat d’Alexandrie. Les vignes sont anciennes, parfois centenaires. Aucun additif de synthèse n’est employé à la vigne, et les opérations telles que plantation, taille, épamprage et vendanges sont dictées par les phases lunaires. La pollinisation est facilitée par la présence de ruches ; des moutons contribuent à la fertilisation et au contrôle du couvert végétal. Ringo, le cheval blanc, se charge du travail des sols.
Élégance, pureté et une minéralité croquante due au calcaire caractérisent les productions de Clos Lentiscus. La note d’oxydation ménagée, quand elle se fait sentir, ne domine pas la dégustation et les vins ne sont jamais déviants. Les cavas sont réputés exubérants, mais ceux de Clos Lentiscus n’ont jamais plus de deux grammes de sucre résiduel par litre. Le domaine produit aussi des vins tranquilles, rouges, blancs et rosés.
Wow Wow (littéralement « ouah ouah »), illustré d’un chien sur l’étiquette, est un vin rouge de syrah plein de sève et de fruit. La macération pelliculaire est de vingt jours. Conditionné en bouteille d’un litre, il ira sur toutes les tables d’apéritif, de déjeuner ou de dîner. Il offre des notes de fruits noirs et un caractère joliment minéral et terrien, avec du nerf et de l’énergie. Facile à boire et même glouglou.
Cadé Meu Carnaval Blanc pétillant 2019
Les Valseuses
Chardonnay à 50%, ugni à 40% et sauvignon à 10%. Inspiration : Geraldo Azevedo. Mais où est donc passé mon carnaval ? se demande cette cuvée qui ne tardera pas à trouver la réponse : la fête commencera dès l’ouverture de la bouteille, car ce pet’ nat’ non dégorgé respire la bonne humeur.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
€39,00
Prix unitaire par€39,00
Prix unitaire parL'Opéra des Vins Lumière de Silex Blanc 2021
Jean-Pierre Robinot
Voici un vin dont on peut deviner les qualités à travers sa dénomination : sa vivacité et son expressivité doivent tout aux sols calcaro-siliceux de ses parcelles natales, dans le coteaux du Loir, sur lesquelles croissent des vignes de cinquante ans vendangées manuellement. Cent pour cent chenin, c’est un vin subtil et complexe, bourré de fleurs et de fruits : acacia, coing, pomme rôtie zeste de mandarine, avec une pointe d’épices et une somptueuse minéralité. La vendange est traitée en presse directe, la fermentation se fait par levures indigènes, aucun ajout de sulfites ou de tout autre intrant n’est effectué au chai et à la mise en bouteilles. L’élevage est d’un an en barriques de plusieurs vins. Nous conseillons de carafer ce vin une heure afin de le laisser développer tous ses arômes.
Pour en savoir plus
Quiconque s’intéresse au vin naturel en France a forcément croisé un jour Jean-Pierre Robinot et n’a jamais oublié cette silhouette souriante et bondissante. Force est de constater que si l’on n’a pas encore réussi à prouver que tous les vins ressemblent à leur vigneron (étude à entreprendre), les crus réalisés par Jean-Pierre, chaleureux, aimables et lumineux, sont à l’image de leur auteur. Après avoir tenu pendant près de quinze ans le bar à vins L’Ange Vin rue Richard-Lenoir, dans le XIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre est retourné dans son Chahaignes natal, petit village du sud de la Sarthe, aux confins de l’Anjou et de la Touraine. Son rêve est d’acquérir son vignoble et de faire des vins sans soufre. Il récupère des friches en coteau, sur de grands terroirs, ainsi que des caves troglodytes creusées dans le tuffeau. 2002 sera son premier millésime. En parallèle, sous la marque L’Opéra du vin, il vinifie des raisins achetés à des vignerons locaux. Jean-Pierre Robinot pratique une viticulture biologique exigeante, sans désherbage chimique. Le sol est travaillé et amendé au moyen de composts naturels. Toutes les vendanges, pratiquées à maturité sur des raisins sains, sont faites à la main. Le lieu et la climatologie favorisent la pourriture noble.
