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1733 produits
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Fontana Blanc 2021
La Vinicola di Antonio Gismondi
Au nez, fleurs blanches, fruits exotiques, plantes méditerranéennes, garrigue, maquis : Fontana un vin blanc parfumé, sapide et généreux. La rétro-olfaction est très fruitée. Opulent et puissant, ce vin est connu comme un « falanghina beneventano », soit un falanghina du Bénévent. Cela signifie qu’il est produit en Bénévent à partir de cépage falanghina, une variété locale très ancienne qui formait, dans l’Antiquité, la base du célèbre cru de Falerne (falernum), alors considéré comme haut de gamme. Fontana est obtenu par pressurage direct avec fermentation en cuve d’acier inoxydable. Rond, peu acide, très aromatique, avec beaucoup de douceur et d’opulence sur la finale, il offre de bonnes qualités de garde. Ce vin peut être bu dès maintenant, mais il saura aussi se faire attendre.
Pour en savoir plus
L’azienda d’Antonio et Anabel Gismondi est située à Cerreto Sanita, dans la région de Bénévent, en Campanie. Un microclimat donne à cette zone des accents presque continentaux : les vents humides venus de la mer Tyrrhénienne se heurtent aux premiers remparts de la chaîne Apennine, provoquant une condensation de l’air et un abaissement des températures, qui sont nettement plus fraîches et plus humides que sur le littoral. Si l’on ajoute un phénomène d’inversion thermique entre jour et nuit fréquent dans le climat apennin, la fraîcheur des vins du domaine Antonio Gismondi n’a rien de mystérieux dans cette Italie du Sud pourtant réputée très chaude. Le domaine est familial : depuis des générations, la famille Gismondi y cultive la vigne et y fait du vin selon les méthodes les plus traditionnelles et naturelles, auxquelles s’ajoutent les techniques de la biodynamie. Longtemps, sur les quinze tonnes de raisin produites chaque année, une tonne a été réservée à la vinification sur place pour la consommation familiale, le reste partant à la coopérative viticole locale. C’est la rencontre avec Massimo Marchiori et Antonella de Partida Creus [faire lien] qui décide Antonio et sa femme Anabel de se lancer dans la production maison de vins naturels sur toute la vendange. Le vignoble, de deux hectares, est situé entre 350 et 380 mètres d’altitude, sur des sols argileux, glaiseux et caillouteux, avec les deux tiers situés plein sud, plantés de vignes d’environ six ans. Le reste est orienté sud-ouest et correspond aux cuvées Pietre et Cerreto, avec des vignes trentenaires. Les cépages sont le merlot, le freisa et le sangiovese pour les rouges, et le falanghina et la malvasia di Candia pour les blancs.
€150,00
Prix unitaire par€150,00
Prix unitaire parNuits Saint Georges Aux Croix Rouges Blanc 2021
Fréderic Cossard
N’allez pas vous laisser abuser par la dénomination du climat sur l’étiquette : il s’agit d’un nuits-saint-georges blanc, un objet de curiosité mais surtout de gourmandise : il est important de savoir que l’appellation n’excelle pas seulement dans les vins rouges ; elle produit aussi des blancs spectaculaires. Ce vin issu de la parcelle Aux croix rouges présente une belle robe or soutenu, un nez magnifique, opulent, profond et capiteux, aux notes de fleurs blanches. En bouche, beaucoup de présence et de fraîcheur, une belle sensation palatale miellée et briochée. Ce superbe nuits-saint-georges blanc séduit par sa rareté mais aussi par sa fraîcheur et son équilibre. Les Pinot blanc dont il est issu croissent sur des sols marno-calcaires. Ils sont âgés d’une quarantaine d’années. La vendange passe en presse directe et le moût est fermenté sans pigeage. L’élevage est d’un an en béton.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€50,40
Prix unitaire par€50,40
Prix unitaire parLa Chassornade Blanc Pétillant 2021
Fréderic Cossard
Cette belle robe jaune or attire l’œil, on se sert un petit verre et soudain on se réveille. Ça pétille, c’est frais, c’est plein de saveur et de joie de vivre, et l’on pourrait considérer La Chassornade comme un vin festif si l’on n’avait pas une furieuse envie de le boire à n’importe quelle occasion et surtout sans excuse ni mot des parents. C’est, pour résumer l’affaire, une magnifique expression du cépage aligoté en mode effervescent : floral, hespéridé, tendu, frais et minéral. C’est aussi un pétillant naturel qui témoigne de toute la créativité de son vigneron. L’aligoté fut le premier cépage blanc de Bourgogne – bien avant le chardonnay – et il mérite de retrouver ses lettres de noblesse. Le vinifier en pétillant naturel n’est pas une mauvaise idée, bien au contraire : les notes rondes, aimables et fruitées (citron jaune et pamplemousse blanc) du cépage ressortent avec élégance. Absolument délicieux. Les raisins ont été vendangés près de Puligny-Montrachet, sur des vignes d’une quarantaine d’années. La vendange passe en presse directe et la mise en bouteilles se fait au clair, sans dégorgement. Fementation et élevage se font en bouteille pendant une dizaine de mois. Levure indigènes, aucun sulfite ajouté, aucun additif. N’oubliez pas de garder la bouteille au frais en position verticale vingt-quatre heures avant dégustation pour que les lies restent en bas.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€55,00
Prix unitaire par€55,00
Prix unitaire parBourgogne blanc Bigotes Qvevris Blanc 2021
Fréderic Cossard
Au nez, l’attaque aromatique de Bigotes est nettement citronnée et se prolonge sur les fruits jaunes. En bouche, tension, ampleur, gourmandise, un peu de gras et beaucoup de persistance. Pour un bourgogne générique, il se défend bien et peut rivaliser avec des crus plus prestigieux. Élaboré sur une petite parcelle argilo-calcaire plantée de chardonnay en appellation régionale Bourgogne, il est le petit frère en blanc du rouge Bedeau. La vinification et l’élevage en qvevri (jarre enterrée de type géorgien) accentuent encore le gras et la générosité de ce vin blanc.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
€49,50
Prix unitaire par€49,50
Prix unitaire parBourgogne Bedeau Qvevris Rouge 2021
Fréderic Cossard
L’élevage en qvevri, jarre de terre cuite enterrée de type géorgien, accentue encore le velouté et le raffinement de ce beau pinot noir d’une grande finesse. Le nez est frais, naturel, libre, évocateur de fruits rouges acidulés (griotte, cerise, prune). Le style Cossard est tout entier présent dans ce vin. Bedeau est un beau pinot noir friand et tout en finesse, regorgeant de fruit frais, acidulé et satiné en plus d’une touche d’insolence pour relever l’ensemble. Bouche vive et volumineuse, épicée, avec des tannins veloutés et bien fondus. La vendange provient de parcelles de vignes de quarante ans à Volnay et alentour, et d’une parcelle de vignes cinquantenaires à Nuits-Saint-Georges. Tous les sols sont argilo-calcaires. La vendange macère en grappes entières avant l'élevage en qvevri.
