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I Vicini Grignolino Rouge 2019
Jean-Yves Peron
C’est en Savoie, à Chevaline, près du lac d’Annecy, que Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature. Ses rouges de mondeuse sont magnifiques, ses blancs de cépages locaux anciens – jacquère, altesse, bergeron, persan – ne le sont pas moins. Son vignoble actuel, trois hectares en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère.
D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, Jean-Yves s’est vite laissé entraîner par la vigne et a suivi une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui, mais aussi en Italie du Nord : pour lui, c’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de multiplier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Le vin savoyard a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens ! Jean-Yves Péron incarne la renaissance de ce très beau vignoble.
La série « I Vicini » de Jean-Yves Péron est réalisée à partir de raisins bio vendangés en Piémont. Ici, le cépage est le grignolino, connu pour donner des vins relativement peu colorés et très aromatiques. La vendange est macérée quatorze semaines en chêne neutre et le vin est âgé un an en barriques. Le vin est intense, puissant et structuré, avec un très joli nez et une robe rouge rubis.
Cidre Fermier 2018,
Florian Bourrienne
Ce qui différencie principalement Florian Bourrienne des autres producteurs de cidre, c’est qu’il réalise des cidres de garde, destinés à évoluer au fil des années. Son verger est en plein Calvados, dans le pays d’Auge, mais hors AOC afin de préserver la liberté et la singularité de ses cidres. On peut parler, sans hésitation, de cidre nature, car le cidriculteur va au-delà du bio pour respecter la méthode d’élaboration traditionnelle, délicate, patiente et exigeant un énorme travail. De son verger de quinze hectares plantés en haute tige, il obtient des cidres de garde, excellents à boire dans leur jeunesse mais somptueux au bout de plusieurs années. L’assemblage est soigneusement dosé selon les caractéristiques de chaque millésime. La production des fruits est entièrement bio et les processus de fermentation — il y en a deux pour le cidre de tradition — sont lents et patients, afin que le cidre se fasse dans le bon sens, à partir des levures naturelles. Celles-ci sont conservées dans le cidre grâce à une filtration légère qui respecte tous les éléments vivants capables de polir le goût et les arômes, mais aussi faciliter la prise de mousse, qui doit être juste : ni trop forte ni trop faible. C’est difficile à gérer, mais le résultat en vaut largement la peine. Ce sont des cidres maîtrisés, éminemment délicieux, marqués par une douceur et une rondeur de pomme extraordinaires. Avec le temps, ils acquièrent des notes d’acidité et d’astringence qui renforcent avec grâce leur belle palette aromatique. Des cidres de goût et de plaisir, aussi délicieux à table qu’à l’apéritif.
Ce millésime 2018 est encore un peu jeune, mais il est déjà délicieux : buvez-le sans regret dès maintenant, mais si vous pouvez vous permettre de le faire attendre encore quelques années (au moins trois ou quatre), vous ne l’apprécierez que davantage. La robe est d’un bel or légèrement cuivré. Doté d’une bulle douce et d’un nez citronné, il offre une bouche ronde et sucrée, une acidité modérée. C’est un cidre de plaisir et de soif qui met tout le monde d’accord.
€17,80
Prix unitaire par€17,80
Prix unitaire parLe Carignan de la Source Rouge 2019,
Fond Cyprès
Ce domaine languedocien repose sur des bases solides : ses deux exploitants, Rodolphe et Laetitia, sont tous deux descendants de vignerons. Avant même de planter leur premier cep, ils ont déjà un objectif bien affirmé : « élaborer des vins du Sud qui nous ressemblent, des vins de caractère attachés à nos sols, avec de la fraîcheur et des tannins affinés ». Ils veulent obtenir des vins entièrement naturels, des concentrés de terroir. Au cœur du vieux massif des Corbières, ils reprennent un vieux cœur de domaine déjà planté de carignans et de grenaches à l’abandon, qui n’ont vu ni engrais ni pesticide depuis des années : ces sols propres et vivants sont une condition idéale pour se lancer dans le vin naturel. Autour de ce cœur historique, ils plantent d’abord grenaches noirs et syrahs, puis une parcelle de cépages blancs : viognier, grenache blanc, roussanne. Le domaine est certifié Écocert depuis 2010 et obéit également à la charte Nature & Progrès. Les vinifications se font sans ajout de sulfite ni levures exogènes. « Nous faisons des vins de plaisir », disent Laetitia et Rodolphe. Pour eux, le vin naturel s’évalue d’abord au goût, dès la vendange. Les cuvées suivent de très près le parcellaire, les moûts sont fruités, fluides, complexes. Les vins de Fond Cyprès évoquent de façon poétique l’écosystème du domaine et la végétation qui protège les parcelles : les pinèdes, les sources ombragées, la beauté du milieu naturel qui apporte aux vins fraîcheur et appose la signature du sol. Délicieusement équilibrés entre empreinte minérale, milieu végétal et expression du fruit, les vins de Fond Cyprès reflètent le Midi : la caresse de son soleil, mais aussi la fraîcheur de ses ombres.
