Confirmez votre âge
Vous devez être âgé(e) de 18 ans minimum pour naviguer sur ce site.
Trier par:
1533 produits
1533 produits
Temporis Blanc Champagne ,
Eric Collinet
Cette cuvée Temporis, réalisée par Éric Collinet, est un champagne blanc extra-brut bio, biodynamique et nature (certifications AB, Eurofeuille, Ecocert). Issue du terroir de Riceys, en Côte des Bar, elle est à base de pinot noir avec 2 % de chardonnay.
La trace du calcaire
Les vignes de pinot noir et de chardonnay croissent sur des sols argilo-calcaires de type kimméridgien qui donnent aux vins minéralité et tension. Les vins sont issus de la vendange 2018. La cuvée tire son nom du temps qu’il a fallu pour l’attendre… Elle est en effet issue de la vendange 2014 et a été dégorgée en 2017. Dosage : 4,3 g/l.
Un champagne pour tous les moments
La robe d’un bel or franc aux reflets gris s’accompagne d’un nez joliment fruité : poire verte, mirabelle, quetsche. Le nez offre ensuite des notes de blé mur légèrement briochées. Le premier contact avec la bulle est délicat, soyeux, séduisant. En bouche, le profil aromatique confirme les sensations olfactives. Ce champagne ciselé, complet, peut s’associer avec tous les mets. Ne vous creusez pas la cervelle pour l’accorder du moment que vous restez sur une cuisine légère, marine et raffinée : Viandes Blanches, poissons en sauce crémée, saint-jacques fumées à froid, saumon fumé, caviar, risotto. À déguster autour de 10-12 °C.
En savoir plus sur les champagnes Éric Collinet
Limousin implanté en Champagne du Sud « pour l’amour de la terre et du roi des vins », Éric Collinet se consacre à la viticulture sur cette terre des Riceys, en Côte des Bar, en la doublant d’une activité de trufficulture (truffe de Bourgogne, Tuber uncinatum). Qu’il s’agisse de vigne ou d’arbres mycorhizés, c’est un même amour de la nature et de la biodiversité qu’Éric et sa femme Martine prodiguent à leur domaine.
Agroforesterie champenoise
Sur un terrain en pente, la plantation d’arbres dans les vignes permet de fixer celles-ci et de compenser les pertes hydriques lors d’étés de plus en plus chauds. Le cépage dominant est le pinot noir, — tradition régionale —, le chardonnay le complétant à 20 %. Le domaine entier (2,5 hectares de vignes) est conduit en agriculture biologique (AB, Eurofeuille, Ecocert) et en biodynamie depuis 2014.
Le charme de la Côte des Bar
Une fraîcheur, une salinité remarquables, signature bien connue des calcaires kimméridgiens de la Côte des Bar, la région « émergente » de Champagne. Les champagnes du domaine Collinet sont décrits unanimement comme vifs et fruités. Ce sont des vins acidulés mais non sans rondeur, dotés d’une bulle nerveuse. De quoi accompagner tous les mets, belle occasion de faire des repas au champagne sans trop se gratter la tête sur les accords.
Liqueur de coing sauvage liqueur 2018,
Distillerie Cazottes
Cette liqueur de coing sauvage de la distillerie Cazottes, située dans la région de Gaillac (Tarn), est biologique et naturelle, labellisée Nature & Progrès et Eurofeuille. Elle est issue des fruits de cognassiers sauvages cueillis en automne dans les haies du domaine de Laurent Cazottes. Aucun usage de pesticide, de colorant ni d’aucun intrant.
Élaboration
Pour obtenir cette liqueur de coings artisanale, Laurent Cazottes fait macérer les coings sauvages bien mûrs à l’air libre pendant quatorze mois dans une eau-de-vie de raisin biologique maison légèrement sucrée. L’ensemble est filtré, le marc distillé, et l’eau-de-vie résultante réintroduite dans la liqueur, qui titre 18 %.
Dégustation
L’odeur de coing sauvage est ensorcelante, douce et fruitée, rappelant celle du linge propre ; la bouche est suave, longue, légèrement astringente et amère, et le goût est d’une grande finesse. Bien que rare et distinguée, cette liqueur de coing bio de la Distillerie Cazottes s’accorde avec tout : chocolat, pâtisseries traditionnelles et même foie gras ou terrines de porc ou de gibier.
En savoir plus sur la distillerie Cazottes
Laurent Cazottes, vigneron, distillateur et liquoriste nature, est un révélateur de quintessences. À Villeneuve-sur-Vère, près de Gaillac (Tarn), il cultive un véritable Eden de biodiversité. Sur terroir calcaire, il soigne arbres fruitiers, vignes, arbustes et plantes potagères qu’il transforme en vins, en eaux-de-vie et en liqueurs.
Secrets de fabrication
Tout d’abord, l’intégrité du fruit et de la vigne, cultivés en bio certifié (labels Eurofeuille et Nature & Progrès) et en biodynamie, ensuite un soin attentif apporté à leur macération à parfaite maturité dans l’eau-de-vie biologique du domaine, et enfin un dosage du sucre précis et léger.
La touche Cazottes
« Liqueur ne signifie pas liquoreux », aime à dire Laurent. La particularité des liqueurs et eaux-de-vie Cazottes est leur fidélité à la matière première : c’est le fruit tout entier qu’on a en bouche, avec toutes ses nuances et sa gourmandise. Elles sont peu alcoolisées, peu sucrées : ce sont des nectars exceptionnels.
