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Hommage à Robert Rouge - 2019,
Le Raisin Et L'Ange
Ce rouge est composé de gamay à 50 %, merlot à 30 % et de 20% syrah. La vendange est passée par deux semaines de macération semicarbonique, et le vin n’a été ni filtré ni clarifié avant la mise en bouteilles. Aucun sulfite ajouté, bien entendu. Il offre beaucoup de fruit, de gourmandise et de légèreté. À l’heure où nous écrivons ces lignes, soit en 2021, il nécessite un petit carafage pour exprimer toute sa tendresse et toute sa fraîcheur.
Brân Rouge 2020,
Le Raisin Et L'Ange
Notes de sous-bois, de tabac, d’épices, le tout accompagné d’un fruit frais, délicieux et gourmand : ce beau rouge ardéchois, fluide et charpenté, est remarquable par son équilibre et son adaptabilité. Taillé pour tous les accords et tous les moments, il n’est pas contrariant. En appellation Vin de France, il résulte d’un assemblage de 100 % gamay. Les raisins ont crû en climat méditerranéen, avec un fort ensoleillement sur toute l’année. Le travail de la vigne est conduit en agriculture biologique, la vendange est entièrement manuelle. Le gamay égrappé est macéré quatorze jours avant pressurage. La vinification et l’élevage se font sans aucun intrant en cuve d’inox.
Pour en savoir plus
Le Raisin et l’Ange est un domaine viticole ardéchois installé au Mas de la Bégude, non loin d’Aubenas. C’est un lieu paisible et serein au creux de la belle vallée de l’Ibie, tout près des gorges de l’Ardèche. Il est exploité depuis 1983 par Gilles Azzoni, Parisien d’origine, qui exploite la ferme et les six hectares de vignoble. Dès l’origine, Gilles a le souci de pratiquer une viticulture dans le respect de la nature. Il veut faire « les vins qu’il aime boire » : des vins de soif, pas trop alcoolisés, et sans sulfite ajouté. Il commence par orienter les techniques culturales vers l’agriculture biologique, entièrement opérationnelle en 1997. Les certifications (Écocert et Nature & Progrès) sont obtenues en novembre 2010. Depuis que son fils, Antonin, a repris le domaine et assiste son père, une activité de négoce a été ajoutée aux pratiques de la ferme.
Le terroir est sec, caillouteux et argilo-calcaire. Les vignes sont adossées aux collines et jouxtent la forêt. Le lieu a été cultivé pendant des siècles, non seulement en vigne mais aussi en céréales (orge, seigle). Toute la surface de vignes n’est pas exploitée, et les cuvées proviennent à la fois des raisins du domaine et de raisins bio d’autres domaines voisins. Cultivées sur place ou à proximité, on retrouve les variétés typiques de la région — syrah, grenache et viognier —, mais aussi merlot, gamay, alicante, cabernet sauvignon, sauvignon blanc et chardonnay. Les méthodes culturales et de vinification sont entièrement biologiques et naturelles : rien d’ajouté à la vigne, rien d’ajouté au chai. L’enherbement des sols et le semis d’engrais verts sont pratiqués. Le domaine est membre de l’Association des vins naturels (AVN).
Fable Rouge 2019,
Le Raisin Et L'Ange
Syrah à 70 %, grenache à 30 % : un assemblage typique du sud de la vallée du Rhône, ici vinifié par macération carbonique spontanée. Le vin est élevé en fûts de chêne à 30% et en cuves d’inox à 70%. Aucun ajout de sulfites, aucune clarification ni filtration à la mise en bouteilles. Dense, frais, fluide, il est déjà délicieux mais gagnera à être attendu, jusqu’à dix ans si vous y arrivez.
Pause Canon Rouge 2020,
Le Raisin Et L'Ange
Presque un tout-gamay, avec dix pour cent de merlot, le tout vinifié en macération carbonique spontanée. Pas de sulfitage, de clarification ni de flitration à la mise en bouteilles. Dense, frais et fluide, il incite à la convivialité et à la bonne humeur. Un vin plein de fruit, de sève et de caractère qui se boit avec facilité et plaisir, de préférence en agréable et nombreuse compagnie.
