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1533 produits
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Prix unitaire parNuits Saint Georges Aux Croix Rouges Blanc 2021
Fréderic Cossard
N’allez pas vous laisser abuser par la dénomination du climat sur l’étiquette : il s’agit d’un nuits-saint-georges blanc, un objet de curiosité mais surtout de gourmandise : il est important de savoir que l’appellation n’excelle pas seulement dans les vins rouges ; elle produit aussi des blancs spectaculaires. Ce vin issu de la parcelle Aux croix rouges présente une belle robe or soutenu, un nez magnifique, opulent, profond et capiteux, aux notes de fleurs blanches. En bouche, beaucoup de présence et de fraîcheur, une belle sensation palatale miellée et briochée. Ce superbe nuits-saint-georges blanc séduit par sa rareté mais aussi par sa fraîcheur et son équilibre. Les Pinot blanc dont il est issu croissent sur des sols marno-calcaires. Ils sont âgés d’une quarantaine d’années. La vendange passe en presse directe et le moût est fermenté sans pigeage. L’élevage est d’un an en béton.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€50,40
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Prix unitaire parLa Chassornade Blanc Pétillant 2021
Fréderic Cossard
Cette belle robe jaune or attire l’œil, on se sert un petit verre et soudain on se réveille. Ça pétille, c’est frais, c’est plein de saveur et de joie de vivre, et l’on pourrait considérer La Chassornade comme un vin festif si l’on n’avait pas une furieuse envie de le boire à n’importe quelle occasion et surtout sans excuse ni mot des parents. C’est, pour résumer l’affaire, une magnifique expression du cépage aligoté en mode effervescent : floral, hespéridé, tendu, frais et minéral. C’est aussi un pétillant naturel qui témoigne de toute la créativité de son vigneron. L’aligoté fut le premier cépage blanc de Bourgogne – bien avant le chardonnay – et il mérite de retrouver ses lettres de noblesse. Le vinifier en pétillant naturel n’est pas une mauvaise idée, bien au contraire : les notes rondes, aimables et fruitées (citron jaune et pamplemousse blanc) du cépage ressortent avec élégance. Absolument délicieux. Les raisins ont été vendangés près de Puligny-Montrachet, sur des vignes d’une quarantaine d’années. La vendange passe en presse directe et la mise en bouteilles se fait au clair, sans dégorgement. Fementation et élevage se font en bouteille pendant une dizaine de mois. Levure indigènes, aucun sulfite ajouté, aucun additif. N’oubliez pas de garder la bouteille au frais en position verticale vingt-quatre heures avant dégustation pour que les lies restent en bas.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€55,00
Prix unitaire par€55,00
Prix unitaire parBourgogne blanc Bigotes Qvevris Blanc 2021
Fréderic Cossard
Au nez, l’attaque aromatique de Bigotes est nettement citronnée et se prolonge sur les fruits jaunes. En bouche, tension, ampleur, gourmandise, un peu de gras et beaucoup de persistance. Pour un bourgogne générique, il se défend bien et peut rivaliser avec des crus plus prestigieux. Élaboré sur une petite parcelle argilo-calcaire plantée de chardonnay en appellation régionale Bourgogne, il est le petit frère en blanc du rouge Bedeau. La vinification et l’élevage en qvevri (jarre enterrée de type géorgien) accentuent encore le gras et la générosité de ce vin blanc.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€49,50
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Prix unitaire parBourgogne Bedeau Qvevris Rouge 2021
Fréderic Cossard
L’élevage en qvevri, jarre de terre cuite enterrée de type géorgien, accentue encore le velouté et le raffinement de ce beau pinot noir d’une grande finesse. Le nez est frais, naturel, libre, évocateur de fruits rouges acidulés (griotte, cerise, prune). Le style Cossard est tout entier présent dans ce vin. Bedeau est un beau pinot noir friand et tout en finesse, regorgeant de fruit frais, acidulé et satiné en plus d’une touche d’insolence pour relever l’ensemble. Bouche vive et volumineuse, épicée, avec des tannins veloutés et bien fondus. La vendange provient de parcelles de vignes de quarante ans à Volnay et alentour, et d’une parcelle de vignes cinquantenaires à Nuits-Saint-Georges. Tous les sols sont argilo-calcaires. La vendange macère en grappes entières avant l'élevage en qvevri.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€34,00
Prix unitaire par€34,00
Prix unitaire parBain de Bulles Artemus Ka Blanc 2021,
Fréderic Cossard
Pétillant, goûteux, frais, sec, mais sans abandonner le côté opulent de son cépage… Dans la série « Bain de bulles » de Frédéric Cossard, rassemblant d’excellents vins effervescents de négoce, on demande Artemus Ka. Mais qui est-ce au juste ? La réponse se dessine d’elle-même : arte, c’est l’art, et mus ka, c’est… le muscat, cépage de base de ce beau vin pétillant naturel. Pour les fêtes, les grands apéros, les repas joyeux et les débordements en tout genre.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
Magnum P'tit Poussot Blanc 2018,
Domaine de l'Octavin
Minéral et sec quoique fruité, joyeux et aimable, ce P’tit Poussot (En Poussot est le nom de la parcelle) offre un nez de poire et en bouche des notes opulentes, de pomme, d’agrumes et d’ananas, ainsi que beaucoup de fraîcheur et d’acidité. Frais et aimable, parfait à l’apéro et à table. Il est issu de100 % chardonnay obtenu en biodynamie sur sols de marnes rouges et traité en presse directe avec fermentation en cuve. Mis en bouteille en septembre 2019. il est taillé pour les très bonnes charcuteries : on peut aller jusqu’au pata negra ou au chorizo ibérique. Un excellent vin d’apéritif ou de table.