Les Poupettes Rouge 2022,
Clos des B
Une robe d’un éclat remarquable et une palette aromatique qui l’est tout autant ! Produit en catégorie Vin de France et sous label biologique Écocert, Les Poupettes est un rouge bio et naturel 100 % grenache sans sulfites ajoutés provenant du terroir de Grimaud, dans le golfe de Saint-Tropez. Il résulte d’une macération carbonique de trois semaines de la vendange égrappée en cuve d’inox fermée. Aucun sulfite n’est ajouté, ni à la vinification ni à la mise en bouteilles. Les Poupettes offre au nez de beaux arômes de fruits frais : framboise, cerise, mais aussi beaucoup de minéralité due aux sables de schistes. La finesse du grenache avec une touche de pierre à fusil qui s’insère bien dans l’ensemble. Une bouche ronde et gourmande, beaucoup de fraîcheur et une incroyable robe grenadine riche et brillante.
Pourquoi « Les Poupettes » ?
Sous ce nom joli à croquer, dédié aux six petites-filles de Jean-Jacques Granger, surnommées « les poupettes », voilà un magnifique glouglou, un véritable don du terroir schisteux de Grimaud, dans le golfe de Saint-Tropez. Les Poupettes est un vin léger, aimable, facile à boire, une cuvée qui témoigne du parti pris de réduire au maximum l’extraction volontaire. Vous pourrez l’associer avec une bonne pièce de porc rôti, par exemple un filet ou un carré à l’os de Porc noir de Bigorre/Collectif Padouen.
En savoir plus sur Clos des B
Le Clos des B (initiale des deux propriétaires) est un domaine viticole bio et nature situé à Grimaud, dans le golfe de Saint-Tropez. Gwendolyn Berger et Jean-Jacques Branger sont donc les heureux producteurs des toutes premières cuvées nature de cette zone géographique. Avant le rachat de ces trois hectares de vignes par les deux B, tous ces vins allaient à la cave coopérative des Vignerons de Saint-Tropez. Animés d’une « soif de vignes », comme ils disent, Gwendolyn et Jean-Jacques surmontent les difficultés administratives, remettent le vignoble en état et produisent bientôt rouges, rosés et même un blanc de noirs. Leurs cépages sont typiques de la région : grenache, cinsault, mourvèdre, croissant sur sables schisteux traversés de veines de quartz. La propriété bénéficie d’un microclimat qui protège les vignes de l’humidité, des maladies et du gel. Le parti pris de viticulture et de vinification embrasse résolument le bio (le domaine est sous label Écocert, demandé en 2020), la biodynamie et le nature. Les vins sont sans sulfite ajouté, sans collage ni filtration. Les vins du Clos des B sont le reflet fidèle de leur terroir et de leur climat : frais, fruités et très agréables à boire, de beaux vins naturels du terroir de Provence.
€39,00
Prix unitaire par€39,00
Prix unitaire parL'Opéra des Vins Charme Blanc 2021
Jean-Pierre Robinot
Ce millésime 2021 de Charme procède d’une année particulièrement chaude : il présente un fruité pur et une belle maturité avec une remarquable acidité qu’on peut raisonnablement appeler « un petit goût de reviens-y ». C’est un grand séducteur dont vous ne pourrez plus vous passer. Il porte bien son nom : cet exquis chenin de Loire offre de belles notes d’agrumes et d’épices : fruits blancs, miel, écorce de citron et fruits secs en fond de palais. Élégant, profond, fin et plein de vivacité, un peu exotique sur les bords, il présente une belle minéralité et beaucoup de fraîcheur. Charme est issu de vignes de chenin de quarante ans d’âge croissant sur sols d’une très forte minéralité : siliceux, argileux (argiles rouges) et calcaires. La vendange passe en presse directe et fermente en fûts de chêne. La vinification se fait par fermentation alcoolique spontanée avec levures indigènes. L’élevage est de douze mois en fûts de chêne, suivi de trois mois en cuve avant une mise en bouteilles sans filtration. Un carafage d’une heure est conseillé.
Pour en savoir plus
Quiconque s’intéresse au vin naturel en France a forcément croisé un jour Jean-Pierre Robinot et n’a jamais oublié cette silhouette souriante et bondissante. Force est de constater que si l’on n’a pas encore réussi à prouver que tous les vins ressemblent à leur vigneron (étude à entreprendre), les crus réalisés par Jean-Pierre, chaleureux, aimables et lumineux, sont à l’image de leur auteur. Après avoir tenu pendant près de quinze ans le bar à vins L’Ange Vin rue Richard-Lenoir, dans le XIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre est retourné dans son Chahaignes natal, petit village du sud de la Sarthe, aux confins de l’Anjou et de la Touraine. Son rêve est d’acquérir son vignoble et de faire des vins sans soufre. Il récupère des friches en coteau, sur de grands terroirs, ainsi que des caves troglodytes creusées dans le tuffeau. 2002 sera son premier millésime. En parallèle, sous la marque L’Opéra du vin, il vinifie des raisins achetés à des vignerons locaux. Jean-Pierre Robinot pratique une viticulture biologique exigeante, sans désherbage chimique. Le sol est travaillé et amendé au moyen de composts naturels. Toutes les vendanges, pratiquées à maturité sur des raisins sains, sont faites à la main. Le lieu et la climatologie favorisent la pourriture noble.
Marguerite Rouge 2020
Domaine Bois Moisset
Marguerite est un beau bouquet d’épices, douces et piquantes : cannelle, poivre noir, muscade. Ce vin rouge du terroir gaillacois offre en bouche beaucoup de fraîcheur et de volume, il exprime aussi bien la qualité de son terroir que celle de son cépage. Il est en effet composé à 100 % de duras, cépage typique de la région de Gaillac, croisement de savagnin et de tressot. Une partie des vignes, d’une trentaine d’années, croissent sur la troisième terrasse du Tarn, donc sur un sol de limon sableux, et l’autre partie, également trentenaire, croît sur sols argilo-graveleux exposés au nord. La vendange est éraflée et cuve deux semaines sans ajout de sulfite dans une cuve en ciment. Le marc est pigé deux fois à faible température. Le vin est élevé en foudre de ciment avant mise en bouteille.