La Petite Robe Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
Il y a en fait deux cuvées différentes de La Petite Robe en une seule : la typicité ne sera pas la même selon le choix de contenant, magnum ou bouteille. Jean-Yves aime à parler d’exercice de style dans ce cas. Attachons-nous ici à la bouteille de 75 cl. La jacquère donne ici son côté le plus opulent, gourmand, fruité, charnu, avec du volume en bouche. Le vin offre des notes de fusain, de fruits blancs, un bel équilibre et une grande intensité, assorti d’une note d’oxydation ménagée. La Petite Robe est un vin blanc de macération idéal pour produits de la mer crus ou cuits, qu’il soulignera de sa droiture minérale. Merveilleusement friand et croquant, c’est encore une belle réussite de Jean-Yves Péron, qui cisèle ce cépage blanc typiquement savoyard avec la précision que donnent les sols calcaires. Les raisins proviennent en effet des parcelles d’Adrien Dacquin, sur sol calcaro-granitique du côté de Chambéry. Les vignes ont une cinquantaine d’années. La vendange passe par dix jours de macération carbonique, après quoi La Petite Robe s’affine une année en foudres de 34 hectolitres. Pas de filtration, de collage ni d’ajout de sulfites.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Champ Levat Rouge 2020,
Jean-Yves Péron
Champ Levat est un vin rouge tendre et équilibré, tendu et droit, avec une note poivrée et beaucoup d’épices. Il offre en bouche une profusion de fruit frais et intense, avec des notes balsamiques. La fraîcheur donne une bouche agréable et dense. Les tannins sont bien fondus, polis, et la finale est longue. On peut envisager une longue garde pour ce 100 % mondeuse résultant de l’assemblage de deux parcelles : Le Pas de l’Ours et Côte pelée. Deux terroirs sont mis en valeur : des sols de micaschiste à Albertville donnant un accent minéral et floral, et des sols calcaires à Fréterive favorisant le côté rustique et fruité. Les deux terroirs s’équilibrent. La vendange, entièrement manuelle, est encuvée en grappes entières et subit deux semaines de macération carbonique avant décuvage, pressurage, puis élevage d’un an en barrique de plusieurs vins (entre trois et dix ans) dont le bois ne s’impose pas au fruité du vin. Pas de filtration, de collage ni d’ajout de sulfites. Champ Levat s’accordera très bien avec les salaisons et toutes les cuisines de montagne.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Vers la Maison Rouge 2019,
Jean-Yves Péron
Robe claire, belle richesse aromatique avec de petites notes muscatées, toucher de bouche tannique joliment arrondi par un passage en barriques de plusieurs vins (ce qui arrondit les tannins sans boiser le vin). Vers la Maison rouge 2019 (le nom provient de la parcelle principale) garde les caractéristiques de la cuvée — beau vin rouge de soif vif et énergique, à la grande minéralité, d’aspect clair et limpide, presque rosé, offrant en bouche des notes de groseille et de petits fruits rouges — mais en raison de son élaboration, il présente une structure plus solide. En effet, il s’agit d’un millésime particulier de Vers la Maison rouge, vin rouge de mondeuse vinifié sur peaux en macération carbonique mais élaboré cette fois selon le principe de la « repasse » : après assemblage est effectuée une refermentation (ou plusieurs refermentations successives) sur des marcs de raisin de divers cépages. Cette opération produit des rouges présentant des caractéristiques de vin blanc de macération (vin orange), notamment pour la structure et la charpente. Ici, la cuvée 2019, pour éviter une volatile qui risquait de se manifester pour ce millésime, a été mise à refermenter sur des marcs de mondeuse, puis de jacquère, et enfin de muscat. On obtient ainsi un vin clair, structuré, plus proche de la couleur désirée. Pour fondre davantage les tannins, après les refermentations sur marc, le vin est remis en barriques pour un élevage de huit à dix mois, ce qui explique que ce 2019 soit commercialisé en 2020. Pas de filtration, de collage ni d’ajout de sulfites.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Es d'aqui M&M Rouge 2020, Jean Louis Pinto
Prodigieusement aromatique, un peu tannique, ce vin ne manquera pas de surprendre. Il résulte d’un assemblage de muscat d’Alexandrie (40 %) et de mourvèdre (40 %) sur sols argilo-calcaires. En associant ces cépages, on est certain de produire un rouge assez atypique, d’autant plus que le vin est obtenu à partir de diverses macérations et de pressurages directs. Les raisins proviennent de vignes sur sol argilo-calcaire et l’élevage se fait en cuve de résine.
