Description
Chassornade Blanc Pétillant 2020,
Frédéric Cossard
L’aligoté fut le premier cépage blanc de Bourgogne – bien avant le chardonnay – et il mérite de retrouver ses lettres de noblesse. Le vinifier en pétillant naturel n’est pas une mauvaise idée, bien au contraire : les notes rondes, aimables et fruitées (citron jaune) du cépage ressortent avec élégance. Absolument délicieux.
Pour en savoir plus
Par son travail entièrement naturel, Frédéric Cossard rend la parole aux terroirs et aux vins bourguignons, non déformés par la chimie agricole. Ayant constaté, au cours de ses années de négoce, l’existence de pratiques viticoles dommageables, le vigneron s’est servi de ce contre-exemple pour pratiquer une viticulture non dénaturée. Ainsi, il réalise des cuvées d’une pureté et d’une élégance sans artifice qui comptent parmi les plus recherchées de Bourgogne. Frédéric a exercé quelque temps le métier de courtier en vins avant de créer en 1996, avec sa compagne Laure, le domaine de Chassorney : d’abord quelques ares de vignes à Saint-Romain, Auxey-Duresses et Savigny-lès-Beaune, et actuellement dix hectares répartis sur les appellations Nuits-Saint-Georges, Pommard, Volnay, Bourgogne-Hautes-Côtes-de- Beaune et Bourgogne. En 2006, il crée sa maison de négoce et achète des raisins biologiques pour vinifier, selon son style et ses convictions, de grands crus tels que meursault, puligny-montrachet, chassagne-montrachet, pommard, nuits-saint-georges, chambolle-musigny, vosne-romanée et plusieurs crus de beaujolais. L’exercice ne se limite pas à la Bourgogne puisque des cuvées sont réalisées à partir de raisins achetés dans le Jura, en Languedoc ou ailleurs. Chez lui, le travail du sol et des vignes se fait le plus naturellement possible : labours réguliers au cheval, pas d’ajout d’engrais chimique ni de désherbant. Les vignes sont soignées selon les principes de la biodynamie : traitements homéopathiques à base d’huiles essentielles, de cuivre et de soufre en doses minimales. Les vendanges sont entièrement manuelles, pratiquées à pleine maturité, fin octobre. Rouges ou blancs, bourgognes classiques ou bouteilles plus atypiques ou moins « régionales », les crus de Frédéric sont des vins rares et convoités, qu’il faut parfois savoir attendre.
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