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Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura ou en Languedoc. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
GT Garrut Rouge 2017
Partida Creus
Avec GT Garrut, joli et atypique vin de monocépage, la surprise ne connaît pas de borne et la soif trouve très vite sa satisfaction. Déjà, la robe violacée renseigne sur son originalité. Il est entièrement à base de garrut, un cépage catalan apparenté au mourvèdre, également appelé monastrell. GT Garrut présente de belles qualités terriennes et intenses, très typé fruits noirs et notamment mûre (mûre de ronce ou mûre d’arbre). Belles notes de fruits rouges également, une délicieuse acidité. Ce vin brillant et parfait pour les mois d’été est issu de vendanges manuelles. Entièrement égrappés, les raisins macèrent pendant trois jours avec un pigeage toutes les trois heures, et la fermentation alcoolique sur levures indigènes se déroule pendant quatre mois en cuves d’inox, suivi de vingt mois en barriques de chêne. Non filtré, non collé, pas de sulfites ajoutés. GT Garrut sent la treille de famille, l’artisanal, le vin sans limites.
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Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Magnum P'tit Poussot Blanc 2018,
Domaine de l'Octavin
Minéral et sec quoique fruité, joyeux et aimable, ce P’tit Poussot (En Poussot est le nom de la parcelle) offre un nez de poire et en bouche des notes opulentes, de pomme, d’agrumes et d’ananas, ainsi que beaucoup de fraîcheur et d’acidité. Frais et aimable, parfait à l’apéro et à table. Il est issu de100 % chardonnay obtenu en biodynamie sur sols de marnes rouges et traité en presse directe avec fermentation en cuve. Mis en bouteille en septembre 2019. il est taillé pour les très bonnes charcuteries : on peut aller jusqu’au pata negra ou au chorizo ibérique. Un excellent vin d’apéritif ou de table.
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« Il n’y a besoin de rien », dit Alice Bouvot, vigneronne du domaine de l’Octavin, « juste d’un raisin qui est bien dans sa peau ». Tout est dit en faveur du vin naturel, c’est une description parfaite. Créé en 2005, le domaine d’Alice est situé à Arbois, dans ce Jura viticole souvent qualifié de vignoble le plus bio de France. L’habitude de réaliser – entre autres – des vins oxydatifs est une bonne préparation au nature, ce type de vin n’admettant aucun additif chimique et surtout pas de sulfite. C’est un secret de cette magnifique région. Originellement étendu sur deux hectares, le domaine, entièrement conduit en biodynamie (Demeter) depuis 2010, s’est agrandi par l’acquisition progressive de parcelles et couvre à présent sept hectares.
Musicienne accomplie et mélomane passionnée, Alice entend appliquer sa sensibilité musicale aux vins qu’elle réalise. Elle établit un parallèle entre la perfection technique des vins conventionnels qui risque d’exclure le sentiment, tandis qu’« un musicien qui ne connaît pas le solfège et joue avec ses tripes procure de l’émotion ». Pour elle, le vin vivant est ainsi : instinctif, improvisé, émotionnel. Initiée au vin naturel par Stéphane Planche, sommelier chez le chef Jean-Paul Jeunet à Arbois, elle suivra fidèlement cette voie. Les intitulés parfois fantasques de ses cuvées s’inspirent tantôt de l’art musical (Dorabella, Zerline), tantôt des parcelles nombreuses dont son vignoble est composé (En Curon, Les Corvées, En Poussot, etc.), et ne dédaignent pas un calembour de temps en temps. De même, les étiquettes ornées de petits gnomes joyeux et salaces sont une signature du domaine. Quant aux cépages, ce sont les classiques du Jura — poulsard, trousseau, pinot noir pour les rouges, et chardonnay, savagnin pour les blancs. Parallèlement à ses vins d’Arbois, Alice a créé un négoce de raisins « sur pied » (certifiés Écocert) avec ses amis vignerons de la région. Naturels, engagés, joyeux et hautement buvables, les vins d’Alice Bouvot sont d’autant plus convoités que les cuvées, réalisées en mode parcellaire, apparaissent, disparaissent et réapparaissent selon le millésime et l’inspiration.