Pour en savoir plus
Le nom de Gaillac, région où se situe le domaine Bois-Moisset, aux mains de Sylvie Ledran et Philippe Maffre, est associé aux vins depuis l’Antiquité ; il s’agit du plus vieux vignoble de France, avec deux mille ans d’histoire et une impressionnante ampélothèque de cépages autochtones anciens. C’est aussi une région d’une beauté éblouissante, surnommé « la Toscane française » en raison de ses douces collines plantées de bocages et de sa luminosité quasi florentine. De nombreux domaines, en même temps que celui de Bois-Moisset, mettent en valeur cet héritage viticole d’une richesse unique. En même temps qu’un domaine planté de vignes, il s’agit d’une ferme en polyculture biologique qui vend directement sa production de lentilles, d’huile de tournesol, de farines de céréales et de jus de raisin. Un troupeau de vaches de races locales anciennes y prospère également et des chambres d’hôtes sont proposées à la belle saison. C’est dans ce petit paradis rural que naissent des vins naturels typiques de leur origine et de leur terroir, sur quinze hectares de boulbènes, des sols graveleux et sablo-limoneux charriés par le Tarn pendant des milliers d’années. L’encépagement est dominé par la syrah et le duras, mais la richesse ampélographique du Gaillacois (braucol, prunelart, loin-de-l’œil…) se manifeste également dans les cuvées du domaine Bois-Moisset, qui consistent particulièrement en vins rouges d’un fruité croquant, concentrés mais aux tannins déliés et délicats.
€42,00
Prix unitaire par€42,00
Prix unitaire parSkin Contact Zizifredo Blanc 2021
Fréderic Cossard
Skin Contact Zizifrédo est un vin surprenant, un assemblage de grenache gris, de bourboulenc et de muscat d’Alexandrie longuement macérés sur les peaux. Rare, appétissant et sophistiqué avec beaucoup de présence et de caractère, il exprime des notes de fruits tropicaux (ananas) et d’agrumes divers : mandarine, pamplemousse, orange, en plus de notes iodées. En bouche, il est frais et appétissant, avec des tannins très fins et beaucoup de fruité parallèlement à la tension que possède un vin de macération longue. Au-delà du calembour que constitue sa dénomination (faut-il vous faire un dessin ?), celle-ci fait aussi allusion au zibibbo, ainsi qu’on appelle en Sicile le muscat d’Alexandrie, cépage distinctif de cette cuvée. Les raisins sont achetés dans le sud de la France par un ami vigneron de Frédéric Cossard. Les vignes sont bio et vendangées manuellement, la vendange est vinifiée en grappes entières pendant neuf mois (c’est vraiment un skin contact !) avant d’être pressée lentement. L’élevage se fait en œuf de béton et le vin est mis en bouteille sans ajout de sulfite, collage ni filtration.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Volnay Rouge 2021
Domaine de Chassorney
Ce vin chaleureux et droit en appellation Volnay, aux notes de fruits rouges et de fruits noirs, se révèle en bouche équilibré et vif, avec de jolies notes doucement épicées. Au nez, il a déjà exprimé de belles notes de fruits rouges (fraise), d’épices et de fruits confits. En bouche, chaleur et puissance, avec des arômes floraux et une grande minéralité en finale. Ce volnay est issu de vieilles vignes de pinot noir croissant en bas de coteau, sur des sols denses et caillouteux à base d’argile rouge ferrugineuse et de calcaire. Les parcelles sont pentueuses, exposées ouest-sud-est et situées entre 230 et 280 mètres d’altitude. Les vignes sont travaillées à cheval, dans le respect des sols et de la terre. Les vendanges sont manuelles et sont réalisées à pleine maturité des raisins. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Ma' Carotte Blanc 2020,
Frédéric Gounan
Vivant, fruité, équilibré, frais et minéral, Ma’Carotte s’annonce au nez par les agrumes (écorces d’orange séchées et torréfiées), l’ananas et la goyave avec quelques touches miellées. Finale saline caractéristique du sol basaltique, délicieuse acidité en fin de bouche. Ma’Carotte est un vin blanc sec d’Auvergne issu à parts égales de pinot gris et de sauvignon en pressurage direct. Capsulé façon bière, il se prête à toutes les occasions et à tous les accords. Si vous le voyez passer, profitez-en, Frédéric n’en fait pas tous les ans.
Pour en savoir plus
Issu d’une famille de paysans établie sur la commune de Saint-Sandoux (Puy-de-Dôme) depuis au moins deux siècles, Frédéric Gounan fut dans une première vie mécanicien et créateur de prototypes pour la marque française de motos Voxan, dont le siège était à Issoire. Il s’est détourné du monde industriel pour se consacrer au vin avec sa compagne Caroline. Il entend tirer partie des magnifiques terroirs de son village natal, bien loin de faire « pisser la vigne », comme on faisait autrefois : il constate que tout ce qui sort de cette terre possède des qualités gustatives exceptionnelles. Il reprend des parcelles de gamay d’Auvergne, plante d’autres cépages, et finit par produire des cuvées qui comptent parmi les plus savoureuses et les plus recherchées d’Auvergne. Sur cette terre de la chaîne des puys, les pinots noirs croissent sur des sols noirs basaltiques, les sauvignons et les pinots gris reposent sur des sols blancs argilo-calcaires cailloutés de basalte. Adepte de l’agriculture biologique et biodynamique, Frédéric applique également des méthodes qu’il juge appropriées au climat et au terroir : pour faciliter la photosynthèse dans ce climat rude et contrasté, il pratique le palissage en lyre qui permet d’aérer et d’exposer au soleil le feuillage des vignes, garantie de fruits mûrs à la vendange. Toujours mécanicien dans l’âme, il fabrique ses outils et bricole ses tracteurs selon ses besoins. Ses vins sont rares et distingués, très recherchés des amateurs : à petit domaine (moins de deux hectares), petite production (par le volume, non par l’esprit).