Pour en savoir plus
Enfant de l’Ariège, Jean-Louis Pinto a choisi de rester au pays et de faire des vins qui ressemblent à leur terroir, d’où le nom Es d’Aqui (« C’est, il est d’ici ») qu’il a donné à son négoce de vinification, situé à Moulin-Neuf, commune proche de l’Aude, entre Mirepoix et Limoux. Une région où autrefois, les vignes abondaient, jusqu’aux grosses attaques de mildiou au début du XXe siècle. Jean-Louis achète des raisins cultivés en bio par d’autres vignerons, ses amis, en qui il a toute confiance. Il ne se contente pas d’acheter le produit, il surveille la nouaison, la maturation, et fait des passages réguliers jusqu’au mois d’août, afin de connaître le raisin avant de le vendanger. Il le vinifie chez lui selon des méthodes naturelles, pratiquant de longues macérations en grappes entières. La macération de trois semaines est fréquente chez lui, ainsi que les pressurages très doux au pressoir vertical. Il a, dit-il, « beaucoup de vignes en commun » avec son ami Anthony Tortul (La Sorga). Son aire de collecte s’étend sur tout le Languedoc, et notamment dans l’Hérault, autour d’Adissan, de Faugères et de Saint-Chinian, ainsi que dans l’Aude (Limoux) et le Tarn (Gaillac), deux terroirs qui lui sont chers. Il se trouve que les sols typiques du Languedoc – schistes, basaltes, cailloux, argilo-siliceux – lui plaisent particulièrement pour la fraîcheur qu’ils donnent aux vins. « Je fais des vins du Sud, dit-il. Je cherche surtout des terroirs qui donnent de la fraîcheur, même si les vins titrent 14 degrés. » Les cépages sont, bien entendu, typiquement languedociens : grenache, carignan, mauzac, cinsault, braucol, duras et sauvignon. Les rouges les plus puissants sont réalisés dans cinq jarres en terre cuite, qui l’aident à contrôler l’extraction et à donner à ses vins, dit-il, « un côté très cristallin ». Le sol, le lieu, on l’a compris, sont de toute première importance pour lui : encore une fois, le nom de son domaine Es d’Aqui n’a pas été choisi par hasard.
Es d'aqui Nino Rouge 2019
Jean Louis Pinto
L’attaque est rustique et terrienne, la finale fruitée et complexe. En bouche, ce vin, qui peut paraître austère sur ses premières années, développe à terme un côté végétal, des notes de fruits confits et de beaux tannins. C’est un cent pour cent braucol de la région de Gaillac ! La vendange provient de terrains argilo-calcaires et de cailloutis du permien situés sur le dôme de la Grésigne. Elle macère deux semaines en grappes entières en jarres de grès.
Pour en savoir plus
Enfant de l’Ariège, Jean-Louis Pinto a choisi de rester au pays et de faire des vins qui ressemblent à leur terroir, d’où le nom Es d’Aqui (« C’est, il est d’ici ») qu’il a donné à son négoce de vinification, situé à Moulin-Neuf, commune proche de l’Aude, entre Mirepoix et Limoux. Une région où autrefois, les vignes abondaient, jusqu’aux grosses attaques de mildiou au début du XXe siècle. Jean-Louis achète des raisins cultivés en bio par d’autres vignerons, ses amis, en qui il a toute confiance. Il ne se contente pas d’acheter le produit, il surveille la nouaison, la maturation, et fait des passages réguliers jusqu’au mois d’août, afin de connaître le raisin avant de le vendanger. Il le vinifie chez lui selon des méthodes naturelles, pratiquant de longues macérations en grappes entières. La macération de trois semaines est fréquente chez lui, ainsi que les pressurages très doux au pressoir vertical. Il a, dit-il, « beaucoup de vignes en commun » avec son ami Anthony Tortul (La Sorga). Son aire de collecte s’étend sur tout le Languedoc, et notamment dans l’Hérault, autour d’Adissan, de Faugères et de Saint-Chinian, ainsi que dans l’Aude (Limoux) et le Tarn (Gaillac), deux terroirs qui lui sont chers. Il se trouve que les sols typiques du Languedoc – schistes, basaltes, cailloux, argilo-siliceux – lui plaisent particulièrement pour la fraîcheur qu’ils donnent aux vins. « Je fais des vins du Sud, dit-il. Je cherche surtout des terroirs qui donnent de la fraîcheur, même si les vins titrent 14 degrés. » Les cépages sont, bien entendu, typiquement languedociens : grenache, carignan, mauzac, cinsault, braucol, duras et sauvignon. Les rouges les plus puissants sont réalisés dans cinq jarres en terre cuite, qui l’aident à contrôler l’extraction et à donner à ses vins, dit-il, « un côté très cristallin ». Le sol, le lieu, on l’a compris, sont de toute première importance pour lui : encore une fois, le nom de son domaine Es d’Aqui n’a pas été choisi par hasard.
