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1559 produits
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Cric Cric Blanc 2020,
Clos Lentiscus
Ce vin blanc tranquille est léger, aimable, fin et croquant. Il faut le boire jeune et bien rafraîchi. Il est heureux qu’il se présente en bouteille d’un litre, parce qu’on s’en ressert volontiers, surtout à l’apéro avec beaucoup de copains. À base du fameux cépage traditionnel catalan xarel·lo, il provient de vignes plantées sur sols calcaro-sableux vendangées à la main. Il est pressé directement, le moût est vinifié par levures indigènes et fermente pendant six mois en cuves d’inox.
Pour en savoir plus
C’est à Sitges, en Catalogne, au cœur du parc naturel du Garraf, que Manel Avinyo et son frère Joan ont repris le domaine familial, renommé Clos Lentiscus par Manel. Même si Barcelone n’est qu’à une demi-heure de route, la beauté du paysage est saisissante et l’immersion dans la nature est totale : les forêts méditerranéennes côtoient les garrigues catalanes (thym, romarin, ciste, pistachier lentisque qui a donné son nom à l’exploitation…). Le pays du Penedès possède également une longue histoire viticole. Dans ses douces collines se niche le Clos Lentiscus, en appellation Penedés, sur vingt hectares de terrains sablonneux et argilo-calcaires exposés plein sud à 225 mètres d’altitude. Selon des documents historiques, la famille de Manel et Joan Avinyo y est implantée depuis au moins le XIVe siècle. Longtemps, les raisins furent vendus aux coopératives locales, mais dès la reprise du domaine par les deux frères, le bio et la biodynamie succèdent aux pratiques conventionnelles, toute la vendange va dans les cuvées maison, et les pratiques biologiques et biodynamiques permettent à cette belle propriété de renouer avec son prestige d’autrefois : au XIXe siècle, ses vins étaient vendus en France et jusqu’aux Amériques. Très vite, Manel reçoit un surnom : The Bubbleman, hommage à son talent pour vinifier les cavas, ces blancs pétillants caractéristiques du nord-est de la péninsule Ibérique, à partir de variétés indigènes dont la Catalogne a le secret : sumoll, ull de llebre, xarel·lo, malvoisie de Sitges, cartoixà vermell, cariñena (carignan), qu’accompagnent tempranillo et muscat d’Alexandrie. Les vignes sont anciennes, parfois centenaires. Aucun additif de synthèse n’est employé à la vigne, et les opérations telles que plantation, taille, épamprage et vendanges sont dictées par les phases lunaires. La pollinisation est facilitée par la présence de ruches ; des moutons contribuent à la fertilisation et au contrôle du couvert végétal. Ringo, le cheval blanc, se charge du travail des sols.
Élégance, pureté et une minéralité croquante due au calcaire caractérisent les productions de Clos Lentiscus. La note d’oxydation ménagée, quand elle se fait sentir, ne domine pas la dégustation et les vins ne sont jamais déviants. Les cavas sont réputés exubérants, mais ceux de Clos Lentiscus n’ont jamais plus de deux grammes de sucre résiduel par litre. Le domaine produit aussi des vins tranquilles, rouges, blancs et rosés.
Mérens Rouge 2019,
Domaine Bois Moisset
La cuvée Mérens 2019 du Domaine Bois Moisset est une magnifique expression des cépages du Sud-Ouest. Assemblage équilibré de Duras et de Syrah, ce vin naturel révèle un profil frais et poivré, porté par des arômes de fruits rouges croquants et une structure délicatement épicée. Un rouge de caractère, idéal pour accompagner des instants conviviaux autour d’une belle table ou d’un barbecue entre amis.
Un terroir et une vinification soignés
Issu de vignes âgées de 30 ans pour le Duras et 16 ans pour la Syrah, Mérens puise son identité dans des sols riches et diversifiés : le Duras s’épanouit sur un coteau graveleux orienté au nord, tandis que la Syrah prend racine sur des boulbènes et des limons parsemés de galets roulés. Le millésime 2019 fut marqué par un printemps pluvieux suivi d’un été chaud, précipitant des vendanges débutées le 7 septembre pour le Duras et le 18 septembre pour la Syrah. La vinification respecte une approche naturelle : fermentation avec levures indigènes, pas de sulfites ajoutés, et un élevage de plusieurs mois en foudres de ciment, permettant une belle expression du fruit et du terroir.