Bon Papa Blanc 2021,
Domaine Bois Moisset
La robe est or clair, légèrement trouble. Bon Pâpâ est un vin blanc qui offre une minéralité décidée mais légère et un nez, d’abord un peu fermé, aux accents fermentaires et lactés avec une légère touche fumée et un peu de foin frais. En bouche, le vin est rond, ample et frais avec une matière juteuse, charnue. La mâche est savoureuse et fruitée : pomme chaude, brugnon, poire acidulée et une finale herbacée, tonique, avec une fine acidité et une noble amertume (noyau d’abricot). Le vin se caractérise par une fraîcheur délicieuse. Beaucoup de croquant et un fruit très prononcé. Quelques notes d’agrumes citronnés, de pamplemousse, et une belle coexistence de la rondeur (sans sucrosité) et de l’acidité. Réalisé en catégorie Vin de France, Bon Pâpâ est un des rares blancs du domaine de Bois-Moisset. Sa composition : 10 % muscadelle, 45 % sauvignon et 45 % len-de-l’el (loin de l’œil). Les vignes ne reçoivent aucun produit chimique de synthèse, et les amendements sont des fumiers compostés provenant du petit élevage de bovins du domaine. Le désherbage se fait mécaniquement, voire parfois manuellement. Les raisins sont pressés dès la récolte et assemblés en jus frais. La fermentation se déroule à 19 °C, avant la fermentation malolactique. Le vin a été mis en bouteille avec un sulfitage minime de 1 g pour 100 litres.
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Le nom de Gaillac, région où se situe le domaine de Bois-Moisset, aux mains de Sylvie Ledran et Philippe Maffre, est associé aux vins depuis l’Antiquité ; il s’agit du plus vieux vignoble de France, avec deux mille ans d’histoire et une impressionnante ampélothèque de cépages autochtones anciens. C’est aussi une région d’une beauté éblouissante, surnommé « la Toscane française » en raison de ses douces collines plantées de bocages et de sa luminosité quasi florentine. De nombreux domaines, en même temps que celui de Bois-Moisset, mettent en valeur cet héritage viticole d’une richesse unique. En même temps qu’un domaine planté de vignes, il s’agit d’une ferme en polyculture biologique qui vend directement sa production de lentilles, d’huile de tournesol, de farines de céréales et de jus de raisin. Un troupeau de vaches de races locales anciennes y prospère également et des chambres d’hôtes sont proposées à la belle saison. C’est dans ce petit paradis rural que naissent des vins naturels typiques de leur origine et de leur terroir, sur quinze hectares de boulbènes, des sols graveleux et sablo-limoneux charriés par le Tarn pendant des milliers d’années. L’encépagement est dominé par la syrah et le duras, mais la richesse ampélographique du Gaillacois (braucol, prunelart, loin-de-l’œil…) se manifeste également dans les cuvées du domaine de Bois-Moisset, qui consistent particulièrement en vins rouges d’un fruité croquant, concentrés mais aux tannins déliés et délicats.
I Vicini Favorita Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
En comparaison avec les deux millésimes précédents (2018 et 2019), cette cuvée offre une structure tannique beaucoup plus marquée (sans être trop puissante ou intrusive) et une typicité semi-aromatique. Le fruit ressort davantage que sur 2018 et 2019, issus de jeunes vignes. On perçoit donc des notes salines, une magnifique acidité, et du fruit, du fruit et du fruit. C’est donc l’opulence du cépage qui ressort, résultat du choix d’une parcelle différente, plantée de vieilles vignes et orientée sud-est. La peau de ces raisins est beaucoup plus épaisse, ce qui influe sur la tannicité du vin. On garde les caractéristiques du cépage : sapidité, belle base acide, tension, beaucoup de parfum sans excès d’exotisme.
En 2017, Jean-Yves Péron a décidé d’élargir sa gamme en allant récupérer des raisins bio au cœur du Piémont italien. Il en est résulté plusieurs cuvées, dont I Vicini favorita, blanc de variété locale si proche du vermentino (rolle en France) qu’on considère les deux cépages comme identiques. On a donc en quelque sorte un vermentino non maritime, avec la signature d’un terroir et d’un climat plus continental. Le vin résulte d’une macération carbonique de deux semaines, avec un pigeage d’une dizaine de jours. Le vin est élevé en barriques de 300 litres.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
Les Barrieux Blanc 2020,
Jean-Yves Péron
Attention, nouvelle vinif ! Gourmandise, friandise, richesse, volume, puissance : ce millésime des Barrieux est différent des précédents. Jusqu’à une date récente, il était vendangé en légère surmaturité avec des macérations longues, mais en 2020 Jean-Yves Péron a désiré une maturité plus juste et plus classique, pour retrouver le côté gourmand du merveilleux cépage roussanne en éliminant l’austérité des tannins. Le vin est donc moins tannique et moins oxydatif qu’avant. Outre ces nuances, il reste Barrieux jusqu’au bout des ongles, c’est-à-dire un vin blanc de macération généreux aux extraordinaires notes de cuir, de fumé, de coing confit, après un bouquet olfactif complexe floral et hespéridé et avant une longue finale aromatique. Cuvée rare car exceptionnelle, c’est un vin sans équivalent, entièrement constitué de roussanne pour ce millésime. Les vignes croissent sur terrain schisteux et sont vendangées manuellement. S’ensuivent deux semaines de macération carbonique. L’élevage est d’un an en petits foudres de 12 hectolitres. Les Barrieux n’a subi ni filtration, ni collage ni ajout de sulfites. C’est un tout-terrain gastronomique à toute épreuve.
Pour en savoir plus
Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
I Vicini Barbera Rouge 2020,
Jean-Yves Péron
Un grand vin dans tous les sens du terme que cet I Vicini Barbera. Long, très fruité, généreux, profond, présentant une superbe acidité résultant d’une vendange à maturité modérée, il est à la fois grave et joyeux, merveilleusement intense et concentré. Finesse, minéralité, tension, belle robe rouge intense et colorée : un superbe exemple de ce que le cépage barbera peut accomplir, surtout en altitude comme c’est le cas ici. Ses 13,5 degrés d’alcool témoignent de la volonté de ne pas exagérer sa richesse et sa puissance : la moyenne des barberas d’aujourd’hui avoisine plutôt les 15 degrés. Deuxième cépage rouge le plus utilisé en Italie après le sangiovese, la barbera donne des vins corsés, colorés, sur les fruits rouges.