Danslezetoiles Rouge 2019
Es d'aqui Jean Louis Pinto
Cet assemblage de braucol, de carignan et de muscat cultivés sur sols argilo-calcaires a été vinifié en amphore. Les notes de fruits noirs confits et de cuir s’ajoutent aux notes fruitées et herbacées pour le plus grand plaisir des aventuriers du vin nature. Beaucoup de présence aromatique, de caractère et d’originalité.
Pour en savoir plus
Enfant de l’Ariège, Jean-Louis Pinto a choisi de rester au pays et de faire des vins qui ressemblent à leur terroir, d’où le nom Es d’Aqui (« C’est, il est d’ici ») qu’il a donné à son négoce de vinification, situé à Moulin-Neuf, commune proche de l’Aude, entre Mirepoix et Limoux. Une région où autrefois, les vignes abondaient, jusqu’aux grosses attaques de mildiou au début du XXe siècle. Jean-Louis achète des raisins cultivés en bio par d’autres vignerons, ses amis, en qui il a toute confiance. Il ne se contente pas d’acheter le produit, il surveille la nouaison, la maturation, et fait des passages réguliers jusqu’au mois d’août, afin de connaître le raisin avant de le vendanger. Il le vinifie chez lui selon des méthodes naturelles, pratiquant de longues macérations en grappes entières. La macération de trois semaines est fréquente chez lui, ainsi que les pressurages très doux au pressoir vertical. Il a, dit-il, « beaucoup de vignes en commun » avec son ami Anthony Tortul (La Sorga, faire lien). Son aire de collecte s’étend sur tout le Languedoc, et notamment dans l’Hérault, autour d’Adissan, de Faugères et de Saint-Chinian, ainsi que dans l’Aude (Limoux) et le Tarn (Gaillac), deux terroirs qui lui sont chers. Il se trouve que les sols typiques du Languedoc – schistes, basaltes, cailloux, argilo-siliceux – lui plaisent particulièrement pour la fraîcheur qu’ils donnent aux vins. « Je fais des vins du Sud, dit-il. Je cherche surtout des terroirs qui donnent de la fraîcheur, même si les vins titrent 14 degrés. » Les cépages sont, bien entendu, typiquement languedociens : grenache, carignan, mauzac, cinsault, braucol, duras et sauvignon. Les rouges les plus puissants sont réalisés dans cinq jarres en terre cuite, qui l’aident à contrôler l’extraction et à donner à ses vins, dit-il, « un côté très cristallin ». Le sol, le lieu, on l’a compris, sont de toute première importance pour lui : encore une fois, le nom de son domaine Es d’Aqui n’a pas été choisi par hasard.
Moulin à Vent Rouge "Les Michelons" 2020
Frédéric Cossard
La robe de cette cuvée parcellaire est rubis intense, le nez élégant — fleurs, myrtille, fraise des bois ; la bouche est voluptueuse et ronde avec un bouquet profond, riche, nuancé et intense. Caractéristique du terroir de Moulin-à-Vent, qu’on dit le plus bourguignon des beaujolais rouges, le climat des Michelons est situé sur les hauteurs de l’appellation et exposé au sud. Les vignes de gamay croissent sur un sol de granite rose friable riche en manganèse.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
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