Un vin vibrant et gourmand
Dès l’ouverture, Mérens 2019 dévoile un nez expressif aux accents de cassis, griotte et poivre noir. En bouche, la fraîcheur domine, avec une attaque vive, suivie d’une belle profondeur fruitée et d’une trame épicée qui allonge le vin sur une finale persistante. Son équilibre entre acidité, gourmandise et structure tannique fine en fait un rouge aussi accessible que captivant.
Accords mets et moments de dégustation
Après un léger carafage, Mérens se révèle dans toute sa splendeur. Servi autour de 16°C, il accompagnera à merveille grillades, Viandes Rouges, charcuteries et salaisons artisanales. Parfait pour un barbecue estival, un apéritif gourmand ou un repas chaleureux entre amis, c’est un vin de partage et de plaisir, à déguster dès maintenant ou à conserver quelques années.
Cidre Fermier 2018,
Florian Bourrienne
Ce qui différencie principalement Florian Bourrienne des autres producteurs de cidre, c’est qu’il réalise des cidres de garde, destinés à évoluer au fil des années. Son verger est en plein Calvados, dans le pays d’Auge, mais hors AOC afin de préserver la liberté et la singularité de ses cidres. On peut parler, sans hésitation, de cidre nature, car le cidriculteur va au-delà du bio pour respecter la méthode d’élaboration traditionnelle, délicate, patiente et exigeant un énorme travail. De son verger de quinze hectares plantés en haute tige, il obtient des cidres de garde, excellents à boire dans leur jeunesse mais somptueux au bout de plusieurs années. L’assemblage est soigneusement dosé selon les caractéristiques de chaque millésime. La production des fruits est entièrement bio et les processus de fermentation — il y en a deux pour le cidre de tradition — sont lents et patients, afin que le cidre se fasse dans le bon sens, à partir des levures naturelles. Celles-ci sont conservées dans le cidre grâce à une filtration légère qui respecte tous les éléments vivants capables de polir le goût et les arômes, mais aussi faciliter la prise de mousse, qui doit être juste : ni trop forte ni trop faible. C’est difficile à gérer, mais le résultat en vaut largement la peine. Ce sont des cidres maîtrisés, éminemment délicieux, marqués par une douceur et une rondeur de pomme extraordinaires. Avec le temps, ils acquièrent des notes d’acidité et d’astringence qui renforcent avec grâce leur belle palette aromatique. Des cidres de goût et de plaisir, aussi délicieux à table qu’à l’apéritif.
Ce millésime 2018 est encore un peu jeune, mais il est déjà délicieux : buvez-le sans regret dès maintenant, mais si vous pouvez vous permettre de le faire attendre encore quelques années (au moins trois ou quatre), vous ne l’apprécierez que davantage. La robe est d’un bel or légèrement cuivré. Doté d’une bulle douce et d’un nez citronné, il offre une bouche ronde et sucrée, une acidité modérée. C’est un cidre de plaisir et de soif qui met tout le monde d’accord.
Mezcal Nuestra Soledad d’Oaxaca
Le mezcal, eau-de-vie d’agave sauvage, est typique de la province mexicaine d’Oaxaca et commence à jouir d’un grand succès international, ce qui a donné lieu à une certaine industrialisation de sa fabrication. Celui-ci (41 °) est produit depuis 1887 par la famille Cortes selon les méthodes traditionnelles et réalisé par El Jolgorio, maître distillateur. Les cœurs d’agave de variété espadine sont cuits dans des fours de fosse au feu de bois de mesquite et de chêne, ce qui donne au mezcal sa saveur fumée caractéristique. Après cuisson, l’agave est fermenté dans des réservoirs en plein air puis distillé dans un alambic de cuivre.
Cet alcool artisanal élégant et poivré, aux qualités gustatives uniques, est déjà excellent pur, mais faites-en une margarita et vous aurez du mal à revenir à la tequila (sans vouloir manquer de respect à cet excellent alcool).
Magnum P'tit Nouveau Gamay - Rouge - 2019
Vincent Wallard
Voici un tout-gamay de macération carbonique extrait de raisins du domaine de Jean-François Debourg, dans le sud du Beaujolais. Frais et croquant, il offre de belles notes de fruits rouges (cerise). Un carafage est requis pour laisser s’exprimer ses qualités friandes et gourmandes.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Lulu Rouge 2020,
Patrick Bouju
Un vin magnifique et renommé, une cuvée Lulu gourmande et veloutée, aux notes animales et épicées, et où les fruits rouges se manifestent généreusement. Lulu est issue d’une parcelle basaltique à Corent, plantée de ceps de gamay d’Auvergne de plus de soixante-dix ans d’âge. La vendange égrappée macère cinq mois en amphore. L’élevage est de douze mois en fûts de chêne. Carafage recommandé.