Provenant d’une parcelle de carignans de soixante ans, ce vin est élevé douze mois en vieux demi-muid (barrique de 500 à 650 litres). Avec ses tannins mûrs et évolués, il offre un grand potentiel de garde, mais on peut déjà commencer à le boire. C’est un vin typiquement languedocien, tout en fraîcheur et en délicatesse, aussi fruité que généreux. Une bouteille vivante.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Ploussard Rouge 2019,
Fréderic Cossard
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Notre fameux Bourguignon vinifie au-delà de la Bourgogne, et l’exercice est réussi : ce ploussard du Jura, issu d’une parcelle cinquantenaire à Sainte-Agnès, est fluide, gouleyant, fruité et d’une grande finesse, quoiqu’un taux extraction légèrement supérieur à la moyenne du cépage lui donne une expression plus dense, plus corsée que d’ordinaire. La vendange est issue d’une parcelle d’une quarantaine d’années au sol argilo-calcaire à Arbois. La vendange fermente en grappes entières pendant trois semaines avant d’être pressée. Le moût est versé en vieilles barriques pour un élevage de six mois. Ce vin présente une sorte de légèreté aérienne et une pureté presque abstraite, habillée par les fruits rouges. Beaucoup d’épices, de profondeur, de l’orange sanguine, des épices qui persistent jusqu’à la finale qui se prolonge sur un point d’orgue d’une belle amertume.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Volnay Qvevris Rouge 2019,
Domaine de Chassorney
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
L’AOC Volnay est perchée sur les hauteurs de la côte de Beaune. Ce vin provient de la parcelle des Lurets, un terroir pentu, exposé ouest-sud-est et situé entre 230 et 280 mètres d’altitude. Les sols sont essentiellement calcaires, caillouteux, ferrugineux et rougeâtres, et nourrissent des vignes magnifiques d’une cinquantaine d’années d’âge. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques. Le nez de cerise noire ravit, suivi de fruits confits et d’épices poivrées et douces. En bouche, ce vin est frais, élégant, toujours bourré de fruit façon Cossard et soyeux quant aux tannins : l’élevage en qvevri (jarre enterrée de type géorgien) souligne et amplifie encore cette texture soyeuse.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Volnay Rouge 2019,
Domaine de Chassorney
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
L’AOC Volnay est perchée sur les hauteurs de la côte de Beaune. Ce vin provient de la parcelle des Lurets, un terroir pentu, exposé ouest-sud-est et situé entre 230 et 280 mètres d’altitude. Les sols sont essentiellement calcaires, caillouteux, ferrugineux et rougeâtres, et nourrissent des vignes magnifiques d’une cinquantaine d’années d’âge. Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques. Le nez de cerise noire ravit, suivi de fruits confits et d’épices poivrées et douces. En bouche, ce vin est frais, élégant, toujours bourré de fruit façon Cossard et soyeux quant aux tannins.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Je t'ai dans la peau Blanc 2017,
Nicolas Chemarin
Nicolas Chemarin, surnommé P’tit Grobis en qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Comme son nom l’indique, Je t’ai dans la peau est une affaire d’épiderme. De peau de raisin, bien sûr, puisqu’il s’agit d’un blanc de macération, expérience réalisée par Nicolas avec diverses nuances depuis 2009 pour obtenir des vins à la personnalité marquée. L’objectif n’est pas d’obtenir des vins orange exubérants à l’italienne ou à la méridionale, mais des macérations maîtrisées avec du fruit et de la profondeur. La vendange provient de la même parcelle que celle de P’tit Grobis blanc : tout chardonnay bien entendu, sols granitiques caillouteux. Le millésime 2017 est réalisé en macération pure. Celle-ci est courte : de cinq à sept jours. L’élevage est de trois ans en fûts. Cet orange-ci offre une belle couleur vieil or et des notes finement oxydatives, noix et noisette, débouchant sur une palette fruitée exotique. Superbe équilibre à savourer.