Gilles Azzoni
Dans le sud de l’Ardèche, entre Cévennes et vallée du Rhône, le Mas de la Bégude est à vingt-cinq minutes de route d’Aubenas et à quarante minutes de Montélimar. C’est un lieu de paix et de sérénité au creux d’une vallée, tout proche des très touristiques gorges de l’Ardèche mais beaucoup plus tranquille. Après avoir appris la taille de la vigne en Bourgogne et la viticulture à Bandol, Gilles Azzoni, Parisien d’origine, s’installe en fermage à La Bégude en novembre 1983, exploitant la ferme et six hectares de vignoble. Dès l’origine, son souci est de pratiquer une viticulture dans le respect de la nature. Il veut faire « les vins qu’il aime boire » : des vins de soif, pas trop alcoolisés, et sans sulfite ajouté. Ce n’est pas la méthode la plus facile, mais « il faut aimer le rock and roll », dit-il. Gilles commence par s’orienter vers l’agriculture biologique, entièrement implémentée en 1997. Les certifications (Ecocert et Nature & Progrès) sont obtenues en novembre 2010. Depuis que son fils, Antonin, a repris le domaine et assiste son père, une activité de négoce a été ajoutée aux pratiques de la ferme. Antonin choisit de ne pas reprendre toutes les vignes de Gilles et se concentre sur la vinification, savoir-faire où il excelle. Il n’a pas touché aux cuvées emblématiques de son père, Fable et Hommage à Robert ; on dit même qu’il leur a ajouté encore plus de fraîcheur.
Le terroir est celui du Sud ardéchois, sec, caillouteux et argilo-calcaire. Les six hectares de vignobles sont adossés aux collines et jouxtent la forêt. Le lieu a été cultivé pendant des siècles, non seulement en vigne mais aussi en céréales (orge, seigle), sous la forme de culture en terrasses si commune autour de la Méditerranée mais aujourd’hui délaissée. Dommage, selon le vigneron, car c’était un excellent moyen de préserver la fraîcheur des sols dans un milieu volontiers aride. Toute la surface de vignes n’est pas exploitée, et les cuvées proviennent à la fois des raisins du domaine et de raisins bio d’autres domaines voisins. Les vins étant tous en appellation Vin de France, la plus grande liberté est possible dans les assemblages. Cultivés sur place ou à proximité, les variétés typiques de la région sont bien là — syrah, grenache et viognier —, mais on trouve aussi merlot, gamay, alicante, cabernet sauvignon, sauvignon blanc et chardonnay.
Entièrement biologiques, rien d’ajouté à la vigne, rien d’ajouté au chai. L’enherbement des sols et le semis d’engrais verts sont pratiqués. Le domaine est membre de l’Association des vins naturels (AVN).
Le terrain en pente a permis l’établissement, dans les années 80, d’un chai entièrement gravitaire à partir d’un bâtiment antérieur que Gilles a doté d’une mezzanine. C’est à ce niveau supérieur qu’arrive la vendange. Les raisins, portés à la main dans leurs caissettes, sont directement recueillis dans quatre cuves de fermentation en acier inoxydable, respectivement baptisées Zola, Brel, Chaplin et Camus. C’est aussi dans ces cuves que se déroule l’élevage des vins. La mise en bouteilles est également gravitaire. La vinification se fait en grappes entières pour trois quarts de la production avec une macération carbonique de huit jours à un mois pour l’obtention de vins frais et fruités. Quelques remontages, pas de pigeage. L’activité de négoce conjuguée à la viticulture au domaine fait que les assemblages d’une même cuvée, ainsi que son goût, peuvent différer d’un millésime à l’autre.
Les dégustateurs sont unanimes à propos des rouges du domaine Le Raisin et l’Ange : gourmands, frais, digestes, fruités, ce sont de vrais vins de plaisir, des vins vivants auxquels un carafage fait souvent du bien. Ils évoquent immédiatement le partage, les amis, les tablées : ce ne sont pas des vins à boire en solitaire. Pas plus que les blancs finement ciselés, à base de sauvignon, de chardonnay, de grenache blanc.