Pour en savoir plus
Près de Billom, la Limagne clermontoise s’élève vers l’est pour former une zone vallonnée au climat doux, dominée par des buttes volcaniques. C’est la Toscane auvergnate, ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec la province italienne. Ce pays de polyculture vivrière était autrefois couvert de vignes et était le domaine privilégié du gamay d’Auvergne, une souche ancienne robuste, origine de vins denses, profonds et fruités. C’est là que cultive et vinifie Patrick Bouju, sur ces sols volcaniques de haute qualité et principalement sur vieilles vignes. Les sols varient entre basaltes, calcaire, argilo-calcaire et pouzzolane. Patrick collectionne et soigne les meilleurs terroirs du Puy-de-Dôme, souvent abandonnés, et leur donne une nouvelle vie. Il préserve aussi les cépages autochtones, dont il cultive une bonne cinquantaine, et exerce en parallèle une activité de négociant vinificateur à base de raisins bio achetés. La renaissance actuelle du vignoble auvergnat (qui fut autrefois le troisième de France) doit beaucoup à Patrick. Le fait qu’il aime prêter main forte à ses amis vignerons de France et d’ailleurs ne fait que confirmer son image de modèle, de chef de file. Ses partenariats sont célèbres : avec Action Bronson pour la série A la Natural, avec Jason Ligas en Grèce pour Sous le Végétal… Patrick pratique des macérations longues, et les vins reposent jusqu’à six mois après mise en bouteilles. Très sensible aux sulfites dans les vins, Patrick a constaté que les siens s’en passaient très bien. Il a également constaté que si les raisins sont sains et concentrés, l’équilibre se fait tout seul, quelles que soient les phases que traverse successivement une cuvée. Ses vins nobles, ciselés, distingués, jamais anodins, sont immédiatement reconnaissables dans le verre. Ils sont droits, nets, précis, souvent marqués par des notes florales et une minéralité épicée. Ils constituent aussi une formidable anthologie des terroirs et des vignes anciennes de Basse-Auvergne et de ses sols volcaniques.
VNB Blanc 2019,
Partida Creus
Partida Creus est un domaine aussi important sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel.lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel.lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Ce blanc très frais, facile à boire (dix degrés d’alcool), résulte d’une très légère macération de cépages catalans autochtones : garnatxa blanca, macabeu, moscatell, vinyater, xarel·lo, parsé et parellada. Belle maturité, caractère tranchant et acidité caractéristique de ce domaine. Taillé pour les fruits de mer.
BS Blanco de Sumoll Blanc 2017, Partida Creus
Ce blanc de noirs tranquille, 100 % sumoll en presse directe, est une cuvée historique, la première réalisée par Massimo et Antonella. C’est un vin très rare qu’il ne faut pas rater quand quelques bouteilles montrent leur nez. Finement macéré, d’un doré tirant sur l’orange, il est fait pour la table et les mets raffinés. Vibrant, aromatique, notes de garrigue (thym, romarin), de coing, une finale assez saline.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
GT Garrut Ancestral Rouge pétillant 2017
Partida Creus
Cousin catalan du mourvèdre, le cépage garrut forme la base de ce vin ébouriffant qui revisite en mode fruits noirs la partition du pétillant naturel : intense, brillant, terrien, complètement atypique, voire un peu fêlé, rappelant le meilleur du lambrusco. Un compagnon parfait pour le jambon ibérique de bellota, les grands chorizos et toutes les salaisons haut de gamme, ainsi que pâtés, terrines, plats épicés… Il sent la treille de famille, la production artisanale, le vin libre.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Brân Rouge 2020,
Le Raisin Et L'Ange
Notes de sous-bois, de tabac, d’épices, le tout accompagné d’un fruit frais, délicieux et gourmand : ce beau rouge ardéchois, fluide et charpenté, est remarquable par son équilibre et son adaptabilité. Taillé pour tous les accords et tous les moments, il n’est pas contrariant. En appellation Vin de France, il résulte d’un assemblage de 100 % gamay. Les raisins ont crû en climat méditerranéen, avec un fort ensoleillement sur toute l’année. Le travail de la vigne est conduit en agriculture biologique, la vendange est entièrement manuelle. Le gamay égrappé est macéré quatorze jours avant pressurage. La vinification et l’élevage se font sans aucun intrant en cuve d’inox.