En 2017, Jean-Yves Péron a décidé d’élargir sa gamme en allant récupérer des raisins bio au cœur du Piémont italien, en collaboration avec ses amis vignerons Paolo Angelino à Casale Monferrato et Giorgio Barbero à Asti. Il en est résulté plusieurs cuvées, dont ce rouge 100 % barbera, à partir des raisins de Paolo. Les vignes, âgées d’une quarantaine d’années, croissent sur des sols de marnes grises et blanches cultivées en biodynamie. Ce sont des vieilles vignes à petit rendement, vendangées à la main en légère sous-maturité pour contrebalancer la richesse du cépage. La macération pelliculaire, en mode carbonique pur sans pigeage, se déroule sur quatre semaines, sur levures indigènes. I Vicini Barbera vieillit ensuite pendant au moins un an dans des amphores en grès de 900 litres, ce qui renforce la tension et la minéralité du vin. Pas de filtration, de collage ni d’ajout de sulfites.
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Jean-Yves Péron incarne la renaissance en mode nature du beau vignoble savoyard, qui a longtemps pâti d’une image un peu fluette, insuffisamment prise au sérieux. Pourtant, quels trésors produisent ses sols à la pédologie variée et ses nombreux cépages anciens !
Près de Conflans, à Albertville (Savoie), Jean-Yves Péron associe avec talent une viticulture engagée et une vinification de négoce toutes deux sous le signe du nature et de la vigne bio d’altitude. D’abord destiné à une carrière dans la biochimie, il se laisse vite entraîner par la vigne et suit une formation d’œnologue à Bordeaux. Il a fait ses gammes de vigneron chez Thierry Allemand à Cornas, puis chez Bruno Schueller en Alsace, avant de séjourner quelque temps en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Le vignoble actuel de Jean-Yves, un hectare et demi en biodynamie depuis l’origine, se divise entre Conflans, près d’Albertville, et Fréterive, un peu en aval dans la vallée de l’Isère. Composé de microparcelles de vignes, il est étagé entre 350 m et 550 m d’altitude et entièrement travaillé à la main. Son activité de négoce, débutée en 2011, lui permet d’acheter la vendange de vignerons bio proches de chez lui (tel que Raphaël Marin et Adrien Dacquin). Aussi, la construction d’un nouveau chai en 2017 lui permet d’augmenter la production et de collaborer avec des vignerons d’Italie du Nord : Paolo Angelino à Casale Monferrato (Turin), Giorgio Barbero à Asti. C’est une nouvelle dimension donnée à son travail de vigneron, lui permettant de diversifier les terroirs et d’approfondir ses expériences de vinification et d’élevage.
Le travail vinicole de Jean-Yves Péron répond aux principes de l’intervention minimale. Sur des surfaces étroites et abruptes, ses vignes de montagne ne reçoivent aucun produit de synthèse, Jean-Yves leur préférant les purins de prêle et d’ortie. La végétation environnante est d’une grande richesse : elle protège les vignes et contribue à les fortifier. Les sols sont enherbés, fauchés et retravaillés à la pioche et au treuil. Les vendanges sont entièrement manuelles. Une fois encuvés en grappes entières, les raisins, en rouge comme en blanc, subissent une macération semi-carbonique qui permet d’extraire des arômes de fruits frais. Ce temps de macération varie entre cinq jours et neuf semaines en fonction des cuvées. La veille ou l’avant-veille du pressurage, Jean-Yves pratique un foulage aux pieds directement dans la cuve. Après cette fermentation, les moûts partent en fûts pour un élevage sur lies de douze mois en fûts de cinq cents litres de deux ou trois vins (pour limiter la sensation boisée), suivi d’un assemblage et d’un repos en cuve. Aucun sulfite n’est ajouté, ou le moins possible, et les vins ne subissent ni collage ni filtration.
XL Blanco Blanc 2018,
Partida Creus
Ce très beau XL Blanco est un blanc classique de Partida Creus. Il offre une expression pure et typique du cépage autochtone catalan xarel·lo et constitue une bonne initiation à ce domaine viticole aux nombreuses cuvées, tant il est représentatif de leur style. C’est un blanc fumé, explosif, vivant et minéral qui se caractérise également par une très grande buvabilité et une amabilité conviviale associées à une profondeur et à une persistance peu communes. Associez XL Blanco avec des fruits de mer, des poissons, des Viandes Blanches, des volailles rôties ou grillées.