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« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau ». Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
Rhum Shrubb 30° - 70cl
Distillerie Longueteau
Le shrubb est une recette traditionnelle des Antilles dont les origines plongent profondément dans l’histoire : le terme shrub désignait, aux XVIIe et XVIIIe siècles, dans le monde anglophone, une liqueur à base de rhum ou de cognac contenant du sucre, des jus et des écorces d’agrumes macérées. Un cocktail sour avant la lettre, en quelque sorte. Dans l’Amérique d’époque coloniale, le shrub était un vinaigre à boire additionné de sucre, d’eau gazeuse et d’un spiritueux tel que le rhum ou le brandy. Dans les deux cas, le breuvage descendait des cordiaux médicinaux des XVe et XVIe siècles. Au fil du temps, des modes de vie coloniaux dans les Caraïbes et du commerce maritime, le shrub acquit un b supplémentaire et se mit à désigner une liqueur à base de rhum, de sucre, d’écorces d’oranges et d’épices. La formule a traversé les siècles et est encore populaire aux Antilles. Ce shrubb de tradition guadeloupéenne est réalisé sous la forme d’une liqueur à base de rhum agricole Longueteau 50° et d’une macération d’écorces d’orange cultivées à la propriété, de vanille, de grains de café et de noix de muscade. La liqueur est affinée dans des fûts de chêne neuf. Elle offre au nez et en bouche un profil complexe et très gourmand : le pain d’épices et les écorces d’orange se manifestent, pour faire place à une finale finement caramélisée. À boire en digestif ou à l’apéritif. Peut aussi aromatiser des desserts.
Pour en savoir plus
La distillerie Longueteau, située à Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe), est la plus ancienne distillerie de l’île encore en activité. Elle a la particularité d’être entièrement autonome en production de canne à sucre, dont elle se sert pour obtenir ses magnifiques rhums agricoles de terroir. Le rhum agricole, nous le précisons, est issu de pur jus de canne à sucre contrairement à beaucoup d’autres rhums des Caraïbes, produits à base de mélasse de canne. Il est une spécialité des Antilles françaises. Le domaine est actuellement aux mains de François Longueteau, distillateur depuis 1979. La fabrication est, comme à l’origine, artisanale et traditionnelle, mais les terroirs de canne à sucre sont valorisés en mode parcellaire — c’est la grande originalité de Longueteau, première distillerie de l’île à avoir adopté cette approche. Deux variétés de canne à sucre, la canne bleue et la canne rouge, sont cultivées, ainsi que des fruits du terroir guadeloupéen. Les rhums Longueteau et les préparations qui en découlent (punchs, shrubbs…) sont fins, aromatiques, profonds et parfumés.
Punch Planteur 16° - 100cl
Distillerie Longueteau
Entre les mains de Longueteau, la recette classique du punch planteur ne peut qu’être revisitée avec talent. Tout est réalisé à partir d’ingrédients locaux : dans les jardins de la propriété Longueteau, non loin des champs de canne à sucre bleue ou rouge, un verger de fruits tropicaux fournit la matière de base pour les punchs, les liqueurs et d’autres recettes. Chaque fruit — goyave, grenadine, orange, maracudja, ananas — est cueilli avec soin et sélectionné pour macérer pendant plusieurs semaines, avec de la cannelle en bâtons, dans le rhum agricole Longueteau 50°. Longueteau met ici son savoir-faire de plus de vingt ans dans la création et la réalisation de ce punch maison. Le profil de ce punch est rond, fruité, ensoleillé et gourmand.