Pour en savoir plus
Le Raisin et l’Ange est un domaine viticole ardéchois installé au Mas de la Bégude, non loin d’Aubenas. C’est un lieu paisible et serein au creux de la belle vallée de l’Ibie, tout près des gorges de l’Ardèche. Il est exploité depuis 1983 par Gilles Azzoni, Parisien d’origine, qui exploite la ferme et les six hectares de vignoble. Dès l’origine, Gilles a le souci de pratiquer une viticulture dans le respect de la nature. Il veut faire « les vins qu’il aime boire » : des vins de soif, pas trop alcoolisés, et sans sulfite ajouté. Il commence par orienter les techniques culturales vers l’agriculture biologique, entièrement opérationnelle en 1997. Les certifications (Écocert et Nature & Progrès) sont obtenues en novembre 2010. Depuis que son fils, Antonin, a repris le domaine et assiste son père, une activité de négoce a été ajoutée aux pratiques de la ferme.
Le terroir est sec, caillouteux et argilo-calcaire. Les vignes sont adossées aux collines et jouxtent la forêt. Le lieu a été cultivé pendant des siècles, non seulement en vigne mais aussi en céréales (orge, seigle). Toute la surface de vignes n’est pas exploitée, et les cuvées proviennent à la fois des raisins du domaine et de raisins bio d’autres domaines voisins. Cultivées sur place ou à proximité, on retrouve les variétés typiques de la région — syrah, grenache et viognier —, mais aussi merlot, gamay, alicante, cabernet sauvignon, sauvignon blanc et chardonnay. Les méthodes culturales et de vinification sont entièrement biologiques et naturelles : rien d’ajouté à la vigne, rien d’ajouté au chai. L’enherbement des sols et le semis d’engrais verts sont pratiqués. Le domaine est membre de l’Association des vins naturels (AVN).
Une Rose de Blancs Rosé 2020,
La Senda
La Bodega La Senda est la création de Diego Losada, enfant du Bierzo, une région au nord-ouest de la province de León, bordée au nord par les Asturies et à l’ouest par la Galice. Les pèlerins qui se rendent à Compostelle par le Camino francés ou le Camino de invierno peuvent admirer ses magnifiques paysages où d’anciennes parcelles de vigne couvrent les sommets des collines. La viticulture remonte à l’époque romaine, mais la région fut à tel point traumatisée par la crise du phylloxéra qu’on n’y replanta la vigne qu’à partir du milieu du XXe siècle, sans arrachages massifs, ce qui donne à ces vignes une moyenne d’âge de quarante à soixante-dix ans. Né à Ponferrada, dans le Bierzo du Nord, Diego n’a jamais été adepte du compromis. Résolument radical, épris de liberté et de rigueur, il applique d’abord cette disposition à la musique dans le groupe de heavy metal qu’il forme avec ses camarades de lycée. C’est au vin, plus tard, qu’il consacrera cette même passion, étudiant la chimie organique à l’université et s’initiant aux aspects scientifiques de la viticulture. Mais la rigidité scientifique et les méthodes conventionnelles, découvertes sur quelques domaines où il travaille, ne le satisfont pas. Attiré par une viticulture plus proche de la terre, Diego récupère quelques parcelles pour mettre en valeur, le plus naturellement possible, le terroir du Bierzo. En 2012, il crée à la périphérie de sa ville natale le domaine La Senda, dont le nom signifie « le sentier ». Ses vins seront comme lui : honnêtes, francs, naturels et expressifs. Non gratifiés de l’appellation d’origine, ils sont le pur reflet de leurs sols et de leur climat, de la personnalité et de l’énergie de leur créateur.