Pour en savoir plus
Partida Creus est un domaine important, tant sur le plan vinique que sur le plan historique – nous parlons ici de l’histoire de la vigne en Catalogne. Massimo Marchiori et Antonella Gerosa, Piémontais d’origine – et même venant de la région des Langhe, où l’on s’y connaît en vins –, mènent d’abord une carrière d’architectes à Barcelone. Mais le virus du vin les chatouille, et bientôt ils abandonnent la grande ville et sa sophistication pour les vignes de la Catalogne méridionale, à Bonastre en Baix-Penedés. Ils y trouvent une quantité de vignobles abandonnés plantés d’une étourdissante diversité de cépages traditionnels catalans qu’ils reprennent avec passion pour sauver ces variétés – et leurs vins – de l’oubli. De leur part, ce n’est pas seulement une affaire de sauvetage patrimonial, non : c’est une affaire de goût et de nature. De vins nature, qu’ils ne cesseront de faire désormais sur ces terres sableuses, pauvres, argilo-calcaires ou argilo-graveleuses, pauvres et peu irriguées, où la vigne souffre pour donner son meilleur jus. Massimo et Antonella pratiquent une viticulture bio, biodynamique, entièrement manuelle et naturelle afin de donner une nouvelle vie à ces vins. Vinyater, sumoll, garrut, monastrell, ull de perdiu, ull de llebre, sumoll, queixal de llop, cariñena, trepat, subirat parent, maccabeu, parellada, pansé, vinel·lo, bobal, cartoixà vermell ou xarel·lo : c’est un véritable conservatoire des cépages autochtones catalans que soigne Partida Creus. On y trouve aussi du moscatel, du grenache, du merlot et du cabernet (entre autres). Peu de domaines viticoles peuvent se vanter de cultiver autant de cépages différents. Les vins reflètent cette diversité, les vignerons s’appliquant à transmettre le mieux possible la signature du sol et du cépage : le monocépage est fréquent chez eux, voisinant avec des assemblages très fournis, le tout dans les styles chers à la Catalogne : vin tranquille, vin pétillant de type « ancestral », et même vermouth. Les bouteilles en soi sont des œuvres d’art : en verre nu, simplement marqué de deux grandes initiales au pochoir qui signalisent la cuvée. Les vins, frais, vibrants, luxuriants mais toujours droits et impeccablement juteux et fruités, respirent la vie. L’arrivée à table d’un Partida Creus suscite toujours des cris de satisfaction.
Magnum Munjebel Blanc 2020,
Frank Cornelissen
La version blanche de la cuvée Munjebel associe une belle concentration, de la fraîcheur et des parfums orientaux : fleur d’oranger, jasmin, abricot sec. Produit sur des parcelles de moyenne altitude à partir de grecanico dorato et de carricante à parts égales, sur les parcelles Calderara, Borriglione, Crasà et Picciolo, ce blanc est d’une grande maturité. L’âge des vignes dépasse quarante ans ; les raisins sont éraflés, légèrement foulés et macérés quatre jours environ. Pas de collage, pas de sulfitage, légère filtration avant mise en bouteilles. Ce vin s’associera avec une variété de plats quasi infinie, viandes et poissons, huîtres et coquillages, et toutes les cuisines asiatiques.
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Grand incontournable et figure universellement respectée du vin naturel, Frank Cornelissen est un classique. Cet homme en questionnement constant vit en résonance humaine et cosmique avec son terroir contrasté : il a su démontrer que la minéralité puissante d’un grand sol volcanique pouvait être mise en valeur par la naturalité de ses vins. La brillance, la droiture et le fruité exquis de ses cuvées lui valent l’admiration même des récalcitrants au « nature ». Ce sont de bons vins d’initiation.
Son azienda sicilienne se trouve à Passopisciaro, dans le nord de la vallée de l’Etna. C’est, dit-il, la « côte de Nuits » de l’Etna pour la grande diversité de ses vins répartis sur de nombreuses localités (contrade) à différentes altitudes. Le climat est continental et rude, voire neigeux, en hiver, mais très chaud et ensoleillé de juin à septembre. L’altitude donne aux vins tension et élégance. Les vignes cohabitent avec une polyculture méditerranéenne : oliviers, amandiers, potagers… (Frank produit aussi de l’huile d’olive). L’âge des vignes va de quarante ans à plus de cent ans. Les parcelles, au nombre de dix-neuf, sur vingt-quatre hectares en tout, sont toutes en altitude, entre 600 et 900 mètres, sur plusieurs coulées volcaniques. Elles sont toutes vinifiées séparément : Frank décide de l’assemblage en fonction de la qualité des vins de chaque parcelle. En général, sept ou huit crus sont réalisés en dehors des vins génériques (rosé, rouge de base et blanc). Les sols sont constitués de différents types de basalte, entre poudre et roche, avec un drainage parfait qui permet de faire des vins concentrés et fins.
Le nerello mascalese domine l’encépagement du domaine. Ce grand cépage rouge traditionnel de la vallée nord de l’Etna constitue l’unique cépage des grandes cuvées. Son cycle végétatif est long, ce qui permet à la vigne de travailler sur le sol et de capter sa minéralité dans le fruit. Parmi les autres cépages, citons : nerello capuccio, minella bianco, minella nera, alicante bouschet, malvasia, cattaratto, moscadella, grecanico dorato, carricante…
€24,00
Prix unitaire par€24,00
Prix unitaire parLe Blanc des Garennes Blanc 2020,
Fond Cyprès
Une belle texture, des notes d’agrumes et de fruits exotiques. Roussanne, grenache blanc et viognier croissant sur la même parcelle : un assemblage méridional qui produit un blanc vraiment sudien, original, équilibré, frais, charpenté par une légère macération, fermenté et élevé en barriques. Son profil est atypique en Corbières. Signe particulier : la parcelle a été plantée en fonction du vin désiré, et choisie orientée au nord pour assurer une bonne acidité. Les trois cépages sont vendangés avec des maturités différentes. Dès que le viognier (plus tardif) est mûr, tout est récolté ensemble : le grenache blanc se trouve souvent en surmaturité. Cela produit un équilibre gustatif très particulier, entre fraîcheur, gras et rondeur. Après un pressurage direct, le moût est vinifié en vieilles barriques de 225 litres, puis élevé dix mois. On peut le garder une dizaine d’années, si on lui laisse le temps : tous les accords lui conviennent.