Coup de Foudre Rosé 2021,
Domaine Bois Moisset
Une robe rose trouble qui donne déjà soif, un nez qui n’exprime son fruit et sa fermentation qu’avec discrétion alors que la bouche, au contraire, s’épanouit avec une grande opulence et beaucoup de rondeur, faisant de ce Coup de foudre un vin très facile à boire. La texture en bouche est douce, enveloppante, soyeuse, avec une matière fruitée et gourmande. Les bulles sont fines et vives, avec une finale tonique et tendue. Du début à la fin de la dégustation, des notes d’orange amère et d’écorce d’agrume confite, une jolie astringence minérale et une amertume qui anoblit encore l’ensemble, équilibrant le fruité velouté. Une magnifique quille que ce Coup de foudre, que l’on pourrait croire vinifié en foudre étant donné son nom, mais ce n’est pas le cas : nous avons ici un vin entièrement bio et naturel, cent pour cent cabernet sauvignon, pressé dès la récolte et fermenté en jus frais dans une chambre où la température est maintenue à 19 °C. Cette fermentation alcoolique est suivie d’une fermentation malolactique et le vin est mis en bouteille sans filtration. La prise de mousse se fait en bouteille avec levures indigènes et, bien entendu, sans sulfites ajoutés à aucune phase de la vinification. Dégorgeage en décembre. Nous conseillons de mettre ce beau vin debout au frais pendant une journée avant de l’ouvrir afin d’éviter un débordement excessif à l’ouverture.
Pour en savoir plus
Le nom de Gaillac, région où se situe le domaine de Bois-Moisset, aux mains de Sylvie Ledran et Philippe Maffre, est associé aux vins depuis l’Antiquité ; il s’agit du plus vieux vignoble de France, avec deux mille ans d’histoire et une impressionnante ampélothèque de cépages autochtones anciens. C’est aussi une région d’une beauté éblouissante, surnommé « la Toscane française » en raison de ses douces collines plantées de bocages et de sa luminosité quasi florentine. De nombreux domaines, en même temps que celui de Bois-Moisset, mettent en valeur cet héritage viticole d’une richesse unique. En même temps qu’un domaine planté de vignes, il s’agit d’une ferme en polyculture biologique qui vend directement sa production de lentilles, d’huile de tournesol, de farines de céréales et de jus de raisin. Un troupeau de vaches de races locales anciennes y prospère également et des chambres d’hôtes sont proposées à la belle saison. C’est dans ce petit paradis rural que naissent des vins naturels typiques de leur origine et de leur terroir, sur quinze hectares de boulbènes, des sols graveleux et sablo-limoneux charriés par le Tarn pendant des milliers d’années. L’encépagement est dominé par la syrah et le duras, mais la richesse ampélographique du Gaillacois (braucol, prunelart, loin-de-l’œil…) se manifeste également dans les cuvées du domaine de Bois-Moisset, qui consistent particulièrement en vins rouges d’un fruité croquant, concentrés mais aux tannins déliés et délicats.
Le Litre Arbitre Blanc 2020,
Château Lafitte
Le Litre Arbitre, blanc sec bien marqué par les fruits blancs et le citron, est délicieusement minéral et vif, prévu pour toutes occasions, et se boit aussi tout seul avec plaisir. Il est si bien taillé pour les réunions de bons amis que Château Lafitte a décidé de le verser directement en bouteille d’un litre. Le breuvage est obtenu par pressurage direct de différents cépages d’une très vieille parcelle complantée dont on ne connaît nullement la date de naissance. L’assemblage comprend en tout cas les classiques petit manseng et gros manseng du terroir du Jurançon. Les vendanges se font entre copains, la viticulture et la vinification (100 % biodynamie) se font sans le moindre ajout de substances chimiques ou de sulfites. Fruité à souhait, prévu pour la convivialité la plus intense, et pas même une tête d’épingle de sulfites ajoutés. Ce vin se conservera très longtemps si on lui en laisse l’occasion.
Pour en savoir plus
Château Lafitte est situé en Béarn, sur le noble terroir de Jurançon, origine de superbes vins liquoreux et de vins secs qui n’ont rien à leur envier. Depuis le XIVe siècle, Monein, commune où se trouve le domaine, est niché dans un exceptionnel milieu naturel, riche et vallonné. Au XVIe siècle, les vignes occupaient déjà une part importante de la propriété, et elles ont perduré jusqu’à nos jours. Philippe et Brigitte Arraou, les actuels propriétaires, ont entrepris de relancer la viticulture sur le site, aidés depuis 2012 par leur fils Antoine, vigneron aussi passionné que ses parents. Château Lafitte est désormais exploité en biodynamie et en agroforesterie : cinq hectares de sols marno-calcaires typiques de l’appellation, sur un relief accidenté et pouvant devenir très froid en hiver. Les cépages rois de Jurançon, petit manseng et gros manseng, représentent l’essentiel de l’encépagement. Également typique de Jurançon et des Pyrénées-Atlantiques en général, la viticulture en hautains, c’est-à-dire surélevée et palissée très haut, est pratiquée. Comme elle l’était d’ailleurs dans beaucoup de vignobles primitifs, donc certains sont encore actifs (Portugal, Espagne, Géorgie…). Sur ce beau domaine, les expérimentations vinicoles sont légion : élevage en jarres de terre cuite pour les vins secs, solera pour les moelleux en barriques non ouillées, toitures photovoltaïques pour le chai, récupération des eaux de pluie, vinification gravitaire. Le château Lafitte produit aussi bien des jurançons moelleux que des vins secs tranquilles et un pétillant naturel très réussi, Funambule.