Deux cépages blancs à parts égales : doña blanca et palomino provenant de parcelles anciennes dont les vignes sont âgées de soixante-dix à quatre-vingt-dix ans. Le vignoble se trouve dans le nord du Bierzo, planté sur sols argilo-calcaires quartzeux, à 550 mètres d’altitude. La vendange entière macère pendant trois jours en barriques ayant contenu du vin rouge de cépage mencia, d’où la robe particulière de ce vin, élevé quatre mois dans les mêmes barriques. Pas de filtration ni de sulfites ajoutés.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Magnum Blanc 2019,
La Sorga
Antony Tortul aime les vieux vignobles : il consacre sa vie à les trouver et à les vinifier. Comme il existe des bergers sans terre, on peut le définir comme un vigneron sans terre, autrement dit un négociant vinificateur dont l’aire d’action s’étend sur tout le Languedoc et, vers l’est, jusqu’à Châteauneuf-du-Pape, à la recherche des meilleurs terroirs. Né à Foix, riche d’une expérience de six années en tant que technicien viticole et œnologue dans divers vignobles du sud de la France, il a créé La Sorga en 2008. Son enthousiasme le mène sur une trajectoire faite de coups de cœur, et chacun de ces coups de cœur est un vignoble. Le résultat est une étourdissante mosaïque de vins naturels, vivants et pleins d’esprit, qui se réinvente chaque année avec une trentaine de cuvées par millésime. Peu de vignerons peuvent inscrire à leur tableau une telle variété de cépages : tout le Sud français y passe avec muscats, grenaches, picpoul, mauzac, carignan, cinsault, marsanne, alicante, braucol, duras, viognier, len-de-l’el, e tutti quanti.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Tout simplement baptisé « blanc », parce qu’il est blanc. C’est tout ? La réalité est nettement plus complexe. Ce vin provient d’un terroir de poudingues situé à Castelreng, dans la vallée de Limoux. Il est entièrement composé de mauzac jaune (vignes de trente ans d’âge). La vendange est effectuée en deux tries, puis passe en pressurage direct sans débourbage. L’élevage, sur lies, se prolonge huit mois en cuve. Le poudingue, c’est de la caillasse agglomérée, un sol d’origine fluvlale : cette caillasse se retrouve joliment dans le nez de ce vin tout en fleurs blanches, avec des notes de citron et de pomme verte. La bouche est hyper-rafraîchissante et remarquablement minérale (toujours les cailloux), avec une finale complexe et florale sur les fruits blancs. Ce blanc est merveilleusement pur, c’est de l’eau de roche, il peut accompagner une déclaration d’amour si vous voulez illustrer la pureté de vos sentiments. En d’autres circonstances, servez-le sur tout ce qui est poisson. Il peut se garder une dizaine d’années.
€39,00
Prix unitaire par€39,00
Prix unitaire parL'Opéra des Vins Charme Blanc 2021
Jean-Pierre Robinot
Ce millésime 2021 de Charme procède d’une année particulièrement chaude : il présente un fruité pur et une belle maturité avec une remarquable acidité qu’on peut raisonnablement appeler « un petit goût de reviens-y ». C’est un grand séducteur dont vous ne pourrez plus vous passer. Il porte bien son nom : cet exquis chenin de Loire offre de belles notes d’agrumes et d’épices : fruits blancs, miel, écorce de citron et fruits secs en fond de palais. Élégant, profond, fin et plein de vivacité, un peu exotique sur les bords, il présente une belle minéralité et beaucoup de fraîcheur. Charme est issu de vignes de chenin de quarante ans d’âge croissant sur sols d’une très forte minéralité : siliceux, argileux (argiles rouges) et calcaires. La vendange passe en presse directe et fermente en fûts de chêne. La vinification se fait par fermentation alcoolique spontanée avec levures indigènes. L’élevage est de douze mois en fûts de chêne, suivi de trois mois en cuve avant une mise en bouteilles sans filtration. Un carafage d’une heure est conseillé.
Pour en savoir plus
Quiconque s’intéresse au vin naturel en France a forcément croisé un jour Jean-Pierre Robinot et n’a jamais oublié cette silhouette souriante et bondissante. Force est de constater que si l’on n’a pas encore réussi à prouver que tous les vins ressemblent à leur vigneron (étude à entreprendre), les crus réalisés par Jean-Pierre, chaleureux, aimables et lumineux, sont à l’image de leur auteur. Après avoir tenu pendant près de quinze ans le bar à vins L’Ange Vin rue Richard-Lenoir, dans le XIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre est retourné dans son Chahaignes natal, petit village du sud de la Sarthe, aux confins de l’Anjou et de la Touraine. Son rêve est d’acquérir son vignoble et de faire des vins sans soufre. Il récupère des friches en coteau, sur de grands terroirs, ainsi que des caves troglodytes creusées dans le tuffeau. 2002 sera son premier millésime. En parallèle, sous la marque L’Opéra du vin, il vinifie des raisins achetés à des vignerons locaux. Jean-Pierre Robinot pratique une viticulture biologique exigeante, sans désherbage chimique. Le sol est travaillé et amendé au moyen de composts naturels. Toutes les vendanges, pratiquées à maturité sur des raisins sains, sont faites à la main. Le lieu et la climatologie favorisent la pourriture noble.