€27,00
Prix unitaire par€27,00
Prix unitaire parChassornade Blanc Pétillant 2019,
Frédéric Cossard
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
L’aligoté fut le premier cépage blanc de Bourgogne – bien avant le chardonnay – et il mérite de retrouver ses lettres de noblesse. Le vinifier en pétillant naturel n’est pas une mauvaise idée, bien au contraire : les notes rondes, aimables et fruitées (citron jaune) du cépage ressortent avec élégance. Absolument délicieux.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Magnum Blanc 2019,
La Sorga
Antony Tortul aime les vieux vignobles : il consacre sa vie à les trouver et à les vinifier. Comme il existe des bergers sans terre, on peut le définir comme un vigneron sans terre, autrement dit un négociant vinificateur dont l’aire d’action s’étend sur tout le Languedoc et, vers l’est, jusqu’à Châteauneuf-du-Pape, à la recherche des meilleurs terroirs. Né à Foix, riche d’une expérience de six années en tant que technicien viticole et œnologue dans divers vignobles du sud de la France, il a créé La Sorga en 2008. Son enthousiasme le mène sur une trajectoire faite de coups de cœur, et chacun de ces coups de cœur est un vignoble. Le résultat est une étourdissante mosaïque de vins naturels, vivants et pleins d’esprit, qui se réinvente chaque année avec une trentaine de cuvées par millésime. Peu de vignerons peuvent inscrire à leur tableau une telle variété de cépages : tout le Sud français y passe avec muscats, grenaches, picpoul, mauzac, carignan, cinsault, marsanne, alicante, braucol, duras, viognier, len-de-l’el, e tutti quanti.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Tout simplement baptisé « blanc », parce qu’il est blanc. C’est tout ? La réalité est nettement plus complexe. Ce vin provient d’un terroir de poudingues situé à Castelreng, dans la vallée de Limoux. Il est entièrement composé de mauzac jaune (vignes de trente ans d’âge). La vendange est effectuée en deux tries, puis passe en pressurage direct sans débourbage. L’élevage, sur lies, se prolonge huit mois en cuve. Le poudingue, c’est de la caillasse agglomérée, un sol d’origine fluvlale : cette caillasse se retrouve joliment dans le nez de ce vin tout en fleurs blanches, avec des notes de citron et de pomme verte. La bouche est hyper-rafraîchissante et remarquablement minérale (toujours les cailloux), avec une finale complexe et florale sur les fruits blancs. Ce blanc est merveilleusement pur, c’est de l’eau de roche, il peut accompagner une déclaration d’amour si vous voulez illustrer la pureté de vos sentiments. En d’autres circonstances, servez-le sur tout ce qui est poisson. Il peut se garder une dizaine d’années.
Finisterra Blanc 2019,
Jean-Marc Dreyer
Aromatique et floral, tout en écorces d’agrumes et en fruits tropicaux, Finisterra est une sorte de quintessence du vin d’Alsace, un cru rare et ciselé d’une envoûtante complexité. Litchi, fruit de la Passion, fleurs blanches, gingembre et rose jaune, sur un fond aromatique de cire d’abeille. Ce vin a des accents balsamiques de bois ancien ciré et de fruits jaunes (pêche), d’épices, sur une trame minérale délicate de tannins rappelant ceux d’un thé oolong de Chine. Le secret ? Jean-Marc Dreyer a assemblé cinq cépages — riesling, muscat, pinot gris, auxerrois et gewurztraminer — pour obtenir cette cuvée en macération pelliculaire avec structure, note oxydative et robe ambrée soutenue. Il s’alliera très bien avec les volailles rôties, le gibier et tout ce qui a trait de près ou de loin à la cuisine du canard ou de l’oie : magrets, canard au sang, canette rôtie, confits et foies gras. Nous l’imaginons aussi avec des champignons sauvages bien mijotés. Un vin de retour de promenade automnale. Méthode biodynamique, fermentation par levures indigènes, non filtré, non clarifié, sans sulfites ajoutés à la vigne ou au chai.