Pour en savoir plus
La distillerie Longueteau, située à Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe), est la plus ancienne distillerie de l’île encore en activité. Elle a la particularité d’être entièrement autonome en production de canne à sucre, dont elle se sert pour obtenir ses magnifiques rhums agricoles de terroir. Le rhum agricole, nous le précisons, est issu de pur jus de canne à sucre contrairement à beaucoup d’autres rhums des Caraïbes, produits à base de mélasse de canne. Il est une spécialité des Antilles françaises. Le domaine est actuellement aux mains de François Longueteau, distillateur depuis 1979. La fabrication est, comme à l’origine, artisanale et traditionnelle, mais les terroirs de canne à sucre sont valorisés en mode parcellaire — c’est la grande originalité de Longueteau, première distillerie de l’île à avoir adopté cette approche. Deux variétés de canne à sucre, la canne bleue et la canne rouge, sont cultivées, ainsi que des fruits du terroir guadeloupéen. Les rhums Longueteau et les préparations qui en découlent (punchs, shrubbs…) sont fins, aromatiques, profonds et parfumés.
Bon Papa Blanc 2021,
Domaine Bois Moisset
La robe est or clair, légèrement trouble. Bon Pâpâ est un vin blanc qui offre une minéralité décidée mais légère et un nez, d’abord un peu fermé, aux accents fermentaires et lactés avec une légère touche fumée et un peu de foin frais. En bouche, le vin est rond, ample et frais avec une matière juteuse, charnue. La mâche est savoureuse et fruitée : pomme chaude, brugnon, poire acidulée et une finale herbacée, tonique, avec une fine acidité et une noble amertume (noyau d’abricot). Le vin se caractérise par une fraîcheur délicieuse. Beaucoup de croquant et un fruit très prononcé. Quelques notes d’agrumes citronnés, de pamplemousse, et une belle coexistence de la rondeur (sans sucrosité) et de l’acidité. Réalisé en catégorie Vin de France, Bon Pâpâ est un des rares blancs du domaine de Bois-Moisset. Sa composition : 10 % muscadelle, 45 % sauvignon et 45 % len-de-l’el (loin de l’œil). Les vignes ne reçoivent aucun produit chimique de synthèse, et les amendements sont des fumiers compostés provenant du petit élevage de bovins du domaine. Le désherbage se fait mécaniquement, voire parfois manuellement. Les raisins sont pressés dès la récolte et assemblés en jus frais. La fermentation se déroule à 19 °C, avant la fermentation malolactique. Le vin a été mis en bouteille avec un sulfitage minime de 1 g pour 100 litres.
Pour en savoir plus
Le nom de Gaillac, région où se situe le domaine de Bois-Moisset, aux mains de Sylvie Ledran et Philippe Maffre, est associé aux vins depuis l’Antiquité ; il s’agit du plus vieux vignoble de France, avec deux mille ans d’histoire et une impressionnante ampélothèque de cépages autochtones anciens. C’est aussi une région d’une beauté éblouissante, surnommé « la Toscane française » en raison de ses douces collines plantées de bocages et de sa luminosité quasi florentine. De nombreux domaines, en même temps que celui de Bois-Moisset, mettent en valeur cet héritage viticole d’une richesse unique. En même temps qu’un domaine planté de vignes, il s’agit d’une ferme en polyculture biologique qui vend directement sa production de lentilles, d’huile de tournesol, de farines de céréales et de jus de raisin. Un troupeau de vaches de races locales anciennes y prospère également et des chambres d’hôtes sont proposées à la belle saison. C’est dans ce petit paradis rural que naissent des vins naturels typiques de leur origine et de leur terroir, sur quinze hectares de boulbènes, des sols graveleux et sablo-limoneux charriés par le Tarn pendant des milliers d’années. L’encépagement est dominé par la syrah et le duras, mais la richesse ampélographique du Gaillacois (braucol, prunelart, loin-de-l’œil…) se manifeste également dans les cuvées du domaine de Bois-Moisset, qui consistent particulièrement en vins rouges d’un fruité croquant, concentrés mais aux tannins déliés et délicats.