Finisterra Blanc 2019,
Jean-Marc Dreyer
Aromatique et floral, tout en écorces d’agrumes et en fruits tropicaux, Finisterra est une sorte de quintessence du vin d’Alsace, un cru rare et ciselé d’une envoûtante complexité. Litchi, fruit de la Passion, fleurs blanches, gingembre et rose jaune, sur un fond aromatique de cire d’abeille. Ce vin a des accents balsamiques de bois ancien ciré et de fruits jaunes (pêche), d’épices, sur une trame minérale délicate de tannins rappelant ceux d’un thé oolong de Chine. Le secret ? Jean-Marc Dreyer a assemblé cinq cépages — riesling, muscat, pinot gris, auxerrois et gewurztraminer — pour obtenir cette cuvée en macération pelliculaire avec structure, note oxydative et robe ambrée soutenue. Il s’alliera très bien avec les volailles rôties, le gibier et tout ce qui a trait de près ou de loin à la cuisine du canard ou de l’oie : magrets, canard au sang, canette rôtie, confits et foies gras. Nous l’imaginons aussi avec des champignons sauvages bien mijotés. Un vin de retour de promenade automnale. Méthode biodynamique, fermentation par levures indigènes, non filtré, non clarifié, sans sulfites ajoutés à la vigne ou au chai.
Pour en savoir plus
« La macération, en Alsace, c’est une tradition ! affirme Jean-Marc Dreyer, ajoutant que le pressurage direct dans cette région est une invention moderne, liée à l’apparition de l’électricité. Autrefois, on travaillait à la main et on laissait macérer les raisins avant d’envoyer les marcs au pressoir. » La macération en grappes entières est la signature de Jean-Marc Dreyer et représente 85 % de la production du domaine, le reste consistant en blancs de pressurage direct, souvent élevés en oxydation ménagée. Jean-Marc succède à plusieurs générations de sa famille au domaine Dreyer & Fils, créé en 1830 entre Obernai et Molsheim. Dès sa reprise du domaine, il opte immédiatement pour la biodynamie, mais il hésite quelque temps entre plusieurs méthodes : au début, ses vins sont plus boisés, élevés en barriques neuves avec bâtonnage. Ensuite, période sucrée : tous ses vins contiennent du sucre résiduel. En 2008, il essaie de vinifier sans aucun soufre et trouve sa direction : l’hiver suivant, au retour du pèlerinage de Compostelle, il jure de ne plus jamais ajouter de soufre dans aucun vin. Cette décision prise, il affirme son style autour de la macération pelliculaire, assez poussée, ciselée, toujours surprenante sur les cépages alsaciens, dont elle fait ressortir la structure sans sacrifier la délicatesse. Jean-Marc travaille en cuvées monocépage ou d’assemblage et réalise également des rouges de pinot noir d’une profondeur surprenante.
€36,00
Prix unitaire par€36,00
Prix unitaire parM&M Rouge 2022
Jean Louis Pinto
M & M est un vin rouge biologique et nature de Jean-Louis Pinto du domaine Es d’Aqui. Classé Vin de France, il est issu du terroir languedocien et roussillonnais, et présente un profil assez atypique du fait de son assemblage. L’assemblage est fait de mourvèdre (40 %) et de muscat d’Alexandrie (40 %) avec quelques variétés secondaires, le tout croissant sur sols argilo-calcaires.
Vinification
La vendange est manuelle et traitée différemment selon le cépage : macération égrappée, macération en grappes entières, pressurage direct. Le vin est un assemblage de plusieurs macérations et pressurages. Une fois assemblé, le vin est élevé en cuve de résine.
Dégustation
Ce vin aromatique et légèrement tannique est fait pour la surprise. L’assemblage réalisé ne peut que donner un résultat sortant de l’ordinaire. M & M rassemble plusieurs dimensions : l’arôme, la délicatesse, le fruit, les tannins. Il est à la fois robuste et opulent. Associez-le à une belle volaille rôtie, à un carré de porc au four ou à un gibier.