Terre Mère Rouge 2020,
Clos des B
Provence - Côtes de Provence AOC AOP
Les fruits rouges et surtout noirs (cassis, mûre, myrtille) abondent au nez et en bouche, le vin est structuré, les tannins sont souples et fondus, et la note d’amande amère en fin de bouche rappelle un peu un amarone de la Valpolicella. On perçoit nettement à travers la dégustation de Terre Mère, qui n’est pas baptisé ainsi par hasard, un désir du producteur de coller au terroir, d’en extraire la quintessence. Cette typicité mûre et évoluée (15 % d’alcool) résulte de méthodes de vinification particulières : Terre Mère, un rouge en AOP Côtes-de-Provence, se compose de 50 % grenache, 20 % cinsault et 30 % mourvèdre vendangés en surmaturité dans la seconde moitié de septembre (19 septembre en 2020). Comme le dit le biodynamiste Jean-Michel Deiss, « quand la maturité est bonne, le cépage disparaît et le terroir apparaît ». La vinification se fait à 90 % en cuves d’acier inoxydable thermorégulées et à 10 % en barriques ouvertes. Un pigeage au pied est pratiqué, ainsi que quelques petits remontages. La fermentation malolactique est complète. Le vin est élevé en fûts de 600 litres et dn barriques de plusieurs vins de 228 litres. Aucun sulfite n’est ajouté, ni à la vigne, ni à la vinification, ni à la mise en bouteilles.
Pour en savoir plus
Le Clos des B (initiale des deux propriétaires, Gwendolyn Berger et Jean-Jacques Branger) se trouve à Grimaud, dans le golfe de Saint-Tropez. Ils sont donc les heureux producteurs des toutes premières cuvées nature de cette zone géographique. Ceux qui savent que cette région abrite une viticulture digne d’intérêt éviteront de penser à la station balnéaire people et au rosé de piscine : avant le rachat de ces trois hectares de vignes par les deux B, tous ces vins allaient à la cave coopérative des Vignerons de Saint-Tropez. Animés d’une « soif de vignes », comme ils disent, Gwendolyn et Jean-Jacques surmontent les difficultés administratives, remettent le vignoble en état et produisent bientôt rouges, rosés et même un blanc de noirs. Leurs cépages sont typiques de la région : grenache, cinsault, mourvèdre, croissant sur sables schisteux traversés de veines de quartz. La propriété bénéficie d’un microclimat qui protège les vignes de l’humidité, des maladies et du gel. Le parti pris de viticulture et de vinification embrasse résolument le bio (le domaine est en conversion depuis 2020), la biodynamie et le nature. Les vins sont sans sulfite ajouté, sans collage ni filtration. Les vins du Clos des B sont le reflet fidèle de leur terroir et de leur climat : frais, fruités et très agréables à boire.
€56,00
Prix unitaire par€56,00
Prix unitaire parBourgogne Bedeau Qvevris Rouge 2020,
Frédéric Cossard
L’élevage en qvevri, jarre de terre cuite enterrée de type géorgien, accentue encore le velouté et le raffinement de ce beau pinot noir d’une grande finesse. Ce vin offre un fruit somptueux et satiné, une touche de terre fraîche et un peu d’insolence pour relever l’ensemble. La vendange provient de parcelles de vignes de quarante ans à Volnay et alentour, et d’une parcelle de vignes cinquantenaires à Nuits-Saint-Georges.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€18,00
Prix unitaire par€18,00
Prix unitaire parLe Grenache du Bois Saint Jaume Rouge 2020,
Fond Cyprès
Frais, délicieux, souple, intense, équilibré et d’une étonnante longueur en bouche, ce beau grenache rouge est à boire ou à garder. Délicat, velouté, il offre des tannins joliment fondus et un magnifique équilibre sur des notes de sous-bois et de plantes de garrigue. Il a le caractère généreux et caressant de son cépage. C’est un bon exemple des vins « forestiers » de Fond Cyprès, marqués non seulement par leurs cépages mais aussi par le milieu boisé et venté qui a rafraîchi la croissance des raisins. Après vendange manuelle, égrappage des raisins et fermentation de quatre semaines en cuve de béton, le vin passe dix mois d’élevage en vieilles barriques. Il est issu d’une parcelle sablonneuse de vignes de grenache entourée d’une forêt et d’une oliveraie biodynamique. Il est élevé entre neuf et douze mois en vieux demi-muids de 228 litres qui ont pour qualité de ne pas boiser le vin mais de lui assurer un vieillissement confortable, en douceur.
Pour en savoir plus
Ce domaine languedocien repose sur des bases solides : ses deux vignerons, Rodolphe et Laetitia, sont aussi descendants de vignerons. Avant même de planter leur premier cep, ils ont déjà un objectif bien affirmé : « élaborer des vins du Sud qui nous ressemblent, des vins de caractère attachés à nos sols, avec de la fraîcheur et des tannins affinés ». Ils veulent obtenir des vins entièrement naturels, des concentrés de terroir. Dans le vieux massif des Corbières, ils reprennent un vieux cœur de domaine déjà planté de carignans et de grenaches à l’abandon, qui n’ont vu ni engrais ni pesticide depuis des années : ces sols propres et vivants sont une condition idéale pour se lancer dans le vin naturel. Autour de ce cœur historique, ils plantent d’abord grenaches noirs et syrahs, puis une parcelle de cépages blancs : viognier, grenache blanc, roussanne. Le domaine est certifié Écocert depuis 2010 et obéit également à la charte Nature & Progrès. Les vinifications se font sans ajout de sulfite ni levures exogènes. « Nous faisons des vins de plaisir », disent Laetitia et Rodolphe. Pour eux, le vin naturel s’évalue d’abord au goût, dès la vendange. Les cuvées suivent de très près le parcellaire, les moûts sont fruités, fluides, complexes. Les vins de Fond Cyprès évoquent de façon poétique l’écosystème du domaine et la végétation qui protège les parcelles : les pinèdes, les sources ombragées, la beauté du milieu naturel qui apporte aux vins fraîcheur et appose la signature du sol. Délicieusement équilibrés entre empreinte minérale, milieu végétal et expression du fruit, les vins de Fond Cyprès reflètent le Midi : la caresse de son soleil, mais aussi la fraîcheur de ses ombres.