Pour en savoir plus
Ce domaine languedocien repose sur des bases solides : ses deux vignerons, Rodolphe et Laetitia, sont aussi descendants de vignerons. Avant même de planter leur premier cep, ils ont déjà un objectif bien affirmé : « élaborer des vins du Sud qui nous ressemblent, des vins de caractère attachés à nos sols, avec de la fraîcheur et des tannins affinés ». Ils veulent obtenir des vins entièrement naturels, des concentrés de terroir. Dans le vieux massif des Corbières, ils reprennent un vieux cœur de domaine déjà planté de carignans et de grenaches à l’abandon, qui n’ont vu ni engrais ni pesticide depuis des années : ces sols propres et vivants sont une condition idéale pour se lancer dans le vin naturel. Autour de ce cœur historique, ils plantent d’abord grenaches noirs et syrahs, puis une parcelle de cépages blancs : viognier, grenache blanc, roussanne. Le domaine est certifié Écocert depuis 2010 et obéit également à la charte Nature & Progrès. Les vinifications se font sans ajout de sulfite ni levures exogènes. « Nous faisons des vins de plaisir », disent Laetitia et Rodolphe. Pour eux, le vin naturel s’évalue d’abord au goût, dès la vendange. Les cuvées suivent de très près le parcellaire, les moûts sont fruités, fluides, complexes. Les vins de Fond Cyprès évoquent de façon poétique l’écosystème du domaine et la végétation qui protège les parcelles : les pinèdes, les sources ombragées, la beauté du milieu naturel qui apporte aux vins fraîcheur et appose la signature du sol. Délicieusement équilibrés entre empreinte minérale, milieu végétal et expression du fruit, les vins de Fond Cyprès reflètent le Midi : la caresse de son soleil, mais aussi la fraîcheur de ses ombres.
€17,50
Prix unitaire par€17,50
Prix unitaire parLe Carignan de la Source Rouge 2020,
Fond Cyprès
Languedocien jusqu’au bout des ongles, délicat, dense et frais, fruité et généreux, tout en fraîcheur et en délicatesse : une belle bouteille vivante et épicée, avec de belles notes de cuir et de sous-bois, des tannins bien fondus qui n’agressent pas le palais. Provenant d’une parcelle calcaro-marneuse de carignans de soixante ans, ce vin, après vendange manuelle et égrappage, est fermenté quatre semaines en cuves de béton. Le vin est ensuite élevé douze mois en vieux demi-muid (barrique de 500 à 650 litres) qui a pour qualité de ne pas boiser le vin mais de lui assurer un vieillissement confortable, en douceur. Avec ses tannins mûrs et évolués, il offre un grand potentiel de garde, mais on peut déjà commencer à le boire. Une bouteille vivante, à associer à tout ce que la côte méditerranéenne de l’Ouest (Languedoc, Roussillon, Catalogne, région de Valencia…) peut offrir de délicieux. On n’oublie évidemment pas la région à l’est du Rhône : cuisines provençales, italiennes, grecques… À garder environ une dizaine d’années.
Pour en savoir plus
Ce domaine languedocien repose sur des bases solides : ses deux vignerons, Rodolphe et Laetitia, sont aussi descendants de vignerons. Avant même de planter leur premier cep, ils ont déjà un objectif bien affirmé : « élaborer des vins du Sud qui nous ressemblent, des vins de caractère attachés à nos sols, avec de la fraîcheur et des tannins affinés ». Ils veulent obtenir des vins entièrement naturels, des concentrés de terroir. Dans le vieux massif des Corbières, ils reprennent un vieux cœur de domaine déjà planté de carignans et de grenaches à l’abandon, qui n’ont vu ni engrais ni pesticide depuis des années : ces sols propres et vivants sont une condition idéale pour se lancer dans le vin naturel. Autour de ce cœur historique, ils plantent d’abord grenaches noirs et syrahs, puis une parcelle de cépages blancs : viognier, grenache blanc, roussanne. Le domaine est certifié Écocert depuis 2010 et obéit également à la charte Nature & Progrès. Les vinifications se font sans ajout de sulfite ni levures exogènes. « Nous faisons des vins de plaisir », disent Laetitia et Rodolphe. Pour eux, le vin naturel s’évalue d’abord au goût, dès la vendange. Les cuvées suivent de très près le parcellaire, les moûts sont fruités, fluides, complexes. Les vins de Fond Cyprès évoquent de façon poétique l’écosystème du domaine et la végétation qui protège les parcelles : les pinèdes, les sources ombragées, la beauté du milieu naturel qui apporte aux vins fraîcheur et appose la signature du sol. Délicieusement équilibrés entre empreinte minérale, milieu végétal et expression du fruit, les vins de Fond Cyprès reflètent le Midi : la caresse de son soleil, mais aussi la fraîcheur de ses ombres.
Muscana Blanc 2020,
Domaine Einhart
Belle robe orangée à l’éclat ambré, premier nez aux arômes typiques de baies de muscat en surmaturité, légèrement fumés. Le second nez, tout en finesse, est accompagné d’une pointe d’agrumes, invitant à la dégustation. L’attaque, droite, très ample, est marquée par une acidité fondue dans de beaux arômes de coing confit. La fin de bouche est tonique, toujours avec les tannins fondus que produit la macération. Muscana, comme son nom l’indique, est un Vin de France issu à cent pour cent de muscats croissant sur la propriété sur terroirs calcaires oolithiques de type Muschelkalk (parcelles situées à Fleckenstein, Westerberg et Meyen). L’âge moyen des vignes est de vingt-cinq ans. La vendange est manuelle et les raisins sont égrappés. La macération est de quatre à six jours avec levures indigènes et l’élevage se fait en cuve d’inox sur lies fines, sans filtration.