I Vicini Favorita Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
En comparaison avec les deux millésimes précédents (2018 et 2019), cette cuvée offre une structure tannique beaucoup plus marquée (sans être trop puissante ou intrusive) et une typicité semi-aromatique. Le fruit ressort davantage que sur 2018 et 2019, issus de jeunes vignes. On perçoit donc des notes salines, une magnifique acidité, et du fruit, du fruit et du fruit. C’est donc l’opulence du cépage qui ressort, résultat du choix d’une parcelle différente, plantée de vieilles vignes et orientée sud-est. La peau de ces raisins est beaucoup plus épaisse, ce qui influe sur la tannicité du vin. On garde les caractéristiques du cépage : sapidité, belle base acide, tension, beaucoup de parfum sans excès d’exotisme.
En 2017, Jean-Yves Péron a décidé d’élargir sa gamme en allant récupérer des raisins bio au cœur du Piémont italien. Il en est résulté plusieurs cuvées, dont I Vicini favorita, blanc de variété locale si proche du vermentino (rolle en France) qu’on considère les deux cépages comme identiques. On a donc en quelque sorte un vermentino non maritime, avec la signature d’un terroir et d’un climat plus continental. Le vin résulte d’une macération carbonique de deux semaines, avec un pigeage d’une dizaine de jours. Le vin est élevé en barriques de 300 litres.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Les Barrieux Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
Attention, nouvelle vinif ! Gourmandise, friandise, richesse, volume, puissance : ce millésime des Barrieux est différent des précédents. Jusqu’à une date récente, il était vendangé en légère surmaturité avec des macérations longues, mais en 2020 Jean-Yves Péron a désiré une maturité plus juste et plus classique, pour retrouver le côté gourmand du merveilleux cépage roussanne en éliminant l’austérité des tannins. Le vin est donc moins tannique et moins oxydatif qu’avant. Outre ces nuances, il reste Barrieux jusqu’au bout des ongles, c’est-à-dire un vin blanc de macération généreux aux extraordinaires notes de cuir, de fumé, de coing confit, après un bouquet olfactif complexe floral et hespéridé et avant une longue finale aromatique. Cuvée rare car exceptionnelle, c’est un vin sans équivalent, entièrement constitué de roussanne pour ce millésime. Les vignes croissent sur terrain schisteux et sont vendangées manuellement. S’ensuivent deux semaines de macération carbonique. L’élevage est d’un an en petits foudres de 12 hectolitres. Les Barrieux n’a subi ni filtration, ni collage ni ajout de sulfites. C’est un tout-terrain gastronomique à toute épreuve.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
I Vicini Barbera Rouge 2020,
Jean-Yves Péron
Un grand vin dans tous les sens du terme que cet I Vicini Barbera. Long, très fruité, généreux, profond, présentant une superbe acidité résultant d’une vendange à maturité modérée, il est à la fois grave et joyeux, merveilleusement intense et concentré. Finesse, minéralité, tension, belle robe rouge intense et colorée : un superbe exemple de ce que le cépage barbera peut accomplir, surtout en altitude comme c’est le cas ici. Ses 13,5 degrés d’alcool témoignent de la volonté de ne pas exagérer sa richesse et sa puissance : la moyenne des barberas d’aujourd’hui avoisine plutôt les 15 degrés. Deuxième cépage rouge le plus utilisé en Italie après le sangiovese, la barbera donne des vins corsés, colorés, sur les fruits rouges.
En 2017, Jean-Yves Péron a décidé d’élargir sa gamme en allant récupérer des raisins bio au cœur du Piémont italien, en collaboration avec ses amis vignerons Paolo Angelino à Casale Monferrato et Giorgio Barbero à Asti. Il en est résulté plusieurs cuvées, dont ce rouge 100 % barbera, à partir des raisins de Paolo. Les vignes, âgées d’une quarantaine d’années, croissent sur des sols de marnes grises et blanches cultivées en biodynamie. Ce sont des vieilles vignes à petit rendement, vendangées à la main en légère sous-maturité pour contrebalancer la richesse du cépage. La macération pelliculaire, en mode carbonique pur sans pigeage, se déroule sur quatre semaines, sur levures indigènes. I Vicini Barbera vieillit ensuite pendant au moins un an dans des amphores en grès de 900 litres, ce qui renforce la tension et la minéralité du vin. Pas de filtration, de collage ni d’ajout de sulfites.
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Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
€24,00
Prix unitaire par€24,00
Prix unitaire parLe Blanc des Garennes Blanc 2020,
Fond Cyprès
Une belle texture, des notes d’agrumes et de fruits exotiques. Roussanne, grenache blanc et viognier croissant sur la même parcelle : un assemblage méridional qui produit un blanc vraiment sudien, original, équilibré, frais, charpenté par une légère macération, fermenté et élevé en barriques. Son profil est atypique en Corbières. Signe particulier : la parcelle a été plantée en fonction du vin désiré, et choisie orientée au nord pour assurer une bonne acidité. Les trois cépages sont vendangés avec des maturités différentes. Dès que le viognier (plus tardif) est mûr, tout est récolté ensemble : le grenache blanc se trouve souvent en surmaturité. Cela produit un équilibre gustatif très particulier, entre fraîcheur, gras et rondeur. Après un pressurage direct, le moût est vinifié en vieilles barriques de 225 litres, puis élevé dix mois. On peut le garder une dizaine d’années, si on lui laisse le temps : tous les accords lui conviennent.