Les Fesses Blanc 2018,
Frédéric Gounan
Un beau vin de gastronomie, gras et distingué, minéral à souhait, dominé par des notes de miel et de fruits blancs (coing, pomme, poire, rhubarbe) d’une remarquable pureté. Aucune provoc’dans l’appellation, Les Fesses est le nom de la parcelle dont provient ce blanc de sauvignon et de pinot gris obtenu en biodynamie et en vinification naturelle. Les sols sont d’une grande richesse minérale : argilo-calcaire, granite et basalte. Le moût de sauvignon en pressurage direct fermente six mois en cuve avec le pinot gris égrappé, avant un élevage de trois ans en barriques.
Pour en savoir plus
Issu d’une famille de paysans établie sur la commune de Saint-Sandoux (Puy-de-Dôme) depuis au moins deux siècles, Frédéric Gounan fut dans une première vie mécanicien et créateur de prototypes pour la marque française de motos Voxan, dont le siège était à Issoire. Il s’est détourné du monde industriel pour se consacrer au vin avec sa compagne Caroline. Il entend tirer partie des magnifiques terroirs de son village natal, bien loin de faire « pisser la vigne », comme on faisait autrefois : il constate que tout ce qui sort de cette terre possède des qualités gustatives exceptionnelles. Il reprend des parcelles de gamay d’Auvergne, plante d’autres cépages, et finit par produire des cuvées qui comptent parmi les plus savoureuses et les plus recherchées d’Auvergne. Sur cette terre de la chaîne des puys, les pinots noirs croissent sur des sols noirs basaltiques, les sauvignons et les pinots gris reposent sur des sols blancs argilo-calcaires cailloutés de basalte. Adepte de l’agriculture biologique et biodynamique, Frédéric applique également des méthodes qu’il juge appropriées au climat et au terroir : pour faciliter la photosynthèse dans ce climat rude et contrasté, il pratique le palissage en lyre qui permet d’aérer et d’exposer au soleil le feuillage des vignes, garantie de fruits mûrs à la vendange. Toujours mécanicien dans l’âme, il fabrique ses outils et bricole ses tracteurs selon ses besoins. Ses vins sont rares et distingués, très recherchés des amateurs : à petit domaine (moins de deux hectares), petite production (par le volume, non par l’esprit).
Lulu Rouge 2020,
Patrick Bouju
Un vin magnifique et renommé, une cuvée Lulu gourmande et veloutée, aux notes animales et épicées, et où les fruits rouges se manifestent généreusement. Lulu est issue d’une parcelle basaltique à Corent, plantée de ceps de gamay d’Auvergne de plus de soixante-dix ans d’âge. La vendange égrappée macère cinq mois en amphore. L’élevage est de douze mois en fûts de chêne. Carafage recommandé.
Pour en savoir plus
Près de Billom, la Limagne clermontoise s’élève vers l’est pour former une zone vallonnée au climat doux, dominée par des buttes volcaniques. C’est la Toscane auvergnate, ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec la province italienne. Ce pays de polyculture vivrière était autrefois couvert de vignes et était le domaine privilégié du gamay d’Auvergne, une souche ancienne robuste, origine de vins denses, profonds et fruités. C’est là que cultive et vinifie Patrick Bouju, sur ces sols volcaniques de haute qualité et principalement sur vieilles vignes. Les sols varient entre basaltes, calcaire, argilo-calcaire et pouzzolane. Patrick collectionne et soigne les meilleurs terroirs du Puy-de-Dôme, souvent abandonnés, et leur donne une nouvelle vie. Il préserve aussi les cépages autochtones, dont il cultive une bonne cinquantaine, et exerce en parallèle une activité de négociant vinificateur à base de raisins bio achetés. La renaissance actuelle du vignoble auvergnat (qui fut autrefois le troisième de France) doit beaucoup à Patrick. Le fait qu’il aime prêter main forte à ses amis vignerons de France et d’ailleurs ne fait que confirmer son image de modèle, de chef de file. Ses partenariats sont célèbres : avec Action Bronson pour la série A la Natural, avec Jason Ligas en Grèce pour Sous le Végétal… Patrick pratique des macérations longues, et les vins reposent jusqu’à six mois après mise en bouteilles. Très sensible aux sulfites dans les vins, Patrick a constaté que les siens s’en passaient très bien. Il a également constaté que si les raisins sont sains et concentrés, l’équilibre se fait tout seul, quelles que soient les phases que traverse successivement une cuvée. Ses vins nobles, ciselés, distingués, jamais anodins, sont immédiatement reconnaissables dans le verre. Ils sont droits, nets, précis, souvent marqués par des notes florales et une minéralité épicée. Ils constituent aussi une formidable anthologie des terroirs et des vignes anciennes de Basse-Auvergne et de ses sols volcaniques.