En savoir plus sur Jean-Louis Pinto et le domaine Es d’Aqui
Enfant de l’Ariège, Jean-Louis Pinto a choisi de rester au pays et de faire des vins qui ressemblent à leur terroir, d’où le nom Es d’Aqui (« Il est d’ici ») qu’il a donné à son domaine de négoce, situé à Moulin-Neuf, commune proche de l’Aude, entre Mirepoix et Limoux. Une région où autrefois, les vignes abondaient, jusqu’aux grosses attaques de mildiou au début du XXe siècle.
Vinificateur et négociant
Jean-Louis achète des raisins cultivés en bio par des amis vignerons. Il surveille la nouaison, la maturation, et fait tout pour connaître le raisin avant de le vendanger. Il le vinifie chez lui selon des méthodes naturelles, pratiquant de longues macérations en grappes entières et des pressurages très doux au pressoir vertical. Il a, dit-il, « beaucoup de vignes en commun » avec son ami Anthony Tortul (La Sorga).
Tous les terroirs du Languedoc
L’aire de collecte de Jean-Louis Pinto s’étend sur tout le Languedoc, et notamment dans l’Hérault, l’Aude et le Tarn. « Je fais des vins du Sud, dit-il. Je cherche surtout des terroirs qui donnent de la fraîcheur. » Les rouges les plus puissants sont réalisés dans cinq jarres en terre cuite, qui l’aident à contrôler l’extraction et à donner à ses vins, dit-il, « un côté très cristallin ».
€56,00
Prix unitaire par€56,00
Prix unitaire parBourgogne Bedeau Qvevris Rouge 2020,
Frédéric Cossard
L’élevage en qvevri, jarre de terre cuite enterrée de type géorgien, accentue encore le velouté et le raffinement de ce beau pinot noir d’une grande finesse. Ce vin offre un fruit somptueux et satiné, une touche de terre fraîche et un peu d’insolence pour relever l’ensemble. La vendange provient de parcelles de vignes de quarante ans à Volnay et alentour, et d’une parcelle de vignes cinquantenaires à Nuits-Saint-Georges.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Les Fesses Blanc 2018,
Frédéric Gounan
Un beau vin de gastronomie, gras et distingué, minéral à souhait, dominé par des notes de miel et de fruits blancs (coing, pomme, poire, rhubarbe) d’une remarquable pureté. Aucune provoc’dans l’appellation, Les Fesses est le nom de la parcelle dont provient ce blanc de sauvignon et de pinot gris obtenu en biodynamie et en vinification naturelle. Les sols sont d’une grande richesse minérale : argilo-calcaire, granite et basalte. Le moût de sauvignon en pressurage direct fermente six mois en cuve avec le pinot gris égrappé, avant un élevage de trois ans en barriques.
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Issu d’une famille de paysans établie sur la commune de Saint-Sandoux (Puy-de-Dôme) depuis au moins deux siècles, Frédéric Gounan fut dans une première vie mécanicien et créateur de prototypes pour la marque française de motos Voxan, dont le siège était à Issoire. Il s’est détourné du monde industriel pour se consacrer au vin avec sa compagne Caroline. Il entend tirer partie des magnifiques terroirs de son village natal, bien loin de faire « pisser la vigne », comme on faisait autrefois : il constate que tout ce qui sort de cette terre possède des qualités gustatives exceptionnelles. Il reprend des parcelles de gamay d’Auvergne, plante d’autres cépages, et finit par produire des cuvées qui comptent parmi les plus savoureuses et les plus recherchées d’Auvergne. Sur cette terre de la chaîne des puys, les pinots noirs croissent sur des sols noirs basaltiques, les sauvignons et les pinots gris reposent sur des sols blancs argilo-calcaires cailloutés de basalte. Adepte de l’agriculture biologique et biodynamique, Frédéric applique également des méthodes qu’il juge appropriées au climat et au terroir : pour faciliter la photosynthèse dans ce climat rude et contrasté, il pratique le palissage en lyre qui permet d’aérer et d’exposer au soleil le feuillage des vignes, garantie de fruits mûrs à la vendange. Toujours mécanicien dans l’âme, il fabrique ses outils et bricole ses tracteurs selon ses besoins. Ses vins sont rares et distingués, très recherchés des amateurs : à petit domaine (moins de deux hectares), petite production (par le volume, non par l’esprit).