Pour en savoir plus
Ce domaine languedocien repose sur des bases solides : ses deux vignerons, Rodolphe et Laetitia, sont aussi descendants de vignerons. Avant même de planter leur premier cep, ils ont déjà un objectif bien affirmé : « élaborer des vins du Sud qui nous ressemblent, des vins de caractère attachés à nos sols, avec de la fraîcheur et des tannins affinés ». Ils veulent obtenir des vins entièrement naturels, des concentrés de terroir. Dans le vieux massif des Corbières, ils reprennent un vieux cœur de domaine déjà planté de carignans et de grenaches à l’abandon, qui n’ont vu ni engrais ni pesticide depuis des années : ces sols propres et vivants sont une condition idéale pour se lancer dans le vin naturel. Autour de ce cœur historique, ils plantent d’abord grenaches noirs et syrahs, puis une parcelle de cépages blancs : viognier, grenache blanc, roussanne. Le domaine est certifié Écocert depuis 2010 et obéit également à la charte Nature & Progrès. Les vinifications se font sans ajout de sulfite ni levures exogènes. « Nous faisons des vins de plaisir », disent Laetitia et Rodolphe. Pour eux, le vin naturel s’évalue d’abord au goût, dès la vendange. Les cuvées suivent de très près le parcellaire, les moûts sont fruités, fluides, complexes. Les vins de Fond Cyprès évoquent de façon poétique l’écosystème du domaine et la végétation qui protège les parcelles : les pinèdes, les sources ombragées, la beauté du milieu naturel qui apporte aux vins fraîcheur et appose la signature du sol. Délicieusement équilibrés entre empreinte minérale, milieu végétal et expression du fruit, les vins de Fond Cyprès reflètent le Midi : la caresse de son soleil, mais aussi la fraîcheur de ses ombres.
€17,50
Prix unitaire par€17,50
Prix unitaire parLe Carignan de la Source Rouge 2020,
Fond Cyprès
Languedocien jusqu’au bout des ongles, délicat, dense et frais, fruité et généreux, tout en fraîcheur et en délicatesse : une belle bouteille vivante et épicée, avec de belles notes de cuir et de sous-bois, des tannins bien fondus qui n’agressent pas le palais. Provenant d’une parcelle calcaro-marneuse de carignans de soixante ans, ce vin, après vendange manuelle et égrappage, est fermenté quatre semaines en cuves de béton. Le vin est ensuite élevé douze mois en vieux demi-muid (barrique de 500 à 650 litres) qui a pour qualité de ne pas boiser le vin mais de lui assurer un vieillissement confortable, en douceur. Avec ses tannins mûrs et évolués, il offre un grand potentiel de garde, mais on peut déjà commencer à le boire. Une bouteille vivante, à associer à tout ce que la côte méditerranéenne de l’Ouest (Languedoc, Roussillon, Catalogne, région de Valencia…) peut offrir de délicieux. On n’oublie évidemment pas la région à l’est du Rhône : cuisines provençales, italiennes, grecques… À garder environ une dizaine d’années.
Pour en savoir plus
Ce domaine languedocien repose sur des bases solides : ses deux vignerons, Rodolphe et Laetitia, sont aussi descendants de vignerons. Avant même de planter leur premier cep, ils ont déjà un objectif bien affirmé : « élaborer des vins du Sud qui nous ressemblent, des vins de caractère attachés à nos sols, avec de la fraîcheur et des tannins affinés ». Ils veulent obtenir des vins entièrement naturels, des concentrés de terroir. Dans le vieux massif des Corbières, ils reprennent un vieux cœur de domaine déjà planté de carignans et de grenaches à l’abandon, qui n’ont vu ni engrais ni pesticide depuis des années : ces sols propres et vivants sont une condition idéale pour se lancer dans le vin naturel. Autour de ce cœur historique, ils plantent d’abord grenaches noirs et syrahs, puis une parcelle de cépages blancs : viognier, grenache blanc, roussanne. Le domaine est certifié Écocert depuis 2010 et obéit également à la charte Nature & Progrès. Les vinifications se font sans ajout de sulfite ni levures exogènes. « Nous faisons des vins de plaisir », disent Laetitia et Rodolphe. Pour eux, le vin naturel s’évalue d’abord au goût, dès la vendange. Les cuvées suivent de très près le parcellaire, les moûts sont fruités, fluides, complexes. Les vins de Fond Cyprès évoquent de façon poétique l’écosystème du domaine et la végétation qui protège les parcelles : les pinèdes, les sources ombragées, la beauté du milieu naturel qui apporte aux vins fraîcheur et appose la signature du sol. Délicieusement équilibrés entre empreinte minérale, milieu végétal et expression du fruit, les vins de Fond Cyprès reflètent le Midi : la caresse de son soleil, mais aussi la fraîcheur de ses ombres.