Pour en savoir plus
« La macération, en Alsace, c’est une tradition ! affirme Jean-Marc Dreyer, ajoutant que le pressurage direct dans cette région est une invention moderne, liée à l’apparition de l’électricité. Autrefois, on travaillait à la main et on laissait macérer les raisins avant d’envoyer les marcs au pressoir. » La macération en grappes entières est la signature de Jean-Marc Dreyer et représente 85 % de la production du domaine, le reste consistant en blancs de pressurage direct, souvent élevés en oxydation ménagée. Jean-Marc succède à plusieurs générations de sa famille au domaine Dreyer & Fils, créé en 1830 entre Obernai et Molsheim. Dès sa reprise du domaine, il opte immédiatement pour la biodynamie, mais il hésite quelque temps entre plusieurs méthodes : au début, ses vins sont plus boisés, élevés en barriques neuves avec bâtonnage. Ensuite, période sucrée : tous ses vins contiennent du sucre résiduel. En 2008, il essaie de vinifier sans aucun soufre et trouve sa direction : l’hiver suivant, au retour du pèlerinage de Compostelle, il jure de ne plus jamais ajouter de soufre dans aucun vin. Cette décision prise, il affirme son style autour de la macération pelliculaire, assez poussée, ciselée, toujours surprenante sur les cépages alsaciens, dont elle fait ressortir la structure sans sacrifier la délicatesse. Jean-Marc travaille en cuvées monocépage ou d’assemblage et réalise également des rouges de pinot noir d’une profondeur surprenante.
Funambule Blanc pétillant 2019,
Château Lafitte
Pétillant naturel 100 % gros manseng, tout droit sorti de cet extraordinaire vignoble qu’est le Jurançon, Funambule tient droit sur son fil. Le nez est immédiatement conquis par une grande fraîcheur aromatique qui se poursuit en bouche par d’euphorisantes notes de citron et de mandarine. Parfait équilibre de solidité et de délicatesse, il accompagne un repas de l’apéritif au dessert.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Va avec : Charcuterie, Fromages à pâte dure
Funambule Blanc pétillant 2019, Château Lafitte
Pétillant naturel 100 % gros manseng, tout droit sorti de cet extraordinaire vignoble qu’est le Jurançon, Funambule tient droit sur son fil. Le nez est immédiatement conquis par une grande fraîcheur aromatique qui se poursuit en bouche par d’euphorisantes notes de citron et de mandarine. Parfait équilibre de solidité et de délicatesse, il accompagne un repas de l’apéritif au dessert.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Va avec : Charcuterie, Fromages à pâte dure
Mérens Rouge 2019,
Domaine Bois Moisset
La cuvée Mérens 2019 du Domaine Bois Moisset est une magnifique expression des cépages du Sud-Ouest. Assemblage équilibré de Duras et de Syrah, ce vin naturel révèle un profil frais et poivré, porté par des arômes de fruits rouges croquants et une structure délicatement épicée. Un rouge de caractère, idéal pour accompagner des instants conviviaux autour d’une belle table ou d’un barbecue entre amis.
Un terroir et une vinification soignés
Issu de vignes âgées de 30 ans pour le Duras et 16 ans pour la Syrah, Mérens puise son identité dans des sols riches et diversifiés : le Duras s’épanouit sur un coteau graveleux orienté au nord, tandis que la Syrah prend racine sur des boulbènes et des limons parsemés de galets roulés. Le millésime 2019 fut marqué par un printemps pluvieux suivi d’un été chaud, précipitant des vendanges débutées le 7 septembre pour le Duras et le 18 septembre pour la Syrah. La vinification respecte une approche naturelle : fermentation avec levures indigènes, pas de sulfites ajoutés, et un élevage de plusieurs mois en foudres de ciment, permettant une belle expression du fruit et du terroir.
Un vin vibrant et gourmand
Dès l’ouverture, Mérens 2019 dévoile un nez expressif aux accents de cassis, griotte et poivre noir. En bouche, la fraîcheur domine, avec une attaque vive, suivie d’une belle profondeur fruitée et d’une trame épicée qui allonge le vin sur une finale persistante. Son équilibre entre acidité, gourmandise et structure tannique fine en fait un rouge aussi accessible que captivant.
Accords mets et moments de dégustation
Après un léger carafage, Mérens se révèle dans toute sa splendeur. Servi autour de 16°C, il accompagnera à merveille grillades, Viandes Rouges, charcuteries et salaisons artisanales. Parfait pour un barbecue estival, un apéritif gourmand ou un repas chaleureux entre amis, c’est un vin de partage et de plaisir, à déguster dès maintenant ou à conserver quelques années.