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Situé dans la partie nord du vignoble alsacien, à l’horizontale de Strasbourg, le domaine Einhart est une propriété familiale de dix hectares dont les vignes se trouvent sur les coteaux qui s’élèvent entre la plaine d’Alsace et les monts des Vosges. Le sol y est argilo-calcaire et riche en fossiles (muschelkalk, c’est-à-dire calcaire coquiller et calcaire à oolithes, et lettenkohle ou calcaire dolomitique). Depuis 1990, Nicolas Einhart est aux commandes, désormais secondé par son fils Théo. Fidèle à ses engagements pris pour l’association TIFLO, dont il est cofondateur, Nicolas consacre son travail viticole à la protection de la terre et de la biodiversité, la vinification sans intrant, le refus des produits phytosanitaires nocifs et le maintien des zones écologiques refuges. Son domaine est certifié bio à partir de 2011. Comme Jean-Marc Dreyer, il s’oriente résolument vers la macération pelliculaire et réalise des vins blancs de macération (vins orange) en plus d’un rouge de pinot noir. Vendanges entièrement manuelles, éraflage des grappes, pigeages légers et pressurages délicats sont caractéristiques du domaine, ainsi que la vinification séparée de chaque terroir, l’élevage sur lies et l’absence de filtration avant mise en bouteilles. Les vins sont de pur raisin, vifs, puissants, toniques, et transcrivent la minéralité des très beaux terroirs des contreforts vosgiens.
SéRuM Rouge 2019,
Aurélien Lefort
Avec SéRuM Rouge 2019, Aurélien Lefort poursuit son exploration exigeante des Gamays d’Auvergne en donnant naissance à un vin sec, naturel et profondément enraciné dans le vivant. Sur les hauteurs du lieu-dit Lamouret, au cœur de l’Auvergne, ce vigneron-artiste cultive une approche libre et sans concession, où chaque vin raconte un fragment de paysage, de temps et de matière.
Ce millésime 2019 est issu de vignes plantées en 1904, soit plus d’un siècle d’histoire nichée dans des sols d’argile rouge, mêlés de quartz et de sables granitiques. Ce terroir complexe et vibrant imprime au vin sa minéralité et sa profondeur. La vendange, effectuée manuellement en septembre, est vinifiée en grappes entières, avec une macération de 45 jours en cuve, sans aucun intrant. La fermentation repose uniquement sur les levures indigènes, et l’élevage s’effectue sans passage en bois : 18 mois en cuve, suivis de 11 mois de repos en bouteille avant commercialisation.
En bouche, SéRuM 2019 déploie une structure tendue, droite, portée par une belle acidité naturelle et des tanins fins. Le fruit est précis, mûr mais jamais lourd : on retrouve des notes de cerise noire, de petits fruits rouges, des accents légèrement épicés et une touche terreuse, presque sauvage, qui rappelle l’origine volcanique du sol. Le tout est encadré par une pureté d’expression remarquable.
Seulement 450 bouteilles ont vu le jour en 2019. À servir entre 16 et 18°C, sans carafage, ce vin sec au caractère bien trempé accompagnera des plats de terroir, des viandes rouges grillées ou des fromages affinés. Une cuvée de garde qui ravira les amateurs de vins naturels intenses et sincères.
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Établi depuis 2011 à Madriat, près de Boudes, dans la partie méridionale du Puy-de-Dôme, Aurélien Lefort est un artiste (diplômé des Beaux-Arts) passionné de vin et de nature. Après avoir fait ses classes chez Michel Auger (Loire) et Patrick Bouju, il se décide pour l’Auvergne et reprend en fermage des vignes à l’abandon. La région de Boudes est une ancienne terre à vins, un exceptionnel terroir volcanique, chaud et vibrant, exploitée depuis près de deux mille ans. La démarche d’Aurélien consiste à encourager la renaissance de ce magnifique vignoble. Il le fait sur de petites surfaces d’une diversité pédologique étourdissante : basaltes, granits, argiles rouges calcaire, argiles sableuses et graveleuses sur coulées de quartz, et, en pied de coteau, argiles blanches marneuses. Sur ce substrat, la trilogie auvergnate (gamay, pinot noir et chardonnay) se taille ma part du lion. Entre les mains d’Aurélien, le talent singulier du gamay d’Auvergne, un cépage ancien aussi dense et puissant qu’épicé qui trouve sur ces sols volcaniques une expression particulière. Ses parcelles sont enherbées mais tondues afin de contrôler l’humidité, et les pieds des ceps sont travaillés à la pioche pour éviter l’étouffement du système racinaire. Les vendanges, toujours manuelles, peuvent se prolonger jusqu’à trois semaines en raison du tri minutieux des baies. C’est à ce prix qu’Aurélien Lefort réalise ses cuvées rares et recherchées, issues de macérations à tendance longue (jusqu’à trois mois). Majoritairement rouges, parfois pétillantes, parfois aussi moelleuses (rouges de vendanges tardives), elles laissent toujours une sensation durable, voire inoubliable.
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Les Orgues Rouge 2017,
Frédéric Gounan
Fruit, minéralité, droiture : l’expression volcanique et minérale du pinot noir, unique à l’Auvergne, est incomparable. Les Orgues est un pur pinot noir d’Auvergne obtenu en biodynamie sur des sols argilo-calcaires riches en granite et en basalte. La vendange est foulée et vinifiée en grappes entières. L’élevage en fûts est de trente mois.
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Issu d’une famille de paysans établie sur la commune de Saint-Sandoux (Puy-de-Dôme) depuis au moins deux siècles, Frédéric Gounan fut dans une première vie mécanicien et créateur de prototypes pour la marque française de motos Voxan, dont le siège était à Issoire. Il s’est détourné du monde industriel pour se consacrer au vin avec sa compagne Caroline. Il entend tirer partie des magnifiques terroirs de son village natal, bien loin de faire « pisser la vigne », comme on faisait autrefois : il constate que tout ce qui sort de cette terre possède des qualités gustatives exceptionnelles. Il reprend des parcelles de gamay d’Auvergne, plante d’autres cépages, et finit par produire des cuvées qui comptent parmi les plus savoureuses et les plus recherchées d’Auvergne. Sur cette terre de la chaîne des puys, les pinots noirs croissent sur des sols noirs basaltiques, les sauvignons et les pinots gris reposent sur des sols blancs argilo-calcaires cailloutés de basalte. Adepte de l’agriculture biologique et biodynamique, Frédéric applique également des méthodes qu’il juge appropriées au climat et au terroir : pour faciliter la photosynthèse dans ce climat rude et contrasté, il pratique le palissage en lyre qui permet d’aérer et d’exposer au soleil le feuillage des vignes, garantie de fruits mûrs à la vendange. Toujours mécanicien dans l’âme, il fabrique ses outils et bricole ses tracteurs selon ses besoins. Ses vins sont rares et distingués, très recherchés des amateurs : à petit domaine (moins de deux hectares), petite production (par le volume, non par l’esprit).