Muscana Blanc 2020,
Domaine Einhart
Belle robe orangée à l’éclat ambré, premier nez aux arômes typiques de baies de muscat en surmaturité, légèrement fumés. Le second nez, tout en finesse, est accompagné d’une pointe d’agrumes, invitant à la dégustation. L’attaque, droite, très ample, est marquée par une acidité fondue dans de beaux arômes de coing confit. La fin de bouche est tonique, toujours avec les tannins fondus que produit la macération. Muscana, comme son nom l’indique, est un Vin de France issu à cent pour cent de muscats croissant sur la propriété sur terroirs calcaires oolithiques de type Muschelkalk (parcelles situées à Fleckenstein, Westerberg et Meyen). L’âge moyen des vignes est de vingt-cinq ans. La vendange est manuelle et les raisins sont égrappés. La macération est de quatre à six jours avec levures indigènes et l’élevage se fait en cuve d’inox sur lies fines, sans filtration.
Pour en savoir plus
Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges. Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer, il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
SéRuM Rouge 2019,
Aurélien Lefort
Avec SéRuM Rouge 2019, Aurélien Lefort poursuit son exploration exigeante des Gamays d’Auvergne en donnant naissance à un vin sec, naturel et profondément enraciné dans le vivant. Sur les hauteurs du lieu-dit Lamouret, au cœur de l’Auvergne, ce vigneron-artiste cultive une approche libre et sans concession, où chaque vin raconte un fragment de paysage, de temps et de matière.
Ce millésime 2019 est issu de vignes plantées en 1904, soit plus d’un siècle d’histoire nichée dans des sols d’argile rouge, mêlés de quartz et de sables granitiques. Ce terroir complexe et vibrant imprime au vin sa minéralité et sa profondeur. La vendange, effectuée manuellement en septembre, est vinifiée en grappes entières, avec une macération de 45 jours en cuve, sans aucun intrant. La fermentation repose uniquement sur les levures indigènes, et l’élevage s’effectue sans passage en bois : 18 mois en cuve, suivis de 11 mois de repos en bouteille avant commercialisation.
En bouche, SéRuM 2019 déploie une structure tendue, droite, portée par une belle acidité naturelle et des tanins fins. Le fruit est précis, mûr mais jamais lourd : on retrouve des notes de cerise noire, de petits fruits rouges, des accents légèrement épicés et une touche terreuse, presque sauvage, qui rappelle l’origine volcanique du sol. Le tout est encadré par une pureté d’expression remarquable.
Seulement 450 bouteilles ont vu le jour en 2019. À servir entre 16 et 18°C, sans carafage, ce vin sec au caractère bien trempé accompagnera des plats de terroir, des viandes rouges grillées ou des fromages affinés. Une cuvée de garde qui ravira les amateurs de vins naturels intenses et sincères.
Pour en savoir plus
Établi depuis 2011 à Madriat, près de Boudes, dans la partie méridionale du Puy-de-Dôme, Aurélien Lefort est un artiste (diplômé des Beaux-Arts) passionné de vin et de nature. Après avoir fait ses classes chez Michel Auger (Loire) et Patrick Bouju, il se décide pour l’Auvergne et reprend en fermage des vignes à l’abandon. La région de Boudes est une ancienne terre à vins, un exceptionnel terroir volcanique, chaud et vibrant, exploitée depuis près de deux mille ans. La démarche d’Aurélien consiste à encourager la renaissance de ce magnifique vignoble. Il le fait sur de petites surfaces d’une diversité pédologique étourdissante : basaltes, granits, argiles rouges calcaire, argiles sableuses et graveleuses sur coulées de quartz, et, en pied de coteau, argiles blanches marneuses. Sur ce substrat, la trilogie auvergnate (gamay, pinot noir et chardonnay) se taille ma part du lion. Entre les mains d’Aurélien, le talent singulier du gamay d’Auvergne, un cépage ancien aussi dense et puissant qu’épicé qui trouve sur ces sols volcaniques une expression particulière. Ses parcelles sont enherbées mais tondues afin de contrôler l’humidité, et les pieds des ceps sont travaillés à la pioche pour éviter l’étouffement du système racinaire. Les vendanges, toujours manuelles, peuvent se prolonger jusqu’à trois semaines en raison du tri minutieux des baies. C’est à ce prix qu’Aurélien Lefort réalise ses cuvées rares et recherchées, issues de macérations à tendance longue (jusqu’à trois mois). Majoritairement rouges, parfois pétillantes, parfois aussi moelleuses (rouges de vendanges tardives), elles laissent toujours une sensation durable, voire inoubliable.