Magnum P'tit Nouveau Gamay - Rouge - 2019
Vincent Wallard
Voici un tout-gamay de macération carbonique extrait de raisins du domaine de Jean-François Debourg, dans le sud du Beaujolais. Frais et croquant, il offre de belles notes de fruits rouges (cerise). Un carafage est requis pour laisser s’exprimer ses qualités friandes et gourmandes.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Pamina Blanc 2018, Domaine de l'Octavin
Pamina est un chardonnay obtenu en biodynamie à partir de sols de marnes blanches et grises typiques de la région d’Arbois. C’est un joli blanc croquant qui accompagnera les grillades de Viandes Blanches ou de poisson, ou tout plat salé comportant une pâte feuilletée ou brisée : vol-au-vent, quiches, croustades…
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Cuvée O Rouge 2014
Château Les Graves de Viaud
Le Domaine Les Graves de Viaud nous offre avec ce millésime 2014 un vin rouge tranquille qui incarne à merveille l'élégance naturelle des Côtes de Bourg. Issu d’un Cabernet Franc cultivé en biodynamie, ce vin bénéficie des labels Demeter et AB, garantissant des pratiques respectueuses de la terre et de la vigne, sans intrants chimiques ni artifices œnologiques. Ici, la nature s’exprime librement, révélant l’authenticité du terroir bordelais.
Cette cuvée confidentielle (1 200 bouteilles) de côtes-de-bourg est composée de cabernet franc à 60 %. Les vignes croissent sur des coteaux en pente douce aux sols de graves argileuses. La vendange est manuelle, égrappée et non foulée. Réalisée en cuves ovoïdes, la macération pelliculaire est longue : jusqu’à trois mois à température maîtrisée. La fermentation se fait par levures indigènes et aucun ajout de soufre n’est effectué à la mise en bouteilles. Ce vin aussi délicat que profond présente la particularité d’être vegan (pas de produits d’origine animale, donc aucun collage à base d’œuf). Le nez, frais et spontané, offre des notes de prune, de violette, de pivoine. La bouche est pulpeuse, croquante et fraîche, séduisante : cassis et mûre principalement. Les tannins sont soyeux et fondus quoique puissants.
À l'œil, ce 2014 dévoile une robe rouge profonde aux reflets grenat, signe d’une belle évolution. Le nez s'ouvre généreusement après carafage, dévoilant des arômes de fruits rouges mûrs, de cerise griotte et de framboise, subtilement relevés par des notes épicées et une touche végétale typique du Cabernet Franc. En bouche, l’attaque est souple, laissant place à des tanins fins et élégants. L'équilibre entre fraîcheur et structure est remarquable, avec une finale persistante qui dévoile des nuances légèrement poivrées et minérales.
Ce vin s’accordera à merveille avec des plats de caractère comme un magret de canard aux figues, un gratin de légumes racines ou encore un plateau de fromages affinés. Servi entre 16 et 18°C, il révélera toute sa complexité après un passage en carafe.
Avec ses 13,5 % d’alcool et son potentiel de garde de 5 à 10 ans, ce millésime 2014 peut être apprécié dès maintenant pour sa fraîcheur ou patienté en cave pour une expression plus profonde de son terroir.
€48,00
Prix unitaire par€48,00
Prix unitaire parHautes côtes de Beaune Puits de Chaux Rouge 2018, Frédéric Cossard
Ce pinot noir provient de la parcelle des Puits de Chaux en Hautes Côtes de Beaune. Le terroir, vallonné et exposé à l’ouest, se situe entre 280 et 450 mètres d’altitude. Les sols sont dominés par des formations marneuses et des éboulis calcaires Les raisins macèrent en grappes entières. L’élevage est d’environ un an en barriques. Le vin est subtil, aérien, avec beaucoup d’expression aromatique.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
Volnay Qvevris Rouge 2018
Frederic Cossard
Ce pinot noir de la série Qvevris (élevé dix mois en jarre de terre cuite de type géorgien), issu de la parcelle Les Lurets, offre en bouche beaucoup de fraîcheur et d’élégance. Le fruit est sublimé, ainsi que l’annoncent les notes olfactives : cerise noire, fruits confits, épices, poivre… L’élevage en argile donne un soyeux particulier à ce superbe volnay.
Vin naturel sans sulfites ajoutés.
€113,00
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