Le Rocher rouge 2018,
Nicolas Chemarin
Ce rouge infiniment soyeux et gourmand, minéral et très droit, est un Beaujolais-Villages qui sera idéalement dégusté entre 14 et 16 °C. Il est issu de gamay du Beaujolais cultivé au lieu-dit Combe Fleurette, à 550 mètres d’altitude et sur une pente de 40 % en moyenne, exposé au sud, sur une parcelle de granite bleu au sol très peu profond. Les vignes, âgées de vingt-cinq ans, reposent sur une tête de roche. La vendange cuve quarante jours en grappes entières avec retournements réguliers. Après pressurage, le jeune vin est élevé sur lies fines dans des fûts de chêne bourguignon. La mise en bouteille est faite en lune descendante, sans collage ni filtration.
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Nicolas Chemarin, surnommé « P’tit Grobis » en sa qualité d’habitant de Marchampt (Beaujolais), est la quatrième génération de vigneron sur son domaine viticole familial en appellation Beaujolais-Villages, sur une terre tout en cailloux où il cisèle des vins surprenants de profondeur et de sincérité. C’est en 2005 qu’il reprend deux hectares de vignes de son père et en 2006 qu’il signe ses premières cuvées. En 2008, il acquiert d’autres vignes et décide de se consacrer uniquement à son domaine dont le terroir, très escarpé, consiste en sols rocailleux et pauvres sur une roche granitique grise. Les vignes reposent sur le substrat rocheux à travers un sol très mince, et leurs racines plongent profondément dans la roche. Selon la configuration du sol, les vignes sont taillées en gobelet ou relevées sur échalas. Leur âge moyen est de quatre-vingts ans. L’encépagement, gamay et chardonnay, est classiquement beaujolais. Nicolas exploite aussi deux autres terroirs sur l’appellation Régnié : Les Bullats, aux sols sableux légers et filtrants, et La Haute Ronze, très proche de Morgon, dont les sols, plus profonds et argileux, donnent des vins charpentés. Les crus subissent de longues macérations (de 18 à 30 jours) avec pigeage et contrôle des températures (Nicolas travaille à froid, autour de 20 °C). L’élevage se fait partiellement en cuves de béton thermorégulées pour un tiers, les deux tiers restants passant en fûts de quatre à dix vins afin d’apporter une oxygénation mais peu ou pas de sensation boisée. Nicolas Chemarin est déjà très connu dans le milieu du nature pour ses cuvées friandes et fruitées, des vins de plaisir, et pour des crus issus de terroirs ardus et magnifiques, pourvus d’admirables et complexes notes minérales, aromatiques et épicées.
Cerreto Blanc 2020, La Vinicola di Antonio Gismondi
Cerreto est un vin vif et frais à la robe jaune pâle, au nez acide et citronné avec des touches de fleurs blanches. Le nez est fruité (zeste de citron), la bouche aussi : les agrumes persistent, la minéralité s’affirme. Un bon compagnon des fruits de mer, des crustacés et des poissons crus. Cerreto est issu de vignes de malvasia di Candia, cépage également connu sous le nom d’uva di Cerreto. Cette dénomination recouvre en particulier un très ancien cépage local que l’on dit même indigène et qui serait en réalité un clone de la malvasia di Candia. Les vignes croissent sur des parcelles argileuses orientées au sud-ouest. La macération pelliculaire est de quatre à cinq jours en cuve d’inox, suivie d’un pressurage et d’un élevage de six à dix mois en cuve d’inox. Aucun ajout de sulfite, pas de filtration.
Pour en savoir plus
L’azienda d’Antonio Gismondi est située à Cerreto Sanita, dans la région de Bénévent, en Campanie. Un microclimat donne à cette zone des accents presque continentaux : les vents humides venus de la mer Tyrrhénienne se heurtent aux premiers remparts de la chaîne Apennine, provoquant une condensation de l’air et un abaissement des températures, qui sont nettement plus fraîches et plus humides que sur le littoral. Si l’on ajoute un phénomène d’inversion thermique entre jour et nuit fréquent dans le climat apennin, la fraîcheur des vins du domaine Antonio Gismondi n’a rien de mystérieux dans cette Italie du Sud pourtant réputée très chaude. Le domaine est familial : depuis des générations, la famille Gismondi y cultive la vigne et y fait du vin selon les méthodes les plus traditionnelles et naturelles, auxquelles s’ajoutent les techniques de la biodynamie. Longtemps, sur les quinze tonnes de raisin produites chaque année, une tonne a été réservée à la vinification sur place pour la consommation familiale, le reste partant à la coopérative viticole locale. C’est la rencontre avec Massimo Marchiori et Antonella de Partida Creus qui décide Antonio et sa femme Anabel de se lancer dans la production maison de vins naturels sur toute la vendange. Le vignoble, de deux hectares, est situé entre 350 et 380 mètres d’altitude, sur des sols argileux et caillouteux, avec les deux tiers situés plein sud. Les cépages sont le merlot, le freisa et le sangiovese pour les rouges, et le falanghina et la malvasia di Candia pour les blancs.