Tu aimes Aurélien Lefort ? Voici 5 pépites rares qui jouent dans la même galaxie 🍇
Les Orgues Rouge 2017,
Frédéric Gounan
Fruit, minéralité, droiture : l’expression volcanique et minérale du pinot noir, unique à l’Auvergne, est incomparable. Les Orgues est un pur pinot noir d’Auvergne obtenu en biodynamie sur des sols argilo-calcaires riches en granite et en basalte. La vendange est foulée et vinifiée en grappes entières. L’élevage en fûts est de trente mois.
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Issu d’une famille de paysans établie sur la commune de Saint-Sandoux (Puy-de-Dôme) depuis au moins deux siècles, Frédéric Gounan fut dans une première vie mécanicien et créateur de prototypes pour la marque française de motos Voxan, dont le siège était à Issoire. Il s’est détourné du monde industriel pour se consacrer au vin avec sa compagne Caroline. Il entend tirer partie des magnifiques terroirs de son village natal, bien loin de faire « pisser la vigne », comme on faisait autrefois : il constate que tout ce qui sort de cette terre possède des qualités gustatives exceptionnelles. Il reprend des parcelles de gamay d’Auvergne, plante d’autres cépages, et finit par produire des cuvées qui comptent parmi les plus savoureuses et les plus recherchées d’Auvergne. Sur cette terre de la chaîne des puys, les pinots noirs croissent sur des sols noirs basaltiques, les sauvignons et les pinots gris reposent sur des sols blancs argilo-calcaires cailloutés de basalte. Adepte de l’agriculture biologique et biodynamique, Frédéric applique également des méthodes qu’il juge appropriées au climat et au terroir : pour faciliter la photosynthèse dans ce climat rude et contrasté, il pratique le palissage en lyre qui permet d’aérer et d’exposer au soleil le feuillage des vignes, garantie de fruits mûrs à la vendange. Toujours mécanicien dans l’âme, il fabrique ses outils et bricole ses tracteurs selon ses besoins. Ses vins sont rares et distingués, très recherchés des amateurs : à petit domaine (moins de deux hectares), petite production (par le volume, non par l’esprit).
L'air de Rien Rosé pétillant 2020
Jérome Lambert
Malgré son nom, L’Air de rien ne manque pas d’air, car il a sa bonne dose de bulles, d’effervescence, de plaisir et de couleur. Il s’agit d’un pétillant naturel rosé à la belle robe claire, cerise Montmorency, fraise écrasée. Intensément rafraîchissant avec de délicats arômes minéraux et pas mal de petits fruits rouges, ennoblis par une douce amertume qui apporte une dimension supplémentaire à ce beau vin avec des écorces d’orange douce en finale. Ce joli et tendre pet’nat’provient d’une vendange manuelle de gamay croissant sur sols schisteux et argilo-calcaires. La vendange est traitée en pressurage direct et le vin est élevé sur lies avant dégorgement.
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Sur son domaine de quatre hectares, entièrement biologique et planté de chenin, de grolleau, de gamay et de cabernet franc, Jérôme est vigneron autant qu’il est fermier : il élève poules, cochons, moutons et prend très à cœur cette activité de polyculture-élevage, doublée de la fabrication de charcuteries bien angevines. Son Eden ligérien, en effet, est situé au sud de l’Anjou, à Rablay-sur-Layon. Fils de vigneron, tout petit, il s’amusait déjà à cueillir des raisins, à les fouler et à les laisser fermenter. L’envie de faire du vin ne l’a jamais quitté, en fait : en 2003, il met la main à la pâte, prend part à la taille des vignes chez Philippe Cesbron et en profite pour se faire la main avec quelques raisins donnés par des vignerons locaux. L’année suivante, son aventure commence vraiment avec vingt ares de vignes, mais si son domaine s’agrandit d’année en année, il n’atteindra l’hectare qu’au bout de quinze ans. En 2003, il découvre que l’ajout de sulfite nuit aux vins : il n’en ajoutera jamais plus et se trouvera tout à fait satisfait du résultat, sans trop ébruiter la chose autour de lui. Ce n’est qu’un peu plus tard qu’il apprendra l’existence des vins nature et comprendra qu’il n’est pas seul. Toutes ses cuvées, depuis, sont sans soufre ajouté, et n’en sont pas moins droites, buvables et sans défaut. Pour lui, même le bois des barriques est un additif ; c’est dire l’attention qu’il porte au naturel et à la vérité de la vigne.