Brân Rouge 2020,
Le Raisin Et L'Ange
Notes de sous-bois, de tabac, d’épices, le tout accompagné d’un fruit frais, délicieux et gourmand : ce beau rouge ardéchois, fluide et charpenté, est remarquable par son équilibre et son adaptabilité. Taillé pour tous les accords et tous les moments, il n’est pas contrariant. En appellation Vin de France, il résulte d’un assemblage de 100 % gamay. Les raisins ont crû en climat méditerranéen, avec un fort ensoleillement sur toute l’année. Le travail de la vigne est conduit en agriculture biologique, la vendange est entièrement manuelle. Le gamay égrappé est macéré quatorze jours avant pressurage. La vinification et l’élevage se font sans aucun intrant en cuve d’inox.
Pour en savoir plus
Le Raisin et l’Ange est un domaine viticole ardéchois installé au Mas de la Bégude, non loin d’Aubenas. C’est un lieu paisible et serein au creux de la belle vallée de l’Ibie, tout près des gorges de l’Ardèche. Il est exploité depuis 1983 par Gilles Azzoni, Parisien d’origine, qui exploite la ferme et les six hectares de vignoble. Dès l’origine, Gilles a le souci de pratiquer une viticulture dans le respect de la nature. Il veut faire « les vins qu’il aime boire » : des vins de soif, pas trop alcoolisés, et sans sulfite ajouté. Il commence par orienter les techniques culturales vers l’agriculture biologique, entièrement opérationnelle en 1997. Les certifications (Écocert et Nature & Progrès) sont obtenues en novembre 2010. Depuis que son fils, Antonin, a repris le domaine et assiste son père, une activité de négoce a été ajoutée aux pratiques de la ferme.
Le terroir est sec, caillouteux et argilo-calcaire. Les vignes sont adossées aux collines et jouxtent la forêt. Le lieu a été cultivé pendant des siècles, non seulement en vigne mais aussi en céréales (orge, seigle). Toute la surface de vignes n’est pas exploitée, et les cuvées proviennent à la fois des raisins du domaine et de raisins bio d’autres domaines voisins. Cultivées sur place ou à proximité, on retrouve les variétés typiques de la région — syrah, grenache et viognier —, mais aussi merlot, gamay, alicante, cabernet sauvignon, sauvignon blanc et chardonnay. Les méthodes culturales et de vinification sont entièrement biologiques et naturelles : rien d’ajouté à la vigne, rien d’ajouté au chai. L’enherbement des sols et le semis d’engrais verts sont pratiqués. Le domaine est membre de l’Association des vins naturels (AVN).
€27,50
Prix unitaire par€27,50
Prix unitaire parEs d'aqui Conciliabule Rosé Pétillant 2020
Jean Louis Pinto
Un vin joyeux, vif, fruité et festif qui fera merveille à l’apéritif. Conciliabule est un très beau pétillant naturel rosé à base de pinot noir de Castelreng, croissant sur les terroirs argilo-calcaires des environs de Limoux. La vendange subit un pressurage direct suivi de quatre mois d’élevage sur lattes et d’un dégorgement à la volée.
Pour en savoir plus
Enfant de l’Ariège, Jean-Louis Pinto a choisi de rester au pays et de faire des vins qui ressemblent à leur terroir, d’où le nom Es d’Aqui (« C’est, il est d’ici ») qu’il a donné à son négoce de vinification, situé à Moulin-Neuf, commune proche de l’Aude, entre Mirepoix et Limoux. Une région où autrefois, les vignes abondaient, jusqu’aux grosses attaques de mildiou au début du XXe siècle. Jean-Louis achète des raisins cultivés en bio par d’autres vignerons, ses amis, en qui il a toute confiance. Il ne se contente pas d’acheter le produit, il surveille la nouaison, la maturation, et fait des passages réguliers jusqu’au mois d’août, afin de connaître le raisin avant de le vendanger. Il le vinifie chez lui selon des méthodes naturelles, pratiquant de longues macérations en grappes entières. La macération de trois semaines est fréquente chez lui, ainsi que les pressurages très doux au pressoir vertical. Il a, dit-il, « beaucoup de vignes en commun » avec son ami Anthony Tortul (La Sorga). Son aire de collecte s’étend sur tout le Languedoc, et notamment dans l’Hérault, autour d’Adissan, de Faugères et de Saint-Chinian, ainsi que dans l’Aude (Limoux) et le Tarn (Gaillac), deux terroirs qui lui sont chers. Il se trouve que les sols typiques du Languedoc – schistes, basaltes, cailloux, argilo-siliceux – lui plaisent particulièrement pour la fraîcheur qu’ils donnent aux vins. « Je fais des vins du Sud, dit-il. Je cherche surtout des terroirs qui donnent de la fraîcheur, même si les vins titrent 14 degrés. » Les cépages sont, bien entendu, typiquement languedociens : grenache, carignan, mauzac, cinsault, braucol, duras et sauvignon. Les rouges les plus puissants sont réalisés dans cinq jarres en terre cuite, qui l’aident à contrôler l’extraction et à donner à ses vins, dit-il, « un côté très cristallin ». Le sol, le lieu, on l’a compris, sont de toute première importance pour lui : encore une fois, le nom de son domaine Es d’Aqui n’a pas été choisi par hasard.
Es d'aqui Cinsauriel Rouge 2019
Jean Louis Pinto
D’une belle couleur rubis éclatante, il offre un nez de poivre, de rose et de fraise, ainsi que des notes de garrigue, d’olive noire confite et de pruneau. Vivace et puissant. Ce 100 % cinsault cultivé sur les sols schisteux de Berlou, près de Saint-Chinian, est obtenu par fermentation avec levures indigènes au cours de vingt-huit jours de macération en grappes entières et en jarres de grès, contenant où se déroule également l’élevage.