Le Rocher rouge 2018,
Nicolas Chemarin
Ce rouge infiniment soyeux et gourmand, minéral et très droit, est un Beaujolais-Villages qui sera idéalement dégusté entre 14 et 16 °C. Il est issu de gamay du Beaujolais cultivé au lieu-dit Combe Fleurette, à 550 mètres d’altitude et sur une pente de 40 % en moyenne, exposé au sud, sur une parcelle de granite bleu au sol très peu profond. Les vignes, âgées de vingt-cinq ans, reposent sur une tête de roche. La vendange cuve quarante jours en grappes entières avec retournements réguliers. Après pressurage, le jeune vin est élevé sur lies fines dans des fûts de chêne bourguignon. La mise en bouteille est faite en lune descendante, sans collage ni filtration.
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Nicolas Chemarin, surnommé « P’tit Grobis » en sa qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Tannat Rouge 2020,
Domaine Capmartin
Tannat, comme son nom l’indique, est entièrement issu du cépage emblématique de l’appellation Madiran. Sans intrant, sans sulfites ajoutés, c’est le pendant nature des beaux madirans du domaine. Les tannats dont il est issu, d’une moyenne d’âge de quinze ans et vendangés bien mûrs, croissent sur des sols argilo-graveleux sur des parcelles orientées au nord. La mise en place de couverts végétaux permet la décompaction des sols et fait un apport nutritionnel, alterné avec un enherbement naturel. La vendange est éraflée. La macération est entièrement semicarbonique, suivie d’un pressurage au premier tiers de la fermentation. La fermentation alcoolique se termine en phase liquide. L’élevage est de six mois en cuve d’inox. Ce Tannat est déjà un classique. L’objectif de Simon Capmartin a été de réaliser une cuvée pur fruit, de capturer l’intensité du cépage : c’est du tannat cueilli et mis en bouteille. « Le moins d’extraction possible est pratiqué, on essaie de saisir le fruit. » Le profil est assez frais, mais le vin reste assez charnu et même gouleyant. C’est un vin de caractère, pour la table, pour manger. Un vin de gastronomie.
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Guy Capmartin s’installe en 1985 à l’ancien couvent de Maumusson-Laguian, dans le Gers, pour y exploiter les magnifiques sols environnants, dont il tirera bientôt des vins très remarqués en appellations Madiran et Pacherenc-du-Vic-Bilh. En 1987 naît Tradition, sa première cuvée. Dès les années 2000, il décide de ne travailler qu’en agriculture biologique et biodynamique, décision renforcée et enracinée par son fils Simon, qui prend la relève. Les vins sont remarqués et obtiennent de nombreuses distinctions. La certification est obtenue en 2013, le label Demeter est en cours. Tirant parti de ses parcelles les plus spécifiques du domaine, Simon entreprend aussi de réaliser des cuvées nature, sans intrant et selon le principe de l’interventionnisme minimal. Labellisées en Vin de France ou en Côtes-de-Gascogne, ce sont ces cuvées que nous vous proposons à Culinaries.
L’encépagement du domaine est organisé autour du tannat, cépage roi du madiran, entouré d’une palette aussi riche et diversifiée que les sols du domaine : cabernet sauvignon, cabernet franc, un peu de syrah et de grenache noir, plus quelques ceps rouges anciens en cours d’identification. Une parcelle de tannat, située sur un sol argilo-marneux à gravettes très fin et très souple, est préphylloxérique. Pour le blanc, petit manseng, gros manseng et petit courbu, ainsi que, pour les côtes-de-gascogne, sauvignon blanc, sauvignon gris et viognier.
L’objectif principal du domaine Capmartin est de faire des vins francs, fruités, authentiques et honnêtes, reflétant parfaitement leur terroir, ce qui explique le caractère parcellaire des vins sous appellation : à une parcelle correspond un cru, et inversement. Cela explique également le nombre et la variété des cuvées.