Pour en savoir plus
Enfant de l’Ariège, Jean-Louis Pinto a choisi de rester au pays et de faire des vins qui ressemblent à leur terroir, d’où le nom Es d’Aqui (« C’est, il est d’ici ») qu’il a donné à son négoce de vinification, situé à Moulin-Neuf, commune proche de l’Aude, entre Mirepoix et Limoux. Une région où autrefois, les vignes abondaient, jusqu’aux grosses attaques de mildiou au début du XXe siècle. Jean-Louis achète des raisins cultivés en bio par d’autres vignerons, ses amis, en qui il a toute confiance. Il ne se contente pas d’acheter le produit, il surveille la nouaison, la maturation, et fait des passages réguliers jusqu’au mois d’août, afin de connaître le raisin avant de le vendanger. Il le vinifie chez lui selon des méthodes naturelles, pratiquant de longues macérations en grappes entières. La macération de trois semaines est fréquente chez lui, ainsi que les pressurages très doux au pressoir vertical. Il a, dit-il, « beaucoup de vignes en commun » avec son ami Anthony Tortul (La Sorga). Son aire de collecte s’étend sur tout le Languedoc, et notamment dans l’Hérault, autour d’Adissan, de Faugères et de Saint-Chinian, ainsi que dans l’Aude (Limoux) et le Tarn (Gaillac), deux terroirs qui lui sont chers. Il se trouve que les sols typiques du Languedoc – schistes, basaltes, cailloux, argilo-siliceux – lui plaisent particulièrement pour la fraîcheur qu’ils donnent aux vins. « Je fais des vins du Sud, dit-il. Je cherche surtout des terroirs qui donnent de la fraîcheur, même si les vins titrent 14 degrés. » Les cépages sont, bien entendu, typiquement languedociens : grenache, carignan, mauzac, cinsault, braucol, duras et sauvignon. Les rouges les plus puissants sont réalisés dans cinq jarres en terre cuite, qui l’aident à contrôler l’extraction et à donner à ses vins, dit-il, « un côté très cristallin ». Le sol, le lieu, on l’a compris, sont de toute première importance pour lui : encore une fois, le nom de son domaine Es d’Aqui n’a pas été choisi par hasard.
P'tit Poussot Blanc 2019
Domaine de l'Octavin
Minéral et sec quoique fruité, joyeux et aimable, ce P’tit Poussot (c’est le nom de la parcelle) offre un nez de poire, de pomme, d’agrumes et d’ananas, ainsi que beaucoup de fraîcheur et d’acidité. 100 % chardonnay obtenu en biodynamie sur sols de marnes rouges, il est taillé pour les très bonnes charcuteries : on peut aller jusqu’au pata negra ou au chorizo ibérique. Un excellent vin d’apéritif ou de table.
Pour en savoir plus
« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau ». Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
Adrenaline Blanc 2020,
Domaine Capmartin
Ses réussites en matière de vin naturel ont encouragé Simon Capmartin à réaliser un pendant nature de son pacherenc-du-vic-bilh sec ; ainsi est né Adrénaline : soixante pour cent petit manseng et quarante pour cent petit courbu, croissant sur sols argilo-calcaires et argilo-graveleux. L’âge moyen des vignes est de vingt ans. La mise en place de couverts végétaux permet la décompaction des sols et fait un apport nutritionnel, alterné avec un enherbement naturel. La vendange est éraflée et subit une macération pelliculaire de vingt-quatre heures, suivie d’une fermentation thermorégulée en barriques pour un tiers et en cuve pour deux tiers. Une fermentation malolactique en cuve d’inox lui succède. L’élevage est de huit mois sur lies en cuve d’inox. Pas de filtration, pas d’ajout de sulfites et aucun intrant à la vigne ou au chai. « C’est beau, dit Simon ; avec une palette aromatique très large. La tonalité agrumes est prononcée (citron confit), les fruits secs aussi. Rond, équilibré et intense, c’est un vin très complexe. »
Pour en savoir plus
Guy Capmartin s’installe en 1985 à l’ancien couvent de Maumusson-Laguian, dans le Gers, pour y exploiter les magnifiques sols environnants, dont il tirera bientôt des vins très remarqués en appellations Madiran et Pacherenc-du-Vic-Bilh. En 1987 naît Tradition, sa première cuvée. Dès les années 2000, il décide de ne travailler qu’en agriculture biologique et biodynamique, décision renforcée et enracinée par son fils Simon, qui prend la relève. Les vins sont remarqués et obtiennent de nombreuses distinctions. La certification est obtenue en 2013, le label Demeter est en cours. Tirant parti de ses parcelles les plus spécifiques du domaine, Simon entreprend aussi de réaliser des cuvées nature, sans intrant et selon le principe de l’interventionnisme minimal. Labellisées en Vin de France ou en Côtes-de-Gascogne, ce sont ces cuvées que nous vous proposons à Culinaries.
L’encépagement du domaine est organisé autour du tannat, cépage roi du madiran, entouré d’une palette aussi riche et diversifiée que les sols du domaine : cabernet sauvignon, cabernet franc, un peu de syrah et de grenache noir, plus quelques ceps roges anciens en cours d’identification. Une parcelle de tannat, située sur un sol argilo-marneux à gravettes très fin et très souple, est préphylloxérique. Pour le blanc, petit manseng, gros manseng et petit courbu, ainsi que, pour les côtes-de-gascogne, sauvignon blanc, sauvignon gris et viognier.
L’objectif principal du domaine Capmartin est de faire des vins francs, fruités, authentiques et honnêtes, reflétant parfaitement leur terroir, ce qui explique le caractère parcellaire des vins sous appellation : à une parcelle correspond un cru, et inversement. Cela explique également le nombre et la variété des cuvées.